Archives par mot-clé : conséquences

La pollution de l’air en France a des conséquences majeures sur la santé des enfants

La pollution de l’air en France a des conséquences majeures sur la santé des enfants, rapporte Jocelyne Just, pneumologue et cheffe du service d’allergologie pédiatrique à l’hôpital Armand-Trousseau à Paris, dans une interview accordée au journal Le Monde.

« Plus ils sont exposés jeunes, plus les conséquences seront importantes ».

« Ce que nous constatons, au niveau de la région parisienne, ce sont des asthmes de plus en plus sévères et qui surviennent de plus en plus tôt. Au niveau national, les allergies respiratoires ont explosé. On estime aujourd’hui que 10 % de la population est asthmatique et 30 % sujette à des rhinites allergiques. Et elles s’accompagnent d’une hausse des allergies alimentaires. Si bien qu’aujourd’hui, il n’est pas rare que des enfants cumulent asthme, allergie respiratoire, alimentaire voire cutanée. »

« Outre l’asthme et les allergies respiratoires, la pollution de l’air va avoir des répercussions sur la croissance pulmonaire qui peut être altérée et peut entraîner des dysfonctionnements immunitaires. Elle augmente le risque d’avoir des maladies pulmonaires plus tard et des pathologies vasculaires aiguës comme les AVC ou les infarctus. Des études ont aussi établi un lien avec des pathologies neurologiques comme l’autisme. »

« Plus vous vivez proche d’un axe routier important (ce n’est pas la même chose d’être à 100 mètres ou à 300 mètres), plus ce risque augmente. »

Article complet dans Le Monde : La pollution de l’air a des conséquences majeures sur la santé des enfants.

Pour plus d’informations sur la pollution et la santé, voyez les liens plus bas.

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Un sexe de petite taille aurait des conséquences négatives sur la fertilité

Un sexe de petite taille aurait des conséquences négatives sur la fertilité

Le 11 octobre 2018.

Une étude américaine, réalisée par des chercheurs de l’université d’Utah, révèle une corrélation entre la taille du pénis et l’infertilité.

Un sexe plus court pourrait provoquer des problèmes de fertilité

Cette nouvelle enquête, menée auprès de 815 participants, révèle que la taille du pénis aurait un impact sur les perspectives de fertilité. Ces résultats ont été présentés au cours de la conférence de l’American Society for Reproductive Medicine, qui s’est tenue jusqu’au 10 octobre dernier.

Les scientifiques ont démontré que les hommes présentant des signes d’infertilité avaient un pénis d’environ 12,5 cm en érection, contre une moyenne de 13,4 cm pour les hommes fertiles. Une différence d’1 centimètre seulement changerait ainsi la donne. Selon le directeur de l’étude, le docteur Austen Slade, « ce n’est peut-être pas une différence frappante mais il y a une réelle signification statistique ».

La taille du pénis serait-elle véritablement un handicap pour concevoir ?

Ces résultats sont à interpréter avec prudence. En effet, l’étude ne donne pas d’indication sur la taille « minimale » d’un pénis qui pourrait engendrer l’infertilité, et se garde bien également de donner des explications sur le fait qu’un pénis plus court serait moins fertile.

La fertilité masculine est en baisse constante depuis de nombreuses années. D’autres études révèlent que des facteurs tels que l’environnement, la consommation de tabac ou le stress, auraient également un impact sur la possibilité d’avoir un enfant.

Anne-Flore Renard

À lire aussi : Le micropénis

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Fast-food : des conséquences néfastes pour nos gènes !

Fast-food : des conséquences néfastes pour nos gènes !

Le 7 mars 2018.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université de Bonn (Allemagne), consommer régulièrement une nourriture riche en gras et en sucres serait mauvais pour notre système immunitaire.  

Une modification de notre équilibre génétique

Les hamburgers, les frites, les pizzas, les crèmes glacées… L’ensemble des plats que nous trouvons dans les fast-foods sont appréciés des petits et des grands, mais ils ne doivent pas être consommés en trop grande quantité. Ces aliments riches en gras et en sucres et pauvres en fibres peuvent en effet être des facteurs de maladies cardiovasculaires et d’obésité, mais ce n’est pas tout.

