Archives par mot-clé : contraception

Une contraception masculine innovante et naturelle

Deux jeunes esprits audacieux de l’école d’ingénieurs IMT Atlantique, Julie Simon et Éléonore Abadie, ont choisi de prendre une année sabbatique pour se plonger corps et âme dans un projet d’envergure. Leur vision pourrait bien transformer l’avenir de la contraception.

L’initiative a vu le jour suite à un cours sur la création de start-up, durant lequel les deux étudiantes ont été inspirées par un concept révolutionnaire : pourquoi la contraception masculine ne pourrait-elle pas être aussi efficace que celle féminine ?

Le fruit de leur réflexion s’est concrétisé sous la forme d’un dispositif novateur et naturel : un boxer réversible, non-hormonal et non-invasif. Le choix de ce vêtement découle de recherches approfondies, notamment les travaux du Dr. Mieusset du CHU de Toulouse, qui s’est dévoué pendant quatre décennies à explorer cette notion, bien qu’à travers la forme d’un slip.

L’idée repose sur la contraception thermique, expliquent-elles. En modérant la température testiculaire et en augmentant celle-ci de deux degrés, de 35°C à 37°C, la production de spermatozoïdes est inhibée. Cette méthode place le nombre de spermatozoïdes par millilitre en dessous du seuil contraceptif défini par l’OMS, soit 1 million.

Actuellement, les jeunes entrepreneures peaufinent les premiers prototypes en collaboration avec les CHU de Brest et de Nantes. Les essais préliminaires impliquent également la participation de leurs partenaires (« avec nos amis, qui acceptent de servir de volontaires cobayes », plaisantent-elles). Grâce à leur engagement et leur travail acharné, le projet s’est vu intégrer un incubateur spécial au sein du CHRU de Brest, ouvrant la voie à un essai clinique imminent.

Leur objectif est clair : obtenir une reconnaissance médicale et légale pour leur boxer, comblant ainsi le vide entre les pratiques artisanales de contraception existantes et l’absence de dispositif médical réglementé.

Encouragées par l’octroi d’une subvention de 10 000 € de la Fondation Le Roch-Mousquetaires pour l’entrepreneuriat, les deux entrepreneures ne relâchent pas leurs efforts. Leur prochaine étape cruciale se tiendra en mars, lorsqu’elles présenteront leur projet devant un comité au CHU de Brest. Entre-temps, elles demeurent à la recherche de partenaires médicaux pour soutenir leur cause audacieuse

Contraception : une prise en charge pour les jeunes filles de moins de 15 ans

Contraception : une prise en charge pour les jeunes filles de moins de 15 ans

Mercredi 2 octobre 2019

Le gouvernement souhaite que la prise en charge des frais liés à la contraception pour les jeunes filles de moins de 15 ans soit intégrale. Jusqu’ici, seules les jeunes femmes de plus de 15 bénéficiaient d’un remboursement total.

Un recours à la contraception d’urgence

Les jeunes filles de moins de 15 ans ne sont, pour le moment, pas remboursées des coûts liés aux contraceptifs mais aussi des consultations médicales et des examens biologiques. Une nouvelle mesure de l’avant-projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2020 prévoit le remboursement intégral des frais liés à la contraception. 

Jusqu’ici, les jeunes femmes se retrouvaient en situation de fragilité les contraignant à avoir recours à la contraception d’urgence et dans certains cas à l’interruption volontaire de grossesse (IVG). L’avant-projet de loi note qu’environ 1.000 jeunes filles de 12 à 14 ans sont enceintes en France chaque année. De plus, 770 de ces grossesses se terminent par une IVG. 

Un taux d’IVG en baisse chez les jeunes femmes plus âgées

Le recours à l’IVG a considérablement baissé chez les jeunes femmes de 15 à 17 ans entre 2012 et 2018. Selon la Drees (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques), le nombre des IVG est passé de 9,5 à 6 pour 1.000 jeunes femmes durant cette période. 

