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TDAH : les plus jeunes de classe reçoivent beaucoup plus de diagnostics, confirme encore une fois une étude

Les enfants les plus jeunes d’une classe ont un risque beaucoup plus élevé de recevoir un diagnostic de

(TDAH), confirme une étude de l’Université Harvard, publiée en novembre dans le

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Les chercheurs ont analysé une base de données d’assurance portant sur 407 000 enfants nés entre 2007 et 2009 qui ont été suivis jusqu’à la fin 2015. Ils ont comparé les taux de diagnostics de TDAH selon le mois de naissance.

Les enfants nés en août dans les États où le 1er septembre est la date à partir de laquelle les enfants sont enrôlés dans le système scolaire l’année suivante avaient une probabilité accrue de 30 % de recevoir un tel diagnostic comparativement à ceux nés en septembre.

En 2016, plus de 5 % des enfants américains prenaient des médicaments pour traiter cette condition.

« Ces résultats suggèrent la possibilité qu’un grand nombre d’enfants sont surdiagnostiqués et surtraités pour le TDAH parce qu’ils sont relativement immatures par rapport à leurs camarades de classe plus âgés dans les premières années d’école élémentaire », conclut Timothy Layton, principal auteur.

Par exemple, « ce qui peut être un comportement normal chez un enfant de 6 ans turbulent pourrait sembler relativement anormal par rapport au comportement de ses pairs plus âgés dans la même classe ».

« En vieillissant, les petites différences d’âge se dissipent et s’égalisent, mais sur le plan comportemental, la différence entre un enfant de 6 ans et un enfant de 7 ans peut être très prononcée », souligne Anupam Jena, l’auteur sénior de l’étude.

L’âge d’un enfant par rapport à ses pairs de la même classe doit être pris en considération et les raisons de l’orientation pour une évaluation doivent être examinées avec soin avant de poser un diagnostic, concluent les chercheurs.

Ces résultats confirment ceux d’études précédentes.

Pour plus d’informations sur le TDAH, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Harvard medical School, New England Journal of Medicine.
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Le Lyrica et d’autres médicaments de la même classe liés à des troubles visuels (Prescrire)

La prégabaline (Lyrica ou autre) et d’autres médicaments de la même classe sont liés à des troubles de la vue, rapporte la revue Prescrire dans son numéro de septembre.

La prégabaline est utilisée dans des épilepsies, des douleurs neuropathiques et des troubles anxieux, indique la revue. Ajoutons qu’aux États-Unis et au Canada, elle est aussi notamment autorisée pour le traitement de la fibromyalgie.

Parmi les douleurs neuropathiques figurent celles causées par le diabète par exemple.

« Mi-2017, rapporte la revue, le Centre de pharmacovigilance néerlandais a analysé 25 observations de troubles de la vision des couleurs imputés à la prégabaline recensées dans la base de données de pharmacovigilance de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ».

« Le délai d’apparition a été court, de quelques heures à quelques jours après le début de l’exposition. Dans 7 cas, les troubles ont régressé après l’arrêt de la prégabaline.

La prégabaline expose à divers autres troubles visuels tels que visions troubles, anomalies du champ visuel, diplopie (visions doubles), diminution de l’acuité visuelle. L’extrait en accès libre de la base de données de pharmacovigilance européenne consulté par Prescrire en juin 2017 rapportait environ 3 200 troubles visuels imputés à la prégabaline dont environ 1 000 visions troubles, 660 troubles divers de la vue, 430 diplopies, 237 cécités.

D’autres médicaments antiépileptiques de la même famille (gabaergiques) causent des troubles de la vision : des troubles visuels tels qu’amblyopies (acuité visuelle différente selon les yeux) et diplopies avec la gabapentine (Neurontin ou autre) ; des altérations du champ visuel avec la tiagabine (Gabitril). L’extrait en accès libre de la base de données de pharmacovigilance européenne rapporte plus de 800 troubles oculaires imputés à la gabapentine.

La vigabatrine (Sabril) cause des restrictions concentriques du champ visuel, survenant chez environ un tiers des patients, d’autres affections rétiniennes et des atrophies du nerf optique. »

En 2014, la revue mettait en garde contre des effets secondaires importants du Lyrica et du Neurontin.

Traitement de la fibromyalgie : quelle est l’efficacité de la prégabaline (Lyrica) ?

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Prescrire
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