Selon une nouvelle étude, publiée dans la revue scientifique Cell, cette nourriture est reçue par l’organisme comme une attaque infectieuse et provoque une réaction de défense du corps. L’organisme se met alors à sécréter des cellules immunitaires supplémentaires qui contribuent à modifier durablement notre équilibre génétique. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont soumis des souris à un régime riche en lipides et en glucides.

Un risque de développer des maladies

« Le système immunitaire inné a une forme de mémoire », explique le professeur Eicke Latz, principal auteur de l’étude. « Après une infection, les défenses du corps restent dans une sorte d’état d’alarme et réagissent même aux plus petits stimuli avec des réponses inflammatoires plus fortes ». Ces réponses inflammatoires pourraient favoriser le développement accéléré de maladies cardiovasculaires et de diabète de type 2.

Selon les auteurs de cette étude, « la malbouffe provoque des modifications épigénétiques induisant une réponse immunitaire exagérée qui enflamme l’organisme ». Les personnes qui consomment régulièrement la nourriture proposée dans les fast-foods multiplieraient ainsi significativement leurs risques d’AVC et d’infarctus. Il est donc très important de préserver les enfants et de leur proposer une alimentation saine indispensable pour rester en bonne santé. 

Marine Rondot 

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Inondation de Houston : quelles conséquences pour la santé ?

Au-delà des dangers immédiats de noyades, électrocutions, blessures et hypothermie, les inondations causées par la tempête Harvey à Houston font peser des risques importants pour la santé à plus long terme, soulignent des experts.

Dans les eaux d’inondation peuvent se trouver des eaux usées, des pesticides, des herbicides et des toxines, explique Ranit Mishori de la faculté de médecine de la Georgetown University, relayé par l’AFP.

Les maladies infectieuses

Des centaines de types de bactéries et de virus peuvent venir contaminer les eaux, ajoute-t-elle. « Les gens peuvent tomber malades rien qu’en marchant dans les zones inondées s’ils ont une blessure ou une égratignure ».

Les eaux souillées peuvent aussi infiltrer le système d’approvisionnement en eau potable, augmentant le risque de contamination et de choléra.

La propagation du choléra « est l’un des principaux dangers après toute catastrophe naturelle, mais plus encore après un ouragan », souligne Robert Glatter, médecin urgentiste au Lenox Hill Hospital de New York.

Des études menées après plusieurs inondations à travers le monde ont également montré des pointes de leptospirose, une maladie causée par l’urine des rongeurs, des cochons ou des chevaux, qui peut être mortelle.

« Après une inondation, il est essentiel de faire bouillir toutes les eaux destinées à la toilette, pour se brosser les dents, ou pour boire. L’eau en bouteille est la plus sûre dans ce genre de situation », souligne le Dr Glatter.

Des maladies virales comme le Zika ou le Nil occidental pourraient aussi se propager dans les semaines qui viennent.

En 2006, un an après l’ouragan Katrina, les experts de la santé publique de l’Université de Tulane ont signalé que les cas d’infection au virus du Nil ont plus que doublé dans les communautés affectées par l’ouragan, rapporte le Washington Post.

Les problèmes liés aux moississures

Dans les semaines et les mois à venir, les bâtiments développeront aussi des moisissures, qui peuvent être toxiques et causer divers problèmes de santé. L’une des conséquences de Katrina qui a dévasté la Nouvelle-Orléans en 2005, a été les moisissures qui sont restées très longtemps dans les écoles et d’autres bâtiments », selon souligne docteur Mishori.

L’exacerbation des maladies existantes

Le système de santé est souvent débordé, rendant difficile l’accès à des soins ou des médicaments essentiels.

Des études ont montré qu’un an après, dans les villes touchées par des inondations, les taux de mortalité sont plus élevés, ainsi que les infarctus et les accidents vasculaires cérébraux, indique le docteur Mishori.

La santé mentale

Les effets du traumatisme potentiel d’une évacuation forcée, d’un séjour dans des hébergements précaires et la perte de tous ses biens peuvent durer des années.

