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Les kinésithérapeutes en colère des nouvelles compétences accordées aux chiropracteurs

Les masseurs-kinésithérapeutes sont en colère et le font savoir. En cause la publication, en date du 15 mars 2018, d’un décret permettant aux chiropracteurs d’acquérir une partie du champ des compétences des masseurs-kinésithérapeutes.

kinésithérapeutes

Olof /Pixabay

Aujourd’hui, via un communiqué de presse, la FFMKR (Fédération Française des Masseurs Kinésithérapeutes Rééducateurs, ndrl) a décidé de hausser le ton. Voici d’ailleurs le communiqué de presse qu’elle a publié sur le sujet.

Le communiqué est publié tel quel, sans aucune modification.

L’actualité nous montre une fois de plus que les frontières de notre champ de compétences avec celui de « professions voisines » (ostéopathes, chiropracteurs, enseignants en APA…) sont ténues, voire fragiles. Tellement ténues que le ministère de la Santé a pris une décision qui va à l’encontre des intérêts de notre profession.

La parution du décret du 14 février 2018 (complément d’annexes datée s du 15 mars dernier) modifiant les modalités de formation en chiropraxie attribue en fin de formation 300 ECTS aux tout jeunes chiropracteurs.

Habituellement, dans un souci d’échanges et de concertation, la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) invite les acteurs concernés afin de discuter de la cohérence de l’évolution d’une profession par rapport aux autres. Pas cette fois. Pourquoi ?

En effet, même si le décret de compétence de la chiropraxie n’est pas modifié depuis 2011, il est difficile de comprendre qu’une profession ayant interdiction formelle de soigner des pathologies puisse allègrement traiter avec des appareils d’électrothérapie ou d’ondes de choc uniquement une « zone de troubles fonctionnels »… Soyons sérieux.

Dans ce cirque qui nous laisse perplexes, la « bonne nouvelle » est qu’une profession non conventionnée, sans numerus clausus ni réelle sélection des étudiants à l’entrée du cursus de formation, sans lien avec l’université, et qui n’est nullement une profession de santé, a pu accéder à 300 ECTS en fin de formation.

Du coup, nous, masseurs – kinésithérapeutes, allons obtenir bientôt ces 300 ECTS, puisque nous sommes une profession de santé règlementée et conventionnée, avec une forte sélection universitaire !

Comment, Madame la Ministre, cela pourrait – il en être autrement sans porter atteinte à la cohérence des niveaux d’études entre les différentes professions ?

Si la ministre a toujours eu le souci, que nous partageons, de prendre en compte les problèmes de santé publique, la pertinence des soins et un meilleur accès à des soins de qualité pour tous les Français, ce n’est visiblement pas le cas à travers ces textes en faveur d’une profession aux contours flous et dont les fondements scientifiques sont unanimement contestés, c’ est le moins qu’on puisse dire. Leur offrir sur un plateau des pans entiers de notre champ de compétences répond peut – être à d’obscurs desseins, mais sûrement pas à une volonté d’amélioration de la prise en charge de la santé des Français dans des conditions de qualité et de sécurité adéquates.

crédit source : FFMKR

News Santé

Vaccin anti-dengue de Sanofi : suspension de la vaccination aux Philippines dans un climat de craintes et de colère

Les Philippines ont annoncé, le 3 décembre, la suspension d’une vaste campagne de vaccination contre la dengue dans un climat de craintes au sujet de la sécurité du vaccin et de colère dans la population, rapporte le New York Times. Environ 830 000 écoliers ont été vaccinés sur environ 1 million prévus.

Le fabricant français Sanofi est critiqué pour avoir ignoré des alertes précoces.

Le vaccin Dengvaxia, premier au monde à être autorisé contre la dengue, exposerait certaines personnes à un risque accru d’une forme grave de la maladie, rapporte le quotidien.

Le 29 novembre, Sanofi a indiqué que de nouvelles données montraient que dans de rares cas, chez les personnes n’ayant jamais été infectées par le virus de la dengue auparavant, le vaccin pouvait provoquer une maladie beaucoup plus sévère lors d’une infection ultérieure. Sanofi conclut que le vaccin ne devrait pas être recommandé pour les personnes qui n’ont jamais eu la dengue.

