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Psychothérapie pour les troubles anxieux : l’espoir serait un facteur clé du changement

L’espoir repose sur la capacité d’identifier des stratégies ou des voies pour atteindre des objectifs et la motivation ainsi que les ressources personnelles pour poursuivre efficacement ces voies.

Il a déjà été démontré qu’il est une source importante de résilience face à l’anxiété et au stress et il y a quelques indications qu’il pourrait constituer un processus central, un mécanisme transdiagnostic de changement, en psychothérapie, expliquent les auteurs d’une étude publiée dans la revue Behavior Therapy.

Matthew Gallagher, professeur de psychologie clinique à l’Université de Houston, et ses collègues (1) ont examiné le lien entre l’espoir et le rétablissement dans un essai clinique randomisé au cours duquel 223 personnes atteintes de l’un de quatre troubles anxieux (l’anxiété sociale [phobie sociale], le trouble panique, le trouble anxieux généralisé et le trouble obsessionnel-compulsif) ont été assignées au hasard à recevoir une psychothérapie cognitivo-comportementale (TCC) transdiagnostique, à une TCC spécifique pour leur trouble anxieux, ou à faire partie d’une liste d’attente.

Les changements dans l’espoir étaient beaucoup plus importants chez les participants ayant reçu une thérapie que chez ceux de la liste d’attente et ils commençaient tôt dans le traitement.

Les changements dans l’espoir étaient liés aux changements dans les symptômes d’anxiété tels que rapportés par les patients et par les cliniciens.

Ces résultats suggèrent que l’espoir pourrait être un mécanisme prometteur de changement qui opère dans le traitement des différents troubles anxieux par différents protocols de thérapie, concluent les chercheurs.

« Nos résultats peuvent mener à une meilleure compréhension de la façon dont les gens se rétablissent et c’est quelque chose que les thérapeutes peuvent surveiller. Si un thérapeute travaille avec un client qui ne progresse pas ou qui est bloqué d’une façon ou d’une autre, l’espoir pourrait être un mécanisme important pour guider le patient vers le rétablissement », estime Gallagher.

L’espoir est étroitement lié à d’autres concepts de psychologie positive, tels que le sentiment d’efficacité personnelle (auto-efficacité) et l’optimisme, qui se sont également avérées pertinents pour promouvoir la résilience et le rétablissement après des troubles émotionnels, souligne-t-il.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

(1) Laura J.Long, Angela Richardson, JohannD’Souza, James F.Boswell, Todd J.Farchione, David H.Barlow.

Psychomédia avec sources : University of Houston, Behavior Therapy.
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L’étoile de mer, la clé pour soigner la mucoviscidose ?

Le 7 décembre 2016.

L’étoile de mer pourrait être à l’origine d’un traitement pour soigner la mucoviscidose. Une étude clinique est en cours après qu’une molécule a été découverte dans les œufs de cet animal marin.

La roscovitine, une molécule miracle

Un nouvel espoir pour tous les patients atteints de la mucoviscidose vient sans doute d’être découvert chez un animal assez inattendu : l’étoile de mer. Une protéine extraite des œufs de ces animaux marins aurait le pouvoir de renforcer le système immunitaire déficient des personnes touchées par cette maladie génétique rare.

Un chercheur français du CNRS, Laurent Meijer, est à l’origine de cette découverte. Ce dernier est parvenu à prélever, chez l’étoile de mer, de la roscovitine, une molécule qui, depuis, fait l’objet d’une étude clinique dirigée sur 36 patients, dans neuf hôpitaux français.

Des vertus anti-inflammatoires et antibactériennes

Cette molécule a montré ses vertus antibactériennes et anti-inflammatoires. Elle favoriserait également l’efficacité du système immunitaire chez ces patients. Les chercheurs à l’origine de cette découverte ont également montré que la roscovitine était un formidable inhibiteur de protéines kinases, ces mêmes protéines qui sont anormalement actives chez les patients atteints de mucoviscidose.

L’essai clinique, dont l’objectif est de tester la résistance des patients à ce nouveau médicament potentiel, pourrait offrir de nouvelles perspectives de traitement aux 6 000 patients français. La mucoviscidose est considérée comme une des maladies génétiques les plus fréquentes en France. Elle touche principalement les fonctions digestives et respiratoires de ceux qui en sont atteints et les complications qui en découlent impactent leur espérance de vie. De nombreux espoirs thérapeutiques ont été soulevés ces dernières années.

À lire aussi : Dépistage néonatal de la mucoviscidose

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Des chercheurs découvrent un gène clé dans l’apparition du cancer

SANTÉ – Bloquer son action pourrait avoir un impact direct sur l’apparition de tumeurs cancéreuses…

C’est l’un des mystères que la recherche contre le cancer tente de résoudre. Comment une protéine, le TGF-bêta, a-t-elle la double faculté d’empêcher dans certains cas l’apparition du cancer et dans d’autres d’encourager sa progression agressive? Les chercheurs du Comprehensive Cancer Center de l’Université du Michigan pourrait bien l’élucider. Les scientifiques ont découvert un gène clé, le BUB1, qui pourrait expliquer ce paradoxe et, à terme, permettre d’élaborer un traitement ciblé.

Une découverte inattendue

Connu pour être un surpresseur de tumeur, le TGF-bêta est un régulateur négatif de la prolifération cellulaire. En clair, un surpresseur de tumeur empêche les cellules de devenir malignes. Problème: il arrive que sa fonction se retourne et qu’il devienne un accélérateur de la tumeur, favorisant la croissance agressive et la propagation du cancer. L’étude, publiée dans Science Signaling révèle que les chercheurs ont identifié BUB1 comme un gène clé impliqué dans la régulation des récepteurs de TGF-bêta.

«Nos données sur ce gène sont complètement inattendues», explique le directeur de l’étude Dr Alnawaz Rehemtulla, radio-oncologue et codirecteur du Centre d’imagerie moléculaire à l’Université du Michigan. «BUB1 est bien connu pour son rôle dans la division cellulaire. Mais c’est la première étude qui le lie au TGF-bêta. Nous pensons que cela peut expliquer le paradoxe du TGF-bêta en tant qu’accélérateur et surpresseur de tumeur», ajoute-il.

L’équipe de chercheurs de l’Université du Michigan a développé une méthode de dépistage et découvert que le BUB1 jouerait un rôle important dans la manière dont agit le TGF-bêta.

Sur la voie d’une solution

L’étude a démontré que le gène BUB1 avait une influence directe sur la prolifération de cellules cancéreuses agressives (…) Lire la suite sur 20minutes.fr

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