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Piqûres de moustiques et de tiques : mesures de protection et choix d’un chasse-moustique

Le gouvernement du Québec a mis à jour, le 14 juin, ses conseils pour se protéger des piqûres de moustiques et de tiques.

« Au Québec, les piqûres de moustiques peuvent transmettre aux humains des virus, tels que le virus du Nil occidental (VNO) et les virus du sérogroupe Californie (VSC). Les moustiques porteurs de ces virus se trouvent en ville ou à la campagne, dans les boisés et dans les forêts. »

« À l’étranger, les piqûres de moustiques peuvent transmettre le VNO et les VSC, mais aussi d’autres virus ou parasite, par exemple :

  • le virus Zika ;
  • le virus chikungunya ;
  • le virus de la fièvre jaune ;
  • le parasite responsable de la malaria. »

« Si vous voyagez à l’extérieur du Québec, renseignez-vous sur la présence de moustiques et sur les moments où ils sont le plus actifs. »

Chasse-moustiques

  • Pour se protéger des piqûres de moustiques, indique les site, il est recommandé d’utiliser un chasse-moustiques à base :

    • de DEET (aussi appelé N, N-diethyl-m-toluamide) ;
    • d’icaridine (aussi appelée picaridine ou KBR 3023) ;
    • d’eucalyptus citron (aussi appelé huile d’eucalyptus citronné ; p-menthane 3,8-diol, PMD) ; ne doit pas être confondu avec les produits qui contiennent de l’huile d’eucalyptus et de l’huile de citron
    • d’huile de soya.
  • Pour se protéger des piqûres de tiques, privilégier les produits à base :

    • de DEET (ou N, N-diethyl-m-toluamide) ;
    • d’icaridine (ou picaridine, KBR 3023).

Autres chasse-moustiques :

  • « Évitez d’utiliser des chasse-moustiques à base d’huile de citronnelle chez les nourrissons et les jeunes enfants, car leur durée de protection est généralement inférieure à 1 heure. »

  • « Certains produits à base d’autres huiles essentielles ont une durée d’efficacité souvent inférieure à 2 heures et ne constituent pas une solution à privilégier pour la protection contre les piqûres de moustiques. »

  • « Ces produits, lorsqu’ils sont homologués, peuvent cependant représenter une solution pour des expositions de courte durée (moins de 2 heures) pour des personnes de plus de 2 ans, et ce, en autant que les recommandations de l’étiquette soient respectées. Ces produits sont par ailleurs peu efficaces contre les tiques. »

La durée de la protection contre les piqûres de tiques est généralement plus courte que celle contre les piqûres de moustiques.

Le site gouvernemental présente notamment diverses mesures de protection contre les moustiques et les tiques ainsi qu’un tableau spécifiant la durée de protection et des conseils d’utilisation pour les différents chasse-moustiques : Se protéger des piqûres de moustiques et de tiques

« Certains produits sont peu efficaces contre les piqûres de moustiques ou de tiques ou ont un effet de trop courte durée. Leur utilisation est déconseillée. »

La liste des produits déconseillés est disponible sur le : site de Santé Canada.

Pourquoi les moustiques piquent certaines personnes plus que d’autres

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

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Cosmétiques toxiques ou sains, comment faire le bon choix ?

Cosmétiques toxiques ou sains, comment faire le bon choix ?

Le 11 juin 2019

Chaque jour, une femme utilise en moyenne 12 produits contenant 168 ingrédients différents. Toutefois un produit cosmétique sur trois contient des perturbateurs endocriniens, qui peuvent affecter l’équilibre hormonal et la fertilité. Certains ingrédients sont même en lien avec le cancer. L’UFC-Que Choisir a publié un guide pour faire le tri dans les cosmétiques.  

Des substances toxiques dans les produits de soin  

Crème de jour, fond de teint, déodorant ou dentifrice, au quotidien, nous sommes en contact avec de nombreux produits jugés néfastes pour notre santé. L’UFC-Que Choisir a réalisé un guide pour venir en aide au consommateur dans lequel 171 produits cosmétiques ont été passés au crible parmi 170.000 références. Au moins 143 substances préoccupantes ne sont pas encore interdites comme le propylparaben ou le butylphenylmethylpropionate.  

Plus inquiétant, la présence de dioxyde de titane est retrouvée dans des dentifrices, des baumes ou des rouges à lèvres. Cette substance est jugée risquée puisqu’elle pourrait entrer en contact avec la circulation sanguine et est susceptible d’être cancérigène. Le dioxyde de titane, que l’on retrouve sous l’appellation E171, sera interdit pour les denrées comestibles à partir de janvier 2020 mais l’arrêté ne concerne pas les cosmétiques.  

