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Complémentaire santé : une réforme pour résilier son contrat sans frais

Complémentaire santé : une réforme pour résilier son contrat sans frais

Le 5 juillet 2019

Le Sénat a approuvé la proposition de loi visant à résilier son contrat de complémentaire santé à tout moment et sans frais.

Une résiliation à tout moment et sans frais

Le Parlement a finalement adopté le 4 juillet, le texte de résiliation sans frais des complémentaires santé. La réforme sera appliquée au plus tard au 1er décembre 2020. Alors que mettre un terme à la souscription pouvait être compliqué jusqu’ici, cette réforme va permettre aux assurés de résilier leur contrat de complémentaire santé sans frais et à tout moment.

Les contrats de complémentaire santé bénéficieront des mêmes règles que celles appliquées aux assurances habitation ou voiture. Pour le moment, les assureurs doivent communiquer aux assurés un avis d’échéance mentionnant la date limite pour résilier le contrat. Généralement, la date est fixée deux mois seulement avant l’anniversaire du contrat. Une fenêtre trop courte puisque l’avis d’échéance doit être envoyé 15 jours avant la date limite de résiliation. 

Les professionnels contre la réforme

L’association de consommateurs UFC-Que Choisir comptait déjà sur cette réforme depuis un long moment. Selon l’UFC, l’ensemble des assurés pourrait gagner jusqu’à 1,2 milliard d’euros de pouvoir d’achat

Les assureurs et les représentants de mutuelles et prévoyances ont affirmé que ce nouveau dispositif va augmenter les frais de gestion. Selon eux, l’augmentation des dossiers de résiliation va se répercuter sur ces frais qui représentent actuellement 20% des cotisations des assurés. Toutefois, cet argument a été réfuté par la ministre de la Santé Agnès Buzyn. Selon la ministre, cette mesure engendre davantage de concurrence et va inciter les complémentaires santé à diminuer leurs prix pour attirer de nouveaux assurés.

Stéphanie Haerts

À lire aussi : 6 conseils pour bien choisir sa complémentaire santé

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Comment les différents stades du sommeil contribueraient de façon complémentaire à la créativité

Des chercheurs ont développé une théorie, qu’ils décrivent dans la revue Trends in Cognitive Sciences, pour expliquer comment différentes phases du sommeil pourraient, de façon différente et complémentaire, faciliter la résolution créative de problèmes.

« Supposons que je vous donne un puzzle de créativité où vous avez toute l’information dont vous avez besoin pour le résoudre, mais que vous ne réussissez pas à le faire », illustre Penelope Lewis, professeure à l’École de psychologie de l’Université de Cardiff, première auteure.

« Vous pourriez y penser car vous avez déjà tous les souvenirs dont vous avez besoin, mais vous devez les restructurer – faire des liens entre des souvenirs que vous n’avez pas liés, intégrer des choses que vous n’avez pas intégrées. »

Des études montrent que ce genre de restructuration se produit souvent pendant le sommeil, alors Lewis et ses collègues (1) se sont inspirés de cette littérature, ainsi que de données physiologiques et comportementales, pour créer un modèle de ce qui pourrait se produire à chaque stade.

Ils proposent que le sommeil non paradoxal aide à organiser l’information en catégories utiles, tandis que le sommeil paradoxal (durant lequel surviennent la majorité des rêves) aide à voir au-delà de ces catégories pour découvrir des connexions inattendues.

Selon des recherches antérieures, les souvenirs capturés par l’hippocampe sont rejoués pendant le sommeil non paradoxal, et lorsque nous détectons des similitudes entre eux, cette information est stockée dans le cortex. Parce que l’hippocampe et le cortex sont en communication étroite pendant ce stade, Lewis et ses collègues proposent que l’hippocampe contrôle d’une manière ou d’une autre ce qui est rejoué. Parce qu’il préfère rejouer des choses qui sont similaires ou thématiquement liées, il nous encourage à trouver ces liens et à les utiliser pour former des schémas (structures, thèmes).