Qu’est-ce que l’état de stress aigu ? Critères diagnostiques

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Photo : Soldat de la garde nationale du Texas. Source : Texas National Guard via Wikipedia. Houston.

Psychomédia avec sources : Washington Post, AFP (Futura Santé)
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Des dauphins pour traiter les conséquences d'une attaque cardiaque ?

Le 21 octobre 2016.

Une équipe de chercheurs de l’université de médecine de Caroline du Sud s’est intéressé au fonctionnement du dauphin pour mettre en place des traitements pour l’homme. Explications.

Étudier la longévité des dauphins

L’observation du dauphin dans son milieu naturel a permis à une équipe de chercheurs américains d’établir de nombreuses similitudes entre le cétacé et l’homme. Selon nos confrères du Figaro, ils ont tout d’abord constaté que les dauphins du programme mammifères marins de l’US Navy en Californie ont une durée de vie supérieure à celle des animaux vivant à l’état sauvage.

Partant de là, ils ont constaté que les dauphins avaient moins de problèmes de foie que les autres, parce qu’il produisaient une hormone, l’adiponectine, qui régule le stockage du glucose. Dans un second temps, ils ont constaté que l’adiponectine était aussi présente dans le sang humain. En stimulant cette hormone, les scientifiques espèrent donc améliorer la réoxygénation du cerveau après une crise cardiaque mais aussi traiter les problèmes de reins.

Des similarités écologique et physiologique avec les dauphins

Ce n’est pas la première fois que des scientifiques mettent en lumière les similitudes qui existent entre les dauphins et les êtres humains. « Nos similarités écologique et physiologique font des dauphins d’importantes espèces sentinelles pour non seulement nous prévenir des risques sanitaires, mais aussi nous fournir des renseignements sur la façon dont notre santé pourrait bénéficier des nouvelles découvertes médicales », explique Carolyn Sotka de la commission Oceans and Human Health.

Les dauphins peuvent notamment aider la médecine humaine dans la recherche d’un traitement du diabète de type II et pourraient ouvrir de nouvelles pistes de recherche sur l’épilepsie. Les recherches se poursuivent. De nouvelles études sont en cours pour préciser toutes ces découvertes.

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Antidépresseurs : des conséquences sur le cerveau

Anticholinergiques : mauvais pour le cerveau

Il ne s’agit pas de tous les antidépresseurs mais seulement d’une partie de ces médicaments. Une étude américaine révèle que certains de ces médicaments contre la dépression seraient mauvais pour le cerveau.

De quels anti-dépresseurs s’agit-il ?

Selon des chercheurs de l’Université de l’Indiana aux Etats-Unis, les anti-dépresseurs et plus précisément les anticholinergiques présents dans ce type de traitement ou encore dans les antidouleurs ou les anti-allergies auraient des effets néfastes pour notre cerveau. Cette substance bloquerait le passage de l’influx nerveux entre deux neurones. Conséquences : réactivité du cerveau amoindri, mémoire touchée et ce dès un mois après le début du traitement.

Dans quels médicaments envoie-t-on les anticholinergiques ?

Dans les médicaments anti-allergiques : Theralène® (alimémazine), Zyrtec® (cetirizine), Atarax® (hydroxyzine)

Dans les antidépresseurs : Xanax® (alprazolam), Zyban® (bupropion), Valium® (diazépam), Anafranil® (clomopramine), Deroxat® (paroxétine)

Dans les antidouleurs : Acupan® (néfopam chlorhydrate), Nurophen Plus® (ibuprofène et codéine)

Dans les anti-incontinences : Ditropan® (oxybutynine)

Dans  les médicaments contre les ulcères gastriques comme Tagamet® (cimétidine)

Dans les médicaments contre les diarrhées : Immodium® (loperamide), ou contre l’hypertension artérielle comme Lopressor® (metoprolol), et à l’anticoagulent Coumadine® (coumaphène)

Source : les radins.com

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Maladies mentales : agir sur les causes pour traiter les conséquences

Certains troubles psychologiques sont étroitement liés à des dysfonctionnements de l’organisme, qu’il s’agisse d’une pathologie du système immunitaire ou d’une anomalie génétique. Ces problèmes cellulaires inspirent les scientifiques dans la recherche de nouveaux traitements. Exemples de la schizophrénie et des comportements addictifs, pour lesquels le docteur Laurent Groc et le professeur Philip Gorwood ont été récompensés par le prix Marcel Dassault.