Se tourner vers des cosmétiques sains  

Dans son numéro spécial, L’UFC-Que Choisir met en avant les alternatives saines sans substances nocives. Sur le site, il est possible de trouver de nombreux produits de soin de qualité, sans risque, à un prix abordable. En prime, le guide nous aide à identifier les cosmétiques à bannir et nous indique les produits sans allergènes et sans danger pour la santé. Il s’agit également de privilégier les marques qui utilisent des ingrédients naturels tels que la pierre d’alun pour les déodorants ou le charbon végétal pour le dentifrice.  

L’UFC-Que Choisir conseille le shampooing Labell bio 2 en 1 abricot d’Intermarché dont la composition présente peu de risque pour la santé. Pour les produits solaires, l’association conseille Avène Crème très haute protection spf 50+ dont tous les ingrédients sont au vert. Enfin, pour les déodorants, optez pour Rogé Cavaillès Déo-soin dermato sans sels d’aluminium.    

Stéphanie Haerts

À lire aussi : Cosmétique : les 5 types de produits de beauté à éviter

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Épisode psychotique : le choix d’un neuroleptique est avant tout guidé par les effets indésirables (revue Prescrire)

Chez les personnes atteintes de troubles psychotiques, « faute d’une recherche clinique suffisante, le choix d’un neuroleptique est avant tout guidé par les profils d’effets indésirables », estime la revue Prescrire dans son numéro avril.

« Les patients atteints de troubles psychotiques ont, à des degrés divers, des désordres de la pensée et de la perception de la réalité, des délires, des hallucinations. »

Des exemples de médicaments neuroleptiques (antipsychotiques) sont l’aripiprazole (Abilify), l’olanzapine (Zyprexa), la rispéridone (Risperdal) et la quétiapine (Xeroquel, Seroquel).

« Prescrire a recherché et analysé les données de l’évaluation qui ont comparé entre eux les différents neuroleptiques (dits aussi “antipsychotiques”) utilisés depuis les années 1960 pour soulager les troubles psychotiques.

Selon cette analyse, les données sont nombreuses mais insuffisantes en pratique de soins. On manque sérieusement d’éléments solides pour distinguer les substances selon leur efficacité. Les critères de jugement des essais ont le plus souvent été des scores sur des échelles symptomatiques standardisées, qui laissent beaucoup d’incertitudes, par exemple en termes d’insertion sociale ou de rétablissement à long terme. Les hypothèses liant efficacité et mécanismes d’action n’ont pas été confirmées dans la pratique clinique.

Faute de mieux, les décisions de soins sont prises en fonction des effets indésirables, dont la connaissance se construit lentement au fil des années ; et en fonction des expériences personnelles, avec toutes les limites et les biais que cela comporte, en particulier l’influence plus ou moins marquante de tel ou tel leader d’opinion.

Quel que soit le neuroleptique choisi, la mesure la plus utile pour limiter les effets indésirables des neuroleptiques est de limiter autant que possible la dose et la durée du traitement. »

« Prescrire appelle les pouvoirs publics à mettre professionnels de santé, chercheurs et patients en situation de relancer une recherche clinique pertinente, pour obtenir des réponses pratiques vraiment utiles. »

Pour plus d’informations sur les médicaments neuroleptiques ainsi que sur la schizophrénie et les troubles psychotiques, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Prescrire.
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Voitures autonomes : quels choix automatiques en cas d’accident inévitable ? Un guide gouvernemental allemand

En cas d’accident inévitable quels choix doit faire une voiture autonome ? Le gouvernement allemand vient de publier un guide éthique pour les véhicules autonomes et connectés, le premier au monde, selon les auteurs.

Rédigé par la commission de l’éthique du ministère des Transports et des Infrastructures numériques, il édicte 20 principes ou règles.

Voici quelques-uns de ces principes :

  • D’abord, la conduite partiellement ou complètement automatisée vise à améliorer la sécurité pour tous les usagers de la route ; un autre but est d’augmenter les opportunités de mobilité ; les développements technologiques obéissent au principe de l’autonomie personnelle, ce qui signifie que les gens ont une liberté d’action.

  • La protection des personnes a préséance sur toutes les autres considérations utilitariennes ; l’octroi de licences à des systèmes automatisés n’est pas justifiable à moins de promettre une diminution du préjudice par rapport à la conduite humaine.

