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Ménopause : quels changements de composition corporelle et de poids ?

Des chercheurs, dont les travaux sont publiés dans la revue JCI Insight, ont analysé les changements de la composition corporelle et du poids lors de la période de transition de la ménopause.

La transition de la ménopause, appelée périménopause (ou pré-ménopause), est le moment où les changements hormonaux entraînent des règles irrégulières, des bouffées de chaleur et d’autres symptômes menant à la ménopause, lorsque les règles cessent complètement.

Gail A. Greendale de l’Université de Californie à Los Angeles et ses collègues ont mené cette étude avec 1246 participantes âgées en moyenne de 47,1 ans au début de l’étude et dont la dernière période menstruelle est survenue à 52,2 ans en moyenne.

La composition corporelle était évaluée au moyen de l’« absorptiométrie à rayons X en double énergie ».

En moyenne, la masse grasse et la masse maigre (os, muscles, organes, peau et liquides du corps humain) augmentaient avant la période de transition de la ménopause.

Lors de cette transition, le gain de graisse doublait alors que la masse maigre diminuait ; ce gain et cette perte accélérés se poursuivaient jusqu’à deux ans après les dernières règles. Par la suite, ils décéléraient pour finalement se stabiliser.

Toutefois, le poids augmentait de façon stable tout au long de la préménopause sans accélération à la période de l’arrêt des règles.

Ainsi une simple mesure du poids n’est pas représentative de ce qui se passe à la ménopause, soulignent les chercheurs.

Alors que le gain de masse grasse et la perte de masse maigre sont accélérés, la prise de poids ne l’est pas. Il n’y a pas de prise de poids supplémentaire (autre que celle qui se poursuit au cours de la vie).

Ce qui illustre qu’à partir de la transition de la ménopause, l’indice de masse corporelle (IMC) (CALCUL de votre poids idéal) représente une moins bonne mesure du risque cardiométabolique chez les femmes ménopausées (car il ne tient pas compte du changement dans la composition corporelle), soulignent les chercheurs.

Pour plus d’informations sur la ménopause et sur le contrôle du poids, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of California – Los Angeles, JCI Insight.
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Dur pour l’image corporelle d’utiliser Tinder

Être sur Tinder semble difficile pour l’image corporelle et l’estime de soi, selon une étude présentée au congrès annuel de l’American Psychological Association.

Le site de rencontre Tinder compte environ 50 millions d’utilisateurs actifs, indiquent les auteures. Les profils individuels sont notés par les utilisateurs comme acceptables ou inacceptables. Si deux utilisateurs se jugent acceptables l’un l’autre, ils peuvent commencer à communiquer ensemble.

Jessica Strübel et Trent Petrie de la University of North Texas ont mené cette étude avec 1 044 femmes et 273 hommes âgés en moyenne de 20 ans (principalement des étudiants universitaires de premier cycle).

Environ 10 % utilisaient Tinder. Ceux-ci, femmes et hommes, rapportaient être moins satisfaits de leur corps et de leur apparence comparativement aux non-utilisateurs. Les utilisateurs masculins rapportaient des niveaux inférieurs d’estime de soi.

« L’utilisation de Tinder, pour les hommes et les femmes, était associée à l’insatisfaction corporelle, la honte de son corps, la surveillance de son apparence, l’internalisation des attentes de la société concernant les standards de beauté, la comparaison aux autres physiquement, et le recours aux médias pour obtenir des informations sur l’apparence et attractivité », a expliqué Jessica Strübel.

En raison de la façon dont fonctionne l’application et ce qu’elle exige de ses utilisateurs, les gens qui sont sur Tinder peuvent commencer, après un certain temps, à se sentir dépersonnalisés et jetables dans leurs interactions sociales, à développer une conscience accrue (et critique) de leur apparence et de leur corps et, même en remettant en question leur propre valeur, à croire qu’il ya toujours quelqu’un de mieux au tournant, ou plutôt au prochain glissement d’écran, dit-elle.

Une autre explication pour la corrélation observée pourrait aussi être que les gens qui ont une faible estime d’eux-mêmes soient plus portés à utiliser ce type d’application.

Psychomédia avec sources : APA (press release), APA (article).
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