Archives par mot-clé : colorectal

Une alimentation inflammatoire double le risque de cancer colorectal (voyez quels aliments)

Des chercheurs, dont les travaux sont publiés dans la revue Nutrients, ont vérifié si une alimentation inflammatoire et une alimentation pro-oxydante sont liées aux risques de cancer colorectal et de cancer du sein.

Mireia Obón du Bellvitge Biomedical Research Institute (Barcelon, Espagne) et ses collègues ont analysé des données concernant 852 cas de cancer colorectal et 1 567 cas de cancer du sein, et 3 447 et 1 486 témoins, respectivement.

« Nous avons observé une association entre le risque de développer un cancer colorectal et le potentiel inflammatoire de l’alimentation. C’est-à-dire que les participants qui suivaient un régime inflammatoire avaient presque deux fois plus de risques de développer un cancer colorectal », qui est le 4e cancer le plus fréquent au monde », explique la chercheure.

« D’autre part, nous n’avons pas constaté d’augmentation significative du risque de cancer du sein. »

Les liens avec une alimentation antioxydante étaient moins marqués.

Une alimentation inflammatoire se caractérise habituellement par la consommation de glucides raffinés (ex. pain blanc), de viande rouge et transformée et de gras saturés ou trans. Dans un régime antioxydant, la consommation de légumes, de légumineuses, de fruits et de noix prédomine. « Dans cette étude, nous nous sommes concentrés sur le rôle de l’alimentation, et plus particulièrement sur sa capacité inflammatoire et antioxydante, car il est démontré que l’inflammation chronique et le stress oxydatif influencent le développement de ces deux types de cancer », explique le Dr Víctor Moreno.

« Une alimentation pro-inflammatoire et pro-oxydante est un facteur de risque très important pour le cancer du côlon. Ce qui est positif, c’est qu’il s’agit d’un facteur modifiable », souligne Mireia Obón. « Nous devrions réorienter nos habitudes alimentaires vers un régime méditerranéen, riche en fruits et légumes, noix, grains entiers et huiles saines, comme l’huile d’olive, et nous éloigner d’un régime plus pro-inflammatoire », affirme-t-elle.

Pour plus d’informations sur l’alimentation anti-inflammatoire, le régime méditerranéen et le cancer colorectal, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Bellvitge Biomedical Research Institute, Nutrients.
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Cancer colorectal métastasé : les nouvelles thérapies « ciblées » sont décevantes selon Prescrire

« Dans le cancer colorectal métastasé, les “thérapies ciblées” ont un effet faible ou incertain sur la durée de vie, au prix d’effets indésirables graves », estime la revue Prescrire dans son numéro de juin.

« Chez les personnes atteintes d’un cancer colorectal métastasé, lorsque l’exérèse n’est pas réalisable, l’utilisation de médicaments vise à prolonger la durée de vie ou à préserver une certaine qualité de vie. »

Des médicaments dits de « thérapies ciblées » « sont censés agir sur une cible présente sur les cellules cancéreuses ». Ils incluent :

Prescrire a fait la synthèse des essais cliniques qui ont évalué ces médicaments.

« Les anti­-VEGF n’ont pas transformé le pronostic des cancers colorectaux métastasés, et permettent tout au plus quelques semaines supplémentaires de vie avec l’ajout d’aflibercept, de bévacizumab ou de ramucirumab au traitement cytotoxique de deuxième ligne.

Les anti-EGFR en première ligne semblent augmenter de quelques mois la durée de vie des seuls patients atteints d’un cancer colorectal sans mutation des divers gènes RAS, quand ils sont ajoutés aux protocoles dits Folfox ou Folfiri.

Les anti­-VEGF et anti-EGFR exposent les patients à des effets indésirables fréquents et parfois graves, et qui risquent d’altérer leur qualité de vie. »

En 2018, précise la revue, « le traitement de référence du cancer colorectal métastasé est une chimiothérapie cytotoxique à base de fluorouracil (Fluorouracil Teva ou autre), éventuellement associé à l’oxaliplatine (Eloxatine ou autre) ou à l’irinotécan (Campto ou autre) ».

