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Malgré les avertissements, trop de parents continuent d’utiliser les détergents en capsules

Les détergents à lessive en capsules sont beaucoup plus dangereux pour les jeunes enfants que les autres types de détergents liquides pour le linge et le lave-vaisselle, indique une étude publiée dans la revue Pediatrics. Les auteurs appellent les parents à choisir les savons liquides en contenant traditionnel plutôt qu’en dosettes.

De janvier 2013 à décembre 2014, les Centres antipoison aux États-Unis ont reçu 62 254 appels liés à des expositions aux détergents pour le linge et le lave-vaisselle chez les enfants de moins de 6 ans.

Les effets les plus graves, tels que le coma, les troubles de la respiration, les problèmes cardiaques, et le décès n’ont été observés que chez les enfants exposés aux capsules de détergent à lessive.

Les risques d’effet clinique, d’effet médical sérieux, d’hospitalisation ou d’intubation étaient plus élevés chez les enfants exposés aux capsules que chez ceux exposés à tout autre type de détergent à linge ou à lave-vaisselle. Les deux décès lors de l’étude concernaient les capsules.

« De nombreuses familles ne réalisent pas à quel point ces capsules de détergent très concentré sont toxiques », soulignent Gary Smith du Nationwide Children’s Hospital et ses collègues.

Ajoutons que l’enveloppe très mince de ces capsules se dissout très rapidement lorsqu’elle est mouillée par la salive.

« Utilisez un détergent à lessive traditionnel lorsque vous avez de jeunes enfants à la maison. Les capsules ne valent pas le risque quand il y a une alternative plus sûre et efficace disponible », concluent les chercheurs.

En 2014, le ministère français de la Santé mettait aussi en garde contre ces capsules.

Psychomédia avec source : Nationwide Children’s Hospital.
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Maternité : trop de femmes continuent à boire enceintes

Le 31 mars 2016.
 

23 % des femmes reconnaissent avoir bu au moins une fois de l’alcool pendant leur grossesse. 3,7 % reconnaissent avoir consommé plus de trois verres d’alcool, au moins une fois, enceintes.

L’alcool est toxique pour le foetus, dès la première prise

Pourtant, les études se succèdent pour dénoncer la nocivité de l’alcool sur le développement du foetus, en particulier au cours des trois premiers mois, lors de la constitution des organes. L’Académie de Médecine, dans un rapport rendu public fin mars, déplore que l’information des femmes enceintes sur les dangers de la consommation d’alcool pendant la grossesse soit encore si timorée. Les Académiciens notent des progrès réels depuis 2004, date à laquelle une campagne ciblée sur les femmes enceintes a débuté, mais il reste encore du chemin à parcourir. 

 

les logos trop petits sur les bouteilles

Les Académiciens préconisent ainsi que le logo, sur les bouteilles d’alcool, la femme enceinte barrée d’un panneau d’interdiction, soient grossis, ou rendus plus visibles. Le mot d’ordre des Académiciens se veut en fait simple : « tolérance zéro alcool pendant la grossesse » !

Pour y parvenir, l’Académie réclame des moyens, en soulignant que le budget de communication alloué par le département d’État à la Santé américain, sur ces problèmes d’alcool et de maternité, est… 27 fois plus important que le budget français. 

En France, chaque année, 8 000 enfants naissent victimes de malformations attribuées à la consommation d’alcool pendant la grossesse. Mais en fait, plusieurs études révèlent que la plus petite goutte d’alcool consommée pendant la gestation a un effet sur le foetus, notamment d’accoutumance, et de prédisposition à la consommation d’alcool dans le futur… 

À lire aussi : Alcool et santé : de bonnes et de mauvaises nouvelles

 

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Grippe et gastro continuent de progresser !

INPES

En ce jour de Noël, ce n’est peut-être pas la fête pour tout le monde. Nos amis les virus ont effet décidé de se rappeler à notre bon souvenir. La gastro tout d’abord dont l’activité continue de progresser et qui pourrait atteindre le seul épidémique dès la semaine prochaine.Même topo pour la grippe dont l’activité reste faible certes mais en augmentation.

