Archives par mot-clé : cigarettes

Les vapoteurs fument moins de cigarettes mais rechutent plus (étude française)

Les vapoteurs ont tendance à diminuer leur consommation de tabac et à tenter davantage de l’arrêter que les autres fumeurs, mais ils ont aussi une plus grande probabilité de rechute, selon une étude française publiée en juillet dans le

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Ramchandar Gomajee, chercheur à l’Inserm et à l’université Paris-Sorbonne, et ses collaborateurs ont suivi 5 400 fumeurs quotidiens et 2 025 anciens fumeurs pendant près de deux ans.

Ces participants faisaient partie de la cohorte Constances, vaste enquête de santé publique française qui suit 200 000 volontaires âgés de 18 à 69 ans.

À la fin de la période observée, les fumeurs-vapoteurs fumaient en moyenne 4,4 cigarettes de moins par jour, comparativement à 2,7 de moins chez les fumeurs n’utilisant pas la cigarette électronique.

Les vapoteurs étaient 67 % plus nombreux à avoir essayé d’arrêter de fumer au moins une fois. Ceux qui vapotaient depuis plus d’un an étaient deux fois plus nombreux à avoir tenté un arrêt du tabac.

Mais, parmi les anciens fumeurs au moment du début de l’étude, ceux qui utilisaient régulièrement la cigarette électronique ont été 70 % plus nombreux à reprendre le tabac que les autres ex-fumeurs.

Pour plus d’informations sur les e-cigarettes et les façons d’arrêter de fumer, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : JAMA Internal Medicine, Inserm.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Cigarettes électroniques : elles contiennent des microbes !

Cigarettes électroniques : elles contiennent des microbes !

Lundi 29 avril 2019.

Des chercheurs américains ont décelé la présence de microbes et de toxines dans des cigarettes électroniques qui peuvent, en étant inhalés, présenter un danger pour la santé de ceux qui les utilisent, allant de la toux à des difficultés respiratoires, jusqu’au risque de choc septique…

Cigarettes électroniques : des traces de champignons quasiment partout

Ceux qui vapotent vont peut-être regarder leur cigarette électronique avec un autre œil. Des chercheurs américains de l’université d’Harvard ont en effet procédé à une étude assez massive sur des accessoires et liquides pour e-cigarettes. Ils ont pour cela acheté, dans des commerces d’e-cigarettes, des embouts jetables et des recharges de liquides.

Le résultat de leur test fait froid dans le dos. Sur 75 produits achetés, 17 contenaient des endotoxines (des toxines contenues à l’intérieur d’une bactérie) en quantité supérieure aux limites autorisées. Et dans la quasi-totalité des cas (61 sur 75), ils ont également détecté du glucane, signe de contact avec des champignons. Là encore, au-delà des limites autorisées. 

Pour l’instant, l’étude n’explique pas comment ces produits, embouts et e-liquides, ont été contaminés, mais le risque est réel car il s’agit là de produits neufs, achetés dans le commerce, qui n’ont donc pas été contaminés par l’utilisateur en traînant dans une poche pour l’embout, ni en restant ouvert, pour le e-liquide.

Contamination bactérienne des e-cigarettes : d’autres études nécessaires

C’est la première fois qu’une étude scientifique se penche sur les risques de contamination microbienne des cigarettes électroniques. Jusqu’ici, seuls les avantages et inconvénients de celles-ci, comparées à la cigarette classique, avaient fait l’objet d’études, nombreuses et parfois contradictoires. 

Les chercheurs d’Harvard recommandent, dans la revue Environmental Health Perspectives qui a publié leur étude, que d’autres équipes de recherche se saisissent du sujet, afin d’augmenter et améliorer les connaissances scientifiques sur ces risques de contamination bactérienne des cigarettes électroniques qui pourraient être à l’origine d’infections pulmonaires chez ceux qui les utilisent, si les recherches étaient avérées.