  • Dans des situations dangereuses qui s’avèrent inévitables, la protection de la vie humaine représente la priorité ; ainsi le système doit être programmé pour accepter de heurter un animal ou la propriété si cela peut éviter de blesser un humain.

  • En cas de situation d’accident inévitable, toute distinction entre des individus selon des caractéristiques personnelles (âge, sexe, condition physique ou mentale…) est strictement interdite.

Rapport de l’Ethics Commission : Automated and connected driving.

Voitures autonomes programmées pour sauver le plus de vies ou celle du conducteur ?

Pour plus d’informations sur les voitures autonomes et les questions éthiques, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : L’OBS
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Notre enfance influence-t-elle nos choix politiques ?

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Ce que l’on vit dans notre enfance influence-t-il nos attitudes politiques ? C’est la question à laquelle a répondu une équipe de chercheurs de l’Inserm au sein de l’Unité 960 « Laboratoire de Neurosciences Cognitives » (Inserm/ENS) dont les résultats viennent d’être publiés dans la revue Evolution and Human Behavior. Avoir souffert de pauvreté étant jeune est associé à une plus forte adhésion à des attitudes politiques autoritaires à l’âge adulte, non seulement dans la population française mais également sur un échantillon de 46 pays européens.

Comprendre les origines du succès de l’autoritarisme est une clé importante pour le maintien des démocraties actuelles. Depuis le début des années 2000, la plupart des pays occidentaux voient une montée historique des partis autoritaires. Parallèlement, les attitudes autoritaires se généralisent dans nombre de partis politiques. L’analyse de ces phénomènes politiques repose le plus souvent sur des facteurs contextuels comme la crise économique ou la menace terroriste, qui favorisent en effet les attitudes autoritaires. Toutefois, de récentes recherches en biologie et en psychologie ont montré que l’environnement auquel un individu est exposé pendant son enfance peut également influencer son comportement à l’âge adulte. Des chercheurs de l’Inserm, en collaboration avec SciencesPo, ont voulu savoir si de tels processus étaient mis en jeu dans le développement des attitudes politiques. Plus particulièrement, les chercheurs se sont intéressés à l’effet de la pauvreté dans l’enfance sur les attitudes autoritaires.

Pour mesurer les préférences politiques, les chercheurs se sont appuyés sur des tests demandant aux participants leurs premières impressions sur des visages. De précédentes études en psychologie ont en effet montré que les attitudes politiques influençaient les préférences pour certains types de visages et que de simples jugements sur des visages de candidats permettaient de prédire les résultats des élections politiques. En s’inspirant de ces travaux, les chercheurs du Laboratoire de Neurosciences Cognitives ont mesuré la préférence pour des hommes politiques fictifs représentés par des visages modélisés par ordinateur et calibrés pour représenter des niveaux de dominance et de confiance variables.

Les dimensions de « confiance » et de « dominance » sont orthogonales l’une à l’autre. Toutes les combinaisons sont possibles : un visage peut être très dominant et peu digne de confiance, très dominant et très digne de confiance, peu dominant et peu digne de confiance ou peu dominant et très digne de confiance.

Deux tests ont été développés par les chercheurs. Un test simplifié pour les enfants et un autre pour les adultes.

41 enfants de 7 ans ont dû choisir, parmi des visages plus ou moins dominants et plus ou moins dignes de confiance, leur capitaine d’équipe pour mener une expédition en montagne.

Ce premier test a montré que les enfants exposés à des conditions socio-économiques défavorables préféraient des capitaines plus dominants et moins dignes de confiance que leurs camarades vivant dans des milieux plus favorables.

En s’appuyant sur cet effet précoce de la pauvreté, les chercheurs se sont ensuite intéressés à son influence sur les préférences politiques ultérieures. En partenariat avec l’Institut de sondage IPSOS, ils ont mesuré les préférences d’un échantillon représentatif de la population française (1000 participants, méthode des quotas) pour des hommes politiques plus ou moins dominants et plus ou moins dignes de confiance. Dans cette partie de l’étude, des visages plus ou moins dominants et dignes de confiance étaient présentés aux participants deux par deux et de manière aléatoire, avec la question suivante : « pour qui voteriez-vous ? »

Cette étude a permis de révéler qu’avoir souffert de la pauvreté pendant l’enfance augmentait la préférence pour des hommes politiques dominants et peu dignes de confiance à l’âge adulte et ce quel que soit le niveau d’éducation et le niveau socio-économique actuel des participants.