Dans le détail sachez qu’en ce qui concerne la gastro, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé la semaine dernière à 234 cas pour 100 000 habitants soit 150 000 nouveaux cas (France Métropolitaine).

Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont ont été notés dans les régions  Limousin (491 cas pour 100 000 habitants), Champagne-Ardenne (447) et Nord-Pas-de-Calais (346).

Concernant les cas rapportés, l’âge médian des cas était de 27 ans (de 3 mois à 93 ans). Les hommes représentaient 44% des cas. Les tableaux cliniques rapportés par les médecins Sentinelles ne présentaient pas de signe particulier de gravité : le pourcentage d’hospitalisation a été estimé à 0,4%

Prévision : selon le modèle de prévision basé sur les données historiques, le niveau d’activité des diarrhées aiguës devrait continuer à augmenter, et devrait dépasser le seuil épidémique dans les prochaines semaines.
Un second modèle, reposant sur les ventes de médicaments (partenariat IMS-Health), confirme une augmentation de l’activité des gastroentérites, trois des quatre classes médicamenteuses surveillées ayant atteint leur seuil d’alerte.

Pour info : Les médecins Sentinelles surveillent le nombre de cas de diarrhées aiguës vus en consultation (défini par au moins 3 selles liquides ou molles par jour datant de moins de 14 jours motivant la consultation).

Gastro : pensez à vous laver les mains !

Comme chaque année l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) rappelle aux Français toute l’importance qu’il y a à se laver les mains afin de limiter les risques de propagation.

Pour la gastro, comme pour les autres virus de l’hiver, il est indispensable de se laver les mains plusieurs fois par jour avec du savon ou une solution hydroalcoolique. C’est aujourd’hui l’un des moyens les plus efficaces pour limiter la diffusion des germes

Ce geste est d’autant plus indispensable  si l’on s’occupe de personnes vulnérables (enfants ou  personnes âgées). L’INPES a d’ailleurs rappelé que 67% des français ne se lavaient pas les mains avant de s’occuper d’un nourrisson, 40% avant de préparer à manger.

Les virus se transmettent en effet par le contact direct des mains d’une personne infectée à une autre (par exemple en serrant la main) ou par le contact d’objets (jouets, doudous, tétines, boutons d’ascenseur, couverts, etc.) contaminés par une personne malade.

Il est impératif de se laver les mains après s’être mouché, avoir toussé ou éternué ou encore après avoir rendu visite à une personne malade, après chaque sortie à l’extérieur et bien sûr avant de préparer les repas, de les servir ou de les prendre.

La grippe progresse aussi

Pour la grippe, on est encore loin de l’épidémie mais les chiffres sont bel et bien orientés à la hausse.

Ainsi la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 69 cas pour 100 000 habitants , soit 44 000 nouveaux cas par rapport à la semaine précédente. On reste très en dessous du seuil épidémique fixé à 172 cas pour 100 000 habitants.

Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en :Nord-Pas-de-Calais (130 cas pour 100 000 habitants), Rhône-Alpes (123) et Poitou-Charentes (110).

Concernant les cas rapportés, la semaine dernière, l’âge médian était de 26 ans (8 mois à 91 ans), les hommes représentaient 50% des cas. Les tableaux cliniques rapportés par les médecins Sentinelles ne présentaient pas de signe particulier de gravité : aucune hospitalisation pour syndrome grippal n’a été rapportée.

Prévision : selon le modèle de prévision reposant sur les données historiques et sur les ventes de médicaments (partenariat IMS-Health) , le niveau d’activité des syndromes grippaux devrait augmenter modérément dans les prochaines semaines.

Pour info, les médecins Sentinelles surveillent le nombre de cas de syndromes grippaux vus en consultation (définis par une fièvre supérieure à 39°C, d’apparition brutale, accompagnée de myalgies et de signes respiratoires).


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