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TDAH : les plus jeunes de classe reçoivent beaucoup plus de diagnostics, confirme encore une fois une étude

Les enfants les plus jeunes d’une classe ont un risque beaucoup plus élevé de recevoir un diagnostic de

(TDAH), confirme une étude de l’Université Harvard, publiée en novembre dans le

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Les chercheurs ont analysé une base de données d’assurance portant sur 407 000 enfants nés entre 2007 et 2009 qui ont été suivis jusqu’à la fin 2015. Ils ont comparé les taux de diagnostics de TDAH selon le mois de naissance.

Les enfants nés en août dans les États où le 1er septembre est la date à partir de laquelle les enfants sont enrôlés dans le système scolaire l’année suivante avaient une probabilité accrue de 30 % de recevoir un tel diagnostic comparativement à ceux nés en septembre.

En 2016, plus de 5 % des enfants américains prenaient des médicaments pour traiter cette condition.

« Ces résultats suggèrent la possibilité qu’un grand nombre d’enfants sont surdiagnostiqués et surtraités pour le TDAH parce qu’ils sont relativement immatures par rapport à leurs camarades de classe plus âgés dans les premières années d’école élémentaire », conclut Timothy Layton, principal auteur.

Par exemple, « ce qui peut être un comportement normal chez un enfant de 6 ans turbulent pourrait sembler relativement anormal par rapport au comportement de ses pairs plus âgés dans la même classe ».

« En vieillissant, les petites différences d’âge se dissipent et s’égalisent, mais sur le plan comportemental, la différence entre un enfant de 6 ans et un enfant de 7 ans peut être très prononcée », souligne Anupam Jena, l’auteur sénior de l’étude.

L’âge d’un enfant par rapport à ses pairs de la même classe doit être pris en considération et les raisons de l’orientation pour une évaluation doivent être examinées avec soin avant de poser un diagnostic, concluent les chercheurs.

Ces résultats confirment ceux d’études précédentes.

Pour plus d’informations sur le TDAH, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Harvard medical School, New England Journal of Medicine.
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Une étude confirme le lien entre obésité et dépression

Une étude confirme le lien entre obésité et dépression

Une étude confirme le lien entre obésité et dépression

Le 16 novembre 2018.

D’autres travaux avaient déjà élucidé le problème sans établir de lien de causalité très clair. C’est chose faite : on sait désormais que l’obésité entraînerait de plus grands risques de dépression et plus particulièrement chez les femmes.

L’obésité augmente le risque de dépression

Cette étude menée par des chercheurs de l’université de l’Australie du Sud et de l’université d’Exeter (Royaume-Uni) et publiée le 13 novembre 2018 dans l’International Journal of Epidemiology, a le mérite de confirmer des travaux antérieurs et d’établir enfin un lien de cause à effet entre dépression et obésité. L’étude, de grande ampleur, a étudié le cas de 48.000 patients dépressifs et d’un groupe témoin de 290.000 personnes. 

Les résultats ne laissent guère de place au doute : en cas d’obésité (lorsque l’indice de masse corporelle dépasse 30kg/m2), le risque de dépression augmente et ce, surtout chez les femmes. De manière plus précise, pour chaque hausse de l’IMC de 4,7 points, le risque de dépression augmente entre 18% et 23% chez les femmes.

Un malaise psychologique lié au manque d’estime de soi

Le lien entre physiologie et psychologie n’est pas difficile à établir lorsque l’on réalise à quel point notre société est attachée à l’image du corps et de la minceur en particulier. Ainsi, une femme dont l’IMC est élevé souffre de son image, manque d’estime d’elle-même et n’accepte pas son corps. 

L’étude met aussi l’accent sur les dépenses de santé que les États doivent couvrir pour faire face à cette épidémie d’obésité qui entraîne, rappelons-le, cancers, diabète, maladies cardiovasculaires et dépression. La communauté internationale dépense mille milliards de dollars tous les ans pour financer ce secteur.

Maylis Choné

À lire aussi : L’obésité, plus qu’un problème d’alimentation

 

 

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Romarin et mémoire : une étude confirme

Une boisson d’extrait concentré de romarin peut améliorer les performances cognitives et la mémoire, selon étude publiée en octobre dans le Journal of Psychopharmacology.

