Archives par mot-clé : coeur

Des cellules souches pour soigner le cœur

Le 13 octobre 2016.

Une équipe de chercheurs de l’université Shinshu de Matsumoto au Japon est parvenue à greffer à des singes des cellules souches de cœur issues d’autres primates. Une première.

Pas de rejet par le système immunitaire

Régénérer des cœurs endommagés de singes en leur greffant des cellules cardiaques dérivées de cellules souches d’un autre primate. Telle est la prouesse scientifique que viennent d’accomplir des chercheurs japonais. Selon leurs travaux, parus dans la revue Nature, cette greffe n’entraînerait pas de rejet par le système immunitaire des singes.

Cette expérience ouvre de belles perspectives pour les scientifiques. Certains envisagent en effet déjà le développement de banques de cellules souches humaines, compatibles avec la majorité de la population pour réparer un cœur après un infarctus, par exemple. Cette découverte permettrait, par ailleurs, d’éviter « le long processus qui consiste à reprogrammer les cellules du patient », selon le Pr Sian Harding, un spécialiste de la médecine régénératrice de l’Imperial College de Londres.

Le cœur pompait en moyenne 8 % de sang en plus

Dans le détail, les chercheurs ont prélevé des cellules de peau chez un singe, qu’ils ont reprogrammées pour obtenir des cellules de muscle cardiaque. Ces cellules ont été ensuite « implantées dans le cœur de cinq macaques souffrant d’un infarctus artificiellement provoqué ». 12 jours après la greffe, le cœur des singes était en meilleure santé et pompait en moyenne 8 % de sang en plus. Petite ombre au tableau : des tachycardies ont été observées chez les animaux greffés.

Il est encore trop tôt pour espérer voir se développer ces banques de cellules souches humaines, cependant les chercheurs japonais espèrent pouvoir tester leur découverte chez l’homme d’ici quelques années. « Nous avons encore quelques obstacles, comme le risque de formation d’une tumeur ou encore d’arythmie (rythme cardiaque irrégulier) », a fait savoir le Pr Yuji Shiba, l’un des co-auteurs de l’étude.

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Le beurre, c’est bon pour le cœur !

Le 1er juillet 2016.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université Tufts de Boston, aux États-Unis, le beurre n’augmenterait pas le risque de maladies cardiovasculaires.

Le beurre n’augmente pas le risque de maladies cardiovasculaires

On reprochait au beurre de provoquer, à l’instar de l’huile de palme, des maladies cardiovasculaires. Mais rien n’est moins vrai, selon des chercheurs américains, qui ont mené une étude très vaste dans 15 pays auprès de 6,5 millions de personnes. Résultat : la consommation de 14 grammes de beurre chaque jour est, selon ces travaux, associée à un risque de décès plus élevé d’1 %, sans aucune corrélation avec une maladie cardiovasculaire, coronarienne ou avec un AVC.

« Les gens qui mangent plus de beurre ont généralement un régime alimentaire et un style de vie plus malsain, mais le lien entre le beurre et les maladies cardiaques est assez neutre en général », a expliqué le docteur Pimpin de la Tufts University de Boston.

Ne pas diaboliser le beurre

« Nos résultats ne soutiennent pas la consommation de beurre comme directive diététique par rapport à d’autres priorités alimentaires mieux établies, mais ils invitent à ne pas diaboliser ni considérer le beurre comme contraire à la bonne santé », a ajouté l’auteur principal de l’étude, le Dr Dariush Mozaffarian, dans les colonnes du DailyMail.

Ce qui est certain, selon les chercheurs, c’est que le sucre et l’amidon, présents dans le pain ou les pommes de terre, seraient bien plus dangereux pour la santé que le beurre. Ces ingrédients ont été associés à un risque plus élevé de diabète et de maladies cardiovasculaires et seraient même moins sains que certaines margarines et huiles riches en gras sains, notamment l’huile d’olive.

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Boire une bière par jour serait bon pour le coeur

Le 12 mai 2016.

Des chercheurs italiens affirment qu’une consommation modérée de bière, quotidienne, réduit le risque de troubles cardiaques de 25 %.

1,4 pinte de bière par jour est bon pour le coeur

Selon l’étude italienne, pays qui n’est pourtant pas particulièrement réputé pour ses bières, ce qui écarte tout risque de chauvinisme, la consommation quotidienne d’1,4 pinte de bière pour les hommes, et de la moitié pour les femmes, aurait cet effet bénéfique sur le coeur des consommateurs. Pourquoi ? Tout simplement parce que la bière, une boisson fermentée, rappelons-le, stimule la production de bon cholestérol dans l’organisme : le fameux cholestérol HDL, sur vos prises de sang. Par opposition au cholestérol LDL, qui lui, trop élevé, augmente les risques de problèmes cardiaques.

