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Sel : boulangeries et pâtisseries contribuent le plus à l’apport (voyez la liste, Canada)

« La moyenne de l’apport en sodium quotidien chez les Canadiens est actuellement estimée à 2 760 mg, ce qui est plus élevé que l’objectif établi de 2 300 mg par jour », selon un nouveau rapport de Santé Canada.

Une consommation trop élevée de sel « fait courir un plus grand risque de souffrir d’hypertension artérielle, et donc de maladie cardiaque et d’accidents vasculaires cérébraux ».

Points saillants du rapport :

  • 58 % des Canadiens âgés d’un an et plus, et 72 % des enfants âgés de 4 à 13 ans ont un apport trop élevé en sodium par rapport aux limites recommandées.

  • Les hommes consomment beaucoup plus de sodium que les femmes : plus de 90 % des hommes de 14 à 30 ans ont un apport excessif en sodium.

  • Les produits de boulangerie et de pâtisserie, les mets composés et les viandes transformées composent la moitié de la consommation de sodium.

  • Les fromages, les soupes, les sauces et les condiments contribuent aussi à l’apport en sodium.

  • La réduction volontaire du sodium dans les aliments transformés entre 2010 et 2017 a représenté une diminution de seulement 240 mg, ou 8 % de l’apport moyen quotidien en sodium.

  • Ces résultats montrent que les efforts visant à réduire l’apport en sodium n’ont pas été suffisants jusqu’à maintenant, puisque la plupart des Canadiens, particulièrement les enfants, les adolescents et les hommes continuent de consommer trop de sodium.

Pourcentage de la contribution de l’apport en sel des catégories d’aliments :

  • Produits de boulangerie et de pâtisserie : 19,5 %
  • Mets composés : 19,4 %
  • Viandes transformées : 11,2 %
  • Fromages : 7 %
  • Soupes : 6,5 %
  • Sauces, trempettes, fonds et condiments : 4,7 %
  • Graisses, huiles, tartinades et vinaigrettes : 3,3 %
  • Collations : 2,6 %

  • Produits de poisson et de fruits de mer : 2,4 %

  • Céréales pour le petit-déjeuner : 2,2 %

  • Légumes transformés et jus de légumes : 1,9 %

  • Beurres de noix : 0,4 %

    Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

    Psychomédia avec source : Santé Canada.
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Voyage de vacances : 4 facteurs psychologiques qui contribuent à se remettre du stress du travail

Une étude a examiné les mécanismes et les facteurs psychologiques par lesquels les expériences de voyage peuvent permettre de récupérer du stress lié au travail.

La chercheure en psychologie Chun-Chu Chen de la Washington State University et ses collègues ont développé un modèle selon lequel la récupération par rapport au stress pendant les vacances entraîne une amélioration de la satisfaction de vie au retour.

Ils ont interrogé 507 personnes qui avaient voyagé, sans enfants, dans les trois mois précédents.

S’appuyant sur des théories en psychologie et sur des études dans le domaine des loisirs, ils ont évalué quatre facteurs contribuant à réduire le stress et à refaire le plein : l’autonomie (le libre choix des activités), la relaxation, le détachement et la maîtrise (qui réfère aux « activités qui distraient du travail en offrant des expériences stimulantes et des possibilités d’apprentissage »).

L’autonomie était une condition nécessaire dans le lien entre les expériences de voyage et une satisfaction accrue par rapport à la vie. Et, son effet sur la satisfaction s’exerçait par l’intermédiaire de la relaxation, du détachement et de la maîtrise. (Êtes-vous satisfait(e) de votre vie ?)

Des vacances plus courtes peuvent faciliter une voie passive de soulagement du stress (relaxation et détachement), tandis que des vacances plus longues peuvent faciliter une voie active (maîtrise).

Cette étude a été présentée à la conférence APacCHRIE 2017.

6 composantes du bien-être psychologique

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Researchgate (conference paper).
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Les benzodiazépines (Xanax, Lexomil, Valium…) contribuent à la crise des surdoses d’opioïdes

Plus de 30 % des surdoses impliquant des opioïdes impliquent aussi des médicaments benzodiazépines comme l’alprazolam (Xanax), rapporte le National Institute on Drug Abuse (NIDA) sur son site.

Les benzodiazépines sont des médicaments sédatifs qui augmentent l’activité du neurotransmetteur inhibiteur GABA dans le cerveau.

Les benzodiazépines courantes incluent notamment le diazépam (Valium) et le clonazépam (Klonopin, Rivotril en France), note le NIDA. Une cinquantaine de benzodiazépines et médicaments apparentés sont commercialisés internationalement dont une vingtaine en France où le Xanax est suivi par le zolpidem (Stilnox) et le bromozépam (Lexomil).

La combinaison d’opioïdes et de benzodiazépines peut être dangereuse parce que ces deux types de médicaments sont sédatifs et suppriment la respiration – la cause du décès par surdose – en plus d’altérer les fonctions cognitives.

En 2015, 23 % des personnes décédées d’une surdose d’opioïdes ont également été testées positives aux benzodiazépines, rapporte le NIDA. « Malheureusement, de nombreuses personnes se font prescrire les deux types de médicaments simultanément. »

Dans une étude portant sur plus de 300 000 personnes assurées qui ont reçu des ordonnances d’opioïdes entre 2001 et 2013, la proportion ayant également reçu une prescription de benzodiazépines est passée de 9 % en 2001 à 17 % en 2013. L’étude a montré que les personnes qui consommaient simultanément les deux médicaments étaient plus à risque de se rendre aux urgences ou d’être admises à l’hôpital pour une urgence liée aux médicaments.

Des études précédentes ont également montré les dangers de la co-prescription d’opioïdes et de benzodiazépines. Une étude de cohorte menée en Caroline du Nord a montré que le taux de décès par surdose chez les personnes recevant les deux types de médicaments était 10 fois plus élevé que chez celles qui prenaient seulement des opioïdes.

Dans une étude sur les décès par surdose chez des personnes ayant reçu une prescription d’opioïdes pour traiter une douleur non cancéreuse au Canada, 60 % des patients ont également reçu des benzodiazépines.

« Les personnes à qui l’on prescrit des médicaments devraient informer leur médecin de tous les autres médicaments qu’elles prennent, et elles devraient consulter leur médecin au sujet des dangers potentiels de l’utilisation conjointe de divers médicaments et substances, dont l’alcool », conclut le NIDA. (L’alcool agit également sur le neurotransmetteur GABA, amplifiant ainsi les effets des benzodiazépines.)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : NIH National Institute on Drug Abuse.
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