« L’ajout d’un anti-VEGF ou d’un anti-EGFR est à envisager dans certaines situations, en pesant soigneusement les bénéfices attendus et les risques d’effets indésirables retentissant sur la qualité de vie. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Prescrire.
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Cancer colorectal et viande rouge : attention danger !

Cancer colorectal et viande rouge : attention danger !

Le 8 mai 2018. 

Une nouvelle étude menée par des chercheurs de l’Université de Leeds au Royaume-Uni permet de mieux connaître les liens entre la consommation de viande rouge et le cancer du côlon et ce, notamment chez les femmes.

Le régime alimentaire et le cancer du côlon

Le cancer du côlon et en particulier chez la femme semble lié au régime alimentaire, selon les conclusions de l’étude menée par des scientifiques de l’Université de Leeds au Royaume-Uni. Ils ont tenté de connaître l’impact de la consommation de viande rouge, de volaille, de poisson ou encore d’un régime végétarien sur la déclaration d’un cancer du côlon

On savait que la viande rouge consommée trop fréquemment pouvait être à l’origine de maladies cardio-vasculaires, on sait désormais qu’elle est aussi intimement liée au cancer colorectal, appelé aussi cancer du côlon. C’est le deuxième cancer le plus fréquent chez les femmes. Chaque année, les chiffres progressent : à partir de 2020, il devrait y avoir environ 45.000 nouveaux cas par an, selon les chiffres de l’Institut national du cancer. 

Pas plus de 500 g de viande rouge et de charcuterie par semaine

Les scientifiques ont étudié les régimes alimentaires de 32.147 femmes d’Angleterre, du Pays de Galles et d’Écosse. Recrutées entre 1995 et 1998, elles ont été suivies pendant dix-sept ans. Résultats, 462 cas de cancer colorectal ont été décelés. Parmi les volontaires, ce cancer se développait à des taux plus élevés chez les femmes qui mangeaient davantage de viande rouge.

En cause, le fer héminique présent dans ce type de nourriture. C’est lui qui donne la couleur rouge à la viande. Le problème est le suivant : lorsque l’on digère le fer héminique, il se transforme en aldéhyde qui favorise des mutations au niveau de l’ADN et tue des cellules du côlon et du rectum… sauf les cellules précancéreuses ! Attention donc à votre consommation de viande rouge et de charcuterie. Ne dépassez pas si possible 500 grammes par semaine. Remplacez la viande rouge par de la volaille et des légumes.

Maylis Choné

Pour en savoir plus : Réduire sa consommation de viande: pourquoi ?  

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Les aliments qui diminuent et augmentent le risque de cancer colorectal (3e plus fréquent)

L’alimentation et le mode de vie jouent un rôle majeur dans le risque de cancer colorectal, confirme un nouveau rapport publié par l’American Institute for Cancer Research (AICR) et le World Cancer Research Fund (WCRF).

Le cancer colorectal est le 3e plus fréquent chez les hommes et chez les femmes aux États-Unis, soulignent les auteurs de l’étude. En France, il est le 2e plus fréquent chez les femmes (3e chez les hommes), selon les chiffres de l’Inca.

Edward L. Giovannucci de la Harvard TH Chan School of Public Health et ses collègues ont analysé 99 études impliquant 29 millions de personnes.

La consommation quotidienne de grains entiers, comme le riz brun ou le pain de blé entier, réduisait le risque. Environ trois portions (90 g) par jour réduisaient le risque de 17 %.

Alors que la consommation régulière de saucisses à hot dog, jambon, bacon et autres viandes transformées augmentait le risque.

L’activité physique était aussi liée à un risque réduit. Éviter ou cesser de fumer diminuait également le risque.

D’autres facteurs qui augmentaient le risque incluent :

  • la consommation élevée de viande rouge (plus de 500 g par semaine) comme le bœuf ou le porc ;

  • l’excès de poids ou l’obésité ;

  • la consommation quotidienne de deux boissons alcoolisées ou plus (30 g d’alcool) comme le vin ou la bière.

Dans l’ensemble, 47 % des cas de cancer colorectal aux États-Unis pourraient être évités chaque année par des changements du mode de vie.