Alors que 7 bébés avaient une mère de 13 ans et 77 nouveau-nés, une maman de 14 ans en 2018, l’objectif de la gratuité de la contraception pour les mineures est de réduire le nombre de grossesses précoces mais aussi d’IVG. 

Stéphanie Haerts

À lire aussi : Contraception et remboursements

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Contraception : une pilule pour hommes est bien à l'étude

Les hommes disposeront peut-être bientôt d’un nouveau moyen de contraception personnel, en plus du préservatif et des gels spermicides. Une équipe de chercheurs américains de l’University of Washington School of Medicine associé à ceux du Los Angeles Biomed Research Institute, ont en effet testé dernièrement une pilule contraceptive pour hommes.

Contraception masculine : bloquer la spermatogénèse

Ils ont pour cela recruté quarante jeunes hommes, en bonne santé, auxquels ils ont fait avaler un traitement appelé 11-beta-MNTDC pendant près d’un mois. Evidemment, certains ont reçu un placebo, et les autres, le traitement à différentes doses. 

Les chercheurs ont ainsi pu constater que dans le groupe qui prenait le vrai 11-beta-MNTDC, et non un placebo, deux hormones impliquées dans la spermatogénèse étaient en chute libre. 

Si les chercheurs n’ont pas, pour l’instant, mesuré la quantité de spermatozoïdes actifs présent dans le liquide séminal des volontaires, ils déduisent, de cette première phase d’essais, que leur approche est probablement la bonne.

Pilule masculine : des effets secondaires, comme pour les femmes

Les participants ont en effet déclaré que leur libido n’était pas modifiée, mais ont fait remonter quelques effets secondaires : fatigue, boutons d’acné, maux de tête… et quelques troubles de l’érection.

Prochaine étape : tester la pilule contraceptive masculine sur une durée plus longue, cette fois avec des hommes en couple, et sexuellement actifs. Mais dans tous les cas de de figure, il ne faut pas s’attendre à voir sortir sur le marché une pilule contraceptive pour hommes avant au moins dix ans. 

Jean-Baptiste Giraud

À lire aussi : La contraception : quels sont les moyens de contraception ?

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Contraception : la pilule n’a plus la cote

Contraception : la pilule n’a plus la cote

Le 25 septembre 2017.

Selon le dernier baromètre santé de l’agence Santé publique France, en 2016, seules 33,2 % des femmes prenaient la pilule, contre 40 % en 2010.

Peur des effets secondaires néfastes ?

La pilule était le contraceptif préféré des Françaises pendant de longues années, mais il semblerait que cette popularité soit en perte de vitesse. C’est ce que révèle l’agence Santé publique France dans son dernier rapport sur la sexualité des Français et leurs méthodes de contraception. Selon ces travaux, le stérilet, le préservatif et l’implant ont désormais plus de succès que la pilule. Mais comment l’expliquer ?

Il faut déjà savoir que cette désaffection ne touche pas les jeunes filles : 60 % des 15-19 ans prennent en effet la pilule (dont 16 % l’utilisent avec le préservatif). C’est à partir de 25 ans que la pilule commence à ne plus plaire aux femmes. Entre 30 et 34 ans, elles ne sont plus que 33,5 % à choisir la pilule comme contraceptif. Il faut dire que ces dernières années, de nombreux articles ont mis en lumière des effets secondaires plutôt néfastes.

Les femmes ne renoncent pas à la contraception

« Même si la pilule reste la méthode de contraception la plus utilisée, elle connaît une désaffection qui persiste depuis 2012 suite au débat sur les risques liés aux pilules de 3ème et 4ème génération », notent les auteurs de ce rapport. Cette année-là, de nombreuses femmes avaient pointé du doigt certains effets secondaires indésirables comme des phlébites, des embolies pulmonaires ou des AVC (accident vasculaire cérébral).