Le risque accru serait de 2 cas supplémentaires par 1000 personnes n’ayant jamais été infectées vaccinées, précise le New York Times (NYT).

Le 30 novembre, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a recommandé de son côté, « en attendant la revue complète des données, comme mesure de précaution et à titre provisoire, que le Dengvaxia ne soit administré qu’aux personnes dont on sait qu’elles ont été infectées par la dengue avant la vaccination.  »

Mais, souligne le NYT, il n’y a pas de test rapide pour savoir si quelqu’un a déjà été infecté.

Le Brésil, deuxième pays à avoir mis en œuvre une campagne de vaccination en 2016, a annoncé qu’il suivrait la recommandation de l’OMS.

Selon le Dr Scott B. Halstead, qui étudie la dengue depuis les années 1960 et qui a averti de ce risque en février 2016 dans la revue scientifique Vaccine, la problématique était bien connue, rapporte le NYT. « Nous en parlons depuis des années », a-t-il dit récemment. « Ce n’est pas un secret caché. »

Ces événements surviennent dans un contexte de commercialisation déjà difficile. Le vaccin est approuvé dans 19 pays mais il s’est beaucoup moins vendu que prévu, a rapporté Libération. « Selon les syndicats de Sanofi, l’objectif, qui était de vendre 100 millions de doses par an, a dû être revu à la baisse, car il s’en vendrait dix fois moins et le stock d’invendus atteindrait 400 millions de doses. »

L’avenir du Dengvaxia est d’autant plus incertain que deux autres vaccins concurrents approcheraient du marché.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : New York Times, Libération, OMS.
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La colère et l’exercice intense multiplient le risque de crise cardiaque

La colère et l’effort physique intense peuvent déclencher une crise cardiaque (infarctus), selon une étude publiée dans la revue Circulation.

Andrew Smyth de l’Université McMaster (Ontario, Canada) et ses collègues ont analysé des données concernant 12 461 personnes (âgées en moyenne de 58 ans) participant à une étude internationale menée dans 52 pays auprès de personnes venant de subir une première crise cardiaque.

La colère ou le bouleversement émotionnel doublait le risque d’apparition des symptômes de crise cardiaque dans l’heure suivante. Il en était de même pour l’effort physique intense.

Mais le risque était triplé chez les participants qui rapportaient s’être engagés dans une activité physique intense en même temps qu’ils étaient en colère ou bouleversés.

Les déclencheurs émotionnels et physiques extrêmes ont des effets similaires sur le corps, explique le chercheur. « Les deux peuvent augmenter la pression artérielle et la fréquence cardiaque, changeant ainsi le débit sanguin dans les vaisseaux sanguins et réduisant l’approvisionnement en sang vers le cœur » dit-il. Ceci est particulièrement important lorsque les vaisseaux sont déjà rétrécis par la présence de plaque.

Les chercheurs recommandent aux gens qui veulent se défouler en faisant de l’exercice lorsqu’ils sont en colère ou contrariés de ne pas aller au-delà de leur routine normale dans l’intensité de leur activité.

Psychomédia avec source : American Heart Association.
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Les médecins de nouveau en colère

Depuis des semaines,

les médecins libéraux, les chirurgiens, les infirmiers, s’opposent au projet de loi de santé qui prévoit la généralisation du tiers payant en 2017. Dès ce week-end, les syndicats appellent à fermer les cabinets. Une forte mobilisation est attendue dimanche dans les rues de Paris. Dans la région du Creusot, aux urgences de l’hôpital, entre 80 et 100 personnes viennent chaque jour pour se faire soigner. L’une des principales craintes des médecins est la perte d’autonomie du médecin face à la Sécurité sociale. « La Sécurité sociale va diriger tous les éléments. Elle nous contrôlera sur tout et nous remboursera au cas par cas. Si elle n’a pas envie de le faire, elle ne le fera pas », s’insurge un interne.

Un autre docteur exprime au micro de France 3 son inquiétude : « On sent quand même la tension. Les médecins généralistes en ont un peu ras-le-bol. Ça me fait peur, je ne me projette pas ». La crainte est partagée par l’ensemble du corps médical.

Retrouvez cet article sur Francetv info

Les professionnels de santé ferment leur cabinet ce week-end
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Les Français soutiennent la généralisation du tiers payant… et la grève médecins
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