D’autres associations commencent à émerger, rapporte le communiqué de l’AICR, mais les résultats ne sont pas aussi clairs que pour les précédentes. Le risque pourrait être augmenté avec une consommation faible de légumes non féculents et de fruits (apport de moins de 100 g par jour (environ 1 tasse) de chacun. Il pourrait être réduit avec la consommation de poissons et d’aliments contenant de la vitamine C tels que les oranges, les fraises et les épinards.

La recherche continue d’émerger pour ces facteurs et elle pointe vers le pouvoir d’une alimentation à base de plantes, souligne Alice Bender, directrice des programmes de nutrition de l’AICR. « Remplacer certaines céréales raffinées par des grains entiers et manger surtout des aliments végétaux, comme les fruits, les légumes et les légumineuses, constitue une alimentation riche en composés protecteurs contre le cancer et aide à gérer le poids, ce qui est si important pour réduire les risques. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : American Institute for Cancer Research
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Noix et cancer colorectal

La consommation de quelques noix par jour est liée à une plus grande survie au cancer colorectal, montre une étude qui sera présentée au congrès annuel de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO).

Temidayo Fadelu du Dana Farber Cancer Institute et ses collègues ont mené cette étude observationnelle avec 826 personnes atteintes d’un cancer du côlon de stade 3.

Les personnes atteintes d’un cancer du côlon à ce stade ont environ 70 % de chance de survie trois ans après le traitement qui comporte généralement la chirurgie et/ou la chimiothérapie, précisent les chercheurs.

Chez les participants qui consommaient 56 g ou plus de noix par semaine, le risque de récidive était réduit de 42 % et le risque de décès de 57 % comparativement à ceux n’en consommant pas.

Les noix liées à ce bénéfice incluent les amandes, les noix de Grenoble, les noisettes, les noix de cajou et les noix de pécan parmi d’autres. La consommation d’arachides n’était pas liée à la récidive et à la survie.

Les chercheurs se sont intéressés à la consommation de noix parce qu’elle est liée à une baisse de l’incidence de l’obésité et du diabète de type 2 ainsi qu’à une réduction de la résistance à l’insuline, qui sont des conditions associées à un plus grand risque de récidive et de décès par cancer du côlon.

Des recherches doivent se poursuivre pour vérifier l’impact d’une consommation de noix à d’autres stades de ce cancer, particulièrement le stade 4, et comprendre les mécanismes qui sous-tendent ce bénéfice.

Un essai clinique randomisé, dans lequel des participants seraient assignés au hasard à faire partie d’un groupe qui recevrait la consigne de consommer des noix, devrait aussi être mené pour s’assurer que le lien constaté est de cause à effet, indique le chercheur.

Café et cancer colorectal

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : ASCO.
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Bientôt un test pour dépister le cancer colorectal chez soi ?

Le 28 juin 2016.

La ministre britannique de la Santé publique, Jane Ellison, a annoncé qu’il serait désormais possible de détecter un éventuel cancer colorectal grâce à un nouveau test, qui permet un diagnostic à domicile.

Un seul prélèvement de selles suffit

Le cancer colorectal touche environ 42 000 nouvelles personnes chaque année en France et est responsable de plus de 17 500 décès. C’est le 3ème cancer le plus fréquent et la 2ème cause de décès par cancer en France. Pourtant, s’il est détecté tôt, il se guérit dans 9 cas sur 10. Grâce à un nouveau test de dépistage à réaliser chez soi, il sera bientôt possible de savoir si on a développé ce cancer ou pas.

Ce « nouveau test ressemble à un bâton de mascara », explique le docteur Ghislain Houbiers, oncologue digestif en Belgique. « Il est beaucoup plus efficace et plus facile que l’ancien : la tige sert à prélever un peu de selles. Une opération que vous faites à domicile. Un seul prélèvement suffit alors que l’ancien test en demandait trois ».

Ce nouveau test devrait arriver en Grande-Bretagne, mais aussi en Belgique. Quant à la France, nous n’avons pas encore d’information sur le sujet.