Les gynécologues avaient alors tenté de calmer les peurs mais de nombreuses jeunes femmes avaient alors décidé de changer de contraceptif. On peut également expliquer cette désaffection par une prise de conscience des effets néfastes sur l’environnement des pilules. Cependant, les femmes n’ont pas pour autant renoncé à la contraception : le nombre de femmes qui n’utilisent aucun contraceptif est de 8 % en 2016, contre 9,1 % en 2013 et 13,6 en 2010. 

Marine Rondot

À lire aussi : Le petit guide de la contraception

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Une contraception 100 % naturelle : zéro danger pour la santé des femmes !

Une appli pour une contraception naturelle

Après les nombreux scandales sanitaires liés aux moyens de contraception, les chercheurs s’attèlent à trouver des moyens de contraception plus naturels et donc moins dangereux pour la santé des femmes. C’est le cas de cette nouvelle application qui vient de voir le jour en Allemagne, que les gynécologues peuvent proposer à leurs patientes.

Comment fonctionne cette application de contraception naturelle ?

L’application nommée « Natural Cycles » fonctionne évidemment sans hormone, donc sans aucun danger pour la santé des femmes qui utilisent cette technique. Mais comment ça marche alors ? Tout simplement avec un thermomètre !

Il suffit donc pour les utilisatrices de rentrer quotidiennement leur température dans l’application afin de savoir à quelle étape du cycle elles se trouvent. L’inconvénient réside donc dans l’assiduité quotidienne de l’enregistrement des données.  

Quelles sont les autres méthodes naturelles de contraception ?

Si vous souhaitez arrêter les méthodes de contraception hormonale par crainte pour votre santé, vous pouvez vous également passer par les méthodes plus naturelles. Ces techniques sont toutes basées sur l’identification de la période d’ovulation. Une fois identifiée, la femme peut éviter d’avoir des rapports sexuels fécondants :

  • La méthode des températures
  • L’abstinence périodique
  • L’observation de la glaire cervicale
  • Le système avec appareillage
  • Le retrait
  • La méthode MAMA

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Vers une contraception mieux adaptée au profil de chacun

Dans le cadre de la conférence de presse de la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, et à l’occasion du lancement le 18 mai de la campagne « La contraception qui vous convient existe» de l’INPES, la Haute Autorité de Santé met à la disposition des pouvoirs publics, des professionnels de santé et du grand public des outils pour répondre aux problématiques liées à la contraception.

Malgré un taux de contraception élevé en France, il subsiste un nombre important de grossesses « non prévues ». Un tiers de ces grossesses est dû à l’absence de contraception tandis que les deux autres tiers surviennent sous contraception. La Haute Autorité de Santé (HAS) s’est intéressée aux moyens d’agir. Après avoir publié deux documents fin mars, elle met aujourd’hui à la disposition des pouvoirs publics et des professionnels de santé des outils pour répondre aux besoins des femmes.

Deux grossesses non prévues sur 3 surviennent alors qu’une méthode contraceptive est utilisée. Plusieurs facteurs expliquent cette situation : tout d’abord, il y a un écart entre l’efficacité théorique d’une méthode contraceptive et son efficacité en vie réelle. En effet, la méthode utilisée par la personne n’est pas toujours la plus adaptée à sa situation personnelle. Par ailleurs, il existe en France une notion de « norme contraceptive » qui est utilisée pour caractériser les pratiques contraceptives au cours de la vie. En France, cette norme se traduit par un recours au préservatif en début de vie sexuelle, à l’utilisation de la pilule dès que la vie sexuelle se régularise et au recours au dispositif intra-utérin (DIU) comme alternative à la pilule à partir de 30 à 35 ans, une fois que les femmes ont eu les enfants qu’elles désiraient. Le manque d’information sur les autres possibilités de contraception et cette norme sociale guident souvent le choix et n’aident pas à identifier la méthode la plus adaptée à ses besoins.