Jean-Baptiste Giraud

À lire aussi : Les dangers de la cigarette électronique

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Cancer : boire une bouteille de vin revient à fumer 10 cigarettes

Cancer : boire une bouteille de vin revient à fumer 10 cigarettes

Le 2 avril 2019

Selon une récente étude britannique, boire une bouteille de vin par semaine entraînerait les mêmes risques de cancer que fumer 10 cigarettes pour les femmes et 5 pour les hommes.

Boire une bouteille de vin par semaine augmente le risque de cancer

« Combien de cigarettes y a-t-il dans une bouteille de vin ? » C’est à cette question qu’a tenté de répondre une équipe de chercheurs britanniques de l’hôpital universitaire de Southampton, qui ont voulu comparer les risques de cancer provoqués par la consommation de tabac et d’alcool

Les chercheurs sont partis de ce constat : « Les risques du tabagisme sur la santé sont indiscutables et bien compris par le public. (…) Cependant, l’alcool est généralement perçu comme étant relativement moins nocif par le public, en particulier en ce qui concerne le cancer, bien qu’il soit directement lié à un cancer de l’oropharynx, du larynx, de l’œsophage, du colorectum, du foie et du sein ».

Leurs travaux ont été publiés dans la revue BMJ Public Health et leur conclusion est sans appel : boire une bouteille de vin de 75 cl par semaine est associé à un risque accru de cancer pour les non-fumeurs de 1,0% pour les hommes et de 1,4% pour les femmes et revient à fumer environ 10 cigarettes (9,5) pour les femmes et 5 (4,7) pour les hommes.

La consommation d’alcool même modérée est dangereuse pour la santé 

Les chercheurs précisent bien, dans leur étude, qu’il n’est pas question ici de dire que boire de l’alcool avec modération revient à fumer, car elle ne traite que du risque de cancer de manière isolée : « le tabagisme tue jusqu’à deux tiers de ses utilisateurs, et le cancer n’est que l’une des nombreuses conséquences graves pour la santé ». 

Ils insistent surtout sur le fait que la consommation même modérée d’alcool « constitue un risque important pour la santé des femmes ». « On espère qu’en illustrant avec la cigarette, on parviendra à mieux faire passer le message pour aider les gens à faire des choix de vie plus sains ».

Aurélie Giraud

À lire aussi : La loi et les drogues : ce qu’il faut savoir

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Faire le ménage serait aussi dangereux que fumer 20 cigarettes par jour

Faire le ménage serait aussi dangereux que fumer 20 cigarettes par jour

Le 11 juillet 2018.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de par l’Université de Bergen, en Norvège, faire le ménage serait dangereux pour la santé. On vous dit tout.

Une diminution de la capacité respiratoire

On sait bien que les produits d’entretien contiennent de très nombreuses substances toxiques. Des substances nocives qui finissent par être dangereuses pour la santé des personnes qui sont en contact régulièrement avec ces produits. C’est ce que révèle une étude publiée dans la revue American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine. Selon ces travaux, les poumons seraient les premiers à souffrir de cette exposition.

Les auteurs de ces travaux ont même pu établir qu’une utilisation régulière de produits d’entretien revient à fumer 20 cigarettes par jour pendant 10 à 20 ans. Les microparticules contenues notamment dans les sprays détergents entraînent une diminution significative et progressive de la capacité respiratoire. Un phénomène particulièrement observé chez les femmes.

Des substances irritantes pour les voies respiratoires

Ce que cette étude nous apprend, c’est que les femmes qui utilisent régulièrement des produits d’entretien prennent le risque de voir leur fonction pulmonaire se dégrader plus rapidement et que les femmes de ménage prendraient autant de risques que si elles fumaient un paquet de cigarettes par jour. Les produits d’entretien contiendraient en effet des substances irritantes qui s’attaquent aux muqueuses qui tapissent les voies respiratoires.

