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Mortalité par surdoses d’opiacés et consommation de cannabis en Europe : les chiffres de l’OEDT

Dans son rapport annuel, publié le 6 juin, l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT) alerte sur une augmentation des risques de santé liée aux substances psychoactives, en particulier les opiacés de synthèse, rapporte Le Monde.

En Europe (Union européenne, Norvège et Turquie), la mortalité par surdose est en hausse depuis trois ans, avec 8 441 décès en 2015, soit une hausse de 6 % par rapport à 7 950 décès en 2014.

Les pays les plus touchés sont l’Allemagne et le Royaume-Uni, qui se partagent 46 % des cas de surdose. Les pays du nord de l’Europe ont aussi des taux élevés : l’Estonie affiche par exemple 103 décès par million d’habitants, la Suède 100 décès par million et la Norvège 76 décès par million alors que la moyenne européenne est de 20,3 décès par million. En France, ce sont 7 décès par million d’habitants.

Ces résultats sont à prendre avec précaution, prévient l’OEDT, notamment en raison de sous-déclarations dans certains pays.

Les opiacés sont les drogues les plus meurtrières, étant responsables de 80 % des décès par surdose. Entre 2009 et 2015, 25 nouveaux opiacés de synthèse, dont 18 à base de fentanyls, ont été détectés.

Le cannabis reste de loin, la drogue la plus consommée : 26,3 % des Européens âgés entre 15 et 64 ans en ont déjà consommé. En France, 40,9 % des 15-64 ans en ont déjà consommé.

L’OEDT rappelle que les 28 Etats membres de l’Union européenne ont développé des réponses diverses à l’égard de la vente et de la consommation du cannabis, oscillant entre « des modèles restrictifs et la tolérance pour certaines formes d’usage personnel ».

En France, reprenant une promesse électorale d’Emmanuel Macron, le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, a indiqué que des contraventions pour réprimer l’usage de cannabis seraient mises en place « dans les 3-4 mois ». En instaurant une amende au lieu d’une éventuelle peine de prison et d’un passage devant un tribunal, un allégement de la procédure est visé, mais aussi une « dissuasion proportionnée, immédiate et efficace ».

En Europe, des « niveaux historiquement élevés » de teneur en principe actif ont été atteints ces dernières années, notamment en raison d’une « production domestique croissante » de cannabis.

Critères diagnostiques du trouble d’utilisation du cannabis (DSM-5)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Le Monde.
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La consommation de viande rouge est-elle dangereuse pour la santé ?

La consommation de viande rouge est-elle dangereuse pour la santé ?

Le 13 avril 2017.

Il est difficile de faire le tri parmi toutes les informations qui tombent au sujet de la viande rouge. Mais il est certain que les Français sont de plus en plus méfiants et cela peut mettre leur santé en danger.

Un quart des Français ont réduit leur consommation de viande

Les études scientifiques sur les dangers de la viande rouge sur la santé, les mises en garde de l’Organisation mondiale de la santé sur le caractère « cancérogène » de ces viandes, les scandales de la vache folle ou de la viande de cheval ont créé, dans l’esprit des Français, une véritable suspicion. Si bien qu’aujourd’hui, selon les chiffres du groupe Bigard, 25 % des consommateurs auraient réduit leur consommation de viande.

Faut-il s’en féliciter ou s’en inquiéter ? C’est à cette question qu’ont tenté de répondre nos confrères du magazine 60 millions de consommateurs dans leur dernier numéro hors-série. « Notre idée n’est pas de trancher le débat de manière définitive, de dire ‘il faut faire ci ou ne pas faire ça’, mais d’éviter les dogmes, dans un sens ou l’autre », note Adeline Trégouët, rédactrice en chef déléguée du magazine.