Elles sont la première cause d’invalidité en France et touchent une personne sur cinq au cours de la vie. Pourtant, seuls 2% du budget de la recherche biomédicale y sont consacrés. Encore trop souvent considérées honteuses, les maladies mentales restent les parents pauvres de la médecine. Un des enjeux majeurs liés à ces pathologies est la mise au point de meilleurs traitements, qu’ils soient préventifs ou curatifs.

Depuis quatre ans, le prix Marcel Dassault récompense les chercheurs qui font progresser la lutte contre les troubles mentaux. En décembre 2015, cette distinction a primé deux chercheurs pour leurs travaux originaux et prometteurs : le docteur Laurent Groc, directeur de recherche au CNRS à l’Institut Interdisciplinaire de Neurosciences (Université de Bordeaux), pour ses recherches sur les causes des troubles psychotiques, et le professeur Philip Gorwood, chef de service à l’hôpital Sainte Anne et professeur à l’université Paris Descartes, qui a travaillé sur l’importance des gènes impliqués dans les comportements addictifs. Leurs études contribuent à mieux comprendre les fonctionnements moléculaires, génétiques et cellulaires de ces maladies afin de développer des nouveaux traitements plus efficaces.

Agir sur le système immunitaire pour soigner la schizophrénie

Les troubles psychotiques sont dus à des interactions entre des facteurs génétiques et environnementaux. Qu’en est-il pour l’un des troubles psychotiques les plus connus, la schizophrénie ? Justement, c’est en cherchant à en savoir plus sur les origines de cette maladie qui touche 600 000 personnes en France (selon l’Inserm) que le docteur Laurent Groc a mis en évidence l’existence d’un lien entre trouble schizophrène et dysfonctionnement du système immunitaire. En effet, il s’est aperçu que les patients schizophrènes présentent un taux élevé d’auto-anticorps, des molécules fabriquées par le corps et qui détruisent le système immunitaire, comme (…) Lire la suite sur Topsanté

13 perturbations du cycle du sommeil liées aux troubles bipolaires
Le régime cétogène limiterait les risques de schizophrénie
Un sillon dans le cerveau frontal responsable des hallucinations
L’impulsivité est un trait de caractère génétique
Schizophrénie : un pas vers la compréhension de la maladie

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Santé publique : les conséquences du Distilbène® (D.E.S.)

En présence de M. le Sénateur Jean-Pierre Sueur, Vice-Président de la commission des lois,  Anne Levadou, Présidente de l’association de patients Réseau D.E.S. France et le Pr Michel Tournaire, du comité scientifique de l’étude, ont présenté des résultats de la première étude française épidémiologique évaluant toutes les conséquences du Distilbène pour les trois générations concernées : les mères, les filles et fils exposés in utero et les petits-enfants. Menée depuis le mois d’avril 2013, cette étude a bénéficié d’une participation exceptionnelle avec plus de 10 000 questionnaires complétés et 500 000 réponses analysées.

Initiée par l’association Réseau D.E.S. France, cette étude a été financée par l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) dans le cadre de l’appel à projets compétitif lancé auprès des associations de patients en 2012. Elle a été soutenue par la Mutualité Française.

D’après cette étude, le risque de cancer du sein est multiplié par deux pour les 80 000 « filles D.E.S.» exposées in utero en France. Autre enseignement majeur : il existe, pour la troisième génération (issue des « filles D.E.S.»), une augmentation du nombre d’enfants Infirmes Moteurs Cérébraux (IMC) – qui peut être liée à un taux plus élevé de naissances prématurées -, ainsi qu’un risque de malformations plus important.

