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Endométriose : une maladie encore peu connue

Endométriose : une maladie encore peu connue

Le 9 mars 2017.

Du 5 au 11 mars 2018, c’est la Semaine Européenne de Prévention et d’Information sur l’endométriose. Une occasion de s’intéresser à une maladie qui touche de nombreuses femmes en France.

1 femme sur 10 touchée par l’endométriose

Aujourd’hui, 1 femme sur 10 en âge d’avoir des enfants souffre d’endométriose. Et pourtant cette maladie est encore très peu connue. Il s’agit d’une maladie gynécologique liée à la présence de tissu semblable à la muqueuse utérine en dehors de l’utérus. Très souvent, elle provoque des douleurs fortes pendant les règles et pendant les rapports sexuels. Elle peut également avoir un impact sur la fertilité.

À l’occasion de la Semaine Européenne de Prévention et d’Information sur l’Endométriose, l’Association Info-Endométriose a diffusé un clip invitant les femmes à « mettre des mots sur la maladie ». Diffusé sur les réseaux sociaux, il a pour objectif de faire connaître cette maladie notamment aux femmes qui en souffrent et qui ne le savent pas. Il faut savoir que 40% des femmes qui souffrent au moment de leurs règles sont touchées par cette maladie.

Des douleurs très violentes

Mais qu’est-ce qu’il se passe concrètement dans le corps d’une femme qui souffre d’endométriose ? « Les mécanismes qui conduisent à l’endométriose restent mal connus », explique l’Inserm. « Au cours des règles, du sang peut en passer par les trompes et parvenir à la cavité abdominale, transportant avec lui des fragments d’endomètre ». Ce sont ces cellules endométriales qui déclenchent une réaction inflammatoire très douloureuse.

Si vous souffrez de ces symptômes, sachez qu’un traitement existe. On pourra vous proposer un traitement hormonal qui peut réduire les douleurs mais cela ne stoppera pas la progression des lésions. Seule la chirurgie permet de retirer les lésions de façon efficace. Pour savoir quelle option choisir, rendez-vous chez votre médecin, il vous expliquera les mécanismes de cette maladie complexe. 

Marine Rondot

Lire aussi notre dossier : Endométriose

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Le sepsis : une maladie très grave et fréquente mais peu connue

Le Centers for Disease Control and Prevention (CDC) gouvernementaux américains lancent une campagne de sensibilisation au sepsis (terme qui remplace celui de septicémie), rapporte le New York Times.

« Nous voulons que les gens soient en mesure de reconnaître le sepsis, tout comme ils reconnaissent une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral (AVC) et sachent qu’ils ne devraient pas attendre jusqu’à ce que le médecin puisse les voir, mais se rendre dans une urgence tout de suite », explique Thomas Heymann directeur exécutif de Sepsis Alliance.

Le sepsis se produit lorsque le système immunitaire développe une très forte réponse contre une infection bactérienne, causant une inflammation généralisée (systémique) dans le corps entier qui peut conduire à des lésions des tissus, la défaillance d’un organe, et la mort. Un sepsis peut se développer à partir de n’importe quelle infection systémique sévère.

La campagne encourage les gens à suggérer au médecin « Est-ce que ça pourrait être le sepsis ? », ou encore, lui dire « Je suis inquiet au sujet du sepsis ». Beaucoup trop de gens meurent de septicémie aujourd’hui, dit le Dr Thomas R. Frieden, directeur des CDC.

Le sepsis peut se produire chez tout le monde, à tout moment, à partir de tout type d’infection, et peut affecter n’importe quelle partie du corps.

Lorsqu’un sepsis se produit, le corps subit une cascade de changements, dont la formation de caillots sanguins et une plus grande perméabilité des vaisseaux sanguins qui entravent le flux sanguin vers les organes. La pression artérielle diminue, plusieurs organes peuvent se trouver en insuffisance, le cœur est touché, et la mort peut en résulter.

