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Les nouveaux anti-cancéreux sont plus chers mais pas forcément plus efficaces

Les nouveaux anti-cancéreux sont plus chers mais pas forcément plus efficaces

Nouveaux anti-cancéreux : une « faible valeur ajouté en termes d’efficacité »

Octobre touche à sa fin et ce mois dédié à la sensibilisation et à la lutte contre le cancer du sein est l’occasion de revenir sur le coût des traitements pour soigner le cancer en général. Un sujet qui revient régulièrement sur le tapis, tant les prix des anti-cancéreux sont élevés. Début 2019, nos confrères de Capital avaient d’ailleurs dénoncé le « prix extravagant » de deux nouveaux médicaments, Yescarta et Kimriah, coûtant respectivement 350.000 € et 320.000 € par patient.

Cette fois-ci, c’est Le Figaro qui revient sur le coût de ces médicaments et dénonce par la même occasion leur « faible valeur ajouté en termes d’efficacité ». En effet, nos confrères ont interrogé Patricia Marino, de l’Institut Paoli-Calmettes, qui vient de présenter ses travaux lors du congrès de cancérologie de l’Esmo qui s’est déroulé à Madrid en Espagne. La chercheuse pointe du doigt 48% à 70% des 36 médicaments approuvés dans 68 indications.

Cancer : les nouveaux médicaments sont-ils mieux que les anciens ?

Selon Patricia Marino, « il est peut-être temps, pour les patients comme pour les médecins, d’arrêter de penser que les nouveaux traitements sont forcément beaucoup mieux que les anciens » lit-on dans les colonnes du Figaro. Le journal modère cependant ses propos, en rappelant que ces anti-cancéreux ne servent pas « à rien ». Il cite par exemple des situations où le malade ne supporte pas le traitement de référence et doit prendre un autre médicament.

D’après l’enquête, le traitement de référence coûterait 2.314 € contre 4.616 € pour les autres anti-cancéreux. Un écart de prix de taille qui ne s’expliquerait pas toujours, au regard du bénéfice que peut en tirer le patient. Pour rappel, Patricia Marino est une économiste de la santé et réalise des audits sur le coût des médicaments.

Perrine Deurot-Bien

À lire aussi : Tout savoir sur les différents cancers

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Centres dentaires pas chers : comment est-ce possible ?

comment les centres dentaires low-cost font-ils pour être low-cost ?!

Alors que les soins dentaires sont chers en France, certains centres dits « low-cost » parviennent à pratiquer des tarifs 40 à 60 % moins chers. Mais quelle est la qualité de ces soins ? France 2 a mené l’enquête.

Centre dentaires low-cost : peut-on leur faire confiance ?

Si les soins dentaires sont si chers, c’est bien qu’il doit y avoir une raison ? Alors comment font les centres dentaires low-cost pour casser les prix ? Ces soins sont-ils réellement de qualité ?

Leurs secrets ? Ces centres groupent les soins sur un minimum de séances pour faire des économies de temps et multiplient les ouvertures de centre sous la même enseigne. Chaque centre accueille au moins 3 dentistes pour mutualiser les achats de prothèses ou les équipements. Les dentistes acceptent par ailleurs d’être payés moins que les libéraux (5 000 euros contre 7 000 euros en moyenne)

Ces centres parviennent à pratiquer des tarifs quasiment 2 fois plus bas que certains cabinets parisiens.

La question du profit

Alors qu’une chaine low-cost s’était faite épinglée pour des pratiques jugées trop mercantiles (sur traitements, soins payés d’avance jamais exécutés, des conditions sanitaires douteuses) France 2 interroge ainsi un dentiste belge, exerçant dans l’un de ces centres français : les dentistes de ces centres n’ont-ils pas d’incitation à faire du chiffre ?

C’est d’ailleurs l’argument principal que reprochent les dentistes libéraux à ces centres. France 2 a donc testé les rendez-vous, et…pas de mauvaise surprise !

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En raison de soins dentaires trop chers, 38% des français finissent par y renoncer

© Fotolia

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Parce que les soins dentaires sont bien trop chers et surtout bien mal remboursés – le restant à charge étant hors de portée de nombreux foyers – ils sont de plus en plus nombreux à y renoncer de manière totale ou partielle. Une nouvelle étude menée par Santéclair ne fait malheureusement que le confirmer. Elle a consisté en l’analyse des cas patients ayant fait établir un devis dentaire. Un an plus tard, Santéclair a vouly avoir si les traitements avaient ou non été engagés. Et les résultats sont formels :un reste à charge élevé constitue un véritable frein pour l’accès aux soins. Pour info cette enquête a porté sur 500 dossiers d’assurés – collectés de façon aléatoire hors bénéficiaires de la Couverture maladie universelle (CMU) ou de l’Aide à l’acquisition d’une complémentaire santé (ACS) .

Et il en ressort qu’un renoncement au soin a été constaté dans 38% des cas. Autre constat : dans 17,6% des cas, les patients n’ont donné qu’une suite partielle à leur traitement. Et plus c’est cher plus le taux de renoncement est important. Près d’un patient sur deux passe en effet son chemin en cas de reste à charge supérieur à 1000 €. Au-delà de 2000 € de reste à charge, seul un patient sur 5 les mène jusqu’à leur terme.


