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Cannabis : quel délai avant de conduire ? (10 recommandations pour réduire les risques)

L’Initiative canadienne de recherche sur l’abus de substances (ICRAS) et le Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH) ont publié 10 recommandations destinées au public pour réduire les risques de l’usage du cannabis.

Ces recommandations sont publiées en trois versions : un article scientifique dans le numéro de juin de l’American Journal of Public Health, un dépliant destiné aux usagers de cannabis et un sommaire des données probantes à l’intention des professionnels de la santé.

« Les risques pour la santé sont divers, entre autres : problèmes de mémoire et de coordination physique, accidents automobiles et problèmes de santé mentale ou de dépendance au cannabis. »

« Le cannabis dont la puissance est élevée – c’est-à-dire à forte concentration de tétrahydrocannabinol (THC) – présente pour l’usager un risque plus élevé de méfaits », explique le dépliant. « Certains produits du cannabis ont une plus forte concentration de cannabidiol (CBD), lequel agit contre certains des effets néfastes du THC. Autrement dit, les produits à teneur élevée en CBD comportent moins de risques que les produits à teneur élevée en THC. »

Parmi les recommandations : ne pas prendre de cannabis avant de conduire un véhicule motorisé ou d’utiliser une autre machine ; attendre au moins six heures après en avoir pris, même plus longtemps au besoin. Prendre du cannabis et de l’alcool en même temps affaiblit encore davantage les facultés, une combinaison à éviter si l’on doit prendre le volant.

Le document recommande, si l’on choisit d’utiliser du cannabis, de prendre du cannabis naturel et d’éviter tout produit synthétique (« K2 », « Spice »…) qui peut « causer des problèmes de santé plus graves, voire la mort ».

Il recommande aussi d’utiliser un vaporisateur ou un aliment contenant du cannabis plutôt que de fumer du cannabis brûlé dans un joint afin d’éviter la toxicité pour les poumons. Il avertit de l’effet psychoactif retardé dans le cas d’aliments contenants du cannabis.

Dépliant sur le site du CAMH : Directives canadiennes d’usage de cannabis à faible risque

Critères diagnostiques du trouble d’utilisation du cannabis (DSM-5)

Pour plus d’informations sur le cannabis et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : CAMH.
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Codéine : un usage récréatif qui peut conduire à l’overdose

Codéine : un usage récréatif qui peut conduire à l’overdose

Le 12 juin 2017.

De plus en plus de jeunes s’amusent à se procurer de la codéine, un opiacé puissant, afin de s’offrir de nouvelles sensations. Des expériences qui peuvent conduire à l’overdose.

Des adolescents intoxiqués après une surdose

Vendredi 9 juin, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a indiqué qu’elle allait réfléchir aux moyens de « restreindre l’accès » aux médicaments contenant de la codéine. Cette annonce fait suite à la mort de deux adolescents intoxiqués après avoir consommé de façon excessive, et à des fins récréatives, cet antidouleur disponible en vente libre dans toutes les pharmacies.

Les adolescents s’amusent en effet à mélanger du sirop contre la toux, des antihistaminiques et du soda pour connaître de nouvelles sensations. Un cocktail qui n’est pourtant pas sans risque, car il ralentit le rythme cardiaque et peut conduire au coma. Selon l’ANSM, cinq cas d’intoxication grave auraient été signalés depuis le début de l’année. Il est donc grand temps de sensibiliser les jeunes aux risques qu’ils encourent.

Comment lutter contre ce phénomène ?

Si certains pharmaciens refusent de donner des médicaments contenant de la codéine aux jeunes, les autorités sanitaires semblent bien désarmées face à ce nouveau phénomène. « Nous sommes alertés depuis environ deux ans de l’augmentation du nombre de cas de détournement par des adolescents de ce type de médicament », a expliqué sur FranceInfo, Nathalie Richard, directrice à l’ANSM.

Et d’ajouter : « On doit trouver un équilibre entre, d’un côté, restreindre leur accès aux jeunes et de l’autre, ne pas se priver de traitements efficaces contre la douleur ». Ce que l’agence du médicament veut éviter à tout prix c’est de pénaliser les patients qui ont réellement besoin de ces traitements à base de codéine. La mère d’une des victimes a lancé une pétition pour que la vente libre de cet antidouleur soit interdite. De son côté, l’ANSM a annoncé qu’elle allait réaliser une étude spécifique sur ce phénomène. 

Marine Rondot

À lire aussi : Entre la drogue et les écrans, les jeunes ont fait leur choix

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Pourquoi envoyer des sms au volant est plus dangereux que conduire en état d’ivresse !

©Fotolia

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« Pourquoi envoyer des sms au volant est plus dangereux que conduire en état d’ivresse ! » par le docteur Erard de Hemricourt.

Envoyer des sms (textos) en conduisant, ce n’est pas bien. Ce n’est pas bien et c’est même extrêmement dangereux comme de nombreuses études nous l’ont montré. En fait, il est plus dangereux d’envoyer des sms en conduisant un véhicule que de conduire en état d’ébriété. Le risque d’accident mortel peut être multiplié par 23.

Et pourtant, même si les gens et surtout les jeunes le savent, cela ne les empêche pas de continuer cette pratique interdite (dans de nombreux pays). C’est ce que vient de nous montrer une étude américaine récemment publiée aux États-Unis (Garold Lantz et al. An exploratory study of psychological tendencies related to texting while driving. Int. J. Sustainable Strategic Management, 2013, 4, 39-49).