Parmi les substances les plus toxiques pour les poumons on trouve notamment l’eau de Javel et l’ammoniaque. « Comme toujours, c’est la dose qui fait le poison », précise Marie-Ève Girard, inhalothérapeute à l’Association pulmonaire du Québec, dans L’Express. « Un petit fumeur est moins à risque de développer des problèmes pulmonaires qu’un gros fumeur. C’est la même chose avec les produits d’entretien. » 

Marine Rondot

À lire aussi 5 produits d’entretien santé et écologiques

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Tabac : les industriels auraient menti sur la teneur réelle en goudron et nicotine des cigarettes

TABAC : Le scandale du « filtergate ». Les accusations sont particulièrement graves et sont aujourd’hui formulées par le Comité National contre la Tabagisme (CNCT, ndrl). Les industriels du tabac nous auraient en effet menti sur la teneur réelle en goudron et nicotine des cigarettes. Comment ? Grâce à de minuscules trous dans les filtres.

Aujourd’hui le Comité national contre le tabagisme accuse les quatre grands fabricants de cigarettes de fraude et indique avoir déposé plainte en ce sens pour “manipulation de leurs produits en vue de falsifier les tests requis par les autorités sanitaires relatifs aux goudrons, monoxyde de carbone et nicotine”

5arah/Pixabay

Pour le CNCT cette tromperie délibérée des pouvoirs publics et des consommateurs avec mise en danger aggravée de ceux-ci signifie concrètement qu’un fumeur qui pense fumer un paquet par jour en fume, en fait, l’équivalent de 2 à 10.

Et de préciser que tous les fabricants de tabac sont concernés et que des procédures similaires ont été lancées ou sont en cours dans d’autres pays, pouvant impliquer des associations de malades.

Tabac : communiqué du CNCT

Les produits du tabac sont particulièrement toxiques. La seule consommation d’une cigarette en moyenne par jour induit des risques immédiats sur le plan cardiovasculaire et avec la durée des risques de cancers et de maladies respiratoires, particulièrement invalidantes ou fatales.

Ces produits du tabac entraînent une dépendance rapide et massive et les scientifiques considèrent que le tabac est l’une des drogues les plus difficiles, voire la plus difficile, à arrêter.

Les pouvoirs publics s’efforcent de réglementer ces produits pour en dissuader la consommation, inciter les fumeurs à l’arrêt et contrôler autant que possible leur composition. Dans cette perspective, ils imposent aux industriels du tabac des limitations concernant différents composants particulièrement toxiques comme les goudrons ou le monoxyde de carbone ou qui sont associés à la dépendance : la nicotine.

De nombreuses investigations et procès, incluant la publication de millions de pages de documents internes, ont révélé au monde que l’industrie du tabac n’était en aucun cas une industrie comme les autres. Le scandale du filtergate vient encore le démontrer.

Le filtergate représente la manipulation des filtres par les fabricants de tabac via la perforation de ces filtres et l’existence de minuscules trous destinés à falsifier les tests des caractéristiques des cigarettes. Les fabricants de tabac ont ainsi modifié secrètement les propriétés techniques des cigarettes afin de tromper les laboratoires agréés en charge de mener les tests requis par le code de santé publique devant mesurer les taux de goudron, de nicotine, et de monoxyde de carbone contenus dans les émissions des cigarettes fumées.

Il s’ensuit que la mise en place de ce dispositif de micro-orifices dans le filtre des cigarettes empêche les autorités en charge de l’application de la loi de savoir si les seuils de goudron, de nicotine, et de monoxyde de carbone qu’elles ont fixés sont dépassés.

Un tel système de ventilation invisible trompe les fumeurs puisqu’ils ignorent l’ampleur réelle du risque qu’ils prennent en croyant, à tort, qu’ils inhalent une certaine quantité de produits dangereux alors que les doses qu’ils absorbent sont supérieures à celles qui leurs sont indiquées.

Être payé pour arrêter de fumer…

Et si vous proposait de l’argent pour arrêter de fumer ? Une méthode qui pourrait en choquer certains et qui pourtant existe déjà ! Elle est actuellement testée avec succès aux Etats-Unis, et plus précisément au centre médical de Boston.

