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Combien d’itinérants au Québec ?

Il y avait, au printemps 2018, près de 5800 itinérants « visibles » dans les régions du Québec, selon les résultats d’un dénombrement qui ont été présentés, le 25 mars 2019, par la ministre de la Santé et la ministre responsable de la région de Montréal.

Les 11 régions du Québec ciblées par le dénombrement comptaient 5 789 personnes en situation d’itinérance visible. Ceci correspond à environ 76 personnes par 100 000 habitants.

Ces résultats représentent une hausse de plus de 8 % entre 2015 et 2018.

L’itinérance visible est considérée comme étant l’ensemble des personnes qui ont fréquenté des services d’hébergement d’urgence ou de transition ou qui ont passé la nuit à l’extérieur, le 24 avril 2018, lors du dénombrement officiel.

Sur le nombre total de personnes en situation d’itinérance visible, environ 15 % (845) avaient passé la nuit dans des lieux extérieurs lors du dénombrement.

Le rapport ne fait pas état de l’itinérance cachée, soit ceux qui trouvent à dormir momentanément sur le canapé d’un ami, d’un parent ou dans un motel.

Les femmes sont ainsi sous-représentées, indique le chercheur Éric Latimer, chercheur à l’Institut universitaire en santé mentale Douglas, parce que le contexte de leur itinérance peut être différent.

Dans la région de la Capitale-Nationale, 545 personnes étaient en situation d’itinérance, contre 423 en Estrie et 297 en Mauricie–Centre-du-Québec.

Les itinérants sont majoritairement des hommes, âgés de 30 à 49 ans, et 41 % d’entre eux ont passé l’année précédente au complet en situation d’itinérance.

Les membres des Premières Nations représentent 1,2 % de l’ensemble de la population, alors qu’ils constituent 5,6 % de la population itinérante. Le phénomène est le même pour les Inuits : 0,2 % de la population en général, mais 1,6 % de la population itinérante.

Le directeur du Réseau d’aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal, Pierre Gaudreau, estime que la légère hausse de l’itinérance à Montréal reflète mal la réalité, rapporte Radio-Canada. « Tant dans les ressources que dans la rue, et ce, dans un nombre croissant de quartiers, l’itinérance est à la hausse à Montréal, ce que ne démontre pas le dénombrement », déplore-t-il.

Selon lui, « les femmes vivent autant de situations d’itinérance que les hommes, Statistique Canada le dit, mais on les voit moins, parce qu’elles acceptent de se retrouver dans des logements insalubres, chez des clients, chez des “ex” violents ».

La ministre de la Santé, Mme Danielle McCann, a promis, pour 2020, un portrait plus complet de l’itinérance au Québec. L’actuel plan d’action arrive à échéance en 2020 ; le prochain vaudra pour 2020-2025, a-t-elle précisé.

Dans le budget 2019-2020, une somme de 30 millions de dollars par année a été allouée pour « bonifier le Programme de soutien aux organismes communautaires » dans ce domaine, a noté la ministre.

Un résumé graphique des faits saillants pour Montréal porte sur la répartition par arrondissement, les caractéristiques démographiques des personnes itinérantes, les facteurs de risque…

Psychomédia avec sources : Ministère de la Santé, Radio-Canada, Le Devoir.
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De nombreux étudiants français refusés en master de psychologie affluent vers la Belgique : pour combien de temps ?

Sans master en France, de nombreux étudiants français en psychologie affluent vers les universités francophones de Belgique à Bruxelles, Liège, Mons ou Louvain, rapporte Le Monde.

A Liège, par exemple, 22 % des étudiants en master sont français, une proportion qui a doublé en deux ans.

En France, depuis 2017, la sélection se fait entre la 3e année de licence et la 1re année de master. La Fédération des étudiants en psychologie (Fenepsy) estime que, sur 3 000 demandes, 400 environ recevraient une réponse positive.

En Belgique, il n’y a pas de sélection autre que la réussite aux examens et pas de discrimination en fonction de la nationalité. Mais plusieurs craignent que ce modèle soit mis en péril par l’afflux de Français.

En cause, des problèmes de locaux et d’encadrement pédagogique. L’organisation des stages notamment est un casse-tête.

S’ajoute au tableau, indique Etienne Quertemont, doyen de la faculté de psychologie, logopédie et sciences de l’éducation de l’Université de Liège, la prise en compte, sur le plan pédagogique, de l’hétérogénéité des auditoires. Les étudiants français arrivent, souligne-t-il, avec un niveau de formation et de préparation parfois très variable en fonction de leur université d’origine.