Cancer du sein : un risque deux fois plus important

Selon l’étude, le risque de cancer du sein est environ doublé pour les « filles D.E.S. », quelle que soit la tranche d’âge (moins de 40 ans, 40-49 ans, 50 ans et plus). En revanche, il n’y aurait pas d’aggravation de ce risque avec l’avancée en âge, contrairement à ce qu’une étude américaine avait pu conclure – cette étude avait en effet trouvé un risque doublé à partir de 40 ans, mais triplé pour la tranche d’âge 50 ans et plus.

Un tel doublement de risque est semblable à celui d’une femme dont une parente au premier degré (mère, sœur, ou fille) a eu un cancer du sein. Cette élévation de risque pose la question d’une adaptation éventuelle du dépistage. A titre d’exemple, les recommandations de l’Institut Gustave Roussy de Villejuif, pour prévenir un cancer du sein chez une apparentée au premier degré sont les suivantes : « ce point doit être signalé à votre gynécologue. En fonction de vos autres facteurs de risque personnels (selon l’âge de vos premières règles, de votre ménopause, de vos grossesses, etc.), une surveillance adaptée sera proposée. »

Ces résultats confortent la recommandation de suivi des « filles D.E.S. », d’une visite annuelle  chez le gynécologue, même en l’absence de tout symptôme, avec :

• un examen gynécologique à la recherche d’anomalies du vagin et de l’utérus,
• des frottis du vagin et du col ; une colposcopie en fonction des résultats du frottis,
• un examen clinique des seins. En fonction de l’ensemble des facteurs de risque de cancer du sein (exposition au D.E.S. mais aussi autres risques personnels et familiaux), une mammographie sera éventuellement proposée.

Des pertes de sang inexpliquées, ou l’apparition d’une anomalie dans un sein, doivent faire rapidement  consulter.

Des risques de handicap et de malformations pour les enfants des « filles D.E.S. »

Une conséquence du D.E.S., probablement la plus importante en raison de sa gravité, est mise en évidence : l’augmentation du nombre d’enfants Infirmes Moteurs Cérébraux (IMC), liée à un taux plusélevé de naissances prématurées, en particulier très prématurées.

Par ailleurs, des malformations pour les enfants des « filles D.E.S. » ont été constatées :

Pour les filles et garçons :  Une augmentation des cas d’atrésies (obstruction) de l’œsophage : 14 cas signalés, aucun cas dans le groupe témoin.  Un doute pour les malformations cardio-vasculaires. Une élévation a été observée, mais elle se situe à la limite du niveau significatif. Cela confirme la nécessité de poursuivre des recherches.

Pour les garçons :  Une forte incidence des cas d’hypospadias. Une fréquence augmentée de cryptorchidie.

Pour les filles : Les anomalies génitales ne sont pas en excès (contrairement à ce qui était redouté).

Compte tenu de ces résultats, des grossesses étant attendues jusqu’en 2020 environ, les recommandations de leur suivi médical, émises en 2011 par l’AFSSAPS, restent d’actualité. Les « filles D.E.S. » bénéficient d’un congé maternité spécifique (loi votée le 24 décembre 2004).

+29 % de cancer du sein chez les « mères D.E.S »

On retrouve, dans les résultats de l’étude, la légère augmentation de la fréquence du cancer du sein (+29 %), connue depuis les études américaines de 1984 et 1993. Il n’y avait pas d’augmentation de risque pour les autres cancers. Par ailleurs, aucune complication non encore décelée n’a été révélée.

M. le Sénateur Jean-Pierre Sueur, Vice-Président de la commission des lois

« Je soutiens depuis l’origine – d’abord comme député, aujourd’hui comme sénateur – l’action très remarquable de l’association Réseau D.E.S. France. Au prix d’un inlassable dévouement et d’une grande  ténacité, ses membres ont réussi à démontrer les effets très nocifs du Distilbène sur les femmes à qui il a été prescrit, sur leurs filles et leurs petits enfants – et à obtenir – encore potentiellement ! – les réparations et les mesures de prévention indispensables. Cette action est appuyée par des scientifiques de haut  niveau. L’association D.E.S. France rend publiques aujourd’hui avec ces scientifiques des données précises et précieuses, dont les pouvoirs publics doivent tenir le plus grand compte.

