Selon une enquête de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), qui dépend du Ministère des Solidarités et de la Santé, les Français font confiance à leur médecin généraliste.
Les médecins sont appréciés des Français
En cas de soucis de santé, le médecin généraliste reste un recours pour un très grand nombre de Français. C’est ce qui ressort d’une vaste enquête menée par la DREES. Selon ces travaux, «plus de huit personnes sur dix sont satisfaites de la qualité des soins offerts par les médecins généralistes (88 %) et par les médecins spécialistes (81 %) ». En règle générale ils apprécient le niveau d’information et le temps accordé par leur médecin.
Cette appréciation n’est cependant pas la même selon le niveau de vie. « 6 personnes sur 10 parmi les ouvriers et les retraités n’ont confiance qu’en leur médecin en ce qui concerne l’information sur la santé », notent les auteurs de cette enquête. « Il en est de même pour les personnes qui ont un niveau de vie inférieur à 900 € par mois ». Plus le niveau de vie des patients est élevé, plus la confiance à l’égard des médecins est importante.
Un problème d’accessibilité de certains médecins
Les Français sont aussi nombreux à pointer du doigt certains dysfonctionnements notamment en matière de dépassements d’honoraires et d’accessibilité. 29 % des personnes interrogées estiment en effet qu’il n’y a pas assez de médecins généralistes près de chez eux. Et 47 % peinent à trouver un spécialiste. Les ophtalmologues seraient les spécialistes les plus difficiles à trouver.
Mais on aimerait également avoir plus de pédiatres, de gynécologues et de psychiatres près de chez soi. Résultat, en cas de pépin de santé, 1 Français sur 5 (19 %) pratiquera l’auto médication et 15 % iront chercher des informations ailleurs que chez le médecin, sur Internet la plupart du temps. « L’auto médication et la recherche de conseils en dehors du système de soins » sont des habitudes très répandues, « en particulier des plus jeunes », précise la DREES.
Marine Rondot
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L’humour machiste permettrait aux hommes qui n’ont pas confiance en eux de se cacher derrière le rempart de la masculinité. Une étude scientifique qui s’est intéressée au sujet vient de le prouver.
L’humour machiste permettrait aux hommes d’affirmer leur virilité
L’humour d’un homme révèlerait son degré d’estime de soi. C’est ce que suggèrent des scientifiques de la Western Carolina University, aux États-Unis, qui se sont intéressés aux blagues douteuses et répandues que sont celles qui concernent les femmes et les homosexuels.
Dans une enquête menée en ligne auprès de 387 hommes hétérosexuels, et révélée par le site Eurekalert, ces chercheurs ont tenté de déterminer le profil des hommes adeptes de ce type d’humour et sont parvenus à la conclusion selon laquelle les blagues machistes permettent aux hommes qui doutent de leur virilité de s’affirmer au sein de la communauté masculine.
L’humour est un bon révélateur de la conscience de soi
Pour établir cette conclusion, les participants ont été invités à répondre à des questions portant sur leur personnalité et sur leur faculté à discriminer, ou non, les femmes ou les homosexuels. Au cours de ce test, les hommes ont dû donner leur avis à plusieurs affirmations de type « les femmes cherchent à avoir plus de pouvoir en prenant le contrôle sur les hommes ».
En recoupant ces données, les auteurs de cette publication ont révélé que l’humour sexiste était un bon révélateur de la conscience de soi et de la confiance en eux des hommes. Pour Emma O’Connor, principale auteure de cette étude, « les hommes qui n’ont pas confiance en leur propre masculinité s’amuse de l’humour sexiste et homophobe parce qu’ils pensent que cela renvoie une image plus virile d’eux », peut-on lire sur le site Eurekalert.
Sybille Latour
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Les mains qui tremblent, l’esprit qui s’embrouille, les joues qui se colorent… pas de doute le stress vous envahit au moment de passer un entretien professionnel, un examen, de prendre la parole en public ou de réussir un rendez-vous amoureux. Pourtant quelques exercices faciles de sophrologie peuvent vous aider à retrouver votre confiance en vous et réussir à passer ces moments clés que vous redoutez tant.
Tant pis je n’irai pas au rendez-vous, je ne vais pas savoir quoi dire, je suis super nulle dans ces cas-là. Stop ! En préparant cet entretien ou cet examen, et en appliquant quelques principes clés de sophrologie, vous allez retrouver votre confiance en vous et passer haut la main et sans stress ce moment qui vous paraissait insurmontable. Stéphanie Rota, sophrologue à Neuilly-sur-Seine, en est persuadée : « La confiance en soi ça se travaille. On apprend à gérer les émotions et à lever les croyances limitantes (je ne sais pas, je ne peux pas… )».