Trouver le juste équilibre

Certes, les personnes qui abusent de la viande rouge et des viandes transformées (saucisses, charcuterie…) augmentent leurs risques de « développer des maladies cardio-vasculaires, des troubles métaboliques comme le diabète de type 2, de même que certains cancers », rappellent les experts de 60 millions de consommateurs. Mais retirer la viande de son alimentation peut aussi être mauvais pour la santé car on augmente le risque de carences, notamment en vitamine B12 et en fer.

Alors que l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) recommande de limiter la consommation de viande rouge à 70 grammes par jour, il semblerait que les Français se limitent à 52,5 grammes par jour, soit 25 % de moins que ces recommandations. « Ce chiffre recouvre d’importantes disparités : si 37 % mangent moins de 245 grammes par semaine, 28 % dépassent les 500 grammes », peut-on lire dans les colonnes du magazine. Il est donc temps de retrouver un juste équilibre.

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Marine Rondot

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La DGCCRF alerte sur les dangers de la consommation de betteraves crues

La DGCCRF alerte sur les dangers de la consommation de betteraves crues

Le 23 janvier 2017.

Lorsqu’elle est consommée crue, la betterave rouge pourrait provoquer des intoxications alimentaires. Une conséquence médicale inexpliquée, qui pousse les autorités sanitaires françaises à recommander de ne consommer ce légume que lorsqu’il a été cuit auparavant.

La betterave peut être consommée froide, si elle a été cuite auparavant

De nombreux cas d’intoxications alimentaires collectives, survenus en 2016 à la suite de l’ingestion de betteraves crues dans différents départements français, ont attiré l’attention des autorités sanitaires qui viennent de publier une recommandation invitant les consommateurs à éviter la consommation de ces légumes.

Dans un avis diffusé le 18 janvier dernier, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (CGCCRF) a rappelé aux consommateurs, ainsi qu’aux professionnels et gestionnaires d’établissements de restauration collective, « qu’il est déconseillé de consommer des betteraves crues ». « Ainsi, même si ces produits peuvent être consommés froids, ils doivent avoir fait l’objet d’une cuisson préalable ».

Intoxication à la betterave crue : un mystère médical

Pour émettre ce conseil, la DGCCRF s’appuie sur un avis émis par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) qui, à l’occasion de précédents cas d’intoxications associées à la consommation de betteraves crues, avait rappelé que la betterave potagère est un légume consommé cuit depuis des générations.

Dans cet avis, l’organisme indiquait également que « malgré une bibliographie fournie, aucune explication scientifique ne permet de connaître la cause de [ces intoxications] ». En conséquence, des travaux de recherche complémentaires ont été commandés, afin de répondre à cette question scientifique.

Sybille Latour

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Allergie à l’arachide : la consommation de cacahuètes très tôt pourrait l’éviter

Consommer des cacahuètes pour éviter de déclarer une allergie à l’arachide ? C’est la préconisation émise par une haute autorité médicale américaine, qui vient de publier une étude sur le sujet.

Les Israéliens, beaucoup moins sujets à l’allergie à l’arachide

Contrairement aux idées reçues, pour leur éviter des allergies alimentaires, il faudrait faire consommer aux bébés certains aliments très tôt. C’est en tout cas ce que suggère l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) qui, dans une récente publication, recommande aux parents de faire consommer des aliments contenant des cacahuètes aux enfants, dès l’âge de quatre mois.

L’introduction de cet aliment, jusqu’ici déconseillé, permettrait en fait de limiter l’apparition d’une allergie durable à l’arachide. Pour parvenir à cette conclusion, des chercheurs de cette autorité sanitaire américaine ont mené une étude sur 640 enfants habitant en Israël et consommant des produits à base de cacahuète dès leur plus jeune âge. Ils ont comparé leurs données médicales à des enfants, également Israéliens d’origine mais vivant au Royaume-Uni. L’analyse de ces informations a révélé que les jeunes Israéliens souffrent très peu d’allergies à l’arachide, contrairement aux petits Britanniques d’adoption.

