Archives par mot-clé : comportements

Trois profils de personnalité avec des comportements financiers différents

Trois profils de personnalité ont des comportements financiers différents, selon une étude publiée dans le numéro de février 2022 de la revue Personality and Individual Differences.

Jim Exley, de l’Université de Georgie (États-Unis), a été inspiré pour cette étude par son expérience de travail de 25 ans dans le secteur des services financiers où il a pu constater la diversité des approches financières des gens.

« Le secteur impose de mesurer ce qui est appelé la tolérance au risque, mais en discutant avec les gens, j’ai compris que la vie financière d’une personne ne se résume pas à sa tolérance au risque », explique-t-il.

Exley et ses collègues (1) ont mené cette étude avec 395 participants afin d’explorer les liens entre la personnalité, la tolérance au risque et les comportements financiers.

Ils se sont basés sur le modèle des « cinq grands facteurs de personnalité », le modèle le plus utilisé en psychologie de la personnalité. Chacun de ces cinq facteurs (ou dimensions) est un continuum dont les extrémités sont des traits opposés.

Ces cinq facteurs correspondent à l’anagramme OCEAN :

(O) Ouverture à l’expérience (Originalité)
(C) Consciencieusité (Contrôle, Contrainte)
(E) Extraversion (Énergie, Enthousiasme)
(A) Agréabilité (Altruisme, Affection)
(N) Neuroticisme ou névrotisme (émotions Négatives, Nervosité)

TEST : Quels sont vos cinq grands traits de personnalité ?

Après avoir identifié trois grands profils de personnalité en fonction des combinaisons de scores OCEAN, les chercheurs ont ensuite exploré comment ces trois groupes différaient en termes de perspectives et d’expériences financières.

  1. Le profil de sur-contrôle regroupait le plus grand nombre de participants.

    Ces personnes présentent un degré élevé d’agréabilité et de consciencieusité mais une faible extraversion. Elles n’aiment pas le risque et évitent donc les activités risquées susceptibles d’accroître leur patrimoine, comme les investissements en bourse.

  2. Les deux autres profils sont plus tolérants au risque.

  3. Le profil résilient est le 2e regroupement plus nombreux.

    Ces personnes sont généralement bien équilibrées et stables ; elles sont extraverties, ouvertes et agréables, et ont peu de neuroticisme.

    Ce profil est associé à des résultats financiers plus satisfaisants, car s’il n’évite pas les risques, il n’en prend pas trop non plus.

  4. Le profil de sous-contrôle regroupe des personnes moins consciencieuses, plus extraverties et ayant des niveaux plus élevés de neuroticisme. Elles ont tendance à aimer prendre des risques, mais elles en prennent parfois trop, ce qui a un impact négatif sur leur valeur nette.

Les personnes ayant les meilleurs résultats financiers ont tendance à être celles qui sont bien équilibrées, plus extraverties et ayant moins de neuroticisme, résume Exley. Elles sont également prêtes à prendre certains risques, mais sans en prendre trop.

Les chercheurs concluent avec une discussion des avantages relatifs d’une approche fondée sur la personnalité par rapport à l’approche commune de la tolérance au risque.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

(1) Patrick C.Doyle, JohnGrable, W. Keith Campbell.

Psychomédia avec sources : University of Georgia, Personality and Individual Differences.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Somnifères tels que zolpidem (Stilnox, Sublinox…) : avertissement de danger causé par le somnambulisme et d’autres comportements

L’agence américaine du médicament, la Food and Drug Administration (FDA), a émis, le 30 avril, un avertissement portant sur des incidents « rares mais sérieux » liés aux somnifères eszopiclone (Lunesta), zaleplon (Sonata) et zolpidem (Stilnox, Sublinox, Ambien…)

L’agence requiert un avertissement encadré (le niveau le plus élevé) sur l’étiquette et la notice du produit.

L’avertissement fait suite à plusieurs rapports de blessures graves et de décès résultant de divers comportements complexes pendant sommeil après la prise de ces médicaments.