Pendant le sommeil paradoxal, par contre, l’hippocampe et le cortex ne semblent pas aussi bien synchronisés. Ainsi, l’équipe de Lewis soupçonne que le cortex est maintenant libre de rejouer les souvenirs stockés dans n’importe quelle combinaison, qu’ils soient similaires ou non. Durant ce stade, les études suggèrent que les ondes ponto-geniculo-occipitales provoquent l’activation aléatoire de zones du cortex, ce qui pourrait déclencher le rejeu des souvenirs de différents schémas.

« Donc, ce que nous proposons, c’est que, si vous êtes bloqué sur un problème, ce problème est saillant, et nous savons que les choses saillantes sont rejouées », dit Lewis. « La partie légèrement hypothétique est que, quand quelque chose d’autre, qui est activé au hasard dans le cortex, a un élément similaire, vous formerez un lien. » Ces liens surprenants peuvent constituer les étapes nécessaires pour résoudre un problème.

Pour illustrer son propos, la chercheure se réfère à la découverte par Earnest Rutherford de la structure d’un atome. Il a basé sa conception sur quelque chose qui pourrait sembler sans rapport : le système solaire. Selon le modèle proposé, ses connaissances sur les atomes et le système solaire auraient été catégorisées en différents schémas pendant le sommeil non paradoxal. Ensuite, pendant le sommeil paradoxal, ses souvenirs d’atomes auraient pu être rejoués avec une mémoire activée aléatoirement du système solaire, lui permettant de détecter le chevauchement entre eux et, plus tard, de l’appliquer à son travail.

« L’idée est de présenter ce modèle de façon formelle afin qu’il puisse être testé explicitement », explique Lewis.

Pour plus d’informations sur les processus de pensée durant le sommeil, voyez les liens plus bas.

(1) Günther Knoblich, Gina Poe.

Psychomédia avec sources : Cell Press, Trends in Cognitive Sciences.
Tous droits réservés.

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Le yoga comme traitement complémentaire de la dépression

La pratique du yoga semble diminuer les symptômes de dépression, selon des études présentées au congrès annuel de l’American Psychological Association (APA).

« Plusieurs adeptes du yoga citent la réduction du stress et l’amélioration de la santé mentale comme principale raison de leur pratique », a souligné Lindsey Hopkins du San Francisco Veterans Affairs Medical Center qui a présidé une session portant sur le yoga et la dépression.

« Mais la recherche sur le yoga est en retard sur sa popularité en tant qu’approche de première ligne en santé mentale ».

La chercheuse a mené une étude avec 23 anciens combattants masculins qui ont participé à des cours de hatha yoga deux fois par semaine pendant huit semaines afin de vérifier l’acceptabilité et les effets antidépresseurs.

Le hatha yoga est le style le plus couramment pratiqué en Occident. Il met l’accent sur les exercices physiques en combinaison avec des exercices de respiration et de méditation.

Le niveau d’appréciation de l’activité a été élevé et ceux qui avaient des scores élevés de dépression ont connu une réduction des symptômes.

Un type plus spécifique de hatha yoga offert par plusieurs studios est le Bikram yoga, aussi appelé Hot yoga ou yoga chaud qui est pratiqué dans une salle de type sauna chauffée à une température variant entre 37 et 40 degrés Celsius avec 40 % d’humidité.

Sarah Shallit de l’Université Alliant à San Francisco a mené une étude avec 52 femmes âgées de 25 à 45 ans dont la moitié a été assignée à participer à des cours de Bikram yoga deux fois par semaine pendant huit semaines et l’autre moitié a été mise sur une liste d’attente. Le yoga a réduit les symptômes de dépression par rapport au groupe témoin.

Une autre étude, menée par Maren Nyer et Maya Nauphal du Massachusetts General Hospital avec 29 personnes, a également montré que 8 semaines de Bikram yoga au moins deux fois par semaine réduisait les symptômes de dépression et améliorait la qualité de vie, l’optimisme et le fonctionnement cognitif et physique.