10 % de personnes en plus dépistées chaque année

Selon la ministre britannique de la Santé publique, Jane Ellison, ce nouveau test devrait permettre de dépister 10 % de personnes en plus chaque année, soit 200 000 personnes au total. Ce nouveau dépistage permettrait ainsi de sauver des milliers de vies. « Ce nouveau test sera très efficace pour nous aider à vaincre le cancer colorectal. Il est très facile à utiliser et permet de détecter plus tôt des éventuels cancers », s’est réjouit la ministre britannique.

En Belgique, les autorités ont prévenu que le test sera gratuit. Les Belges n’auront qu’à renvoyer gratuitement le test dans un centre d’analyse et les résultats seront communiqués à leur médecin traitant. Ce dépistage à domicile risque de réduire de manière significative le nombre de décès liés au cancer colorectal, puisqu’il réduit d’un tiers le risque de mortalité.

À lire aussi : L’aspirine, meilleure alliée contre le cancer ?

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​Cancer colorectal : un mois de mobilisation

gustave-roussyAlors qu’il est beaucoup question d’un nouveau test de dépistage « plus simple d’utilisation et plus performant » et qui devrait être disponible avant l’été, rappelons qu’en France le mois de mars est celui de la mobilisation contre le cancer colorectal, l’un des cancers les plus fréquents et les plus meurtriers mais qui, détecté à temps, se guérit dans 9 cas sur 10.

Le cancer colorectal est, le plus souvent, une transformation maligne d’une tumeur bénigne, le polype, situé dans le gros intestin. Comme dans tous les pays développés, le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme et le troisième chez l’homme. Chaque année, plus de 40 000 nouveaux cas sont déclarés. En France, il est responsable de près de 17 000 décès par an et touche plus fortement les populations au-delà de 50 ans.

Même si le taux de mortalité du cancer colorectal a baissé de 21% en 20 ans grâce, notamment, à une meilleure prise en charge thérapeutique, il est essentiel de poursuivre les efforts en matière de dépistage et de détection de la maladie : près de la moitié des complications liées à ces types de cancer peuvent être évitées avec un dépistage précoce et une modification profonde des comportements des populations à risque (plus de 50 ans).

GUSTAVE ROUSSY RÉAFFIRME SON ENGAGEMENT DANS LA LUTTE CONTRE LE CANCER COLORECTAL ET LA RECHERCHE

Mars Bleu, c’est également le moment, pour Gustave Roussy, de réaffirmer son engagement dans la lutte contre le cancer colorectal.

Cette année, l’événement sera lancé, le 3 mars, dans les espaces d’accueil de Gustave Roussy, au cœur de l’Institut, avec une conférence sur le dépistage et la prise en charge du cancer colorectal.

Puis, c’est un dispositif complet d’information et d’animations qui sera proposé aux patients et aux accompagnants du 23 mars au 27 mars. Ces actions seront une opportunité pour les patients d’en savoir plus sur le cancer colorectal ; et pour les professionnels de l’Institut de mieux faire connaître :

· les méthodes de dépistage,
· les traitements,
· et les recherches, en cours à Gustave Roussy, qui ont besoin d’être financées et soutenues.

1 mois de mobilisation, 1 semaine d’information : les détails du programme.

– 3 mars : lancement de Mars Bleu à Gustave Roussy avec l’intervention de l’association ADOC 94 pour la présentation du nouveau test immunologique et une présentation du Dr Pascal Burtin sur l’intérêt du dépistage.

– 23 mars : Événement Neo Magie, animations avec effets magiques adaptées au message de prévention contre le cancer colorectal et à la collecte de dons.

– 24 mars : ateliers cuisine autour du fruit avec le chef Olivier Chaput et conférence du Dr Bruno Raynard, médecin nutritionniste à Gustave Roussy.

– 25 mars : conférence et démonstration d’une endoscopie virtuelle sur mannequin.

– 26 mars : atelier photo et vélo, participez aux progrès de la recherche ! (1 photo/1€ avec abondement d’un partenaire – 1 km parcouru/1€ avec abondement d’un partenaire).