Le deal est simple : un prime de 250 dollars est versée à une personne qui s’arrête de fumer 6 mois. Elle est doublée pour une personne qui tient 6 mois supplémentaires. Et les résultats sont assez encourageants puisque 12% des personnes qui se sont prêtées à l’expérience ont tiré un trait définitif sur la cigarette.

Des précédents..

Il y a un peu plus d’un an une étude suisse nous apprenait qu’une compensation financière parvenait à convaincre certaines personnes de mettre un terme à leur addiction favorite.

Menée par des chercheurs de l’Université de Genève – les résultats complets de cette étude ont été publiés dans la revue spécialisée Journal of the American College of Cardiology – elle a consisté en la promesse d’une rémunération versée à des personnes s’engageant à arrêter de fumer.

Sommes promises : 92 € pour une abstinence de 7 jours, 138 € pour deux semaines et jusqu’à 1380 € pour une période d’au moins 6 mois sans cigarette. A noter, et c’est important de le préciser, qu’aucune autre aide, y compris médicamenteuse, ne leur était proposée.

Au terme de l’étude, 45% des personnes rémunérées avaient bien arrêter de fumer. Seul bémol, et une fois la rémunération oubliée, nombreux sont ceux qui avaient pris reprise leurs mauvaises habitudes. Ainsi 20% des personnes avaient réellement arrêter de fumeur au bout d’un an.

Comme quoi l’argent peut faire bien des miracles…

Être payé pour arrêter de fumer : en France aussi

Comment convaincre les femmes enceintes d’arrêter de fumer ? Un problème de santé publique alors que de nombreuses études ont déjà démontré que le tabagisme pouvait favoriser les grossesses extra-utérines, les fausses couches spontanées, les retards de croissance.. et même augmenter par 3 le risque du syndrome de mort subite du Nourrisson…

Et si le “shopping” était la solution ? Une étude mise en place par l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) et menée conjointement avec l’Inca dans 17 maternités françaises va peut-être finir d’en convaincre certains. Elle consiste à proposer à des femmes enceintes souhaitant s’arrêter de fumer des bons d’achat. Lancée au printemps 2016, elle a pour objectif “d’évaluer l’impact d’une incitation financière sur le taux d’abstinence tabagique chez les femmes enceintes fumeuses”

Histoire d’éviter certaines dérives, sachez que cette vaste étude s’étale sur 36 mois et prévoit de 3 à 5 consultations tabacologiques chez les femmes volontaires et ce jusqu’à leur accouchement. Est également prévu un rappel téléphonique dans les 6 mois qui suivent.

Sont concernées par cette étude des femmes enceintes de moins de 18 semaines, fumant au moins 5 cigarettes manufacturées ou 3 cigarettes roulées par jour et qui sont bien sûr fortement motivée à l’idée d’arrêter de fumer. Cigarettes électroniques et autres produits de tabac (pipe, cigare, tabac oral) sont bien sûr à proscrire.

L’occasion de vous rappeler que Tabac Info Services a lancé une application gratuite pour accompagner et aider ceux qui veulent en finir avec le tabac.

Cette application permet à tous ceux qui la téléchargent de bénéficier de conseils personnalisés de tabacologues et de suivre au quotidien ses progrès et les bénéfices d’un arrêt de la cigarette.

Comment ça marche ? Rien de plus simple :

On télécharge gratuitement l’application sur Google play ou App Store
On remplit son profil grâce à un simple questionnaire
On démarre son programme de coaching personnalisé
On pose ses questions à un tabacologue
On consulte les témoignages d’autres ex-fumeurs.
On bénéficie de conseils adaptés pour faire passer les envies de cigarettes.
On partage ses résultats pour encourager ses proches à nous suivre.

Note : Tabac info service est un dispositif d’aide à l’arrêt du tabac de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé et du Ministère de la santé.