Explosion du nombre d’allergiques depuis plus de dix ans

L’allergie aux arachides est de plus en plus fréquente, aux États-Unis comme en France, et les autorités s’inquiètent de cette progression. Environ 2 % des enfants américains seraient concernés par cette intolérance alimentaire très handicapante dans la vie quotidienne, soit quatre fois plus qu’en 1999.

Ces nouvelles recommandations, si elles sont suivies par les parents, pourraient « sauver des vies » et « réduire les dépenses de santé », estime le Dr Anthony Fauci, directeur du NIAID. Selon ce dernier, « une application étendue de ces recommandations par les médecins empêchera le développement d’une allergie à l’arachide chez un grand nombre d’enfants qui y sont sujets et finira par réduire la fréquence des cas aux États-Unis ».

 

Évolution de la consommation de cannabis au Canada

La consommation de cannabis a augmenté au Canada entre 2013 et 2015, selon des chiffres de Santé Canada. La consommation au cours des 12 derniers mois était de 12 % (3,6 millions) en 2015 comparativement 11 % (3,1 millions) en 2013.

Elle était plus élevée chez les hommes (15 %, 2,2 millions) que chez les femmes (10 %, 1,4 million). L’augmentation est plus importante chez les femmes que chez les hommes, passant de 7 % en 2013 à 10 % en 2015 comparativement à 14 % à 15 %.

L’âge médian du début de la consommation était de 17 ans chez les hommes et les femmes, le même âge qu’en 2013.

La consommation était plus élevée chez les jeunes de 15 à 19 ans (21 %, 426 000) et les jeunes adultes de 20 à 24 ans (30 %, 715 000) que chez les adultes de 25 ans et plus (10 %, 2,5 millions) chez qui elle est passée de 8 % en 2013 à 10 % en 2015. Chez les plus jeunes, elle est restée inchangée par rapport à 2013.

Parmi les consommateurs au cours des 12 derniers mois, 24 % (835 000) ont rapporté consommer à des fins médicales.

La majorité (72 %, 2,6 millions) des consommateurs au cours des 12 derniers mois a rapporté avoir consommé au cours des trois derniers mois, et un tiers a déclaré consommer chaque jour ou presque (33 %, 839 000).

Psychomédia avec source : Santé Canada.
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Consommation d'alcool : les femmes l'égal des hommes ?

Les femmes consomment de plus en plus d'alcool

Une étude à l’échelle internationale menée par des chercheurs australiens et américains tend à démontrer que l’écart de consommation d’alcool entre les hommes et les femmes à tendance à se rétrécir. Un phénomène entrainant également des complications de santé liées à l’alcool aussi bien chez les hommes que chez les femmes.

Une étude surtout vraie dans les pays occidentaux

Des chercheurs ont analysé pas moins de 68 études internationales sur la question de la consommation d’alcool. L’analyse concerne ainsi 4 millions de personnes, (39, 7 % en Europe, 36,7 % en Amérique du Nord).

Il en ressort un constat inquiétant : les hommes et les femmes voient leur consommation d’alcool se rapprocher :

  • Chez les personnes nées entre 1891 et 1910 :

– Les hommes étaient 2,2 fois plus susceptibles de boire de l’alcool que les femmes

– Ils étaient 3 fois plus susceptibles de consommer de manière problématique de l’alcool

– 3,6 fois plus de risques d’être affectés par les effets néfastes de l’alcool

  • entre 1991 et 2000, les proportions tombent à 1,1 ; 1,2 et 1,3 fois.

L’analyse conclut que la consommation féminine augmente tandis que les hommes ont tendance à baisser leur consommation d’alcool.

Un phénomène qui provoque la hausse des problèmes de santé liés à l’abus d’alcool.

Vers un programme de santé publique pour améliorer ces résultats ?

Véritable problème de santé publique, l’abus d’alcool a des conséquences en termes de coût. Il faut mettre en place une politique de santé publique pour venir à bout de ce phénomène historiquement masculin.

