Archives par mot-clé : chiffre

Avortements : un chiffre en légère baisse en 2016

Avortements : un chiffre en légère baisse en 2016

Le 27 juin 2017.

Selon le dernier rapport de la Direction des études du ministère de la santé (Drees), le nombre de recours à l’interruption volontaire de grossesse (IVG), en 2016, a légèrement baissé.

1 IVG pour 4 naissances

La Drees, le service statistique du ministère de la Santé, a recensé le nombre d’avortements qui ont été pratiqués en 2016 et a constaté que ce nombre avait chuté pour la 3e année consécutive : 211 900 interruptions volontaires de grossesse ont été dénombrées l’année passée. En 2015, plus de 219 000 avortements avaient été pratiqués pour quelque 800 000 grossesses.

« Chaque année, on compte environ une IVG pour un peu moins de quatre naissances », a précisé la Drees. Et il existerait une vraie différence entre la métropole et l’outre-Mer : « le taux de recours est de 13,9 IVG pour 1 000 femmes âgées de 15 à 49 ans en métropole et de 25,2 dans les départements et régions d’outre-Mer (Drom) », ajoute le service statistique. Une différence notoire que la Drees n’explique pas.

Des femmes sous contraceptif

Il existe aussi des écarts entre les différentes régions de métropole : on compte en effet près de 10 IVG pour 1 000 femmes en Pays-de-la-Loire et plus 20 pour 1 000 femmes en Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Les femmes qui ont le plus recours à l’avortement sont celles qui sont âgées de 20 à 24 ans, avec un taux de 26 IVG pour 1 000 femmes. On notera par ailleurs que « le taux global baisse parmi les moins de 20 ans depuis 2010 ».

Ce qui préoccupe particulièrement Veronica Noseda, coordinatrice nationale du planning familial, c’est qu’une grande partie des IVG ont lieu alors que les femmes sont sous contraceptif. « Cela montre une mauvaise adéquation entre les besoins et l’offre contraceptive », a-t-elle expliqué dans les colonnes de La Croix. Et de constater que la France est « un pays où les taux d’accès à la contraception et à l’IVG sont importants ». 

Marine Rondot

À lire aussi : Bien s’informer sur l’avortement

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

La Mutualité française chiffre les plans santé des candidats aux Présidentielles

La Mutualité française chiffre les plans santé des candidats aux Présidentielles

Mutuelle-land

Alors que les Français estiment que la santé est l’un des postes budgétaires les plus importants pour eux, renonçant parfois aux soins par manque de moyen, la Mutualité française a réalisé quelques calculs pour chiffrer les programmes santé des candidats déclarés à la Présidentielle.

Programmes de santé : combien vont-ils couter aux Français ?

La Mutualité rappelle que pour les Français, la santé est au cœur des sujets qu’ils souhaiteraient entendre débattre à l’occasion des élections Présidentielles. A cette occasion, l’institution n‘a pas manqué de réaliser une analyse chiffrée des programmes de santé proposés par les candidats.

L’objectif de ces analyses est de « nourrir les débats et éclairer les véritables choix de société qu’impliquent certaines propositions », précise Thierry Beaudet.

Justement de ces analyses, il en ressort que certaines parties des programmes de santé risquent de laisser un goût amer et une facture salée aux Français.

Programme de santé de François Fillon : la facture va augmenter

François Fillon propose que l’Assurance maladie se concentre sur le remboursement des affections graves ou de longue durée (ALD), afin de réaliser 20 milliards d’euros d’économies…une somme que devront prendre à leurs charge les Français, ou de leur complémentaire santé. En tout, 300 euros annuels supplémentaires à assumer pour les Français, selon les calculs de la Mutualité française, ou 1 200 euros pour un couple avec 2 enfants.

Jean Luc Mélenchon propose une baisse pour les ménages

De son côté, Mr Mélenchon propose à l’inverse 42,4 milliards d’économies pour les ménages ou leur mutuelles santé. Comment ? En mettant 100 % à contribution l’Assurance Maladie. Chaque français économiserait ainsi 638 euros par an, soit 2 553 euros pour un couple avec deux enfants selon la Mutualité française.

Cet article vous a plu ? N’hésitez pas à cliquer !