Maren Nyer bénéficie actuellement d’un financement du National Center for Complementary and Integrative Health américain pour mener un essai randomisé du yoga Bikram avec des personnes atteintes de dépression.

Nina Vollbehr du Centre for Integrative Psychiatry aux Pays-Bas a aussi présenté les données de deux études sur le yoga pour lutter contre la dépression chronique ou résistante aux traitements. Dans la première étude, 12 personnes en dépression depuis 11 ans en moyenne ont participé à 9 séances hebdomadaires d’environ 2,5 heures chacune. Les scores de dépression, d’anxiété et de stress ont diminué tout au long du programme, un bénéfice qui persistait quatre mois après l’entraînement. La rumination et l’inquiétude n’ont pas changé immédiatement après le traitement, mais elles étaient diminuées lors d’un suivi ultérieur.

Dans la deuxième étude, menée avec 74 étudiants universitaires légèrement déprimés, le yoga était comparé à une technique de relaxation. Le yoga avait des effets plus durables que la relaxation.

La recherche sur le yoga comme traitement de la dépression est encore préliminaire, note Lindsey Hopkins. « Pour le moment, nous ne pouvons que le recommander comme approche complémentaire, probablement plus efficace en conjonction avec les approches standards offertes par un thérapeute agréé », conclut-elle.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : American Psychological Association.
Tous droits réservés.

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Pourquoi la généralisation de la complémentaire santé est-elle un échec ?

Cela fait un an que la généralisation de la complémentaire santé est entrée en vigueur. Le 1er janvier 2016, l’ensemble des entreprises du secteur privé était obligé de souscrire une mutuelle pour les salariés. Un dispositif visant à mieux couvrir l’ensemble des Français…

Bilan peu élogieux de la généralisation de la complémentaire santé

Sans réel bilan officiel, les experts s’accordent à dire que la généralisation de la complémentaire santé n’a pas rencontré le succès escompté.

Un quart des entreprises concernées par le dispositif n’auraient toujours pas couvert leurs salariés et ceux qui le sont constatent le plus souvent une couverture moins efficace qu’avec une couverture individuelle. Une constatation qui a d’importantes conséquences sur les finances des Français : le restant à charge des salariés aurait augmenté de 10 % en 2016.

Complémentaire santé responsable : plus de restant à charge pour les Français

Complémentaire santé responsable : plus de restant à charge pour les Français

Mutuelle-land

Si l’idée de départ consistait à mieux rembourser les assurés français tout en limitant les dépassements d’honoraires, il semble qu’à l’heure du premier bilan des réformes du marché des complémentaires santé, ce ne soit pas concrètement ce qu’il s’est produit.

Baisse des remboursements des mutuelles

Le courtier en assurances collectives Mercer France vient faire un premier bilan des réformes autour de la complémentaire santé, basé sur 6 millions d’actes facturés par des médecins gérés par ses soins auprès d’1,3 million d’assurés. Pour ce premier bilan chiffré, le courtier fait un bilan mitigé des contrats de mutuelle responsable et de la généralisation de la complémentaire santé.

Ce manque de succès est notamment lié au contrat d’accès aux soins (CAS), qui avait pour but de limiter les dépassements d’honoraires des médecins qui adhéraient à ce contrat. Comment ? En limitant la prise en charge des dépassements par ces contrats responsables. Au total, seuls 27 % des médecins du secteur 2 ont signé le CAS. Le problème c’est que seuls 15 % des patients qui ont consulté un spécialiste non adhérant au CAS en 2015 ont aujourd’hui changé de médecin pour un moins cher. Des changements qui ont provoqué des hausses de tarifs des consultations des praticiens non CAS.

Par conséquent, les assurés sont victimes de davantage de restant à charge.

Le courtier soulève également la question de l’impact des contrats responsables sur la prise en charge de la part des complémentaires santé. Les remboursements baissent ainsi surtout pour les consultations de médecines généralistes (-5 %), de spécialistes (-10 %), pire encore pour les honoraires en hospitalisation (-53 %).