News Santé

Tabac : les industriels auraient menti sur la teneur réelle en goudron et nicotine des cigarettes

TABAC : Le scandale du « filtergate ». Les accusations sont particulièrement graves et sont aujourd’hui formulées par le Comité National contre la Tabagisme (CNCT, ndrl). Les industriels du tabac nous auraient en effet menti sur la teneur réelle en goudron et nicotine des cigarettes. Comment ? Grâce à de minuscules trous dans les filtres.

Aujourd’hui le Comité national contre le tabagisme accuse les quatre grands fabricants de cigarettes de fraude et indique avoir déposé plainte en ce sens pour “manipulation de leurs produits en vue de falsifier les tests requis par les autorités sanitaires relatifs aux goudrons, monoxyde de carbone et nicotine”

5arah/Pixabay

Pour le CNCT cette tromperie délibérée des pouvoirs publics et des consommateurs avec mise en danger aggravée de ceux-ci signifie concrètement qu’un fumeur qui pense fumer un paquet par jour en fume, en fait, l’équivalent de 2 à 10.

Et de préciser que tous les fabricants de tabac sont concernés et que des procédures similaires ont été lancées ou sont en cours dans d’autres pays, pouvant impliquer des associations de malades.

Tabac : communiqué du CNCT

Les produits du tabac sont particulièrement toxiques. La seule consommation d’une cigarette en moyenne par jour induit des risques immédiats sur le plan cardiovasculaire et avec la durée des risques de cancers et de maladies respiratoires, particulièrement invalidantes ou fatales.

Ces produits du tabac entraînent une dépendance rapide et massive et les scientifiques considèrent que le tabac est l’une des drogues les plus difficiles, voire la plus difficile, à arrêter.

Les pouvoirs publics s’efforcent de réglementer ces produits pour en dissuader la consommation, inciter les fumeurs à l’arrêt et contrôler autant que possible leur composition. Dans cette perspective, ils imposent aux industriels du tabac des limitations concernant différents composants particulièrement toxiques comme les goudrons ou le monoxyde de carbone ou qui sont associés à la dépendance : la nicotine.

De nombreuses investigations et procès, incluant la publication de millions de pages de documents internes, ont révélé au monde que l’industrie du tabac n’était en aucun cas une industrie comme les autres. Le scandale du filtergate vient encore le démontrer.

Le filtergate représente la manipulation des filtres par les fabricants de tabac via la perforation de ces filtres et l’existence de minuscules trous destinés à falsifier les tests des caractéristiques des cigarettes. Les fabricants de tabac ont ainsi modifié secrètement les propriétés techniques des cigarettes afin de tromper les laboratoires agréés en charge de mener les tests requis par le code de santé publique devant mesurer les taux de goudron, de nicotine, et de monoxyde de carbone contenus dans les émissions des cigarettes fumées.

Il s’ensuit que la mise en place de ce dispositif de micro-orifices dans le filtre des cigarettes empêche les autorités en charge de l’application de la loi de savoir si les seuils de goudron, de nicotine, et de monoxyde de carbone qu’elles ont fixés sont dépassés.

Un tel système de ventilation invisible trompe les fumeurs puisqu’ils ignorent l’ampleur réelle du risque qu’ils prennent en croyant, à tort, qu’ils inhalent une certaine quantité de produits dangereux alors que les doses qu’ils absorbent sont supérieures à celles qui leurs sont indiquées.

Être payé pour arrêter de fumer…

Et si vous proposait de l’argent pour arrêter de fumer ? Une méthode qui pourrait en choquer certains et qui pourtant existe déjà ! Elle est actuellement testée avec succès aux Etats-Unis, et plus précisément au centre médical de Boston.

Le deal est simple : un prime de 250 dollars est versée à une personne qui s’arrête de fumer 6 mois. Elle est doublée pour une personne qui tient 6 mois supplémentaires. Et les résultats sont assez encourageants puisque 12% des personnes qui se sont prêtées à l’expérience ont tiré un trait définitif sur la cigarette.

Des précédents..

Il y a un peu plus d’un an une étude suisse nous apprenait qu’une compensation financière parvenait à convaincre certaines personnes de mettre un terme à leur addiction favorite.