Mark Moss de l’Université Northumbria (Royaume-Uni) et ses collègues ont étudié l’effet d’une boisson contenant un extrait et un hydrolat de romarin (Rosmarinus officinalis, aussi appelé Salvia rosmarinus) sur des aspects du fonctionnement cognitif ainsi que sur la réponse vasculaire cérébrale.

Ils ont mené cette étude avec 80 personnes qui ont été assignées au hasard à consommer soit 250 mL d’eau de romarin, soit de l’eau minérale ordinaire. Elles ont ensuite, 20 minutes après l’ingestion, effectué une série de tests cognitifs évaluant la capacité à retenir et à manipuler l’information (mémoire de travail).

Les niveaux cérébraux d’hémoglobine totale, oxygénée et désoxygénée au début et tout au long de la procédure de test cognitif étaient mesurés par spectroscopie.

Chez le groupe ayant bu l’eau de romarin, une amélioration de 15 % en moyenne de la capacité à se souvenir de l’information et à accomplir les tâches cognitives était constatée ainsi qu’une augmentation du taux de globules rouges désoxygénés dans le flux sanguin cérébral. Ce qui indique, estiment les chercheurs, que le cerveau puise l’énergie dont il a besoin pour accomplir la tâche plus efficacement.

Ces résultats sont concordants avec ceux observés précédemment avec l’inhalation de l’arôme d’huile essentielle de romarin.

Les effets vasculaires cérébraux observés sur les taux d’hémoglobine désoxygénée au cours de l’exécution des tâches cognitives dans la présente étude étaient significativement plus élevés avec la forme hydrique du romarin comparativement à l’arôme d’huile essentielle inhalé.

Il s’agit là d’une découverte inédite dans ce domaine, qui pourrait indiquer une facilitation de l’extraction de l’oxygène aux moments où la demande cognitive est forte.

Cette étude s’ajoute à d’autres suggérant que « le romarin offre un certain nombre d’utilisations intéressantes pour la santé, allant d’une activité antioxydante et antimicrobienne à une activité hépatoprotectrice et antitumorigène », souligne le chercheur.

L’équipe croit que la présence de 1,8-cinéole et d’acide rosmarinique pourrait être importante pour améliorer les performances cognitives.

La boisson d’extrait et hydrolat utilisée, la No 1 Rosemary Water, disponible commercialement, est élaborée à partir de romarin frais (non séché) et l’herbe est brassée à froid pour assurer que tous les composés actifs présents dans la nature sont extraits.

Depuis l’antiquité, souligne le chercheur, des propriétés relatives à l’amélioration de la mémoire sont attribuées au romarin.

Longévité dans le village italien d’Acciaroli : le romarin pourrait être le secret

Pour plus d’informations sur les bénéfices du romarin et les aliments qui améliorent la mémoire de travail, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : SAGE, Journal of Psychopharmacology.
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Travail de nuit et cancer du sein : le lien confirmé

Une étude française de l’Inserm, publiée dans l’European Journal of Epidemiology, confirme l’association entre le travail de nuit et le risque de cancer du sein.

Emilie Cordina-Duverger et Pascal Guénel (universités Paris-Sud et Paris-Saclay) ont, avec leurs collègues, réanalysé cinq études internationales permettant de retracer l’exposition au travail de nuit au cours de la vie chez plus de 13 000 femmes.

Ces études menées en Australie, au Canada, en Allemagne, en Espagne et en France incluent un total de 6 093 participantes atteintes d’un cancer du sein et 6 933 femmes témoins en bonne santé de même âge. A partir des informations recueillies sur les quelque 54 000 emplois occupés par ces femmes, les chercheurs ont caractérisé leur exposition au travail de nuit au cours de leur vie.

Les analyses « montrent que parmi les femmes non ménopausées, le travail de nuit (défini comme un travail d’au moins trois heures entre minuit et 5 h du matin) augmente de 26 % le risque de cancer du sein. Le risque semble particulièrement croître chez les femmes qui ont travaillé plus de 2 nuits par semaine pendant plus de 10 ans. Les résultats montrent également que le risque diminue après l’arrêt du travail de nuit. »

En revanche, aucune association n’a été observée chez les femmes après la ménopause. « Peut-être parce qu’après la ménopause, une grande partie des femmes avaient arrêté de travailler de nuit depuis plusieurs années », précise Pascal Guénel.

