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Alloprof, la ressource à connaître : aide téléphonique aux devoirs, outils d’apprentissage (applications, jeux, vidéos) et conseils sur Alloprof-Parents

Le réputé site québécois Alloprof qui offre notamment un service téléphonique gratuit d’aide aux devoirs (partout au Québec) propose aussi des applications, jeux et vidéos d’apprentissage.

Les applications Conjugo et Irregular Verbs Challenge pour tablettes et téléphones intelligents, destinés aux élèves du primaire et du secondaire, permettent d’apprendre les conjugaisons de façons ludiques.

L’application Dictée de mots de vocabulaire, destinée au primaire, permet d’apprendre l’orthographe. L’application est aussi disponible en ligne.

Le Jeu Fin Lapin permet l’apprentissage des tables de mathématiques.

Enfin, des centaines de vidéos sur le site et la chaîne YouTube Alloprof, destinés aux élèves du secondaire, « claires et ludiques, correspondent chacune à un mini cours de 4 minutes sur une notion clé de l’apprentissage ».

Sur le site d’Alloprof : Top 5 des outils gratuits pour bien vivre la rentrée.

Alloprof propose aussi le site Alloprof Parents. « Le dossier spécial C’est la rentrée ! propose notamment des trucs pour rendre les leçons agréables, des outils pour établir et faciliter la routine de devoirs, ainsi que des astuces qui réduisent le stress du retour sur les bancs d’école. »

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9 conseils qu’un diabétique doit connaître pour se concocter des plats savoureux et sains !

Tiré du livre 250 recettes essentielles pour mieux vivre avec le diabète de l’auteure Sharon Zeiler, diététiste, Recettes approuvées par l’Association canadienne du diabète.

1. Prenez quelques minutes chaque semaine pour planifier vos menus. Cela vous permettra de prévoir un repas rapide le mercredi, alors que votre fils joue au hockey, et un souper tardif, après la réunion parents-enseignants du jeudi…

2. N’allez jamais à l’épicerie sans votre liste ! Celle-ci vous assurera que vous n’avez rien oublié pour préparer les repas que vous avez prévus. Elle vous aidera aussi à éviter les achats impulsifs… Parlant d’achats impulsifs, allez le moins souvent possible à l’épicerie alors que vous avez faim.

3. Dans les rayons des fruits et légumes, favorisez les produits aux couleurs vives.

 • En général, plus leur couleur est foncée, plus leur apport en nutriments est élevé (pensez aux poivrons rouge vif et aux brocolis vert foncé).

• Autant que possible, achetez les fruits et légumes de saison, de manière à profiter de leur pleine saveur.

• Les fruits et légumes en conserve ou surgelés sont aussi riches en nutriments.

• Préférez les fruits mis en boîte dans leur jus. Si vous achetez des légumes ou des légumineuses mis en boîte avec du sel, rincez-les rapidement et égouttez-les avant de les manger.

4. Apprenez à bien lire les étiquettes.

• Lisez la liste des ingrédients sur les produits emballés.

• Regardez le tableau de la valeur nutritive en portant une attention particulière aux glucides, aux lipides et au sodium.

5. Équipez votre cuisine pour préparer une nourriture saine et faible en gras.

• Utilisez un panier cuit-vapeur pour cuire vos légumes à la vapeur ; cuisez-les au micro-ondes ou faites-les bouillir recouverts d’une petite quantité d’eau.

• Utilisez une poêle antiadhésive pour vos sautés, en y mettant le moins possible de matières grasses ou d’huile.

• Placez la viande sur une grille lorsque vous la faites rôtir ou griller, de manière à permettre l’écoulement des graisses.

6. Réduisez ou éliminez les ingrédients riches en matières grasses.

• Si votre plat contient de la viande hachée, remplacez une partie de la viande par du tofu, du boulgour ou du riz brun.

• Remplacez le fromage doux par de plus petites quantités de fromages plus forts.