Logo Haute Autorité de Santé (DR)

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Afin de répondre à ce besoin d’information sur les méthodes de contraception disponibles, la HAS a diffusé fin mars un document de synthèse. Celui-ci rassemble toutes les informations sur les méthodes jugées très efficaces par l’OMS et permet aux professionnels de santé de proposer une méthode efficace à chaque personne qui le demande. Ce document était accompagné d’une fiche mémo reprenant les conseils à donner aux femmes pour trouver une contraception adaptée à son propre cas. En effet, la HAS a souhaité souligner l’importance du libre choix de la personne concernée afin que soit prise avec le prescripteur la décision la plus adaptée à son profil.

La HAS complète aujourd’hui cette publication par celle de fiches mémo par situation clinique (au nombre de 8) et d’un rapport sur les freins et les leviers pour le choix d’une contraception adaptée.

Des freins au choix d’une contraception adaptée …

La HAS rend aujourd’hui public un rapport sur les freins et les leviers à la contraception. Précédé d’un état des lieux des pratiques contraceptives actuelles et des dispositifs d’accès à la contraception, ce rapport met en lumière les difficultés d’accès au choix d’une contraception adaptée et des leviers pour y remédier.

Les freins sont de plusieurs types et concernent les professionnels de santé comme les usagers. Côté professionnels de santé, la HAS a identifié notamment le manque d’actualisation des connaissances sur les méthodes de contraception, ainsi que les conditions d’exercice médical qui peuvent parfois entraver l’accès à une consultation uniquement dédiée à la contraception, pourtant primordiale pour une bonne information de la personne.

Côté usagers, certains freins peuvent être associés à l’existence d’idées reçues telles que la pilule fait grossir, le DIU rend stérile… Ces représentations sont la plupart du temps dues à un manque d’information et de connaissances des moyens de contraception. D’autres obstacles ont été identifiés : la réticence à aborder des questions qui relèvent de l’intime, les difficultés d’accès à certains professionnels de santé ou les contraintes économiques (restes à charges). Enfin, des situations de fragilité peuvent de manière générale entraver le choix d’une méthode contraceptive mais également constituer des facteurs de risque d’échec de la contraception : non-reconnaissance sociale et parentale de la sexualité juvénile, périodes de post-partum ou post-IVG, périodes d’instabilité et/ou de fragilité affectives, situations professionnelles particulières et/ou le mode de vie (travail de nuit, horaires irréguliers et/ou décalés)

… qui peuvent être levés

Afin de dépasser ces difficultés, la HAS propose une synthèse des principales préconisations des institutions ayant exploré cette thématique comme par exemple le fait d’améliorer l’information du grand public pour mettre fin aux idées reçues sur la contraception et la vie sexuelle. Ou encore mieux préparer les professionnels de santé à leur rôle de conseil et d’accompagnement en matière de contraception.

Enfin, pour répondre aux besoins des professionnels de santé d’actualiser leurs connaissances par une information fiable et de qualité, la HAS publie des fiches mémo par situation clinique. Ces fiches aideront le professionnel de santé à trouver avec la personne la contraception la plus adaptée à ses besoins et à sa situation clinique. Ces fiches complètent la première fiche mémo mise en ligne fin mars « Conseils et prescriptions pour la délivrance d’une pilule ».

Les fiches mémo, mises en ligne aujourd’hui, sont au nombre de 7 :

– contraception chez la femme adulte en âge de procréer (hors postpartum et post IVG),
– contraception chez l’adolescente,
– contraception en postpartum,
– contraception en post IVG,
– contraception chez l’homme,
– stérilisation chez l’homme et la femme,
– contraception d’urgence

A ces fiches par situation clinique, la HAS ajoute un tableau de synthèse des méthodes contraceptives et de leur efficacité respective.

Des travaux dans la continuité

La HAS publiera au cours de l’année d’autres travaux pour continuer dans cette perspective d’amélioration des pratiques professionnelles. Elle élabore actuellement une fiche mémo sur l’évaluation et la prise en compte des risques cardio-vasculaires qui sera rendue publique en juin et évalue l’intérêt du dépistage des troubles de la coagulation avant la prescription d’une méthode de contraception.