Des perturbations du rythme circadien pourraient être la cause. « Tout comme elles sont incriminées dans les effets avérés ou suspectés du travail de nuit dans les troubles du sommeil et de l’humeur, le diabète, l’obésité, les maladies cardio-vasculaires, ou dans l’apparition d’autres cancers comme ceux de la prostate », soulignent les chercheurs.

Pour plus d’informations sur le cancer du sein ainsi que sur le travail de nuit et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Inserm.
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Fatigue chronique : un rôle du système immunitaire confirmé chez des ados

Chinh Bkrong Nguyen de l’Université d’Oslo (Norvège) et ses collègues, dont les travaux sont publiés dans le Journal of Translational Medicine, ont analysé différents marqueurs immunitaires et endocriniens chez 29 adolescents atteints du syndrome et 18 adolescents en santé.

Ils ont identifié 176 gènes exprimés différemment dans les cellules immunitaires chez ceux atteints du syndrome. Ces différences suggèrent une réduction de la production (différentiation) et de la survie des lymphocytes B (ou cellules B), qui sont des cellules du système immunitaire adaptatif responsables de la production d’anticorps, ainsi qu’une plus grande activité antivirale du système immunitaire inné et une plus grande inflammation.

Les différences dans l’expression des gènes étaient significativement liées à des différences dans l’activité du système nerveux autonome ainsi que dans les niveaux sanguins de cortisol (hormone du stress) et de cellules immunitaires de types monocytes et éosinophiles. Ces différences étaient aussi liées aux symptômes du malaise post-exercice.

Ces résultats pourraient indiquer que le syndrome de fatigue chronique est sous-tendu par un affaiblissement de l’immunité adaptative (ou acquise) et une exacerbation de l’immunité innée, favorisés par l’effet combiné de l’altération de l’axe hypothalao-hypophyso-surrénalien (ou axe du stress, qui produit notamment le cortisol) et la prédominance de l’activité du système nerveux sympathique par rapport à celle du système parasympathique.

Les lymphocytes B, souligne Cort Johnson dans son blog Health Rising, doivent augmenter considérablement leur métabolisme lorsqu’ils doivent s’activer pour produire des anticorps. Or, des études ont montré des problèmes liés à la production d’énergie par les mitochondries des cellules chez les personnes atteintes du syndrome. Des études prochaines, rapporte Johnson, vont porter sur les mitochondries des lymphocytes B au stade où ils maturent en cellules productrices d’anticorps.

Syndrome de fatigue chronique : où en est la recherche sur les causes ?

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

(1) Lene Alsøe, Jessica M. Lindvall, Dag Sulheim, Even Fagermoen, Anette Winger, Mari Kaarbø, Hilde Nilsen et Vegard Bruun Wyller.

Psychomédia avec sources : Journal of Translational Medicine, Health Rising, Solve ME/SFC Initiative.
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Alzheimer : quand une étude confirme les bienfaits du vin rouge !

rdesai(CC BY 2.0)

rdesai(CC BY 2.0)

Une nouvelle étude parue il y a quelques jours à peine dans les colonnes de la revue spécialisée « Scientific Reports » confirme les bienfaits du resvétatrol, une substance connue pour ses propriétés antioxydantes et présente naturellement dans certains fruits comme les raisins rouges, les mûres, les cacahuètes… On en trouve donc dans le vin rouge, une boisson alcoolisée dont les bienfaits, sous réserve d’une consommation modérée, ont été plusieurs fois évoqués à travers différentes études.

Cette étude menée sur des rats de laboratoire a permis de confirmer ce qui avait déjà été dit il y a plusieurs années. En 1997 en effet une étude française avait déjà associé une consommation modérée et régulière de vin à un risque plus faible de maladie d’Alzheimer.

Aujourd’hui les conclusions d’une étude américaine sont quasi similaires. Partant du principe que les êtres humains et les animaux subissent une baisse de leurs fonctions cognitives après quarante ans, les scientifiques de l’Institute for Regenerative Medicine de l’Université Texas A&M ont administré à des rats un traitement à base de resvératrol.