Jean-Martin Cohen-Solal, Délégué général de la Mutualité Française

« Il était clé pour la Mutualité Française de soutenir cette étude pour évaluer toutes les conséquences du Distilbène et contribuer ainsi à mieux prévenir les risques de cancer, malformation ou handicap liés àcette substance. »

Anne Levadou, Présidente de l’association Réseau D.E.S. France

« L’histoire du D.E.S. n’est pas terminée. Réseau D.E.S. France va continuer de se mobiliser pour que l’information parvienne à tous les professionnels de la santé pour que les « filles D.E.S. » bénéficient d’unsuivi médical adapté. »

Pr Michel Tournaire, conseiller scientifique de Réseau D.E.S. France

Cette enquête est exemplaire car elle illustre deux rôles possibles d’une association de patients. Réseau D.E.S. France a réussi à réaliser une vaste étude scientifique, grâce à une mobilisation exceptionnelle des « familles D.E.S. », de la Mutualité Française et des médias. Elle va maintenant informer directement le public concerné et les médecins, afin qu’ils choisissent ensemble la meilleure prise en charge pour limiter les effets secondaires de cette exposition.

Ceci est un communiqué du Réseau D.E.S. France, une association de patients créée en 1994 qui a pour missions : l’information des personnes concernées pour organiser la prévention; le soutien des personnes concernées; la coopération avec différents organismes, pour améliorer l’information et la prise en charge médicale des personnes subissant les effets du D.E.S.; l’information et la sensibilisation de la société civile en matière de pharmacovigilance.

Rappelons que Distilbène et Stilboestrol Borne sont les noms commerciaux français de l’oestrogène de synthèse diéthylstilboestrol – en abrégé D.E.S. L’inefficacité du D.E.S. pour prévenir les fausses couches a été établie en 1953. En France, entre 1948 et 1977, 200 000 femmes enceintes ont reçu du D.E.S. On estime à 160 000 le nombre de naissances d’enfants concernés.

A propos de la Mutualité Française :  La Mutualité Française, acteur majeur de santé et de protection sociale, relaie l’étude « Santé publique : quelles conséquences du Distilbène ? » au titre de son action en matière de prévention santé.

Présidée par Etienne Caniard, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en  France, soit 450 mutuelles. Six Français sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents.

Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale.  Ce sont des sociétés de personnes à but non lucratif : elles ne versent pas de dividendes. Régies par le code la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.

Les mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical et exercent une action de régulation des  dépenses de santé et d’innovation sociale à travers près de 2 500 services de soins et  d’accompagnement mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres  dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, etc. Pour accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie, elles  mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste, le service d’information, d’aide à l’orientation et de  soutien sur des questions de santé.

La Mutualité Française contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à travers son réseau d’unions régionales et ses services de soins et d’accompagnement.


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VIDEO. Les lourdes conséquences psychologiques du chômage

L’angoisse de perdre son emploi est le quotidien de tous les Français. Cette conséquence de la crise a gagné toutes les classes sociales entraînant une perte de confiance, un sentiment d’inutilité ou même une dépression.

À 52 ans, Sophie Hancart a tout essayé pour retrouver du travail. Victime d’un plan social, cette ancienne employée était convaincue que cela n’allait pas durer. Après 500 réponses négatives pour 1800 candidatures, elle craque totalement.  » On se déteste, on culpabilise parce qu’on est dans une spirale d’échec. Tout s’effondre «  confesse-t-elle. Elle avoue avoir pris 20 kilos et sombré dans une dépression profonde.  » J’avais envie de me jeter du haut de mon balcon, comme une envie de mourir «  se souvient Sophie Hancart.

 » La dépression due au chômage est un mal qui peut atteindre les plus forts « , selon Claude Halmos, auteure de  » Est-ce ainsi que les hommes vivent « .  » Personne ne soigne les blessés de la guerre économique et on leur renvoie d’eux une image méprisante «  analyse la psychologue.

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