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L’efficacité de l’homéopathie n’est pas différente de celle du placebo (Collège National des Généralistes Enseignants)

Il est « clairement et solidement démontré » que « l’efficacité de l’homéopathie n’est pas différente de celle du placebo », indique le Collège National des Généralistes Enseignants (CNGE) dans un avis publié le 7 janvier 2019.

Le Conseil scientifique du CNGE a publié une synthèse de l’état de la science sur l’efficacité de l’homéopathie dans le dernier numéro de la revue Exercer.

« Cette synthèse rejoint les conclusions de la plus grande revue systématique de la littérature effectuée sur ce sujet », celle réalisée par le National Health and Medical Research Council australien.

« L’homéopathie est une modalité thérapeutique basée sur des principes formulés à la fin du 18e siècle, principes de pathogénésie (ou similitude), de haute dilution (pour éviter la toxicité du principe actif-poison), de la dynamisation (ou succussion), et de l’individualisation relative à chaque patient.

Ces principes sont en contradiction avec les sciences fondamentales, expérimentales et cliniques modernes. Ils n’ont jamais été validés, et sont incohérents avec les résultats des essais comparatifs randomisés de bonne qualité. La synthèse de ces derniers a clairement confirmé que l’homéopathie n’était pas plus efficace qu’un placebo.

Le remboursement à 30 % de l’homéopathie repose sur une dérogation ministérielle arbitraire. Ces remèdes n’ont pas été soumis aux évaluations scientifiques obligatoires pour le remboursement des médicaments conventionnels, basé sur la démonstration d’une efficacité spécifique.

De manière plus globale, la pratique de l’homéopathie arguant d’une activité spécifique n’apparaît pas compatible avec les principes et la définition européenne de la médecine générale (Wonca), ni avec la médecine fondée sur les preuves (EBM). »

Pour plus d’informations sur l’homéopathie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : CNGE.
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Pourquoi les cours ne doivent pas commencer trop tôt au collège ?

Pourquoi les cours ne doivent pas commencer trop tôt au collège ?

Le 9 octobre 2017.

Selon une étude publiée dans la revue Sleep Health, les collégiens ne devraient pas se rendre trop tôt en cours pour limiter leurs risques de souffrir de troubles mentaux.

 Souffrir d’anxiété ou de dépression

Ce n’est pas toujours facile de sortir un adolescent de son lit le matin. De 11 à 16 ans, les jeunes ont besoin de beaucoup de sommeil. Les lever trop tôt serait même dangereux pour leur santé. C’est en tout cas ce que révèle une équipe de chercheurs de l’université de Rochester, aux États-Unis, dans une étude. Selon ces travaux, les adolescents qui commencent les cours avant 8h30 ont davantage de risques de souffrir de troubles mentaux.

Pour parvenir à cette conclusion, ils ont suivi près de 200 jeunes, âgés de 14 à 17 ans, pendant une semaine. Ils ont cherché à connaître quelles étaient leurs habitudes, combien d’heures il dormaient la nuit ou encore à quelle heure ils devaient se rendre au collège. Ils ont ainsi pu constater que ceux qui se levaient le plus tôt étaient aussi ceux qui avaient le plus de risques de développer des symptômes d’anxiété, voire de dépression.

L’importance d’un bon sommeil pour la santé

« L’heure de début de l’école affecte la qualité du sommeil, même lorsque les jeunes font tout ce qu’il faut pour avoir une bonne nuit de sommeil », a précisé le professeur Jack Peltz, psychiatre à l’université de Rochester qui a participé à ces travaux. Certes, d’autres facteurs entrent en ligne de compte, mais indépendamment de tous ces facteurs, l’heure du lever a une vraie incidence sur la santé mentale des jeunes.

Si on ne peut pas changer l’heure du réveil, on peut en revanche décider de se coucher plus tôt et de ne pas veiller tard devant les écrans pour améliorer la qualité de son sommeil. Les spécialistes de la question recommandent notamment de se coucher et de se réveiller à la même heure chaque jour, même le week-end. Difficile d’imposer cette règle aux adolescents, mais cela apportera de vrais changements dans leur quotidien. 

Marine Rondot

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