L’équipe de recherche s’est enfin plus directement intéressée aux attitudes explicitement autoritaires en demandant aux participants de l’étude leur niveau d’adhésion à la phrase suivante : « je pense qu’avoir à la tête du pays un homme fort qui n’a pas à se préoccuper du parlement ni des élections est une bonne chose ». L’analyse de ces réponses a montré qu’avoir souffert de la pauvreté pendant l’enfance augmentait l’adhésion à des attitudes explicitement autoritaires, non seulement dans l’échantillon de la population française interrogé mais également sur un panel de 46 pays européens.

A travers trois tests différents, ces travaux permettent de mettre en évidence l’importance de facteurs précoces dans la détermination des attitudes politiques et enrichissent ainsi la compréhension des dynamiques des démocraties.

Communiqué – Salle de Presse Inserm
Notre enfance influence-t-elle nos choix politiques ?

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Chirurgie ou médicaments ? Le choix peut dépendre de ce qui est plus payant pour le médecin

Parfois, les médecins choisissent la chirurgie non pas parce qu’elle est préférable à d’autres traitements, mais parce qu’ils augmentent ainsi leur rémunération, suggère une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) Surgery, relayée par le New York Times.

Louis L. Nguyen de l’Université Harvard (Boston) et ses collègues ont analysé des données concernant 10 579 personnes ayant été traitées pour une sténose (rétrécissement) de l’artère carotide.

Cette condition de santé peut être traitée par chirurgie ou gérée au moyen de médicaments et de changements dans le mode de vie. Le choix est souvent matière à jugement.

Certaines personnes avaient été traitées par des médecins payés à l’acte et d’autres, par des médecins rémunérés par salaire. Dans le premier cas, elles étaient 63 % plus susceptibles d’avoir subi une opération que dans le système de salaires.

Les patients présentant des symptômes étaient particulièrement susceptibles d’avoir subi une intervention chirurgicale, mais même ceux qui n’avaient pas de symptômes ont contribué à la différence entre les deux modes de rémunération.

« Les médecins rémunérés à l’acte sont encouragés à en faire plus parce qu’ils sont payés pour chaque procédure », explique le chercheur. « Et les médecins salariés sont encouragés à en faire moins. »

« Ce dont nous avons besoin est d’un système qui incite les médecins à être agressifs dans le traitement des patients en temps opportun, mais pas à utiliser des procédures pour augmenter la rémunération. »

Reportage « Médecins sous le radar » : multiples abus et fraudes favorisés par la rémunération à l’acte (Québec)

Psychomédia avec sources : New York Times, JAMA Surgery.
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Entre la drogue et les écrans, les jeunes ont fait leur choix

Le 9 décembre 2016.

Selon le nouveau rapport de l’Observatoire français des Drogues et des toxicomanies (OFDT), les jeunes passent plus de temps devant les écrans et découvrent la drogue plus tard.

Addictions aux écrans

À tous les parents qui pensent que les écrans sont en train de prendre trop de place dans la vie des adolescents, sachez que cela peut les détourner de la drogue et de l’alcool, pendant un certain temps. Selon les données de l’OFDT, en 2014, en moyenne, les jeunes ont fumé leur première cigarette à l’âge de 14 ans (8 mois plus tard par rapport à 2014) et leur premier joint à 15,3 ans (4 mois plus tard).

Ce manque d’attrait pour l’alcool et les drogues s’expliquerait par une autre addiction : celle des écrans. De 2003 à 2015, la part des jeunes qui vont quotidiennement sur Internet est passée de 23 % à 83 %, selon le rapport. « La génération née entre 2000 et 2005 passe beaucoup plus de temps connectée aux écrans que la précédente, ce qui est de nature à éloigner ces jeunes d’un certain nombre d’opportunités de consommer, notamment hors du regard des adultes référents », souligne François Beck, directeur de l’Observatoire.

Changements de mode de vie

Mais ce n’est pas la seule explication. De plus en plus de parents ont décidé d’arrêter de fumer. Le jeune étant moins confronté à la cigarette au quotidien, il est moins tenté d’essayer. Cette modification du mode de vie se constate aussi avec l’alcool. De nombreuses campagnes de sensibilisation ont mis en lumière les dangers de ces comportements pour la santé. Si les parents ont été touchés, il semblerait que les jeunes aussi.