Menée par des chercheurs de l’Université de Genève – les résultats complets de cette étude ont été publiés dans la revue spécialisée Journal of the American College of Cardiology – elle a consisté en la promesse d’une rémunération versée à des personnes s’engageant à arrêter de fumer.

Sommes promises : 92 € pour une abstinence de 7 jours, 138 € pour deux semaines et jusqu’à 1380 € pour une période d’au moins 6 mois sans cigarette. A noter, et c’est important de le préciser, qu’aucune autre aide, y compris médicamenteuse, ne leur était proposée.

Au terme de l’étude, 45% des personnes rémunérées avaient bien arrêter de fumer. Seul bémol, et une fois la rémunération oubliée, nombreux sont ceux qui avaient pris reprise leurs mauvaises habitudes. Ainsi 20% des personnes avaient réellement arrêter de fumeur au bout d’un an.

Comme quoi l’argent peut faire bien des miracles…

Être payé pour arrêter de fumer : en France aussi

Comment convaincre les femmes enceintes d’arrêter de fumer ? Un problème de santé publique alors que de nombreuses études ont déjà démontré que le tabagisme pouvait favoriser les grossesses extra-utérines, les fausses couches spontanées, les retards de croissance.. et même augmenter par 3 le risque du syndrome de mort subite du Nourrisson…

Et si le “shopping” était la solution ? Une étude mise en place par l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) et menée conjointement avec l’Inca dans 17 maternités françaises va peut-être finir d’en convaincre certains. Elle consiste à proposer à des femmes enceintes souhaitant s’arrêter de fumer des bons d’achat. Lancée au printemps 2016, elle a pour objectif “d’évaluer l’impact d’une incitation financière sur le taux d’abstinence tabagique chez les femmes enceintes fumeuses”

Histoire d’éviter certaines dérives, sachez que cette vaste étude s’étale sur 36 mois et prévoit de 3 à 5 consultations tabacologiques chez les femmes volontaires et ce jusqu’à leur accouchement. Est également prévu un rappel téléphonique dans les 6 mois qui suivent.

Sont concernées par cette étude des femmes enceintes de moins de 18 semaines, fumant au moins 5 cigarettes manufacturées ou 3 cigarettes roulées par jour et qui sont bien sûr fortement motivée à l’idée d’arrêter de fumer. Cigarettes électroniques et autres produits de tabac (pipe, cigare, tabac oral) sont bien sûr à proscrire.

L’occasion de vous rappeler que Tabac Info Services a lancé une application gratuite pour accompagner et aider ceux qui veulent en finir avec le tabac.

Cette application permet à tous ceux qui la téléchargent de bénéficier de conseils personnalisés de tabacologues et de suivre au quotidien ses progrès et les bénéfices d’un arrêt de la cigarette.

Comment ça marche ? Rien de plus simple :

On télécharge gratuitement l’application sur Google play ou App Store
On remplit son profil grâce à un simple questionnaire
On démarre son programme de coaching personnalisé
On pose ses questions à un tabacologue
On consulte les témoignages d’autres ex-fumeurs.
On bénéficie de conseils adaptés pour faire passer les envies de cigarettes.
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Note : Tabac info service est un dispositif d’aide à l’arrêt du tabac de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé et du Ministère de la santé.

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Cigarettes électroniques : des risques de cancers et de maladies cardiaques

Cigarettes électroniques : des risques de cancers et de maladies cardiaques

Le 31 janvier 2018.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de la faculté de médecine de l’université de New York, aux États-Unis, la cigarette électronique ne serait pas inoffensive pour la santé. Explications.

Des dommages dans l’ADN des cellules

La vente de cigarettes électroniques a explosé ces dernières semaines. Présentée comme une alternative intéressante à la cigarette classique, elle a été adoptée par de nombreux fumeurs qui souhaitent arrêter de fumer. Mais attention, si elle permet de fumer moins, elle n’est pas inoffensive pour autant. C’est ce que révèle une récente étude publiée dans les Comptes-rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS).