L’alcool, un des plus gros facteurs de risque pour la santé cause environ 5 millions de décès chaque année à travers le monde. A l’échelle nationale, l’alcool est la 2e cause évitable de mortalité prématurée (49 000 décès chaque année) juste derrière la consommation de tabac.

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Consommation de médicaments : ou se situent les Français ?

Mutuelle-land

Avec des français champions d’Europe de consommation de médicaments (30 % de plus que la moyenne européenne), quels sont les chiffres nous concernant, notamment les seniors, particulièrement concernés par la question ? Réponses dans un sondage de l’Institut français des seniors réalisé en mars 2015 pour le compte du Leem (Les entreprises du médicament).

  • En 2013, 560 euros de médicament par an et par habitant
  • 71 % des plus de 50 ans consomment des médicaments au moins une fois par jour (86 % des plus de 75 ans)
  • Les plus de 75 ans en consomment en moyenne 4 par jour (10 par jour au-delà de 90 ans)
  • 24 % de cette tranche d’âge estiment que les médicaments représentent un moyen de mieux vivre
  • L’automédication est une pratique répandue : 66 % des 50/64 ans, 64 % des 65/74 ans et 56 % des plus de 75 ans
  • Paradoxalement la majorité des seniors aimeraient que les médicaments ne soient pas la seule réponse
  • D’ailleurs, 7 % des seniors refusent les génériques
  • Pour 31 % des 75 ans et plus, les médicaments sont une source de confusion
  • Les seniors consomment particulièrement des médicaments contre les maladies cardio-vasculaires

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Alcool : même lors de la conception, sa consommation nuirait au futur bébé

Si l’alcool est fortement déconseillé lors de la grossesse, il nuirait également au futur bébé lorsque la mère en consomme pendant la période de conception, selon une nouvelle étude scientifique australienne.

On ne précise plus les effets néfastes de l’alcool pendant la grossesse sur le futur bébé. Et grâce à la prévention, la plupart des femmes cessent de consommer de l’alcool une fois qu’elles se savent enceintes.

Cependant, il semble que la consommation d’alcool au moment de la conception entraîne déjà des risques pour la santé de l’enfant à naître, selon une étude de l’université du Queensland (Australie). Elle a été publiée dans le numéro de juillet 2015 du Journal of the Federation of American Societies for Experimental Biology( FASEB Journal).

Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont travaillé sur deux groupes de souris femelles au moment de la conception. Le premier groupe de souris a consommé de l’alcool de façon modérée, soit l’équivalent de cinq verres standard chez l’homme, quatre jours avant et quatre jours après la conception. Le second groupe, ou groupe témoin, a consommé un liquide tout aussi calorique mais dépourvu d’alcool autour de la période de conception.

Résultat : les souris du groupe « alcoolisé » ont mis au monde une progéniture à plus haut risque de diabète et d’obésité que les souriceaux issus du groupe témoin.

« Même avant le début du développement des organes, la consommation d’alcool provoque déjà des modifications à l’embryon », alerte ainsi le Professeur Karen Moritz, auteure principale de l’étude. Et cette altération du développement risque ensuite d’entraîner des changements à long terme et un risque accru de maladies chroniques, selon la chercheuse.

Ainsi, l’étude souligne qu’un plus grand risque d’obésité et de diabète n’est pas uniquement dû à une mauvaise alimentation et/ou à un manque d’exercice durant l’enfance, comme on pourrait le croire. La consommation d’alcool lors de la conception peut également entrer en jeu. Reste désormais à sensibiliser les mères en devenir afin qu’elles optent pour une alimentation sans alcool avant même (…) Lire la suite sur Topsanté

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La consommation de cannabis en forte hausse chez les 18-25 ans

SANTE – La consommation de substances stimulantes comme l’ecstasy, notamment dans un contexte festif ou de travail, est aussi en hausse…

La consommation de cannabis et de substances stimulantes, comme l’ecstasy et la cocaïne, est en hausse en France, selon les premiers résultats du baromètre Santé 2014 publié par l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) et l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes).

Le cannabis est toujours le produit illicite le plus consommé en France: quatre personnes sur 10 (42%) l’ont expérimenté au moins une fois dans leur vie chez les 18-64 ans en 2014. Une personne sur dix en avait consommé dans l’année (11% contre 8% en 2010). Une hausse constatée dans toutes les tranches d’âge, mais surtout chez les femmes de 18 à 40 ans et les hommes de 18 à 55 ans.

«Développement de l’offre» d’herbe et de résine

Mais l’usage au cours de l’année «atteint son niveau maximum chez les 18-25 ans», précise le communiqué, avec 34% des jeunes hommes et 23% des jeunes femmes (contre 29% et 17% en 2010). Cette augmentation s’inscrit dans un contexte de «développement de l’offre», aussi bien d’herbe, notamment grâce à l’autoculture, que de résine, dont le taux de THC (substance active du produit) a fortement augmenté, analyse l’OFDT.

La consommation de substances stimulantes, notamment dans un contexte festif ou de travail, est aussi en hausse, notamment pour l’ecstasy, que ce soit en comprimés ou sous forme de poudre et de cristal (MDMA). 4,3 % des 18-64 ans l’ont déjà expérimenté. Concernant la cocaïne, 5,6 % des 18-64 ans l’avaient expérimentée au moins une fois au cours de leur vie en 2014. Ils étaient seulement 1,2 % en 1995.

L’enquête fait également apparaître des expérimentations très inférieures pour l’héroïne, les champignons hallucinogènes ou le LSD. Au cours de l’année, les consommations de ces (…) Lire la suite sur 20minutes.fr

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La consommation d’alcool rendrait plus attirant : des conclusions discutables

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Une étude publiée dans la revue Alcohol and Alcoholism vient de montrer qu’un verre d’alcool rendrait la personne qui l’a consommé plus attirante comparativement à celle qui est restée sobre. Le Service de Santé britannique (NHS) a cependant souligné certaines limites dans cette étude et notamment le protocole utilisé qui rendrait cette étude peu fiable dans à ses conclusions.

Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont invité 40 étudiants sobres à classer du plus attirant au moins attirant 36 photographies de « modèles » sobres ou après avoir consommé de l’alcool (un puis deux verres).

Les conclusions sont surprenantes : selon la quantité consommée, les visages paraissaient plus ou moins attirants. Les photos de « modèles » sobres sont considérés comme moins attirantes que celles de personnes ayant bu un verre. A contrario, la tendance s’inverse pour les personnes ayant bu deux verres. La déduction selon laquelle boire un verre d’alcool rendrait plus attirant (même si on connait les vertus désinhibantes de l’alcool) serait, selon le Service de Santé britannique exagérée.

Les conditions d’expérimentation et le protocole utilisé présentent en effet certaines limites. L’étude a été menée auprès d’un petit échantillon de volontaires, qui plus est, sur une catégorie particulière de la population : les étudiants. Ces conclusions ne peuvent donc pas être généralisée à la population générale. Autre reproche fait à cette étude : « les conditions très artificielles » de ces travaux qui ne permettent pas de conclure dans la réalité à une préférence marquée pour les personnes alcoolisées, d’autant plus que dès le second verre, les résultats s’inversent (les personnes sobres sont plus attirantes que cette ayant bu deux verres). L’effet apparent de l’alcool sur l’attractivité perçue semble donc bien mince, selon le site du NHS.

Enfin, le NHS questionne la pertinence de la demande d’une telle recherche. Si la désinhibition avec l’alcool est connue, la nécessité d’une étude pour l’affirmer est discutable.

L'alcool rend plus attirant ?

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