– 27 mars : conférences recherche : Dr Fanny Jaulin – « les avancées de la recherche dans le cancer colorectal », Dr Valérie Boige – « Signature moléculaire », et Dr Frédéric Dumont -« progrès chirurgicaux ».


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Cancer colorectal : 40% des cancers seraient évités avec une coloscopie tous les dix ans

Selon une étude américaine récemment publiée, le fait de réaliser une coloscopie tous les dix ans dès l’âge de 50 ans permettrait d’éviter jusqu’à 40% des cancers colorectaux.

La rectosigmoïdoscopie est un examen qui permet de n’explorer que la partie inférieure du colon. Or, selon une étude parue la semaine dernière dans la revue New England Journal of Medicine, cet examen reste insuffisant pour éviter tous les cancers du côlon, contrairement à la coloscopie qui examine la totalité du gros intestin.

En effet, jusqu’alors, aucune étude n’avait permis d’établir clairement l’efficacité de la coloscopie pour dépister les risques de cancer de la partie supérieure (proximale) du colon. Comme le souligne le Dr Shuji Ogino, épidémiologiste de la faculté de santé publique de Harvard, « la coloscopie est le test de dépistage le plus effectué aux États-Unis mais il n’y avait pas de preuves suffisantes jusqu’alors pour déterminer dans quelle proportion il réduit le risque de cancer du colon proximal, et la fréquence nécessaire à laquelle cette procédure doit être faite ».

Mais la nouvelle étude réalisée par le Dr Ogino et ses collègues « apporte des preuves solides que la coloscopie est une technique efficace de prévention du cancer du colon distal et proximal, alors que la rectosigmoïdoscopie est insuffisante pour éviter le cancer du colon proximal ».

Se faire dépister pour réduire le risque

Pour arriver à cette conclusion, les auteurs ont étudié les données récoltées auprès de 88.902 participants à deux études menées tous les deux ans de 1988 à 2008. Chez ces personnes, les scientifiques ont également porté leur attention sur les 1.815 cas de cancer colorectal qui se sont déclarés et sur les 474 décès qui en ont résulté. En comparant ces données avec les coloscopies et rectosigmoïdoscopies effectuées, ils ont pu constater que la coloscopie, comme la rectosigmoïdoscopie, permettaient de réduire le risque de développer un (…)

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Cancer colorectal : un traitement par jet à haute pression

Une technologie innovante de jet d’eau à haute pression, mise au point par la société Nestis pour le traitement du cancer du côlon, dont l’emploi lors de la dissection sous-muqueuse endoscopique (DSM) facilite la dissection en isolant les attaches fibreuses à sectionner. Elle est évaluée dans le service d’Hépato-Gastro-Entérologie de l’hôpital Edouard Herriot.

Le cancer du côlon est le second cancer en terme d’incidence en France. Le cancer colorectal est aujourd’hui traité à un stade précoce par dissection sous-muqueuse endoscopique (DSM) consistant à enlever la tumeur en une seule pièce, avec une marge de tissu sain latéralement, et en profondeur.

Cet acte long expose à des risques de complications parmi lesquels des risques de perforation de la couche musculaire pouvant atteindre 10% et imposant souvent une chirurgie en urgence.

Afin de limiter les séquelles, le service d’Hépato-Gastro-Entérologie de l’hôpital Edouard Herriot évalue actuellement une technologie innovante de jet d’eau à haute pression, développée par la société Nestis, dont l’emploi lors de la DSM facilite la dissection en isolant les attaches fibreuses à sectionner. Le chirurgien évite les lésions de la couche musculaire en séparant bien la muqueuse de la couche musculaire.

Un test pour prédire le risque de cancerDans le cadre du projet de recherche Enki-HEH coordonné par le Pr Thierry Ponchon, l’évaluation de la première cohorte de 18 patients a révélé une meilleure qualité de dissection par rapport à la technique classique, sans aucune complication.

Des essais cliniques multicentriques de grande envergure seront menés dans les hôpitaux parisiens et marseillais pour confirmer l’intérêt de la technique par jet à haute pression, qui est d’ores et déjà proposée à l’hôpital Edouard Herriot, pour traiter les cancers superficiels du côlon, de l’oesophage et de l’estomac.

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