Selon ces travaux, la cigarette électronique peut causer des dommages aux cellules de certains organes vitaux. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont exposé des rats à de la vapeur de nicotine, pendant 12 semaines, soit l’équivalant en dose et en durée à dix ans de vapotage pour les humains. Ils ont ainsi pu observer des dégâts dans l’ADN des cellules des poumons, de la vessie et du cœur des rats mais également une réduction du niveau de protéines réparatrices dans ces cellules.

Des risques de cancers du poumon

Les chercheurs en sont donc arrivés à la conclusion que le vapotage augmentait les risques de cancers et de maladies cardiaques. « Bien que les cigarettes électroniques contiennent moins de substances carcinogènes que les cigarettes classiques, le vapotage pourrait présenter un risque plus grand de contracter un cancer pulmonaire ou de la vessie ainsi que de développer des maladies cardiaques », notent les auteurs de cette étude.

En clair, il vaut mieux vapoter que fumer, mais il faut rester prudent avec la cigarette électronique et ne l’utiliser que lorsque l’envie de fumer devient trop forte. Selon l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies, en 2014, près de 40 % des élèves de quatrième et de troisième avaient déjà utilisé une e-cigarette. Au regard de ces résultats, cette pratique devient inquiétante. 

Marine Rondot

À lire aussi : Vrai-faux sur la cigarette électronique

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La FDA américaine veut imposer une diminution de la nicotine dans les cigarettes et favoriser l’e-cigarette

La Food and Drug Administration (FDA) américaine a annoncé, le 28 juillet, qu’elle propose d’imposer une réduction du taux de nicotine dans les cigarettes pour les rendre moins addictives.

Si elle réussit, ce sera la première fois que le gouvernement tente d’amener les Américains à quitter la cigarette, au-delà des étiquettes d’avertissement ou des taxes, en s’attaquant la substance addictive elle-même, souligne le Washington Post.

Par la même occasion, la FDA a annoncé qu’elle retardait de plusieurs années une réglementation clé touchant les cigares et les cigarettes électroniques, dont les produits aromatisés particulièrement attirants pour les jeunes. Plus précisément, elle reporte l’exigence que ces produits soient approuvés par l’agence.

D’autres règles touchant les cigarettes électroniques, comme les moyens d’empêcher la vente aux mineurs, resteront en place. Et le délai n’affectera pas des échéances futures telles que l’exigence que les fabricants fournissent leurs listes d’ingrédients à la FDA.

Scott Gottlieb, commissaire de la FDA, a déclaré que les deux actions font partie d’un plan global pour éventuellement éloigner les fumeurs des cigarettes classiques et les orienter vers des formes alternatives de nicotine moins dangereuses comme le vapotage.

Certains groupes de défense de la santé ont exprimé des réticences, rapporte le Washington Post. Ils soulignent que la proposition de réduction de la nicotine pourrait prendre des années avant d’être promulguée en raison d’obstacles majeurs tels que le pouvoir de lobbying important de l’industrie du tabac.

« La seule chose réelle qui se passe pour l’instant est le délai », a déclaré Dave Dobbins, directeur du groupe Truth Initiative. « Il n’y a aucune excuse pour ne pas réglementer ces produits le plus rapidement possible », ajoute-t-il.

Le tabagisme est actuellement à son niveau le plus bas aux États-Unis, avec 15 % des adultes qui allument encore, indique le Washington Post.

La proportion de fumeurs continue de diminuer au Canada

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : FDA, Washington Post.
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Tabac : les cigarettes light sont aussi nocives que les autres

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Ohio State University Comprehensive Cancer Center aux États-Unis, les cigarettes light seraient tout aussi nocives que les cigarettes normales. Explications.