Exercice n° 1 pour avoir plus confiance en soi : l’ancrage au sol
Pour diminuer l’inquiétude quand on se retrouve dans une situation anxiogène, et ne plus perdre pied, il faut tout d’abord travailler ce que les sophrologues appellent « l’intégration du schéma corporel ». En un mot, prendre conscience de son corps, de son ancrage au sol en pratiquant des exercices de respiration et de décontraction musculaire. Être ancré, c’est se sentir en sécurité, aussi sortir de ses pensées et prendre conscience de son corps dans son intégralité, de l’accepter pleinement tel qu’il est et de vous sentir bien à votre place.
Debout, les pieds écartés de la largeur du bassin, les bras le long du corps et la tête bien droite, on se concentre sur sa respiration. On inspire par le nez en gonflant le ventre, et on expire par la bouche en rentrant le ventre. On répète trois fois l’opération avant de faire une pause qui permettra « d’écouter » son corps et les bénéfices physiques de l’exercice. La ceinture abdominale se relâche, les bras semblent plus lourds, plus longs même, et les pieds s’enracinent dans le sol.
Exercice n° 2 pour croire en soi : le pompage
Ensuite pour évacuer le stress, on pratique le « pompage ». Les pieds dans l’écartement du bassin, on inspire, toujours par le ventre plutôt que par la cage thoracique, en fermant les poings. On bloque la respiration. On monte les épaules et on les redescend sept fois environ, comme si on pompait l’anxiété à l’intérieur de soi, puis on expire longuement par la bouche en ouvrant brutalement les poings. On expulse ainsi toutes nos contrariétés, on les jette à terre, on s’en débarrasse. On répète cet exercice trois fois.
L’idée c’est de pratiquer ces exercices une fois par jour, plusieurs jours avant le moment fatidique. Ainsi le jour J l’exercice est intégré on évacue facilement les émotions négatives. « Quand on s’assoit dans la salle d’attente de l’examen ou de l’entretien par exemple, on décroise les jambes, on met les deux pieds au sol, on travaille l’ancrage et la respiration abdominale et ainsi on stimule le système parasympathique et on baisse l’activité du système orthosympathique activé par le stress. » explique Stéphanie Rota.
Exercice n° 3 : la visualisation
Au cours d’une séance de sophrologie, la personne sophronisée travaille également la visualisation après ces exercices corporels qui favorisent le lâcher prise et l’ancrage. Cela peut être la visualisation du passé : guidée par la voix de la sophrologue, elle accède à un état de détente et peut revivre des situations dans lesquelles elle a réussi et les transpose dans le présent. Ou la visualisation de la situation qui lui paraît difficile dans le futur et qu’elle redoute tant. Par exemple pour le passage du permis de conduire, la personne prend conscience de toutes ses actions, touche le volant avec les mains, sent les pieds sur les pédales, se visualise en train de regarder dans le rétro et de passer les vitesses. « En fait on se voit faire ce qu’on croit qu’on n’est pas capable de faire. La visualisation permet d’activer son potentiel et de croire en ses propres capacités. Le cerveau ne fait pas la différence ensuite entre le fortement pensé et le vécu ; donc le jour J, le message nerveux est différent, et on peut donner le meilleur de soi, en pleine confiance. » conclue la praticienne.
Alors ? Prête pour ce super rendez-vous que vous attendez depuis si longtemps ?
Sylvie Mahenc
Les explications en vidéo :
Stéphanie Rota, sophrologue, fait partie des praticiens sélectionnés et validés du site Médoucine.com, la médecine douce en toute confiance.
D’après une étude* Ipsos / Organisation française des industriels du médicament (Leem), les Français n’auraient jamais été aussi sceptiques envers les médicaments et les vaccins. Explications.
Les vaccins perdent la confiance des Français
Les Français semblent de plus en plus se méfier de la vaccination. 69 % des Français déclarent ainsi faire confiance aux vaccins, un taux qui perd 2 % par rapport à l’année précédente. Ce taux est ainsi le plus bas depuis le lancement de ce sondage annuel en 2012.
Seul 1 Français sur 2 considère que la vaccination présente plus de bénéfices que de risques, alors que 33 % estiment qu’elle comprend autant les 2 et 15 % de pessimistes qui y voient plus de risques de d’avantages. Les jeunes (25/34 ans) sont d’ailleurs plus méfiants que les 55/59 ans.
Les Français sont méfiants vis-à-vis des médicaments
Globalement, 84 % des Français déclarent avoir confiance en les médicaments. Mais pour autant, le sentiment de sécurité des Français est à la baisse. Et cela concerne tout type de médicaments :
Sur ordonnance (88 %, -5 points)
Les remboursés (88 %, -4 points)
Les non remboursés (74 %, -1 point)
Sans ordonnance (70 %, -3 points)
En revanche, les Français semblent encore accorder toute leur confiance aux médicaments homéopathiques, 73 % (+2 points) déclarant voir confiance. Autre point positif, la confiance envers les génériques semble être stable, conservant un taux de confiance de 68 %.
Le sondage a été effectué auprès d’un échantillon représentatif de 1.000 personnes en France, interrogées par internet du 9 au 16 juin 2016*.
Rédigé par Stéphanie Robert
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Confondre le réel et l’imaginaire et perdre contact avec le réel pourraient jouer un rôle dans le développement du trouble obsessionnel-compulsif (TOC), selon une étude publiée dans le Journal of Clinical Psychology. L’étude visait à mieux comprendre les mécanismes cognitifs qui peuvent contribuer au développement du TOC.
Des « théories stipulent que ce n’est pas le contenu de la pensée qui est en cause dans le développement des obsessions mais la façon dont ces pensées sont interprétées par la personne », explique Frederick Aardema, du Département de psychiatrie de l’Université de Montréal.
« Alors que la majorité des personnes vont écarter une idée si elles jugent qu’elle n’a pas de sens, une personne atteinte de TOC se dira que si elle pense comme cela, c’est qu’il y a une raison. »
En 2011, l’équipe de recherche avait observé que les personnes qui font plus confiance à leur imagination et qui présentent une forte tendance à se dissocier de la réalité avaient plus de symptômes obsessionnels. L’objectif de la présente étude était de confirmer ces observations auprès d’une population souffrant de TOC.
M. Aardema et ses collègues (1) ont mené cette étude avec 75 personnes atteintes d’un trouble obsessionnel-compulsif. Elles ont complété des tests standardisés mesurant :
leur confusion inférentielle : processus de raisonnement par lequel un doute obsessionnel s’installe (par exemple, la personne croit que l’eau de la piscine municipale est contaminée, car on y met du chlore, donc il y a inévitablement des bactéries dans l’eau) ;
leurs traits de personnalité schizotypique : caractérisée par des idées bizarres, des croyances rigides, un manque de discernement et une tendance à faire trop confiance à son imagination (par exemple, la personne peut être convaincue que ce qu’elle entend aux nouvelles ou lit dans le journal la concerne personnellement et directement) ;
leur état de dissociation : se manifeste par des pertes de contact avec la réalité et des trous de mémoire lors de certains événements, phénomène qui s’observe surtout chez les gens qui font beaucoup de vérification (certaines personnes trouvent qu’elles peuvent se comporter tellement différemment selon la situation, qu’elles ont l’impression d’être deux personnes distinctes) ;
la force de leurs croyances obsessionnelles ;
leurs symptômes dépressifs mesurés par l’Inventaire de dépression de Beck (faites le test) et anxieux.
Les résultats mettent en lumière le rôle important de la confusion inférentielle et de l’état de dissociation, qui sont les indices qui prédisent le mieux l’apparition des symptômes du TOC.
« Il semble que les personnes souffrant de TOC sont si absorbées dans leur obsession due à la confusion inférentielle qu’une coupure avec la réalité se fait », explique le professeur Aardema. « Concrètement, nous constatons que la personne ne fait pas confiance à ses perceptions sensorielles ou à son bon sens mais plutôt à son imagination. Par exemple, elle craint que ses mains soient contaminées par des bactéries, donc elle les lavera à plusieurs reprises, car elle est convaincue que ses mains sont sales malgré qu’elles soient visiblement propres. »
Les autres facteurs, tels que les symptômes anxieux et dépressifs, les traits schizotypiques et les croyances obsessionnelles ne semblent pas jouer un rôle significatif dans le développement des symptômes TOC, mais plutôt dans la sévérité du trouble.
Selon plusieurs études et une importante méta-analyse, indique le communiqué, les symptômes du TOC peuvent être catégorisés en cinq dimensions :
la symétrie
le nettoyage
l’accumulation (« hoarding »)
les pensées interdites (p.ex. agression, religion)
la vérification
(1) Stella-Marie Paradisis et Kevin D. Wu.
Psychomédia avec sources : Université de montréal, JCP (abstract), JCP (article). Tous droits réservés
Vous vous trouvez des défauts, des rondeurs, bref rien ne va plus ? Pas facile de s’accepter comme on est… Et pourtant, il suffit de suivre quelques pistes pour se sentir mieux dans ses baskets.
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