« Sous le couvert de l’anonymat, un de ces enseignants évoque les différences d’approche entre les facultés belges et certaines de leurs homologues françaises, “encore très marquées, voire beaucoup trop, par l’influence persistante du courant psychanalytique, bien moins présent ici, et où se développent davantage les aspects scientifiques de la psychologie”. »

Les responsables politiques et les recteurs songent à des mesures de contingentement, rapporte Le Monde.

« Confrontés, dans le passé, à un afflux de Français en médecine, en orthophonie, en kiné ou en sciences vétérinaires, les pouvoirs publics ont, selon les disciplines, instauré en 2006 des quotas de 20 % ou 30 % de non-résidents, les inscriptions se faisant après tirage au sort.

Des recours ont été introduits auprès de la justice européenne et pourraient entraîner l’annulation de ces mesures. Invitée à intervenir, la Commission européenne n’a pas trouvé de solution. Certains, à Bruxelles et en Wallonie, envisagent dès lors une autre option : une forte augmentation des droits d’inscription, qui serait compensée par une aide versée aux seuls étudiants belges. »

Master de psychologie : les universités belges débordées par l’afflux d’étudiants français recalés

Pour plus d’informations sur les études en psychologie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Le Monde.
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Combien de café peut-on boire chaque jour ?

Combien de café peut-on boire chaque jour ?

Le 2 janvier 2019.

Dans le creux de l’hiver, l’organisme est un peu fatigué et on a parfois tendance à tenir le coup en avalant plusieurs tasses de café par jour. Mais quelle dose journalière est vraiment recommandée ?

Un site pour vous aider à y voir plus clair

Une tasse, deux tasses, cinq tasses ? Combien de tasses de café peut-on boire chaque jour non seulement sans se mettre en danger mais tout en profitant des bienfaits prouvés de ce breuvage ? Un site a récemment vu le jour et permet d’y voir plus clair. 

Connaissez-vous caffeineinformer.com ? Ce portail vous aidera à calculer, selon votre poids, la dose de café à ne pas dépasser pour rester en bonne santé. Il est même possible de connaître la dose de caféine qui, si elle était avalée en l’espace de 24 heures deviendrait létale. Par exemple : si je pèse 55 kg, il est recommandé de ne pas dépasser deux tasses par jour. Si je bois 51 tasses, je meurs.

Le café est-il vraiment bon pour la santé ? 

Entre ceux qui recommandent de ne plus boire de café et d’autres qui en vante les bienfaits antioxydants ou ses effets cardioprotecteur, difficile de s’y retrouver. Une étude récente menée par les chercheurs de l’université de Düsseldorf nous permet d’en savoir plus.

Publiée dans la revue Plos Biology, elle recommande de boire quatre tasses par jour pour profiter des apports bénéfiques du café. Et ce, même si vous souffrez de problème cardiaque. Tout est dans la mesure : le café ne doit ni remplacer une activité physique régulière si se substituer à une alimentation saine et variée. 

Maylis Choné

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Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Boire, quoi, combien et pourquoi

L’un des gros problèmes de la population française et presque sans risque d’erreur de la population mondiale, c’est boire.

En effet, il n’est pas rare de rencontrer des personnes ne buvant qu’aux repas et jamais entre. Pourquoi un tel désamour de l’eau, nous savons manger quand nous avons faim, mais nous avons perdu l’écoute de la soif, qui est comme la faim, un besoin primaire.

Pourtant l’importance de l’hydratation n’est pas due à une méconnaissance, car tout le monde sait à quel point c’est important. Et ce n’est pas non plus la faute des pouvoirs publics, qui nous assènent de messages nutritionnels en faveur d’une bonne hydratation.

Mais alors pourquoi ? Peut être qu’au lieu de chercher une réponse à cette question il serait plus intéressant de savoir « à quoi ça sert de boire ».

Le sujet est vaste et mérite que l’on s’y attarde un peu, en prenant notre temps et surtout sans en perdre une goutte !