Puis, par rapport à un groupe de rats n’ayant reçu aucun traitement, ils ont noté chez eux une amélioration sensible des capacités d’apprentissage spatial et de mémoire. La cause principale en serait la baisse de la neurogenèse (création des neurones).

Ils ont notamment constaté chez les rats « resvératrol » un doublement du développement des neurones, un meilleur afflux sanguin mais aussi une inflammation moindre de l’hippocampe.

Par le passé des chercheurs ont plusieurs fois tenté de démontrer que le resvératrol pouvait non seulement être efficace dans la lutte contre certaines maladies associées au vieillissement mais avait aussi la faculté de prolonger la durée de vie de souris de laboratoire.


News Santé

Un premier cas de fièvre Ebola confirmé au Sénégal

DAKAR (Reuters) – Le Sénégal, plaque tournante du monde des affaires et de l’activité des ONG humanitaires en Afrique de l’Ouest, est devenu vendredi le cinquième pays de la région à confirmer la présence sur son sol de la fièvre Ebola, avec le cas d’un étudiant arrivé en provenance de Guinée voisine.

Le jeune Guinéen s’est présenté mardi dans un hôpital de Dakar pour y recevoir des soins mais il a alors caché le fait qu’il avait été dans son pays en contact étroit avec des victimes de la fièvre Ebola, a déclaré vendredi la ministre de la Santé sénégalaise, Awa Marie Coll-Seck, lors d’une conférence de presse.

L’étudiant, originaire de la capitale guinéenne Conakry, avait disparu voici trois semaines de son pays où il était sous surveillance pour avoir été en contact avec des malades, ont indiqué les autorités guinéennes à celles du Sénégal.

« Les résultats des analyses effectuées par l’institut Pasteur à Dakar ont été positifs (à la fièvre Ebola) », a dit la ministre.

L’épidémie s’est déclarée en mars dernier dans le sud-est de la Guinée. Afin d’éviter qu’elle ne s’étende à son territoire, le Sénégal a annoncé la semaine dernière la fermeture de sa frontière terrestre avec la Guinée. Il a également interdit les vols vers et en provenance de Sierra Leone, du Liberia et de Guinée, mais pas du Nigeria.

RISQUE DE CATASTROPHE

L’épidémie a fait plus de 1.550 morts selon le dernier bilan, communiqué jeudi par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Elle touche surtout la Sierra Leone, le Liberia et la Guinée, mais six personnes sont mortes aussi au Nigeria.

Le directeur du Centre américain de contrôle des maladies (CDC) a mis en garde contre une « catastrophe » si des mesures ne sont pas prises d’urgence pour inverser la courbe croissante des cas de contamination.

« Il est encore temps d’éviter une catastrophe mais seulement si des mesures immédiates et urgentes sont prises à tous les niveaux », a commenté Tom Frieden s’exprimant à Freetown, capitale de la Sierra Leone.

L’OMS a jugé pour sa part que le nombre de personnes contaminées pourrait atteindre 20.000 avant que l’épidémie soit maîtrisée.

Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé qu’il pourrait accentuer son soutien aux pays touchés par la maladie. « Nous travaillons sur la question d’un paquet de financement à soumettre à l’approbation du conseil d’administration pour aider le Liberia ainsi que la Guinée et la Sierra Leone à faire face aux impacts socio-économiques de l’épidémie », a dit Charles Amo-Yartey, représentant du Liberia au FMI.

Des scientifiques ont annoncé vendredi que les essais en laboratoire du sérum expérimental ZMapp pratiqués sur des singes avaient donné des résultats très encourageants.

Les dix-huit primates, auxquels le virus de la fièvre hémorragique avait été inoculé, ont tous été guéris même en suivant des traitements extrêmement tardifs, quelques heures avant la mort prévisible du sujet.

(Diadié Ba; Eric Faye pour le service français)


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Coronavirus : un 2e cas confirmé et une vigilance accrue

Jeudi 9 mai 2013, le CHRU de Lille annonçait le transfert du patient de 65 ans atteint d’un coronavirus depuis le service de réanimation du Centre Hospitalier de Douai. Le transport effectué à 1h30 a été assuré par le SAMU 59 avec l’aide des équipes de chirurgie cardiaque (unité d’assistance circulatoire) du Centre de Réanimation du CHRU de Lille.