La bière protégerait aussi de certains types de cancers

L’étude, qui va sans doute faire beaucoup de bruit, suggère aussi que la bière pourrait réduire les risques de cancer des poumons, de la gorge et de la bouche !

Publiée dans la revue de l’Institut Méditerranéen de Neurologie, elle a été réalisée à partir de la compilation de 150 autres études portant sur les avantages et inconvénients de la consommation de bière. 

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Ce qui est bon pour le coeur est bon pour le cerveau

Le 5 mai 2016.

Avoir une activité physique, notamment parce qu’un médecin vous a dit d’en avoir une pour prendre soin de votre coeur, si vous êtes sujet à des risques cardiaques, a des effets secondaires bénéfiques inattendus : le cerveau en profite aussi ! 

Un cerveau en meilleure santé chez ceux qui prennent soin de leur coeur

Dans une étude réalisée à partir des données publiques de milliers de patients suivis par des hôpitaux new-yorkais, pour des problèmes cardiaques, il est apparu que ceux qui ont suivi les conseils des médecins, à savoir, faire du sport pour faire baisser leur tension et renforcer leur coeur, obtenaient de meilleurs scores aux tests destinés à évaluer leur santé mentale. En clair, les effets positifs du sport sur le système cardio-vasculaire ont aussi des effets positifs sur le cerveau ! 

Les effets de cette activité sportive sur leur cerveau sont nombreux, comparés à ceux qui n’en font pas ou plus : la mémoire à court et à long terme est plus efficace, la vitesse de traitement lors de l’étude d’un problème est réduite, et les fonctions motrices sont préservées. 

Toute activité compte pour du sport

Dans l’étude, il est apparu de manière claire ce qui est pourtant répété souvent : toute activité impliquant le physique peut-être considérée comme du « sport » ! Ainsi, faire ses courses plutôt que de se faire livrer a des vertus pour le système cardio-vasculaire, et donc, pour le cerveau. Mais les activités qui stimulent spécifiquement le cerveau sont également capitales : faire sa déclaration d’impôts, plutôt que la déléguer à un membre de la famille, est en fait une excellente idée pour maintenir son cerveau en bonne santé… 

À lire aussi : Le cerveau et les battements de coeur à l’origine de la qualité de la vue ?

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Une petite fille vie avec le cœur en dehors de la poitrine

Le 27 Novembre 2015. Virsaviya Borun-Goncharova est une petite fille russe de 6 ans à la condition médicale bien particulière. Elle est née avec le syndrome de Cantrell. Alors que les médecins ne lui donnaient peu de temps à vivre, elle se bat quotidiennement.

Une lutte spectaculaire depuis 6 ans

Le syndrome de Virsaviya est une maladie méconnue qui touche un enfant sur un million. Elle est née avec le coeur et les intestins en dehors de son corps. Il lui manque également des os et elle n’a pas de diaphragme, ce qui fait que les médecins ne lui donnaient que quelques heures à vivre. Mais c’est en véritable miraculée qu’elle continue de déjouer les lois de la médecine.

Une campagne de crowdfunding pour l’opération

Virsaviya est plus fragile que les petites filles de son âge et tombe malade plus facilement. Les finances de sa maman ne lui permettent pas d’avoir d’assurance pour payer les soins et les médicaments. Après avoir contacté les hôpitaux, du monde entier, l’idéal pour elles, serait qu’elles puissent déménager à Boston, pour se rapprocher de l’hôpital où un médecin a promis de les aider. Pour ça, Dari, la maman, a lancé une campagne de crowdfunding sur le site YouCaring pour récolter des fonds qui serviront à l’opération chirurgicale de sa fille.

Une agréable surprise et beaucoup d’espoir

Il faudrait 100 000 $ pour couvrir l’intégralité de l’opération de Virsaviya. A ce jour, la levée de fond s’élève à 59 000 €. Loin de s’attendre à un tel engouement, la famille est pleine d’espoir et partage leur quotidien sur les réseaux sociaux. Depuis la médiatisation de l’histoire, elles reçoivent beaucoup de soutien de la part des internautes. «Je n’ai pas de famille ici. Il n’y a que moi et Virsaviya, mais maintenant je me sens comme si j’avais une famille parce que beaucoup de gens qui prennent soin de nous. Ils nous aiment. Ils veulent aider», a déclaré Dari à NBC 6.