Au commencement il y eut le liquide amniotique, le bébé que maman porte dans son ventre baigne dans une sorte de liquide qui est forcement composé de beaucoup d’eau, vraiment beaucoup d’eau. Ensuite ce même bébé est composé lui aussi d’un sacré paquet d’eau ! Pas la peine de faire comme si vous ne le saviez pas, nous avons tous eu des cours de biologie ! Alors, un petit rappel des teneurs en eau en fonction de l’âge suffira :

–        Chez le fœtus : 97%

–        Chez le nourrisson : 75%

–        Chez l’adulte : 70%

Maintenant il est plus facile de se rendre compte de l’importance de l’eau chez l’être humain. Mais pourquoi boire dans ce cas ?

Tout d’abord, nous perdons chaque jour une grande quantité d’eau. Ces pertes se font de plusieurs manières :

–        Par les urines et les selles

–        Par la transpiration

–        Par la respiration (pour vous en rendre compte rien de plus simple, mettez vous prêt d’un miroir et soufflez comme si vous alliez nettoyer des lunettes, il se forme de la buée, donc de la vapeur, donc de l’eau !)

Avec tout cela, nous perdons environ 2,5L d’eau par jour, ces pertes sont à augmenter en fonction de la température extérieur (plus il fait chaud plus on transpire, donc plus on perd d’eau), mais aussi de l’activité physique, en effet un sportif peut perdre jusqu’à 10L d’eau pendant un entrainement si il fait très chaud, rendez-vous compte.

Maintenant que nous savons notre composition corporelle, nos pertes en eau, il est simple de répondre à la question « pourquoi boire » et bien très simplement pour palier aux pertes. Bien sûr, d’autres raisons devraient nous motiver à boire. D’abord, une bonne hydratation permet de faciliter le transit et donc de lutter contre la constipation, des selles sèches avancent moins bien que des selles humides dans le côlon.  Enfin, une bonne hydratation permet de lutter contre la rétention d’eau (problème très répandu, surtout chez vous mesdames), donc boire ne fait pas maigrir mais permet juste de ne pas garder l’eau !

Bien sur, il n’est pas nécessaire de boire 2,5L d’eau par jour, car les apports se répartissent comme cela:

–        1L par les aliments

–        1,5L par les boissons

C’est pour cela que vous entendez toujours (et vous le dites aussi depuis toujours) qu’il faut boire 1,5L d’eau par jour.

Maintenant, soyons un peu plus explicite, peut-être n’est il pas nécessaire de boire autant, je m’explique :

L’eau peut être apportée de différentes manières :

–        Par de l’eau

–        Par du thé

–        Par du café (dans le cadre d’une hydratation correct, sinon on ne peut pas compter le café car il est très diurétique donc bu seul il peut participer au phénomène de déshydratation)

–        Par les sodas (mais attention à leur teneur en sucre !)

Pas facile de boire me direz vous, tout à fait d’accord, passons aux astuces du diététicien pour vous faciliter l’hydratation :

–        Il faut disséminer des petites bouteilles d’eau partout dans la maison (salon sur la table basse, chambre près du lit, toilette (et oui même dans les toilettes !), devant l’ordinateur, dans la voiture….) de cette façon des que vous voulez boire vous pouvez sans la contrainte de devoir se rendre dans la cuisine. Car sinon, c’est souvent « je le ferais dès que je finis ça » et, l’oubli remporte la partie !

–        Au travail, prendre des PETITES bouteilles d’eau, en effet la grosse bouteille ça fait peur et surtout ça ne descend pas vite, pas très motivant en somme. Optez plutôt pour des bouteilles de 50cl beaucoup plus adaptées et surtout faciles à transporter.

–        Instaurer le rituel de « des que je vois la bouteille je bois une gorgée »

–        Le repas, on le commence et le termine toujours avec un verre d’eau.

–        Un thé dans la matinée et dans l’après-midi et c’est déjà  presque 500ml d’eau.

–        Pourquoi pas le soir, se prendre une tisane ?

Voilà pour l’hydratation, maintenant vous avez toutes les cartes en mains, il ne reste plus qu’à changer ses habitudes. Et sachez une dernière chose, la soif est le premier indicateur de la déshydratation, donc avoir soif c’est déjà être déshydrater.


Regimes alimentaires

Combien de femmes portent des prothèses mammaires?

Les autorités sanitaires vont demander dans les prochains jours aux 30.000 femmes porteuses de prothèses en silicone fabriquées par la société Poly Implant Prothèse (PIP) de se les faire enlever. Si rien ne permet pour l’instant d’établir un lien entre ces prothèses et risque accru de cancer, cette décision fait …
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