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Les dangers des compléments alimentaires pour les sportifs

Les dangers des compléments alimentaires pour les sportifs

Le 22 décembre 2016.

Selon un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses), les compléments alimentaires que prennent les sportifs pour développer leur masse musculaire pourraient être dangereux pour la santé.

Stimuler le développement musculaire

49 signalements d’ « effets indésirables susceptibles d’être liés à la consommation » de compléments alimentaires « pour sportifs » ont été signalés depuis 2009. Des signalements qui ont poussé l’Anses à tirer la sonnette d’alarme. Ces produits sont utilisés pour stimuler le développement musculaire ou la diminuer la masse graisseuse.

Ces effets indésirables sont « potentiellement graves pour certains, majoritairement d’ordre cardiovasculaire (tachycardie, arythmie et accident vasculaire cérébral) et psychique (troubles anxieux et troubles de l’humeur) », avertit l’Agence nationale de sécurité sanitaire. Les compléments alimentaires sont donc déconseillés aux personnes présentant des facteurs de risque cardiovasculaire.

Ne pas acheter les compléments alimentaires sur Internet

Par ailleurs, « l’absence de données d’efficacité scientifiquement démontrée », rend leur usage particulièrement « discutable au regard des risques encourus ». Pour en consommer, l’agence recommande aux sportifs de demander conseil avec leur médecin, leur pharmacien ou, au pire, à leur entraîneur et invite les enfants, les adolescents et les femmes enceintes ou allaitantes, à ne pas toucher à ces produits.

Enfin, l’Anses préconise de ne pas acheter les compléments alimentaires en ligne puisque « l’achat sur Internet expose de facto davantage le sportif à la consommation de compléments alimentaires frauduleux », « susceptibles de conduire à des contrôles anti-dopage positifs et d’induire des effets sur la santé ».

À lire aussi : Attention aux suppléments alimentaires : pourquoi ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Guide pratique pour compléments alimentaires : La nouvelle bible

Brigitte Karleskind fut l’invitée de l’émission web Des Maux et Des Mots le 21 janvier dernier pour parler de son dernier ouvrage sur les compléments alimentaires. Dans son guide pratique, cette journaliste scientifique propose de soigner à l’aide de compléments alimentaires une trentaine de maladies courantes. À découvrir sans tarder !

En s’appuyant sur des études scientifiques et sur les pathologies les plus courantes réclamant souvent une consultation chez le médecin généraliste, Brigitte Karleskind propose les compléments alimentaires permettant de les traiter naturellement et efficacement.

Selon Brigitte Karleskind, notre corps a souvent besoin de ces compléments alimentaires, mais peu de gens savent lesquels prendre et pourquoi ?

Cette bible des compléments alimentaires vous en apprendra sûrement beaucoup sur leurs bienfaits au quotidien. 

SOURCE

Les compléments alimentaires ne sont pas si anodins que ça !

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Les compléments alimentaires sont très utilisés aujourd’hui dans l’hexagone puisque près d’un Français adulte sur cinq en consommerait régulièrement ou occasionnellement. Pourtant ces gélules, en apparence anodines, peuvent avoir des effets indésirables.

L’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) met en garde : la consommation de compléments alimentaires peut entraîner des effets indésirables plus ou moins graves. Depuis le lancement du dispositif de « Nutrivigilance » mis en place en 2010, ce sont près de 1500 signalements d’effets indésirables qui ont été enregistrés à son siège (dont les 3/4 sont liés à la prise de compléments alimentaires).

Les effets indésirables constatés vont de la simple gêne, de l’apparition de rougeurs et de démangeaisons de l’ordre de l’allergie (16 %) à des hospitalisations pour des troubles hépatiques (19,9 %) et gastro-entérologiques (18,4 %) explique le directeur adjoint Santé/Alimentation à l’Anses Mr Franck Fourès. On constate même certains troubles neuropsychologiques comme des tremblements, de l’anxiété ou des vertiges (12 %) ou encore des difficultés au niveau cardio-vasculaire (9,9 %).

Parmi les compléments alimentaires pointés du doigt par l’Anses, il y a les produits à base de « levure de riz rouge » utilisés contre le cholestérol et de p-synéphrine (présente dans l’écorce d’orange amère) pour la perte de poids.

Ces deux substances doivent être consommées avec vigilance, en ayant pris le soin de prendre conseil auprès d’un professionnel de santé pour les femmes enceintes ou allaitantes et les personnes sous traitements ainsi que pour les enfants.

La deuxième recommandation de l’Anses est faite en direction des médecins et des professionnels de santé qui doivent continuer à interroger leurs patients sur la consommation de compléments mais aussi déclarer le maximum d’effets indésirables observés, principalement chez les femmes enceintes et les sportifs.

Les boissons énergisantes doivent également faire l’objet d’une attention particulière, selon l’Anses car leur forte teneur en caféine peut engendrer des accidents cardiaques graves chez les personnes ayant des prédispositions génétiques à ce type de pathologie. Elles ne doivent pas être consommées lors d’un exercice physique ou avec de l’alcool.

Les compléments alimentaires sont aujourd’hui particulièrement prisés pour « lutter contre la fatigue (70 %), résoudre des problèmes de santé particuliers (21 %) et « rester en bonne santé ou lutter contre les maladie » (17 %) selon l’enquête du dispositif « Nutrivigilance ». Attention cependant de ne pas les utiliser au prix de sa santé !

