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De plus en plus d'infections liées aux lentilles de contact réutilisables

De plus en plus d'infections liées aux lentilles de contact réutilisables

Le 25 septembre 2018.

Une récente étude menée en Angleterre montre une hausse inquiétante des cas de kératite, une infection de l’oeil causée par un parasite présent sur les lentilles de contact réutilisables.

De plus en plus d’infections oculaires

Connaissez-vous la kératite à acanthamoeba ? C’est une infection oculaire causée par un parasite qui peut entraîner des conséquences très graves allant de douleurs violentes, de larmoiements permanents ou d’une sensation de gêne persistante, jusqu’à la perte totale de la vue d’un ou des deux yeux

En cause, un parasite, souvent présent dans l’eau douce. Ce dernier va se déposer sur la lentille de contact (le plus souvent une réutilisable), ou dans son étui, puis va pénétrer dans l’oeil et l’infecter. Les chiffres des personnes atteintes de kératite sont inquiétants, car ils ont été multipliés par trois depuis 2011 en Angleterre

Des mesures d’hygiène indispensables

Les résultats de l’étude menée par des chercheurs britanniques et publiés dans le British Journal of Ophtalmology expliquent que les porteurs de lentilles réutilisables sont plus souvent atteints que ceux qui ont choisi les lentilles jetables. Il semblerait donc que le problème provienne de règles d’hygiènes peu ou mal suivies. 

Si vous gardez vos lentilles la nuit, sous la douche ou à la piscine, que vous vous lavez mal les mains avant de les nettoyer méticuleusement à l’aide d’un produit adpaté, vous risquez de voir une kératite à acanthamoeba se développer. Aujourd’hui, pas moins de 25% des personnes touchées ont recours à la chirurgie (greffe de cornée) pour traiter la maladie et voir à nouveau.

Maylis Choné

À lire aussi : Comment prendre soin de ses lentilles de contact ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Voyez comment votre durée de sommeil influence le risque d’attraper le rhume au contact du virus

Les personnes qui manquent de sommeil ont un risque beaucoup plus élevé de contracter le rhume que celles qui dorment plus, selon une étude publiée dans la revue Sleep.

Le psychiatre Aric Prather et le psychologue Sheldon Cohen, respectivement des universités de Californie à San Francisco et Carnegie Mellon, ont, avec leurs collègues, mené cette étude avec 164 volontaires âgés de 18 à 55 ans, qui ont accepté d’être exposés à un virus du rhume. Ils ont répondu à différents questionnaires et leur sommeil était mesuré au moyen d’un actigraphe porté au poignet et d’un journal quotidien durant la semaine précédant l’étude.

Ils sont ensuite restés cloîtrés pendant cinq jours dans une chambre d’hôtel où le virus du rhume leur a été administré par le biais de gouttes nasales. Des échantillons étaient prélevés quotidiennement pour mesurer la réponse au virus.

Voici la proportion des participants qui ont eu le rhume selon leur temps de sommeil :

  • plus de 7 heures : 17,2 % ;
  • 6 à 7 heures : 22,7 % ;
  • 5 à 6 heures : 30 % ;
  • moins de 5 heures : 45,2 %.

Le manque de sommeil était un facteur plus déterminant que tout autre facteur considéré dans l’étude : âge, niveau d’anticorps au début de l’étude, variables psychologiques, stress, éducation, revenus, tabagisme, indice de masse corporelle…

Psychomédia avec sources : UC San Francisco, Sleep.
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