Le malade a été immédiatement placé dans une chambre spécialement conçue pour permettre son isolement. Une équipe dédiée le prend actuellement en charge. Ce patient présente une défaillance respiratoire nécessitant la mise en place d’une assistance extra-corporelle, prenant le relais de ses fonctions pulmonaires. Son état est actuellement stable, même s’il requiert une surveillance attentive.

L’infection par le nouveau coronavirus a été découverte le 7 mai et rendue publique le 8 mai par Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé, lors du conférence de presse organisée le 8 mai. La ministre informait que la recherche des personnes ayant été en contact avec le malade au cours de son hospitalisation au centre hospitalier de Valenciennes, puis à celui de Douai se poursuivait.

A ce jour deux personnes ont été identifiées
– son voisin de chambre (lors de son séjour au CH de Valenciennes du 27 au 29 avril dernier), qui vient d’être hospitalisé au sein du service d’infectiologie du CHRU de Lille. Contacté par son médecin traitant, ce patient présente depuis hier des symptômes nécessitant une consultation spécialisée d’infectiologie, complétée de prélèvements et d’une surveillance en hospitalisation en chambre individuelle.

– l’un des médecins du CH de Valenciennes, qui a été en contact avec le patient atteint de l’infection à coronavirus ; il a présenté des symptômes nécessitant son hospitalisation au sein du service d’infectiologie du CH de Tourcoing afin d’y effectuer des prélèvements.

Le CH de Douai, où a également séjourné à partir du 29 avril le patient infecté jusqu’à son transfert hier soir au CHRU de Lille, indique l’absence de symptômes à ce jour parmi les sujets contacts identifiés au sein de cet établissement.

Les résultats des tests pratiqués sur ces deux personnes seront connus prochainement et seront rendus publics, conformément aux engagements de transparence pris par les autorités sanitaires.

Samedi 11 mai 2013 – Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé, a rencontré la presse à 10 heures au CHRU de Lille
Elle a rappelé qu’une enquête épidémiologique avait été lancée dès la confirmation du premier cas de nouveau coronavirus (NCoV) en France, le 7 mai dernier avec pour objectif d’identifier toutes les personnes ayant été en contact avec le malade.

Les recherches conduites auprès de son entourage et au sein des établissements hospitaliers dans lesquels il a séjourné (centres hospitaliers de Valenciennes puis de Douai) ont permis de recenser cent vingt personnes. Parmi ces contacts trois personnes, puis une quatrième dans la journée du 10 mai, présentaient des symptômes qui ont conduit à des prélèvements virologiques et à leur mise sous observation, en isolement, en service d’infectiologie.

Pour trois d’ente elles, des résultats négatifs viennent d’être confirmés par le centre national de référence de l’Institut Pasteur, à Paris. Elles bénéficieront, dans les jours qui viennent, d’un suivi adapté à leur état clinique.

Pour une personne, des examens complémentaires sont nécessaires. Il s’agit du malade qui a partagé la chambre du patient, au CH de Valenciennes, du 27 au 29 avril derniers. Cette personne est actuellement hospitalisée et isolée en service d’infectiologie au CHRU de Lille.

Dimanche 12 mai 2013 : second cas d’infection confirmé suite aux 3 enquêtes épidémiologiques menées en parallèle par les autorités sanitaires

La première concerne les 124 personnes ayant été en contact avec le premier malade pendant ses séjours hospitaliers. Elles ont toutes été contactées ; cette recherche a permis d’identifier le second malade ; la deuxième porte sur les 39 personnes ayant participé en avril au même voyage organisé aux Emirats Arabes Unis que le premier malade ; la troisième concerne les 38 personnes qui ont été en contact avec le deuxième malade avant son hospitalisation en isolement, le 9 mai à Lille. Des conseils individualisés vont leur être délivrés.

« Ces mesures apportent une description précise de la situation, jour par jour. » précise Marisol Touraine pour qui rien ne doit être laissé au hasard. Le dispositif permet de recenser et d’informer toutes les personnes concernées, de leur proposer des mesures d’hygiène de bon sens, et le cas échéant de les prendre en charge sans délai.
Des affiches et dépliants à destination des voyageurs se rendant au Proche ou Moyen-Orient ont été diffusés dès samedi 11 mai dans les aéroports internationaux français.