News Santé

L’effet placebo des médicaments plus chers

Crédit : Fotolia

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Les médicaments plus chers sont-ils plus efficaces que les autres ? La réponse est NON ! Et pourtant une étude nous révèle aujourd’hui que le prix d’un médicament « même s’il s’agit d’un placebo » peut avoir une certaine influence sur les patients. Et pas qu’un peu…

Menée par une équipe de chercheurs de l’université de Cincinnati (Ohio) elle a concerné douze patients atteints de la maladie de Parkinson.

Si certains ont reçu un traitement médicamenteux réel, d’autres ont reçu un placebo consistant en une double injection d’une solution saline.

Dans les deux cas le coût supposé de ces médicaments  a été annoncé aux patients : 100 dollars pour le premier, 1500 pour le second. Il leur a été expliqué qu’il s’agissait de prouver que les médicaments étaient tout aussi efficaces malgré la différence de prix.

Verdict : les capacités motrices se sont améliorées de 28% chez ceux ayant reçu le placebo comparativement à ceux traités avec le médicament réel.

« Si nous pouvons trouver des stratégies pour contrôler l’effet placebo, on pourrait potentiellement optimiser les effets des traitements en réduisant les doses et peut-être aussi les effets secondaires » a déclaré la Dr Alberto Espay, co-auteur de l’étude.

Et d’expliquer  que si les placebos peuvent être aussi efficaces chez les patients atteints de la maladie de Parkinson, c’est parce qu’ils sont connus pour accroître la production de la dopamine, une hormone qui joue un rôle modulateur final essentiel des sorties motrices et psychiques.


News Santé

Les soins dentaires coûtent trop chers en raison de « dérives inacceptables »

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Une étude menée par « 60 Millions de consommateurs » vient de montrer que le reste à charge pour les soins dentaires est très élevé. Ces coûts liés à des « pratiques tarifaires excessives » constituent une des raisons principale de renoncement aux soins qui concerne près d’un tiers des consommateurs.

Pour parvenir à ces résultats, la revue a analysé les données de la Sécurité sociale par l’Observatoire des restes à charge en santé, les chiffres du CISS, un collectif d’associations de patients et de Santéclair, la filiale de plusieurs complémentaires santé.

Il ressort de cette étude que même après l’intervention des complémentaires de santé, le reste à charge reste élevé. L’assurance maladie n’ayant remboursé en 2012 qu’un milliard d’euros sur les 5 milliards que coûtent les prothèses comme les couronnes, les bridges, les inlays ou reconstitution, 60 Millions de consommateurs a établi que le patient doit débourser environ 290 euros par acte (après le remboursement sécu). Pour les prothèses coûtant 600 euros, 75 euros seulement seront remboursés. Sans compter la pose d’un implant, qui est supérieur à 2000 euros et peu remboursé.

Non seulement il existerait des variations en fonction des département, et même si les coûts peuvent être pris en charge tout ou partie par les complémentaires, il est très difficile d’avoir une estimation sur le niveau de prise en charge, explique l’Observatoire.

De la même façon, certaines pratiques sont jugées préoccupantes selon l’étude. Les inlay-cores, par exemple, qui sont des reconstitutions partielles de dents apposées sous couronne, sont souvent élaborés par des prothésistes (dont le dentiste fixe les honoraires) alors qu’ils pourraient être reconstitués par le dentiste lui-même au prix fixé par la sécurité sociale, ce qui reviendrait moins cher au patient.

L’orthodontie coûterait également très cher et ferait l’objet de dépassement d’honoraires important.

Si les soins courants sont encadrés par l’assurance maladie, et devrait faire peu l’objet de dépassements, les dépassements « illégaux » de ces tarifs s’établissent pourtant à 34 millions d’euros en 2012. L’observatoire reconnait là qu’il faudrait revaloriser les tarifs des soins conservateurs.

C’est bien ce qu’affirment les dentistes qui expliquent que les tarifs de la sécu ayant été peu revalorisés ces dernières années, ils compensent sur les actes à honoraires libres.

Des coûts des soins dentaires excessifs, selon 60 Millions de consommateurs

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Les instituts de bien-être trop chers ?

S’offrir une petite pause bien-être et détente c’est bien. Mais encore faut-il pouvoir se l’offrir. Car selon un récent sondage pour le site Balinea.com, les Français estiment que les instituts de bien-être sont encore trop chers.

93 % des Français estiment que les instituts sont trop chers selon l’étude « Les Français et le bien-être » réalisée par le site Balinea.com*. Pourtant, le bien-être semble être une préoccupation importante pour les sondés qui arrive juste après la volonté de faire du sport (60 %) et avant manger sainement (38 %).

Par ailleurs, les sondés estiment ne pas s’occuper suffisamment de leur corps, notamment par manque de temps (64 %) et ensuite pour des raisons financières (61 %). Des prix trop élevés seraient donc prohibitifs, surtout par temps de crise où le bien-être n’est malheureusement pas la priorité.

Autre cause de désaffection mise en lumière par les internautes de Balinea.com : un manque de présence sur le web. Les instituts sont selon eux (64 %) trop difficiles à choisir.

Des tarifs plus bas, une meilleure visibilité et des avis d’internautes pour pouvoir faire son choix semblent être les conditions sine qua non pour inciter les Français à se rendre un peu plus souvent en instituts pour prendre soin de leur corps et donc de leur esprit.

Vous cherchez un centre de beauté ou de bien-être près de chez vous ? Consultez l’annuaire des instituts de Beauté Addict.

* « Les Français et le bien-être », étude réalisée en ligne entre le 13 et le 24 octobre derniers, auprès d’une base de 1152 internautes membres de Balinea.com.


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