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Contraception d’urgence : la nécessité d’une meilleure information

En France, même si trois femmes sur quatre disposent d’une contraception, les échecs contraceptifs restent fréquents : une grossesse sur trois est non prévue et la moitié conduit à une interruption volontaire de grossesse. La Haute Autorité de Santé a été saisie pour évaluer l’efficacité de la prescription à l’avance de la contraception d’urgence sur la réduction du nombre grossesses non prévues et sur ses conséquences éventuelles sur la couverture contraceptive et le risque d’infections sexuellement transmissibles.

Depuis plusieurs années, les politiques en matière de contraception ont notamment pour objectif de réduire le nombre de grossesses non prévues ainsi que celui des interruptions volontaires de grossesse (IVG). Pourtant, ce nombre reste élevé, avec une grossesse sur trois non prévue, la moitié de ces grossesses aboutissant à une IVG. Une des pistes envisagées par l’Inspection générale des affaires sociales dans son évaluation de la loi de 2001 relative à l’IVG et à la contraception est de délivrer à l’avance la contraception d’urgence aux femmes.

Logo Haute Autorité de Santé (DR)

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Saisie par la direction générale de la santé sur cette question, la Haute Autorité de Santé a évalué l’efficacité de la prescription systématique de la pilule de contraception d’urgence (PCU)* sur l’incidence des grossesses non prévues, sur les risques d’une moindre utilisation de la contraception régulière et sur les comportements sexuels à risque en termes de rapports non protégés et d’infections sexuellement transmissibles. La contraception d’urgence désigne une contraception « de rattrapage », utilisable par les femmes en situation d’urgence dans les 3 à 5 jours qui suivent un rapport sexuel non ou mal protégé pour éviter une grossesse non prévue. Elle n’est pas efficace à 100% et plus sa prise a lieu rapidement après le rapport non protégé, plus son efficacité est grande. Elle n’est pas destinée à être utilisée de façon régulière en raison du risque d’échec plus grand qu’avec les autres contraceptifs. Disponible en pharmacie sans ordonnance médicale, elle est délivrée de manière gratuite et anonyme aux mineures en situation d’urgence.

Dans son rapport d’évaluation de santé publique, la HAS conclut qu’il n’y a pas de preuve de l’efficacité d’une telle disposition sur le nombre de grossesses non prévues à l’échelle populationnelle. Par ailleurs, les études montrent que la prescription à l’avance de PCU n’entraine pas d’effets néfastes sur la prise d’une contraception régulière ou sur les infections sexuellement transmissibles. La HAS recommande plutôt d’envisager cette prescription au cas par cas accompagnée d’une information personnalisée, comme par exemple aux femmes qui ont des difficultés d’accès géographiques à la contraception d’urgence.

Outre ces conclusions, la HAS insiste sur deux recommandations. Il lui apparaît essentiel de considérer la contraception d’urgence comme une « solution de rattrapage », à intégrer dans le cadre général de la santé sexuelle et reproductive. Elle défend également une meilleure information sur la contraception d’urgence, via les professionnels de santé, les associations et les programmes d’éducation à la sexualité en milieu scolaire car un frein majeur à son utilisation est sa méconnaissance. Cette information doit concerner les femmes et les hommes et aborder la contraception d’urgence sur tous ses aspects : délai d’utilisation des différentes méthodes, mode d’utilisation et possibilités d’accès.


News Santé

Rembourser à 100% l’IVG et dérembourser certaines pilules contraceptives : veut-on vraiment faire de l’IVG un moyen de contraception ?

Rembourser à 100% l’IVG et dérembourser certaines pilules contraceptives : veut-on vraiment faire de l’IVG un moyen de contraception ?Le projet de budget de la sécurité sociale pour 2013 prévoit le remboursement intégral de l'interruption volontaire de grossesse. Cette mesure intervient quelques jours après l'annonce du déremboursement de certaines pilules.



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