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Quel budget complémentaire santé pour les seniors ?

Plus on vieillit, plus la santé est chère !

En vieillissant, les Français nécessitent davantage de soins…et davantage de soins couteux ! Hors, les revenus des plus de 50 ans ne vont pas en s’améliorant et une fois à la retraite cela ne s’arrange pas ! Voici une étude du Conseil d’orientation des retraités qui explique pourquoi une mutuelle santé est de plus en plus indispensable avec l’âge !

Plus on vieillit, plus la santé est chère !

Soins dentaires importants, soins de l’ostéoporose, prothèses auditives, presbytie, etc. Autant de soins dont les Français de plus de 50 ans nécessitent. Et bien sûr ces prestations médicales sont de plus en plus chères avec l’âge. En effet, les patients nécessitant des prothèses auditives doivent assumer un restant à charge d’environ 1 000 euros.

Selon le Conseil d’orientation des retraités, à 50 ans, un senior dépense chaque année 2 500 euros en santé (avant prise en charge de la Sécu et de la mutuelle santé) ; entre 3 000 et 4 000 euros entre 60 et 70 ans.

D’où l’intérêt d’une bonne mutuelle santé

Pour alléger la facture, les seniors (comme les autres Français) ont tout intérêt à opter pour une bonne complémentaire santé. Ces contrats qui remboursent une partie des soins permettent de faire baisser le restant à charge annuelle à 450 euros en moyenne pour les 56/65 ans.

Le coût de la complémentaire santé est d’environ 100 euros mensuel, soit 1 200 euros annuel.

Il n’y a plus qu’à faire le calcul pour savoir où est l’intérêt des Français !

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Le casse-tête de la complémentaire santé senior

L'audioprothèse : une dépense courant chez les seniors

Après la généralisation de la complémentaire santé qui s’adresse aux actifs, le gouvernement s’attèle à mettre en place une complémentaire dont les contours s’adaptent aux besoins des seniors.

Mutuelle senior : des tarifs moins chers sans mettre en danger l’assureur ?

C’est là tout le casse-tête des contrats labélisés pour les seniors. Alors que les seniors sont la tranche d’âge la plus dépensière en matière de soins, ils sont aussi ceux qui paient le plus cher leur complémentaire santé. Or, le gouvernement souhaite limiter les tarifs des mutuelles séniors… sans pour autant mettre en péril l’équilibre financier des assureurs et mutualistes.

Le Haut Conseil pour l’Avenir de l’Assurance Maladie notait en 2010 qu’une personne âgée de 75 ans dépensait en moyenne 6 000 euros de soins par an alors qu’une personne de 45 ans n’en dépense que 2 000.

Pourtant le gouvernement a fixé des tarifs pour les 75 /79 ans plafonnés à 103 euros par mois. Un chiffre éloigné de la réalité puisque cette tranche d’âge peut débourser jusqu’à 120 euros/mois.

Le problème des mutuelles senior labélisées

Selon la Mutualité, il y a un problème avec les contrats labélisés. Ils ne sont pas adaptés aux besoins des seniors, proposant des garanties inutiles pour cette tranche d’âge comme l’orthodontie et négligeant totalement l’aide aux aidants par exemple.

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76 communes de Moselle Sud bénéficieront-elles d'une complémentaire ?

Zones de désert médical en France

Dans l’Est de la France, on sait ce que c’est que la solidarité ! La communauté de communes de Sarrebourg-Moselle sud (CCSMS) souhaite propose une complémentaire santé intercommunale qui s’adressera à 76 communes, une fois les 5 communautés de communes fusionnées en 2017.

Savoir si les habitants sont intéressés par une mutuelle pour tous

Dès 2017, 5 communautés fusionneront. L’idée est d’anticiper cette fusion en proposant la mise en place d’une mutuelle pour les habitants des 76 communes de la fusion. Les habitants sont-ils intéressés par cette couverture de santé intercommunale ? C’est la question qui leur sera posée, et dont les réponses sont attendues avant le 15 septembre 2016.