Pointés du doigt par l'Anses, les compléments alimentaires ne sont pas si anodins que cela

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Les compléments alimentaires : attention aux risques

La nutrivigilance, un dispositif au service de la sécurité du consommateur

La consommation et l’offre de compléments alimentaires et de certains aliments spécifiques, comme les boissons énergisantes, ne cessent d’évoluer. En parallèle, les circuits de distribution se diversifient, notamment internet. Toutefois, ces nouveaux produits, souvent perçus comme anodins par les consommateurs, peuvent dans certaines conditions les exposer à des risques. Dans ce contexte, l’Anses a été chargée, depuis 2010, d’une mission de nutrivigilance, dont l’objectif est d’identifierd’éventuels effets indésirables liés à la consommation de ces aliments. Ce dispositif contribue à renforcer la sécurité du consommateur. Il a notamment permis d’émettre des recommandations sur une dizaine de produits, parmi lesquels les boissons énergisantes, les compléments alimentaires contenant de la levure de riz rouge ou encore de la p-synéphrine. Aujourd’hui, après plus de trois ans de fonctionnement, l’Anses dresse un premier bilan de son dispositif de nutrivigilance et souhaite rappeler aux médecins leur rôle clé dans son fonctionnement.

Au cours des dernières décennies, l’offre alimentaire a évolué avec des produits nouveaux en raison de leur technologie, de leurs ingrédients ou encore de leur forme, comme les compléments alimentaires, des aliments et des boissons enrichis (boissons énergisantes,…). Le marché des compléments alimentaires, notamment, est en expansion, son chiffre d’affaires dépassant 1,3 milliard d’euros en 2013. Par ailleurs, les produits se technicisent, leurs circuits de distribution se diversifient et les habitudes des consommateurs évoluent. Bien que la sécurité sanitaire des aliments soit très encadrée et surveillée, ces nouveaux produits, souvent perçus comme anodins par les consommateurs, peuvent dans certaines conditions, les exposer à des risques qu’il faut être en mesure d’identifier. C’est l’objectif du dispositif de nutrivigilance de l’Anses, qui, désormais, fait partie intégrante des systèmes de surveillance mis en œuvre par les autorités sanitaires pour veiller à la santé du consommateur.

Les compléments alimentaires : première source de déclarations

En France, selon l’étude INCA 2 menée par l’Anses, un adulte sur cinq et un enfant sur dix consomment au moins occasionnellement des compléments alimentaires ou des vitamines et minéraux sous forme médicamenteuse. Par ailleurs, parmi ces consommateurs, 23 % des adultes et 12 % des enfants en prennent toute l’année ou presque.

Depuis la mise en place de son dispositif de nutrivigilance, l’Agence a reçu plus de 1500 signalements d’effets indésirables. Parmi eux, 76 % sont liés à la consommation de compléments alimentaires et 24 % sont dus à des aliments enrichis ou des denrées destinées à une alimentation particulière. En matière de compléments alimentaires, plus d’un tiers des cas exploitables concerne les compléments alimentaires minceurs, capillaires et hypocholestérolémiants. Par ailleurs, les principaux effets indésirables recensés sont d’ordre hépatique, digestif et allergique.

Les signalements au cœur du travail de l’Anses

L’analyse des signalements reçus a conduit l’Agence à s’autosaisir afin de mener près d’une dizaine d’évaluations des risques sanitaires , concernant les risques liés à la consommation de certaines substances présentes dans des complém ents alimentaires (lutéine, zéaxanthine,p-synéphrine, levurede riz rouge,etc.). L’Agence a également été amenée à travailler sur les autres types de produits ; elle a notamment évalué les risques liés à la consommation de boissons dites « énergisantes » ou encore de boissons autres que le lait maternel et ses substituts dans l’alimentation des nourrissons de moins d’un an.Par ailleurs, l’Agence mène actuellement une évaluation des risques relatifs à la consommation de compléments alimentaires dédiés aux femmes enceintes et aux sportifs. Les résultats sont attendus au cours du premier semestre 2015.

Les professionnels de santé, acteurs clés du dispositif

Aujourd’hui, après plus de trois ans de fonctionnement, l’Anses souhaite rappeler que la nutrivigilance sera d’autant plus performante que les données transmises seront nombreuses et précises. C’est pourquoi elle souhaite rappeler aux professionnels de santé que leur implication est indispensable afin que le dispositif reste dynamique et efficace.

Ainsi, elle demande aux professionnels de santé de continuer à s’impliquer, et leur recommande, lors des consultations, d’interroger leurs patients sur leur consommation de compléments alimentaires ou d’autres aliments spécifiques. Elle les encourage à rester vigilants et à déclarer le maximum d’effets indésirables qu’ils observent, notamment dans le cadre des deux saisines en cours concernant les compléments alimentaires destinés aux femmes enceintes et aux sportifs.

Enfin, l’Anses rappelle aux consommateurs que le s compléments alimentaires ne sont pas anodins. Leur consommation ne doit pas se substituer à une alimen tation équilibrée et diversifiée et devrait être assortie d’un conseil personnalisé auprès d’un professionnel de santé. Par ailleurs, elle recommande de respecter les consignes présentes sur l’étiquetage etd’être très vigilant vis-à-vis des produits mis en avant pour des propriétés « miracles » ou encore vendus en-dehors des circuits traditionnels, notamment par internet.

Source : Communiqué Anses


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