Archives par mot-clé : condamné

Un chirurgien français permet de sauver la vie d'un bébé condamné

Un chirurgien français permet de sauver la vie d'un bébé condamné

Le 14 septembre 2018

Un chirurgien du CHU de Toulouse a réalisé une prouesse médicale : il a opéré un bébé de 13 mois, condamné dès la naissance par de multiples malformations cardiaques. Alex est rentré chez lui, désormais hors de danger.

Une opération risquée, inédite mais réussie

Il s’agit d’une prouesse médicale. Un chrirugien toulousain a opération un bébé condamné par une maladie cardiaque rare. Le Dr Fabio Cuttone qui a opéré l’enfant témoigne :  « C’était une opération inédite et très risquée. Mais nous avons privilégié le bénéfice patient à long terme et redonner à l’enfant un cœur sans anomalie », a-t-il déclaré, au micro de France Bleu Occitanie

Sans cette opération ce bébé était condamné à mourir dans les prochains mois. Alex, 13 mois est désormais hors de danger. Il a bien supporté les deux opérations chrirugicales et, après deux semaines d’hospitalisation seulement, il est rentré chez lui avec un cœur totalement sain

De nombreuses malformations cardiaques le condamnaient

Pour mieux comprendre ce dont souffrait le bébé, il faut préciser qu’à sa naissance, en août 2017, cœur d’Alex présentait de nombreuses malformations qui le condamnaient à une mort certaine. Un cas très rare puisque le petit garçon est le troisième cas recensé.

Et pour le sauver, le médecin a réalisé deux opérations : la première quand Alex était seulement âgé de trois jours, sur l’artère pulmonaire gauche, la seconde, en avril 2018,

pour une rotation conotroncale. Il s’agit d’une reconstruction que très peu de centres hospitaliers en France exécutent : un geste qui permet de redonner un cœur normal au patient. C’est le cas pour Alex.

Marie-Eve Wilson-Jamin

Notre fiche complète : Coeur

 

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Un hôpital condamné pour fautes lors d'un accouchement

Un hôpital condamné pour fautes lors d'un accouchement

Le 23 avril 2018

511.000 euros. C’est la somme totale à laquelle l’hôpital de Falaise, dans le Calvados, a été condamné pour fautes par le tribunal administratif de Caen.

L’accouchement par césarienne décidé trop tard 

La Justice a considéré que les séquelles neurologiques d’un enfant né en décembre 2009 ont été provoquées par des négligences et erreurs de diagnostic du personnel hospitalier.

En étudiant les différents examens réalisés sur la mère arrivée à l’hôpital pour accoucher, les experts mandatés par la Justice ont en effet estimé que la décision de réaliser une césarienne a été prise trop tard.

De moins en moins de troubles neurologiques post-naissance

L’enfant est en effet né à minuit, alors que les enregistrements du rythme cardiaque de l’enfant montraient qu’il était en difficulté dès 20h20. Or, l’obstétricien qui a réalisé la césarienne en urgence n’a été prévenu du problème qu’à 23h.

Aujourd’hui, l’enfant dont il est question dans cette affaire est lourdement handicapé, et a besoin de soins permanents. Les parents de l’enfant recevront 372.000 euros d’indemnités de l’hôpital, mais la Caisse primaire d’assurance maladie, qui s’était associée à la procédure, sera elle aussi indemnisée à hauteur de 135.000 euros. 

Il faut cependant noter que ce genre de cas diminue d’année en année. Il y a 20 ans, un enfant sur 465 souffrait de troubles neurologiques à la naissance. Aujourd’hui, c’est un enfant sur 550.

Jean-Baptiste Giraud

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Un chercheur stagiaire condamné pour avoir empoisonné ses collègues de travail

Il y a 3 ans de cela un jeune chercheur était interpellé dans le cadre d’une enquête portant sur l’empoisonnement de trois chercheurs de l’institut Gustave-Roussy à Villejuif. Placé en garde à vue il avait rapidement reconnu les faits et était mis en en examen pour «empoisonnement avec préméditation», «tentative de destruction de biens à l’aide de substances explosives» et «destruction de biens d’utilité publique».

Pixabay

Animé par un esprit de vengeance, car visiblement persuadé que ses collègue avaient exploité les résultats de ses recherches sans son consentement, il avait multiplié les actes de malveillance en éteignant les congélateurs de cellules, en jetant des bonbonnes de camping dans des cuves de cryogénisation où étaient conservés des ADN mais aussi en déposant de l’azoture de sodium dans une bouilloire destinée à la préparation de café. Il faut savoir que ce composant chimique explose s’il est chauffé rapidement…

Trois chercheurs de l’institut avaient été pris de vomissements et de maux de tête après avoir bu un café préparé avec l’eau de cette bouilloire.

Il aura fallu attendre le début de cette semaine pour connaître le verdict de la justice. Selon le Parisien, il a été condamné à cinq ans de prison dont trente mois avec sursis. Un mandat de dépôt ayant été délivré lors de l’audience, il a aussitôt été incarcéré.

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