Les autorités sanitaires rappellent l’importance de signaler, à son médecin traitant ou au centre 15, tout symptôme évocateur (toux, troubles respiratoires, fièvre) dans les jours qui suivent un voyage au Proche ou Moyen-Orient. Le protocole de prise en charge défini par le Haut conseil de la santé publique a été largement diffusé aux professionnels et établissements de santé.

Lundi 13 mai 2013, le CHRU de Lille publiait un bilan de santé des deux patients atteints du coronavirus et traités par ses équipes

La personne de 65 ans qui présente une défaillance respiratoire est toujours sous assistance extra corporelle. Aucun signe d’amélioration n’est constaté par les médecins. Son état reste stable et sérieux.

Concernant le deuxième patient, les médecins ont constaté une dégradation respiratoire survenue dans la nuit de dimanche à lundi. Il a été placé sous assistance ventilatoire par respirateur ce lundi matin. Son état de santé n’est pas encore stabilisé.

Pour l’information du grand public, un numéro vert est joignable du lundi au samedi de 9h à 19h : 0800 13 00 00

Article  de CHU Réseau, toute l’actualité des CHU – Tous droits de reproduction réservés


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Une nouvelle étude confirme les bienfaits du vin rouge

Amanda Velocet (CC 2.0)

Les bienfaits du vin rouge sur notre santé, ou plutôt de l’une de ses molécules, le resvératrol, semblent se vérifier. En effet une nouvelle étude américaine, dont se fait l’écho le site Aujourd’hui.com, révèle que cette molécule agit en activant des protéines impliquées de façon complexe dans la stimulation énergétique des cellules.

Le resvératrol est une substance connue pour ses propriétés antioxydantes, son action contre le diabète, l’obésité ou bien encore le cancer. Il est  présent naturellement dans certains fruits comme les raisins rouges, les mûres, les cacahuètes…

Il y a un peu moins d’un an, des scientifiques américains de  la Georgetown University révélaient que cette substance pouvait aussi avoir un effet protecteur contre la maladie d’Alzheimer. Pour pouvoir le confirmer, ils ont  lancé l’an dernier une étude clinique de phase II avec des patients atteints de démence légère à modérée. L’essai est toujours en cours actuellement.

Par le passé des chercheurs ont plusieurs fois tenté de démontrer que le resvératrol pouvait non seulement être efficace dans la lutte contre certaines maladies associées au vieillissement mais avait aussi la faculté de prolonger la durée de vie de souris de laboratoire.

En 2010, une équipe de chercheurs du laboratoire « Mécanismes adaptatifs : des organismes aux communautés » (CNRS/Muséum national d’Histoire naturelle) révélait que ce composé polyphénolique avait également la faculté de diminuer la prise de poids chez des lémuriens.

Reste que le vin doit être consommé avec modération…


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Médicaments : la baisse de la consommation se confirme

Crédit : Fotolia

Au début du mois de décembre, l’Assurance-Maladie indiquait avoir enregistré une baisse de la consommation des médicaments en France, de l’ordre de 0.8%. Un peu plus de deux mois plus tard c’est au tour du laboratoire Celtipharm de confirmer cette tendance dans le cadre d’un bilan mené auprès d’un panel de 3 004 pharmacies et dont les ventes sont suivies en temps réel.

Un bilan que le quotidien « Le Parisien/Aujourd’hui en France » a pu consulter en exclusivité. Il en ressort une baisse de 1,5% en ce qui concerne les médicaments à prescription obligatoire et de 0,4% pour ceux qui sont en vente libre.

Cette baisse représente 40 millions de boîtes vendues en moins sur un total de 3 milliards.

Cité par le Parisien, Yann Aube, le directeur associé de Celtipharm, a rajouté « Nous avons aussi constaté que le nombre d’ordonnances a baissé de 1,5% et que le montant moyen de prescriptions a reculé de 1,1% ».

Une baisse encourageant certes mais qui n’est pas suffisante.. la France restant encore et toujours en tête des pays où l’on consomme le plus de médicaments (selon les données de la Direction de la recherche et des statistiques).

Une sur-consommation qui pourrait pourtant être évitée à en croire l’Inspection générale des affaires sociales. Il y a peu elle indiquait que près d’un médicament remboursé sur deux n’était jamais consommé…


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