• Dégraissez la viande avant de l’ajouter aux soupes et aux ragoûts. Si possible, préparez vos soupes et vos ragoûts la veille et réfrigérez-les dans un contenant hermétique ; avant de les réchauffer, retirez la graisse qui est remontée à la surface.

7. Mangez de petites quantités de bons gras.

• Consommez une faible quantité de lipides saturés en favorisant le lait faible en matières grasses ou écrémé et le fromage allégé ou faible en gras, en dégraissant la viande et en retirant la peau du poulet.

• Utilisez de la margarine molle et non hydrogénée et des huiles mono-insaturées, comme les huiles d’olive et de canola. Vaporisez l’huile avec une pompe pour minimiser les quantités utilisées.

8. Remplacez le sel par des fines herbes et des épices lorsque vous voulez rehausser la saveur.

• Utilisez davantage les épices et les fines herbes que vous connaissez et essayez-en des nouvelles.

• Goûtez toujours vos plats avant de les saler.

9. Combattez « la distorsion des portions ».

• Servez vos repas dans des assiettes légèrement plus petites qu’à l’habitude ; des portions plus petites paraîtront ainsi plus satisfaisantes.

• Des recherches ont démontré que les gens sont portés à prendre davantage de grignotines dans un grand plat que dans un plus petit. Appliquez ce constat sur vous-même : quand vous voulez vous gâter – tout le monde a bien le droit de le faire de temps en temps –, offrez-vous une tablette de chocolat miniature plutôt qu’une partie d’une grande. Vous éviterez ainsi de vous laisser tenter par cette voix intérieure qui vous dit : « Rien qu’un autre petit morceau, allez… » Achetez les sacs de croustilles de 43 g plutôt que ceux de 200 g, qui seront là pour vous tenter chaque fois que vous ouvrirez le garde-manger.

 

Découvrez d’autres conseils et 250 recettes classiques, simples et essentielles pour ceux et celles qui vivent avec le diabète.

Aussi disponible en format numérique

Nombre de pages : 336

Année d’édition : 2013

ISBN : 9782895685845

 

 

 

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Mieux connaître son potentiel de fécondité quand il est encore temps

Sensibiliser le plus grand nombre de jeunes aux questions relatives à la fertilité est une action essentielle pour que les meilleures décisions soient prises en matière de procréation. Et cette sensibilisation peut être faite sans mobiliser des moyens coûteux ou complexes. C’est ce que viennent de démontrer deux chercheuses australiennes dans la revue spécialisée Fertility and Sterility (1).

Modification des intentions

Elles établissent, simplement, comment une simple brochure d’information peut inciter les jeunes à accélérer leurs réflexions quant à la planification d’une famille. Ce travail a été mené auprès de 137 étudiants australiens. Parmi eux, un groupe avait accès à une brochure d’information en ligne sur la fertilité, son évolution avec l’âge et les chances de concevoir par fécondation in vitro.

Les résultats peuvent apparaître modestes, mais ils ne sont pas négligeables. En moyenne ces étudiants avaient initialement prévu (autant que possible) de donner naissance à leur premier enfant à l’âge de 29 ans et le dernier à 34 ans. Après avoir été informés par la brochure, leurs intentions se sont modifiées. Ils disaient alors vouloir leur premier enfant à 28 ans et leur dernier à 33 ans. Ce résultat est la conséquence des connaissances acquises sur la baisse de la fécondité liée à l’âge ainsi que sur l’évolution de l’efficacité de la fécondation in vitro, toujours en fonction de l’âge.

Pathologique ou pas

Etre informé pourrait donc faire modifier sa planification familiale en l’avançant d’au moins une année. Il apparaît au travers de cette étude que beaucoup de jeunes retardent leurs projets d’enfants sans avoir réellement compris tous les enjeux d’une conception plus tardive. Et ce en comptant pour l’essentiel sur «la technologie de la reproduction» pour pallier des déficiences que l’on peut considérer comme n’étant pas vraiment pathologiques.