La communauté de commune espère réceptionner 5 000 personnes intéressées par la mise en place de cette mutuelle communale. Dans ce cas, un appel d’offre sera lancé auprès de plusieurs mutuelles nationales. L’objectif ? Proposer une couverture efficace mais dont le prix peut mener à des économies à hauteur de 50 %, des contrats adaptés aux besoins des seniors.

Dans le cas du lancement de ce projet solidaire, l’adhésion pourrait être lancée dès janvier 2017.

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Généralisation de la complémentaire santé : qu'en pensent les salariés ?

Les Français et leur mutuelle d'entreprise

Deloitte a mené la première enquête depuis l’entrée en vigueur de la loi ANI avec l’IFOP afin de connaître l’état d’esprit des salariés 6 mois après la loi. Le baromètre met l’accent sur les perceptions et attentes des Français vis-à-vis d’un système de santé en évolution.

Les Français pour la surmutuelle : vers de meilleurs remboursements

  • 26 % des interrogés se disent prêts à prendre une sur-complémentaire santé
  • 41 euros : la cotisation mensuelle moyenne afin d’obtenir de meilleurs remboursements et des services en plus.
  • 70 % seraient intéressés par des services liés au bien vivre et au bien vieillir
  • 70 % sont intéressés par des services d’information et de conseil santé
  • 80 % souhaitent une amélioration des remboursements et un tiers est prêt à payer plus pour le renforcement des remboursements.

Les Français qui ont déjà une mutuelle santé estime que son niveau de remboursement est satisfaisant, sur les prestations courantes (consultation du médecin, frais de pharmacie).

C’est du côté des remboursements des soins dentaires et de l’optique que le bât blesse. D’ailleurs, 40 % des Français renoncent aux soins justement pour les spécialités comme le dentaire et l’optique.

La prévention dans les réflexes français

  • 88 % des Français ont réalisé au moins une action de prévention au cours des 2 dernières années
  • 46 % ne connaissent pourtant pas le taux de prise en charge de la prévention dans le cadre de leur complémentaire santé
  • Un peu plus d’un quart des Français attendent plus de la part de leur assureur en matière de prévention.

L’e-santé : l’avenir pour se soigner ?

L’e-santé semble être l’avenir de la santé ! Un effet porté par la loi ANI ? Peut-être bien. En effet, les objets connectés en santé ont quasiment triplé depuis l’année dernière, surement sous l’influence des nouveaux services proposés par les complémentaires santé. C’est d’ailleurs presque un réflexe chez les 18/24 ans puisque 44 % d’entre eux ont l’habitude d’en utiliser.

En revanche, les Français n’oublient pas les données personnelles et souhaitent qu’elles soient protégées même s’ils sont 70 % à être prêts à les communiquer, surtout au personnel médical.

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Généralisation de la complémentaire santé : moins de solidarité ?

La loi ANI brise-t-elle la solidarité entre salariés ?

Depuis le 1er janvier 2016, les entreprises sont dans l’obligation de distribuer une mutuelle santé à l’ensemble de leurs salariés. Si la mesure a pour premier objectif de couvrir les salariés en santé en les mettant tous sur un pied d’égalité, elle aurait tendance à « limiter la solidarité entre les salariés » selon Les Echos.

ANI : moins de solidarité entre salariés ?

Dans le cadre de la généralisation de la complémentaire santé, la mutualisation consiste à faire payer tous les salariés d’une entreprise, quels que soient leurs besoins. En d’autres termes, ceux qui n’ont pas besoin d’une couverture de santé, ou alors de manière très limitée, paient la même chose que ceux qui en ont besoin davantage.

Les salariés qui pourront éviter la mutuelle de groupe provoqueront la hausse des cotisations pour les salariés qui restent sur le régime de l’entreprise. C’est dans ces cas que la solidarité risque d’être mise à  mal.

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