Archives par mot-clé : connecté

Lego Boost, le jouet connecté qui marie la découverte de la programmation au plaisir de jouer

À l’approche de Noël, Le Monde a testé le jouet connecté « Lego Boost » qui « marie l’apprentissage des bases de la programmation au plaisir de jouer » et permet de « découvrir au passage les ressorts de la robotique ».

Les pièces permettent de fabriquer cinq jouets. Le principal est un petit robot. « Ses pièces sont toutes petites (…) : quelques heures sont nécessaires pour en venir à bout. »

Il se déplace dans toutes les directions grâce à sa paire de chenilles. Sa tête et ses sourcils sont mobiles. « Il peut tourner sur lui-même, lancer un projectile sur une cible, danser en agitant un maracas, souhaiter le bonjour, ou prononcer des phrases enregistrées par son propriétaire avec une voix robotisée. »

Les autres objets fabriqués avec les mêmes pièces sont un chat, un minibanjo, un tracteur et une usine de fabrication. Ces cinq objets exploitent les possibilités des capteurs du Boost : une petite caméra qui mesure la distance des objets, détecte leur couleur et leur mouvement, ainsi qu’un capteur sonore, qui est le microphone de la tablette.

La programmation s’effectue en glissant sur l’écran de petits blocs aux fonctions symbolisées par de petits dessins. Leur enchaînement logique détermine le comportement du robot. « Au passage, on découvre les principes de base de la programmation : boucles, compteurs, tâches parallèles, conditions, déclencheurs. »

« Au départ, quelques briques de programmation seulement sont disponibles. Pour en débloquer de nouvelles — qui peuvent être des actions, des combinaisons d’actions, des déclencheurs, des boucles… — il faut mener à bien des activités. Plus on expérimente, plus le nombre de possibilités augmente, jusqu’à franchir le cap des cent briques. »

« L’application du Boost laisse une certaine liberté aux enfants. Après chaque activité, certains continueront à manipuler les briques dans tous les sens, quand d’autres passeront à l’activité suivante à la première occasion. Les plus curieux découvrent vite le bac à sable : un espace vide où l’on peut laisser libre cours à sa créativité, en imaginant des programmes totalement nouveaux. »

L’application vide la batterie de la tablette en trois ou quatre heures. Le robot utilise six piles AAA qui tiennent plusieurs dizaines d’heures. Le jouet est coûteux : 130 €. Il a aussi besoin d’une tablette tactile relativement récente pour fonctionner (dont les caractéristiques sont précisées sur le site de Lego).

« Le Boost peut être offert à partir de 5 ans, à condition qu’un parent accompagne l’enfant, mais ce n’est qu’à partir de dix ans que les enfants pourront s’y attaquer de manière autonome », précise Le Monde.

Sur Le Monde : On a testé… Boost, le sympathique jouet pédagogique de Lego

Psychomédia
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Patch connecté : avancement vers un remplacement des prises de sang (Vidéo)

Des chercheurs américains ont développé un patch souple et flexible qui adhère facilement à la peau et mesure différents paramètres de santé présents dans la sueur, lesquels peuvent être lus par une application sur smartphone.

Le patch, développé par John A. Rogers de la Northwestern University et ses collègues, a été testé avec des athlètes pour mesurer comment leur corps répondait à l’exercice. Dans le futur, il pourra être utilisé plus largement pour le diagnostic de maladies.

La sueur contient plusieurs composés chimiques fournissant des informations sur la santé physiologique.

Ce dispositif permettra aux gens de surveiller leur santé sans avoir besoin d’échantillons de sang avec une électronique intégrée qui ne nécessite pas de batterie mais qui permet la connexion sans fil à un smartphone, expliquent les chercheurs.

La sueur coule à travers de minuscules canaux microscopiques jusqu’à de petits compartiments circulaires dans lesquels les réactions avec des produits chimiques entraînent des changements de couleur indiquant des changements de pH, de concentrations de glucose, de chlorure et de lactate.

L’application sur smartphone prend une photo du dispositif et analyse l’image pour obtenir les données sur les concentrations des biomarqueurs.

Ces travaux sont décrits dans la revue Science Translational Medicine.

Plusieurs équipes de recherche développent actuellement des patchs connectés mesurant différents paramètres de santé.

Psychomédia avec source : Northwestern University.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia