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Fruits et légumes : lesquels consommer à chaque saison ou à l’année

Respecter la saisonnalité des fruits et légumes est avantageux. Ils ont meilleurs goût, sont moins dispendieux et sont plus favorables pour la planète.

L’association de défense des consommateurs français CLCV (1) présente un « petit calendrier des produits de saison » :

  • « En automne : privilégiez les pommes, la betterave, le potiron, les poires, le raisin, le céleri, les blettes ou le fenouil.

  • En hiver, pensez aux oranges, au chou-fleur, aux endives, aux choux, aux kiwis ou à la mâche.

  • Au printemps, retrouvez les fraises, les framboises, les radis, le concombre, les légumes primeurs (petits pois, carottes, navets, radis, épinards, asperges, pommes de terre nouvelles).

  • En été, régalez-vous avec des pêches, des nectarines, du melon, des abricots, des prunes, du poivron, des tomates, des aubergines, des courgettes ou des haricots. »

L’association présente cette affiche de l’agence Bio qui s’inscrit dans le cadre d’une campagne financée avec le concours de l’Union européenne.

Pour plus d’informations sur l’alimentation, voyez les liens plus bas.

(1) Consommation Logement Cadre de vie.

Psychomédia avec sources : CLCV.
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Idées pour consommer plus de bons gras et moins de gras saturés (Guide alimentaire canadien)

Le type de gras est plus important pour la santé que la quantité totale, souligne le nouveau Guide alimentaire canadien publié en janvier 2019.

Il présente plusieurs idées pour consommer plus de bons gras et moins de gras saturés.

Choisissez des aliments contenant de bons gras

  • Essayez différents types de poissons gras, comme :

    • la truite
    • le hareng
    • le saumon
    • le maquereau
  • Lorsque vous préparez des aliments, utilisez des huiles saines, comme celles :

    • de lin
    • d’olive
    • de soja
    • de maïs
    • de canola
    • d’arachide
    • de carthame
    • de tournesol
  • Mangez de petites quantités de noix comme collation.

  • Essayez des beurres de noix, comme le beurre d’arachide, d’amande ou de noix de Grenoble.

  • Essayez des graines de citrouille ou de tournesol. Faites-les griller pour les manger en collation ou ajoutez-les aux salades.

  • Préparez votre propre vinaigrette avec de l’huile de canola, d’olive ou de lin. Ajoutez du vinaigre balsamique, du vin de riz ou d’autres vinaigres. Aromatisez de jus de citron, de moutarde sèche ou de Dijon, d’ail et d’herbes.

Limitez la quantité d’aliments qui contiennent des gras saturés

  • Limitez la quantité d’aliments contenant des gras saturés, comme :

    • la crème
    • les viandes grasses
    • les viandes transformées
    • certains desserts et produits de boulangerie
    • la plupart des aliments frits, comme les frites
    • le lait de coco ou la crème de coco en conserve
    • certains desserts glacés comme la crème glacée
    • les fromages et les aliments contenant beaucoup de fromage
  • Lorsque vous préparez des aliments, essayez de limiter la quantité d’huiles et de gras saturées, comme :

    • le ghee
    • le beurre
    • le saindoux
    • l’huile de palme
    • la margarine dure
    • l’huile de noix de coco
  • Choisissez des coupes de viande maigres et de la volaille sans la peau. Retirez le plus de gras possible. Égouttez le gras de la viande hachée cuite.

    Les coupes de viande maigres ou extra maigres peuvent inclure :

    • les longes de porc
    • les poitrines de poulet
    • les biftecks ou rôtis de surlonge
    • la volaille hachée maigre
    • les rôtis d’intérieur et d’extérieur de ronde
    • le gibier comme :

      • le cerf
      • le bison
      • l’orignal
      • le caribou
  • Certains aliments transformés sont faits d’ingrédients à forte teneur en gras saturés. Lisez les étiquettes des aliments pour comparer les produits. Choisissez ceux qui contiennent peu ou pas de gras saturés ajoutés.

Remplacez les gras saturés par de bons gras

Essayez ces solutions pour remplacer les gras saturés par de bons gras :

  • Sur vos rôties, remplacez le fromage à la crème par du beurre de noix.
    Sur le pain ou les petits pains, remplacez le beurre par de l’huile d’olive aromatisée au vinaigre balsamique.

  • Pour la trempette, essayez de faire votre propre houmous ou tzatziki pour remplacer les trempettes aux épinards ou aux artichauts.

  • Lorsque vous cuisinez, remplacez le shortening, le saindoux ou la margarine dure par des huiles saines comme les huiles de canola, d’olive et de soja.

« Choisir des aliments contenant surtout de bons gras peut permettre de diminuer les risques de maladies du cœur », souligne le guide.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Guide alimentaire canadien.
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Consommer de l’aloe vera n’est pas sans danger

Consommer de l’aloe vera n’est pas sans danger

Le 6 août 2018.

Les feuilles fraîches d’aloe vera, dont la consommation est actuellement à la mode, peuvent vous faire plus de mal que de bien, met en garde la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).

Aloe vera : séparez bien les parties non consommables

Les vertus médicinales et cosmétiques de l’aloe vera font un tabac sur Internet. Crèmes, pommades et autres préparations à base de cette plante existent. Mais dans le commerce vous pouvez aussi trouver ses feuilles fraîches, que vous cuisinez vous-même chez vous. C’est ce dernier cas qui inquiète les autorités françaises, car la dangerosité ou non de ces feuilles dépend de la façon dont elles seront préparées par le client.

 

Dans une feuille d’aloe vera coupée dans le sens de la largeur, seul le gel se trouvant au centre de la feuille est consommable, après cuisson. Ce gel est entouré de toutes parts par une fine couche de latex, un liquide jaune qui, lui, est hautement dangereux. Lorsque les feuilles sont vendues entières, il revient donc au client de bien séparer le gel, seule partie consommable de cette plante.

L’aloe vera comporte de multiples dangers

Diverses études sur les propriétés de l’aloe vera ont été menées par le passé. Les chercheurs rappellent que cette plante peut provoquer des crampes au niveau de l’estomac, voire la diarrhée et la constipation. Par ailleurs, l’aloe vera peut perturber l’équilibre électrolytique et le fonctionnement du foie. Elle peut aussi provoquer l’arythmie. Dans un avis publié en janvier 2018, l’Agence européenne de sécurité des aliments (AESA) indique que les composés du latex de l’aloe vera sont susceptibles d’endommager l’ADN et d’être cancérogènes.

 

La DGCCRF recommande donc de faire preuve de prudence si vous choisissez d’acheter les feuilles fraîches de cette plante, et déconseille leur consommation aux enfants, femmes enceintes et allaitantes et aux personnes fragiles.

Anton Kunin

À lire aussi : Comment réaliser un soin apaisant à l’aloe vera ?

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Citron : faut-il en consommer pour réguler l’acidité de notre corps ?

Citron : faut-il en consommer pour réguler l’acidité de notre corps ?

Le 5 janvier 2018.

Le citron a-t-il vraiment des vertus désacidifiantes ? Et faut-il vraiment « alcaliniser » notre corps ? Le Figaro répond à ces questions dans un récent article.

Le citron a des vertus alcalinisantes

Il est une idée régulièrement avancée, selon laquelle le citron aurait des vertus désacidifiantes, ou « alcalinisantes » sur notre organisme. En d’autres termes, consommer du citron permettrait de rééquilibrer le Ph de notre corps, afin que nos organes fonctionnent correctement. Idée reçue ou vérité scientifique ? Le Figaro répond à cette question dans un récent article.

L’acidité de notre corps est une valeur (mesurée en Potentiel Hydrogène) qui doit en permanence être comprise entre 7,38 et 7,42. Notre alimentation joue un rôle primordial dans cet équilibre et si certains aliments sont plutôt acides, d’autres, au contraire, sont plutôt alcalinisants. Certaines études ont en effet montré que c’était une des vertus du citron

Le citron, un aliment miracle

Mais faut-il vraiment agir dans ce processus naturel et s’alimenter de manière à maintenir un équilibre entre aliments acides et aliments alcalinisants ? Le Figaro répond à cette question en affirmant que notre corps sait parfaitement réaliser ce travail sans que nous n’intervenions. « L’organisme dispose d’un système très efficace permettant la capture des éléments acides dans le sang […] en temps normal, le corps est parfaitement capable de moduler de façon fine l’acidité qu’il produit, avec ou sans citron », explique le quotidien.

Ce n’est pourtant pas une raison pour bannir le citron de votre alimentation. Ce dernier, tout comme de nombreux agrumes, a été reconnu pour ses vertus anticancéreuses, pour son pouvoir amincissant, pour son action sur la diminution du risque de développer des maladies cardiovasculaires. Il a même été prouvé que deux substances présentes dans les agrumes auraient le pouvoir d’inhiber la réplication du VIH.

Gaëlle Latour

À lire aussi Voici les cas où le citron peut être dangereux pour vous

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Consommer plus de ce minéral protège les artères et prévient les maladies cardiovasculaires

Les bananes et les avocats peuvent aider à prévenir les maladies cardiovasculaires en protégeant contre le durcissement des artères.

Les travaux de Yabing Chen de l’Université d’Alabama à Birmingham et ses collègues ont montré, chez la souris puis avec des cellules en culture, un lien causal entre la réduction du potassium alimentaire et la calcification vasculaire dans l’athérosclérose. Ils ont aussi précisé les mécanismes pathogènes sous-jacents.

Des recherches précédentes menées par plusieurs laboratoires, dont le groupe de Chen, ont montré que la calcification de ces cellules ressemble à la différenciation des cellules osseuses, ce qui conduit à la transformation des cellules musculaires lisses en cellules osseuses.

Les chercheurs ont donc testé l’effet de la croissance des cellules des muscles lisses des vaisseaux dans un milieu à faible teneur en potassium. Cette condition favorisait l’expression de plusieurs marqueurs génétiques qui sont distinctifs des cellules osseuses, et diminuait l’expression des marqueurs des cellules des muscles lisses vasculaires.

Ces résultats soulignent la nécessité de tenir compte de l’apport alimentaire en potassium dans la prévention des complications vasculaires de l’athérosclérose, concluent les chercheurs.

Des aliments qui fournissent du potassium sont notamment les patates douces, les bananes, les avocats, les épinards et les haricots secs.

Hypertension : pourquoi consommer plus de potassium est aussi efficace que réduire le sel

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : University of Alabama
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8 raisons santé de consommer plus de légumineuses

Le 10/04/2016,

Savez-vous que l’année 2016 est l’année internationale des légumineuses ? L’idée de leur consacrer une année est de sensibiliser l’opinion publique aux avantages nutritionnels et environnementaux qu’elles comportent dans le cadre d’une production vivrière durable.

Mais qu’est-ce que des légumineuses ?

Les légumineuses sont des légumes secs. Il en existe une multitude que l’on peut regrouper en 3 sous familles : les haricots, les lentilles et les pois.

Aujourd’hui, nous les avons laissé de côté au profit de la viande. Pourtant, les légumineuses, peu couteuses, riches en protéines, nourrissantes et faciles à conserver présentent de nombreux avantages.

Voici 8 raisons santé d’en augmenter votre consommation.

1/ Elles permettent de limiter la consommation de viande

Les légumineuses constituent une excellente source de protéines sans apporter de graisses saturées.

Cependant, ces protéines manquent souvent d’acides aminés soufrés comme la méthionine. Si vous ne mangez pas de viande du tout, il convient donc d’associer votre consommation de légumineuse à une consommation de céréales qui, elles, contiennent ces acides aminés.

Sans parler de souffrance animale ou du coup économique et écologique de la production de viande, la surconsommation de viande a un impact néfaste sur notre santé.

En effet, on estime que consommer 100 g de viande rouge quotidiennement accroît le risque de cancer colorectal de 29 %. D’autres études suggèrent également une augmentation des risques du cancer de l’œsophage, du pancréas, des poumons, de l’estomac, de l’endomètre et de la prostate.

Les viandes transformées augmentent elles aussi le risque de cancer. Consommer 50 g de viande transformée par jour accroît le risque de 20 %.

2/ Elles sont riches en fibres

Les légumineuses sont riches en fibres (jusqu’à 25 % de leur poids), plus ou moins solubles (cellulose, hémicellulose, pectines).

En plus de des effets positifs connus sur la constipation, de nombreuses études indiquent qu’une alimentation riche en fibres peut réduire le risque d’obésité, d’affections cardiaques, de diabète de type 2 et faire baisser la tension artérielle. Notamment parce que de nombreux types de fibres font baisser le taux de cholestérol dans le sang.

3/ Elles nous fournissent en glucides complexes

Avec les pâtes et le riz, les légumineuses sont les plus grands fournisseurs de glucides complexes, qui sont indispensables au bon équilibre nutritionnel et nous apportent de l’énergie.

Contrairement aux idées reçues, les glucides doivent représenter 50 à 55% de l’apport énergétique total, soit environ 180 à 200 g par jour (selon l’âge, le poids, la taille et l’activité physique).

4/ Elles sont riches en vitamines et minéraux

Les légumineuses sont une très bonne source de provitamine A, de vitamine B9 et d’acide ascorbique si on les consomme vertes. De plus, elles contiennent des minéraux comme le fer (en particulier les lentilles), le magnésium, le zinc ou le potassium (dont la teneur est supérieure à celle des fruits et des légumes).

5/ Elles sont rassasiantes

Par leur richesse en glucides complexes et en fibres alimentaires, la consommation de légumineuses apporte plus rapidement une sensation de satiété.

6/ Elles font partie des plantes qui subissent le moins de traitement chimiques

Les légumineuses fabriquent dans leurs racines des bactéries qui captent l’azote présent dans l’air et le sol et le stockent sous forme de protéines dans les graines. Après la récolte, les racines restent dans le sol, s’y décomposent et l’enrichissent en azote organique, limitant l’usage de pesticides (1).

7/ Elles ne contiennent pas de gluten

Beaucoup de personnes présentent une intolérance au gluten et les légumineuses sont des alliées de choix pour remplacer les céréales.

8/ Elles protégeraient contre le cancer

Selon une étude de la Harvard School of Public Health portée sur 90 630 femmes âgées de 26 à 46 ans, les femmes qui consomment des haricots ou des lentilles au moins deux fois par semaine courent 25% moins de risque de souffrir du cancer du sein que celles qui n’en prennent qu’une fois par mois.

Pour savoir comment cuisiner les légumineuses, lisez notre dossier : Les légumineuses : mode d’emploi.

(1) European Food Safety Authority : Conclusion on the peer review of the pesticide risk assessment of the active substance diquat, EfsaJournal 2015;13.

Source : http://www.fao.org

 

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