Or on sait de mieux en mieux que les techniques d’assistance médicale à la procréation perdent en efficacité avec l’avancée en âge. Telle était la conclusion d’une étude publiée il y a un an dans la revue PLoS ONE (2). Avec un taux de conception sans traitement de 13,6%, 80% des couples peuvent concevoir durant une phase de douze cycles.

Fécondité féminine déclinante

Or pour un taux de conception tombant à 2%, seuls 20% des couples concevront dans le même délai. Dans PLoS ONE des chercheurs britanniques de la Warwick Medical School proposaient une formule mathématique permettant d’estimer les chances, pour un couple, d’avoir un enfant à un mois donné. Où l’on confirme de manière précise et chiffrée que la fécondité des femmes ne cesse de baisser avec l’âge.

Les experts s’accordent ici pour dire qu’en moyenne 80% des couples qui ont des rapports sexuels réguliers (tous les deux à trois jours et sans contraception) conçoivent dans l’année. Mais ce n’est là qu’une moyenne. On parle d’«hypofertilité» quand aucune grossesse ne démarre après une année de tentatives régulières. La situation est plus critique quand la femme entre dans la trentaine.

Spermatozoïdes et saisons

Mais il faut aussi compter avec d’autres variables, spécifiquement masculines. C’est la conclusion d’une étude originale menée par des chercheurs de l’Université Ben Gourion (Israël) et publiée il y a quelques mois dans l’American Journal of Obstetrics and Gynecology (3). Elle laisse entendre que les chances de concevoir (notamment dans les couples où ce sont les hommes qui souffrent d’hypofertilité) seraient plus élevées en hiver et au printemps.

Les chercheurs israéliens ont analysé les échantillons de sperme de 6455 échantillons de sperme provenant d’hommes suivis dans des centres spécialisés dans la prise en charge de l’infertilité. Les participants étaient invités à s’abstenir de toute activité sexuelle entre un et trois jours avant de fournir un échantillon de sperme obtenu par masturbation. Les chercheurs évaluaient le volume de l’éjaculat, la concentration des spermatozoïdes ainsi que différentes caractéristiques morphologiques et dynamiques de ces derniers.

Pic au printemps, creux en hiver

Ils constatent que si les volumes des éjaculats apparaissent constants tout au long de l’année, la concentration en spermatozoïdes atteint un pic durant le printemps, plus précisément de mars à mai. Le pourcentage de spermatozoïdes mobiles atteint quant à lui un pic durant l’été (de juin à août) et un creux en hiver (de décembre à février). Tandis que le plus grand pourcentage de spermatozoïdes en mouvement rapide est observé pendant les mois d’hiver. Enfin le pourcentage de spermatozoïdes de morphologie normale atteint un pic durant l’hiver et diminue durant l’été.

Ni tabac ni surpoids

Dans les échantillons à faible concentration de spermatozoïdes, les volumes des éjaculats et les concentrations ne varient pas de manière significative au long de l’année. Le pourcentage de spermatozoïdes mobiles est toutefois plus élevé au cours de l’été et de l’automne et plus faible en hiver, mais le pourcentage de spermatozoïdes en mouvement rapide ne varie guère. Pour finir le pourcentage de spermatozoïdes à morphologie normale atteint un pic au cours du printemps, chute en été et remonte en automne.

Les auteurs rappellent aussi que la meilleure façon pour les hommes d’optimiser leur fertilité est d’éviter l’alcool et le tabac et parvenir à lutter efficacement contre la tendance au surpoids puis à l’embonpoint.

(1). Un résumé (en anglais) du travail d’Aleena M. Wojcieszek et Rachel Thomson (School of Psychology, University of Queensland, St. Lucia, Queensland) est disponible ici.

(2). L’article (en anglais) est disponible en intégralité ici.

(3). Un résumé (en anglais) de cette publication est disponible ici.

Jean-Yves Nau


A votre santé! – Slate.fr