Les symptômes du sepsis incluent des frissons ou de la fièvre ; des douleurs extrêmes ou un inconfort ; la peau moite ; une confusion ou une désorientation ; un essoufflement ou une difficulté à respirer ; et une fréquence cardiaque élevée.

Lorsque la pression artérielle chute et réduit le flux sanguin vers les organes du corps, une personne peut développer un choc septique. 15 à 30 % des gens qui reçoivent un diagnostic de sepsis meurent.

Le sepsis affecte le plus souvent les personnes de plus de 65 ans, mais les enfants, particulièrement avant un an, sont également susceptibles de développer la maladie ainsi que les personnes ayant une maladie chronique telle que le diabète, ou un système immunitaire affaibli par l’usage du tabac, par exemple. Les gens en bonne santé peuvent aussi développer une septicémie suite à une infection.

Le sepsis semble être en hausse. Le taux d’hospitalisations citant le sepsis comme cause principale a plus que doublé entre 2000 et 2008, selon une étude des CDC publiée en 2011 qui a attribué cette augmentation à des facteurs tels que le vieillissement de la population, une augmentation de la résistance aux antibiotiques et, dans une certaine mesure, un meilleur diagnostic.

Le sepsis contribue à la moitié des décès à l’hôpital, toujours selon les CDC, mais il n’est pas souvent répertorié comme étant la cause de décès, car il se développe souvent comme complication d’une autre maladie grave comme le cancer. Ainsi, un rapport récent estime qu’il pourrait jouer un rôle dans près de 400 000 décès par an aux États-Unis.

En France, on estime qu’il y a environ 70 000 cas de septicémie par an et près de 30 000 morts, a rapporté l’Inserm en 2015. La mortalité des personnes atteintes d’un sepsis est de 27 %, mais la mortalité de la forme la plus grave (le choc septique) peut atteindre 50 %, précise l’Institut Pasteur. Le sepsis cause autant de décès que l’infarctus du myocarde, souligne-t-il.

Psychomédia avec sources : New York Times, Inserm.
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Hydrocéphalie : opération réussie pour une fillette atteinte de cette maladie peu connue

Mercredi, Roona Begum la petite Indienne atteinte d’hydrocéphalie qui avait ému le monde entier a été opérée avec succès dans un hôpital près de New Delhi. L’occasion de relancer la lutte contre une maladie rare et peu connue.

L’opération s’est mieux déroulée que prévu selon le neurochirurgien Sandeep Vaishya chef du service de neurologie en charge du cas de la petite Roona. La tension était grande et l’enjeu conséquent : permettre à cette petite Indienne âgée de 15 mois seulement de retrouver une vie « normale ». Roona est atteinte d’hydrocéphalie, une maladie qui se manifeste par une augmentation des espaces contenant le liquide céphalo-rachidien occasionnant une forte pression crânienne.

Un soutien international

La maladie de Roona Begum a été dévoilée au monde entier après qu’un journaliste de l’AFP l’a prise en photo au mois d’avril dernier dans sa région natale du Nord-Est de l’Inde. Une vaste collecte de dons a alors été organisée afin de financer l’opération qui pourrait sauver la fillette. Un hôpital de la chaîne Fortis Healthcare en Inde a même proposé d’examiner gratuitement Roona.

C’est finalement Sandeep Vaishya qui l’a opéré près de New Delhi dans l’état de Tripura. Le périmètre du crâne de la petite indienne avoisinait les 94 centimètres, deux fois plus que la normale chez un enfant de cet âge. Elle n’était pas capable de marcher ni de se déplacer, n’ayant pu depuis sa naissance se muscler assez pour se mouvoir (la masse musculaire de son cou était très faible). Obligée de rester allongée, elle avait par ailleurs de gros problèmes de vue.

Le père de Roona, Abdul Rahman âgé de 18 ans s’est dit « extrêmement soulagé » tout comme sa femme Fatema Kahtun. La condition des parents, paysans, n’avait pas manqué d’émouvoir. Gagnant 150 roupies par jours (2,10 euros) ils ne pouvaient payer une opération à leur fille.

Une opération (…)
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