La petite fille quant à elle, remercie sa mère pour le soutient dans son combat: «Mon cœur est ici. Il est à l’extérieur de ma poitrine et j’aime vraiment ma mère, elle a toujours aimé toucher mon cœur.»

 

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Victime d’un infarctus à New York, elle bénéficie d’une greffe du coeur à Paris

C’est une aventure médicale hors du commun que vient de vivre une Française de 66 ans. Une illustration des différences pouvant exister entre la France et les Etats-Unis dans la prise en charge des urgences vitales.

On désespère souvent de la médecine française, de ses hôpitaux fatigués, de ses urgences sursaturées. Il est pourtant des dossiers qui permettent de relativiser ce désenchantement. Le cas de Noëlle (le prénom a été changé) en est un. Française, âgée de 66 ans, salariée à Paris, elle est en vacances à New York quand, début octobre, elle souffre brutalement de douleurs thoraciques. Diagnostic: infarctus du myocarde, qui se compliquera d’un choc cardiogénique puis d’une insuffisance ventriculaire gauche. Elle est prise en charge, dès le 3 octobre, dans une unité de soins intensifs du New York Presbyterian, l’un des établissements hospitaliers les plus réputés des Etats-Unis.

Son état impose la mise en place d’une circulation extracorporelle et interdit, de ce fait, tout rapatriement sanitaire. Des contacts sont aussitôt pris avec la compagnie d’assurance de Noëlle, celle-ci prenant en charge les dépenses de santé occasionnées par un accident médical survenant à l’étranger. Le plafond de 150.000 euros de garantie est vite atteint. Une deuxième assurance de la malade est sollicitée, qui déboursera la même somme. Puis une troisième, qui fera de même. C’est là une situation qui n’a rien d’étonnant, de nombreux Français étant polyassurés sans toujours le savoir.

450.000 euros, donc. Toutes les possibilités sont épuisées, le temps passe et la question se pose de la poursuite des soins en sachant qu’une nouvelle solution thérapeutique doit impérativement être trouvée. L’hypothèse américaine (la pose d’un cœur artificiel temporaire pour pallier l’insuffisance ventriculaire gauche) se révèle financièrement impossible pour la famille de la malade: elle est facturée environ 900.000 dollars (840.000 euros) au Presbyterian Hospital.

Système sophistiqué d’oxygénation par membrane extracorporelle

Côté français, des contacts ont été pris avec le Dr Hervé Raffin, urgentiste et directeur général de la société française Medic’Air International, spécialisée dans le rapatriement sanitaire. Langue est aussi prise avec des spécialistes du groupe hospitalier de la Pitié-Salpêtrière, qui se font communiquer le dossier médical par leurs confrères new yorkais.

Compte tenu des impossibilités financières, un rapatriement sanitaire est alors décidé, le jeudi 29 octobre. Un Challenger 604 immatriculé en Allemagne est aussitôt affrété par Medic’Air International. Venu de Cologne, cet avion «agréé ambulance» aux normes européennes est équipé, au Bourget, d’un système sophistiqué d’oxygénation par membrane extracorporelle (ECMO) et d’un complément en bouteilles d’oxygène pour s’affranchir des systèmes d’oxygène américains, incompatibles avec les appareils médicaux français.

L’avion-ambulance repart du Bourget le 23 pour New York. A son bord, un médecin anesthésiste-réanimateur, un infirmier spécialisé en réanimation, un chirurgien vasculaire et un infirmier perfusionniste. Après signature d’une décharge quant aux responsabilités, la malade est prise en charge à l’hôpital américain et transportée dans l’avion (son mari y sera admis) où l’équivalent du dispositif hospitalier de réanimation et de ventilation est assuré. Un vol direct rejoindra l’aéroport du Bourget en sept heures, la malade étant aussitôt admise à la Pitié-Salpêtrière dans la soirée du samedi 24 octobre. Entretemps, une procédure de demande de greffe cardiaque prioritaire avait été mise en place, qui devait permettre une transplantation. Celle-ci a été pratiquée dans la nuit du 30 au 31 octobre. La malade est aujourd’hui hors de danger.

«Dans de tels cas de figure, l’éthique médicale prime»

C’est là un cas de rapatriement sanitaire assez rare. Aucun avion-ambulance n’est équipé d’ECMO. Et seules quelques sociétés dans le monde en disposent qui peuvent les équiper sur des avions avec les soignants sachant les utiliser. Connue notamment pour avoir été la seule structure civile européenne à effectuer des transferts au plus fort de l’épidémie d’Ebola (dont un Freetown-Le Bourget-Oslo), Medic’Air International avait déjà effectué avec succès deux transports en urgence sous ECMO: un Lyon-Bruxelles à bord d’un Beech King 1900C et un Maramis-Liège avec un Learjet 55.

Dans le cas du New York-Paris, le rapatriement sera, au final, facturé 200.000 euros, une somme prise en charge par le «premier» assureur de la malade (celui qui a reçu l’appel de la famille en premier, qui a ouvert et suivi le dossier). Cette prise en charge s’ajoutera à celle de 150.000 euros car la plupart des contrats français d’assistance prévoient (fort heureusement) une dissociation entre la prise en charge des frais médicaux hospitaliers et celle du rapatriement. Il faut aussi savoir que tout ou partie des frais d’hospitalisation peuvent être remboursés par la Sécurité Sociale française et le cas échant par une autre assurance santé à la société d’assistance. Ces montants sont presque toujours plafonnés suivant le contrat (donc la prime payée) mais aussi en fonction du pays de destination. A l’inverse, il est très rare que le coût du rapatriement proprement dit soit limité ou plafonné, mais la décision de rapatrier ou pas est du seul ressort des médecins de la compagnie d’assistance.

C’est clairement la notion de «perte de chance» (la possibilité pour un médecin de faire perdre une chance de survie à un patientà qui est au centre du dossier, exemplaire, de Noëlle. «Pour ma part, je n’ai pas d’exemple de « perte de chance » dans des hôpitaux européens pour des patients graves, a expliqué à Slate.fr le Dr Hervé Raffin. On peut dire que dans de tels cas de figure, l’éthique médicale prime –et ce d’autant qu’il existe, via la « carte européenne d’assurance maladie », une couverture de soins de santé dans l’Union européenne.»

Que se passerait-il en cas de situation inverse, si un diagnostic d’infarctus du myocarde était porté chez un citoyen américain séjournant en France? «Dans le cas d’une urgence semblable, le service où est hospitalisé le patient demandera une ‘’aide de soins urgents’’ (à ne pas confondre avec l’aide médicale gratuite) auprès du service des admissions de l’établissement, précise le Dr Raffin. Le service des admissions reste ensuite libre de rechercher une assurance (étrangère) pour prendre en charge tout ou partie des frais d’hospitalisation. Mais en toute hypothèse, les soins complets seront normalement assurés. Et dans le cas bien particulier d’un patient sous ECMO, le malade peut, en France, être mis en attente de greffe en « super urgence » –et ce quelle que soit sa nationalité.»

Le végétal au coeur de Phyto Specific


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Le patient doté d’un cœur artificiel se confie

Pour la première fois, le deuxième patient à avoir bénéficié d’un coeur artificiel se confie sur son quotidien. Dans un long entretien accordé au Journal du dimanche, l’homme, qui préfère rester anonyme, a expliqué « revivre » depuis son implantation.
Opéré le 5 août dernier à Nantes, il est rentré chez lui le 2 janvier. « Dès le jour où j’ai été opéré, je me suis senti revivre, c’était assez formidable, car j’ai ressenti tout de suite une clarté de réflexion plus nette. Tout reprenait vie. Je n’avais pas mal« , a-t-il déclaré.

Une nouvelle vie qui lui permet d’accomplir toutes ses activités quotidiennes et même de faire du vélo. « Il veut faire du sport, il fait du sport. Il veut aller se promener au bord de la plage, il va se promener au bord de la plage« , assure le coauteur de l’opération cardiaque, Christian Latrémouille.
Le patient l’assure, il y a très peu de contraintes à vivre avec un coeur artificiel. « Il ne faut pas oublier les batteries, c’est tout. Pour cela je tiens un tableau dans lequel je note les heures et les changements, pour vérifier qu’elles tiennent comme il faut. Ce n’est pas compliqué« , poursuit-il.
Une première prothèse avait été implantée le 18 décembre 2013 à Paris sur un malade de 76 ans . Il avait succombé 74 jours plus tard. Cette deuxième implantation est donc un véritable succès.
Résultat, en Europe, des milliers de malades pourraient à terme bénéficier de ce progrès médical.

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