Selon cette étude, près de 80 % des jeunes au collège continuent à envoyer des textos tout en conduisant leur véhicule alors qu’ils savent pertinemment qu’il s’agit d’une pratique dangereuse pouvant occasionner un accident mortel. Cette inclination à envoyer des textos est positivement corrélée à une certaine impulsivité de la part des utilisateurs à ‘texter’, selon les analyses récoltées.

Et qui sont les plus impulsifs ? Les jeunes hommes qui, bien qu’ils reconnaissent en effet abuser du téléphone au volant, se considèrent toutefois à l’abri d’une mésaventure puisque meilleurs que les autres à envoyer des sms tout en conduisant.

« Il semble, dans la tête de ces garçons, exister un certain consensus qui confirme que l’utilisation des outils électroniques est bien dangereuse pour tout le monde … sauf pour soi-même» selon les Dr Garold Lantz et Sandra Loeb de l’école de commerce McGowan.

De nombreuses études ont clairement anéanti le mythe du multitasking (capacité à réaliser correctement plusieurs choses à la fois) puisque seuls 2,5 % des gens ont ou auraient les capacités de pouvoir s’occuper correctement de 2 ou trois choses à la fois.

Il est donc largement temps, selon les auteurs de l’étude, de casser cette impulsivité latente à envoyer des sms au volant et de faire comprendre, aux jeunes surtout, le réel danger d’un tel comportement au volant.

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé – Tous droits réservés-
« Ne restez plus jamais seul face à votre cancer » avec Esperity, premier site multilingue destiné aux patients touchés par le cancer


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Alerte neige et verglas : les conseils des Québécois pour conduire sans danger

Météo France l’a annoncé : la vigilance orange a été déployée pour le nord et le centre de la France lundi soir pour cause de chutes importes de neige et de présence de verglas. Alors que l’organisme de prévisions météorologiques préconise d’être très prudents et vigilants si vous devez vous déplacer en voiture, voici quelques « trucs et astuces » primordiaux pour conduire de manière raisonnable et sans danger sur les routes verglacées ou enneigées.

Adapter sa vitesse et sa conduite

Le premier conseil est de conduire en souplesse, et d’adapter sa vitesse aux conditions météorologiques. Sur routes enneigées, ne dépassez pas les 30 km/h. Au-delà, la conduite devient très dangereuse. Pensez à augmenter les distances de sécurité car la réaction de votre véhicule est très différente de l’ordinaire : c’est pourquoi il faut impérativement adopter une conduite fluide et sans à-coups. Accélérer avec une grande douceur, comme s’il y avait « un œuf entre votre pied et la pédale d’accélérateur ». L’idéal est de rouler en sous-régime, en choisissant un rapport de boîte de vitesses supérieur à celui que vous utiliseriez normalement, pour éviter aux roues de patiner.

Attention toute fois à ne pas conduire trop lentement, ce qui pourrait inciter des conducteurs à vous dépasser en empruntant une voie non déneigée.

Savoir anticiper le verglas

Contrairement à la neige, dont la présence ne laisse aucun doute, le verglas est plus sournois, et donc d’autant plus dangereux. Apprenez à bien observer le thermomètre de votre voiture. S’il indique une température proche de zéro il faut commencer à être vigilant. Il faut également savoir où se cache le verglas : dans les zones ombragées, près des forêts, des rivières, sous les ponts et les échangeurs d’autoroutes…

Préparer son voyage en s’inspirant du Québec

Si vous devez effectuer un grand trajet, il est bon de vous préparer à toutes les éventualités… faites comme les québecois ! Sur le site du Grand Québec, on trouve quelques bon conseils pour les conducteurs prêts à affronter les routes enneigées « Pendant l’hiver, il est très recommandable d’avoir dans la voiture une bougie, un briquet ou des allumettes, une couverture, une lampe de poche, une pelle et une raclette pour dégager les vitres de votre véhicule. » Et le site de préciser qu’il faut adopter des pneus adéquats durant la période hivernale… « du 15 octobre au début mai » !

Ne freinez pas !

Si vous perdez le contrôle de votre véhicule, il n’y a malheureusement pas grand-chose à faire… Si l’avant ou l’arrière de votre voiture se dérobe, ne freinez pas ! Débrayez pour faire tourner les quatre roues à la même vitesse, sans contrainte, et braquez en fixant la route le plus loin possible devant vous. En temps normal, utilisez le plus possible le frein moteur, si jamais vous devez freiner en urgence, « pompez » c’est-à-dire pressez doucement puis relâchez en partie la pédale de frein, et ce à plusieurs reprises.

Pourquoi pas une séance d’entraînement ?

Le plus important est de ne pas se laisser gagner par la confiance qui entraîne une accélération de la vitesse et une prise de risques inopportune. Pour bien maîtriser votre véhicule et réagir en conséquence, le mieux est peut-être encore de s’entraîner en conditions réelles ! Il existe de nombreuses écoles de conduite sur chaussée glissante dans les stations de ski. Si les prix ne sont pas donnés, ils restent tout de même beaucoup plus abordables qu’une voiture neuve…

Alcool au volant : Les Français vont boire et conduire le soir du réveillon de la Saint-Sylvestre

Alcool au volant : Les Français vont boire et conduire le soir du réveillon de la Saint-SylvestreA la veille du réveillon de la Saint-Sylvestre, 9 français sur 10 avouent qu'ils comptent boire de l'alcool au cours de la soirée. Alors que la prévention routière se fait de plus en plus pressante, les français semblent toujours ignorer les risques de l'alcool au volant et 44% des personnes interrogées ont d'ailleurs confié ne pas avoir prévu d'autre moyen que la voiture pour rentrer chez eux.



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