« Les parents de ces jeunes-là sont eux-mêmes moins consommateurs que les générations précédentes », explique François Beck, sur France Info. « Or jusqu’à au moins 12-13 ans, le premier modèle des enfants, ce sont les parents. La prévention elle aussi fonctionne. Encore faut-il qu’on laisse les actions de prévention s’installer dans le temps. »

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On veut de la liberté de choix pour notre santé !

Les seniors veulent être libres de choisir leur professionnel de santé

Opinionway a réalisé un sondage sur « Les Français et le libre choix des professionnels de santé », les 24 et 25 aout 2016, auprès de 1 006 individus âgés de 18 ans et plus. Ce sondage a été réalisé pour LJCORP, une agence de stratégies d’information et de relations publiques.

Plus les assurés vieillissent plus ils veulent être libre de choisir

Si les réseaux de soins ont été mis en place pour proposer un meilleur remboursement des soins aux assurés, 66 % des personnes interrogées déclarent préférer quand même choisir librement leur professionnel de santé, alors que 19 % se contentent d’une liste limitative proposée par leur réseau de soins.

Si les Français sont attachés au libre choix de leur professionnel de santé, c’est d’autant plus vrai plus ils prennent de l’âge :

  • 63 % chez les 25/34 ans
  • 67 % chez les 35/49 ans ou les 50/64 ans
  • 70 % chez les 65 ans et plus

La très grande majorité des personnes interrogées (95 %) estiment que l’on devrait pouvoir choisir par qui on se fait soigner.

88% pensent que le niveau de remboursement devrait être le même quel que soit le professionnel de santé choisi.

Qui est le mieux placé pour conseiller un professionnel de santé ?

Le médecin traitant est en tête de classement avec 70 % des répondants, tandis que seuls 19 % des gens font confiance à leur entourage.  Enfin, les mutuelles n’ont pas la confiance de beaucoup de Français sur le choix d’un professionnel compétent puisque seul 1 Français sur 10 déclare avoir confiance en sa mutuelle.

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Le bon choix au supermarché : liste noire des aliments à éviter

Le 12/04/2016

Chaque année, des diététiciens, des nutritionnistes et les journalistes scientifiques du site LaNutrition.fr, recensent la liste des aliments présents dans les grandes surfaces, qu’il est préférable d’éviter. Objectif : préserver la santé du consommateur.

Une vaste enquête

L’édition 2016 du guide « Le bon choix au supermarché » (Editions Thierry Souccar) vient d’être publiée. Il invite, cette année, les consommateurs à se méfier de 323 produits, et de « bannir définitivement » de leur alimentation 107 autres produits. Pour parvenir à ces conclusions, les auteurs de l’enquête ont décortiqué les étiquettes de 800 produits très répandus dans la grande distribution.

Parmi eux, des produits qui ont pourtant bonne réputation comme les yaourts : les Paniers de Yoplait, les Gervita à la fraise ou encore Taillefine 0 % contiennent tous au mois 10 additifs, des conservateurs et des épaississants.

Par ailleurs, le consommateur ne doit pas faire une confiance aveugle au « sans gluten ». « On voit des horreurs », explique Thierry Souccar, l’un des auteurs de ce guide, cité par Europe 1. « On remplace la farine de blé et il faut donner l’illusion que l’on a à peu près le même goût en bouche, que l’on a à peu près le même aspect, donc on met des graisses qui sont souvent de mauvaise qualité, on met des émulsifiants, on a des soupes d’additifs et au final c’est un produit qui est complètement éloigné de l’idéal nutritionnel que l’on recherche ».

Les conseils des diététiciens et des nutritionnistes

Après avoir réalisé cette vaste étude, diététiciens et nutritionnistes recommandent au consommateur de bien lire les étiquettes avant de mettre un produit dans son caddie. Plus la liste d’ingrédients est courte, mieux c’est. Moins il y aura de colorants, d’arômes, de stabilisants et de gélifiants, mieux ce sera.

Les consommateurs sont aussi appelés à privilégier les ingrédients naturels : la farine plutôt que l’amidon modifié, le lait entier plutôt que le lait en poudre ou les protéines de lait, le sucre plutôt que le sirop de glucose, par exemple.

Autre conseil : privilégiez les ingrédients qui sont composés de graisses de qualité (huiles végétales), avec peu ou pas de sucres ajoutés et d’édulcorants, peu ou pas d’additifs et surtout les moins caloriques. En un mot : ouvrez l’œil !

À lire aussi : Bien lire les étiquettes des produits

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