Les cigarettes light possèdent des filtres ventilés, percés de trous

Quand on fume une cigarette light, on a l’impression de moins encombrer ses poumons de substances toxiques, pourtant rien n’est moins vrai. C’est en tout cas ce que révèle une étude publiée dans la revue du National Cancer Institute. Selon ces travaux, les cigarettes light seraient même responsables d’une recrudescence des cancers des poumons ces dernières années.

Les auteurs de cette étude en sont arrivés à cette conclusion en étudiant les causes du cancer adénocarcinome, une forme de cancer du poumon. Ce cancer est en augmentation constante, alors même que le nombre de fumeurs diminue, aux États-Unis. Selon les chercheurs, l’arrivée sur le marché des cigarettes light qui possèdent des filtres ventilés, percés de trous, marque le début de l’augmentation des cas d’adénocarcinome pulmonaire.

Plus de substances cancérigènes dans les poumons

« Les trous de ventilation dans le filtre modifient la manière dont le tabac est brûlé », a expliqué le Dr Peter Shields qui a dirigé ces travaux. Cette nouvelle façon de brûler le tabac produirait « plus de substances cancérigènes ». Mais ce n’est pas tout ; ces trous permettent également « à la fumée d’atteindre les parties profondes du poumon où les adénocarcinomes surviennent le plus souvent ».

Si on ajoute à cela un sentiment d’être moins empoisonné qui pousserait les consommateurs de cigarettes light à fumer davantage, on comprend mieux les ravages que peuvent produire ces cigarettes pour la santé. Face à ce constat, les auteurs de l’étude espèrent que l’Agence américaine des produits alimentaires et des médicaments (FDA) pourra interdire prochainement les filtres ventilés. Mais rien n’a encore été annoncé à ce sujet.

Les ventes de cigarettes ont reculé en France en 2016

Les ventes de cigarettes ont reculé en France en 2016

Le 18 janvier 2017.

Selon les chiffres du distributeur Logista, le nombre de cigarettes vendues en France a reculé de 1,2 %. Comment expliquer ce recul ?

Les ventes de cigarettes ont diminué de 1,2 % en France en un an

Vous faîtes peut-être partie de ces anciens fumeurs qui ont récemment fait le choix d’arrêter de fumer. Des prix toujours plus élevés, l’arrivée des paquets neutres et des images chocs, la multiplication des campagnes de prévention… De nombreuses mesures ont été mises en place pour convaincre les fumeurs d’arrêter et cela semble avoir porté ses fruits. En 2016, les ventes de cigarettes ont en effet diminué de 1,2 %, selon les chiffres de Logista.

Cette tendance pourrait bien se confirmer cette année avec l’augmentation des prix fin janvier : le prix des cigarettes devrait augmenter de 30 à 40 centimes et le tabac à rouler de 1,40 € à 1,60 €. Mais selon certains professionnels de santé, les prix devraient augmenter de façon encore plus significative pour contraindre de manière encore plus efficace les fumeurs d’arrêter.

Augmentation des achats de cigarettes sur des marchés parallèles ?

Le mois sans tabac lancé en novembre par le gouvernement et l’essor de la cigarette électronique ont certainement aidé les fumeurs à prendre la décision de s’arrêter une bonne fois pour toutes. Mais le recul des ventes de cigarettes pourrait aussi cacher une autre réalité : l’augmentation des achats de cigarettes sur des marchés parallèles, sur Internet ou à l’étranger. Plus d’un fumeur sur 4 ne se rendrait plus chez le buraliste pour acheter son tabac.

Gérard Vidal, président du syndicat des buralistes de Haute-Garonne, fait partie de ceux qui pensent que la consommation de tabac n’a pas chuté mais que les fumeurs ont uniquement changé leur manière de se procurer des cigarettes. « L’Andorre est la plateforme du trafic pour le sud de l’Europe », a-t-il expliqué à nos confrères de La Dépêche. Et de recommander « une harmonisation des prix du tabac en Europe, a 1 € près, pour stopper ces trafics et mener une réelle et pertinente politique de santé ».

Marine Tertrais

À lire aussi : Ploom, la contre-offensive de l’industrie du tabac

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