Ces comportements peuvent inclure le somnambulisme, la conduite automobile endormie et la participation à d’autres activités sans être complètement éveillé, comme l’utilisation non sécuritaire d’un poêle.

Ces incidents peuvent survenir après la première dose ou après une plus longue période de traitement, et peuvent se produire chez les patients sans antécédents de ces comportements et même aux doses les plus faibles recommandées, précise le communiqué de la FDA.

L’agence ajoute une contre-indication pour les personnes qui ont déjà connu un épisode de comportements complexes pendant le sommeil après avoir pris ces médicaments.

L’association entre ces médicaments et ces comportements figure déjà sur l’étiquette. L’avertissement encadré et la contre-indication visent une plus grande visibilité.

La FDA a examiné 66 cas signalés à son système de déclaration des effets indésirables ou trouvés dans la littérature médicale qui ont entraîné des blessures graves ou la mort. Les 46 déclarations de blessures graves non mortelles comprenaient des surdoses accidentelles, des chutes, des brûlures, des quasi-noyades, l’exposition à des températures extrêmement froides entraînant la perte d’un membre ou la mort et des automutilations comme des blessures par balle. Les 20 décès signalés étaient attribuables à un empoisonnement au monoxyde de carbone, à une noyade, à des chutes mortelles, à l’hypothermie et à des collisions mortelles de véhicules motorisés avec le patient au volant.

Lors de la prescription de ces médicaments, les patients doivent être informés de ce risque, indique la FDA.

« Les patients devraient cesser de prendre ces médicaments et communiquer immédiatement avec leur professionnel de la santé s’ils constatent qu’ils se sont livrés à des activités pendant qu’ils ne sont pas complètement éveillés ou s’ils ne se souviennent pas d’activités qu’ils ont faites pendant qu’ils prennent le médicament. »

Pour plus d’informations sur les somnifères, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : FDA.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Grande Cause Nationale 2016 : « Adoptons les comportements qui sauvent » (France)

Le 14 septembre, a été lancée en France la campagne « Adoptons les comportements qui sauvent » liée au label « Grande Cause Nationale 2016 » qui a été accordé, en mai, au collectif d’associations du même nom constitué autour de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSP), la Croix-Rouge française (CRF) et la Fédération Nationale de Protection Civile (FNPC).

« Être acteur de sa propre sécurité », souligne la campagne, « c’est savoir anticiper et réagir, en connaissant les bons réflexes pour ne pas être démuni face à l’urgence, quelle que soit sa nature en toutes circonstances ».

Le site de la campagne informe notamment sur les mesures de sécurité en cas de risques majeurs tels que les risques naturels (avalanche, inondation, feu de forêt, séisme…), les risques d’attentats et les risques technologiques (industriel, nucléaire…).

Il fournit aussi notamment des informations détaillées sur la prévention et les gestes à poser en cas d’accident ou de catastrophe dans les domaines suivants :

  • L’incendie domestique
  • L’inondation
  • La chute
  • Le malaise cardiaque
  • L’hémorragie
  • La noyade
  • L’accident de sports de loisir
  • L’accident de montagne
  • La tempête
  • Les feux de forêt
  • L’intoxication
  • La suffocation
  • L’électrocution, l’électrisation
  • La défenestration
  • L’accident de bricolage

Lorsque vous contactez les secours, indique le site, il est primordial de leur fournir les informations suivantes :

  • la localisation précise de l’événement (ville, rue, numéro, étage, code d’accès à l’immeuble si nécessaire, etc.)
  • la nature du problème (feu, malaise, accident, etc.)
  • le nombre des victimes
  • les risques éventuels (incendie, explosion, effondrement…)
  • les premières mesures prises

La Grande cause nationale est un label du Gouvernement, attribué chaque année depuis 1977 à une association ou à un collectif d’associations, par le premier ministre. Ce label permet de porter à la connaissance du grand public un sujet d’intérêt général.

Psychomédia
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia