Archives par mot-clé : cours

TDAH : nouveau cours en ligne accessible à tous et gratuit (Université Laval)

L’université Laval (Québec) offre un nouveau cour en ligne (MOOC [1]), intitulé « Le point sur le TDAH : comprendre, soutenir et accompagner les jeunes », principalement destiné aux parents et au personnel scolaire œuvrant auprès de jeunes âgés de 5 à 17 ans présentant un trouble du déficit de l’attention/hyperactivité (TDAH).

La formation se déroulera du 23 septembre au 11 novembre 2019. Elle requiert 2 à 3 heures par semaine. L’inscription se poursuit jusqu’au 21 octobre 2019.

« Cette formation propose un tour d’horizon du TDAH fondé sur la littérature scientifique récente afin de permettre aux participants et participantes de mieux comprendre le TDAH, ses symptômes et ses manifestations. Elle explore diverses approches d’intervention et stratégies susceptibles d’aider les parents et le personnel scolaire à mieux soutenir leurs enfants et élèves dans leur développement et leurs apprentissages, tant à la maison qu’à l’école.  »

Les participants inscrits reçoivent gratuitement le numéro spécial sur le TDAH de la revue numérique « La foucade ».

Plus d’informations sur le site de l’Université Laval : Le point sur le TDAH : comprendre, soutenir et accompagner les jeunes.

Pour plus d’informations sur le TDAH, voyez les liens plus bas.

(1) « (Massive open online course) »

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Ebola : des essais de deux vaccins sont en cours

Depuis la fin du mois de juillet 2018, la République Démocratique du Congo fait face à sa deuxième épidémie d’Ebola de l’année, après celle survenue en mai.

Ces deux épisodes s’ajoutent à celui de 2017 dans ce pays et à ceux de 2013-2016 en Guinée, Libéria et Sierra Leone.

Une nouvelle campagne de vaccination a débuté dans la région concernée du Nord-Kivu de la République Démocratique du Congo pour tenter d’enrayer l’épidémie.

C’est dans ce contexte que les chercheurs du consortium PREVAC (Partnership for Research on Ebola VACcination) signent un état des lieux des avancées sur les vaccins contre Ebola dans la revue The Lancet.

« Si à l’heure actuelle il n’existe aucun traitement ni vaccin homologué pour lutter contre la maladie à virus Ebola, certains vaccins ont atteint un stade avancé de développement », rapporte un communiqué de l’Inserm.

Le communiqué explique :

« En 2015, l’Inserm, le National Institute of Allergy and Infectious Diseases et la London School of Hygiene and Tropical Medicine, en collaboration avec les autorités sanitaires et les scientifiques de 4 pays atteints par Ebola (Guinée, Libéria, Sierra Leone et Mali) ont constitué le consortium international PREVAC et ont lancé un essai clinique à grande échelle portant sur trois stratégies de vaccination contre le virus Ebola.

Cet essai dont sont également partenaires les universités de Bordeaux et du Minnesota ainsi que l’ONG ALIMA, et trois compagnies pharmaceutiques Janssen Vaccines and Prevention, B.V., une des entreprises Janssen Pharmaceutical de Johnson and Johnson, Bavarian Nordic et Merck Sharp and Dohme Corp (MSD en dehors des Etats-Unis et du Canada) vise à identifier les stratégies de vaccination les plus prometteuses pour protéger les personnes d’Ebola.

Deux vaccins prometteurs sont à l’essai dans le cadre de PREVAC dont le vaccin rVSVΔG-ZEBOV-GP qui est utilisé depuis le 9 août 2018, en réponse à la nouvelle épidémie en République Démocratique du Congo. Le second vaccin, Ad26.ZEBOV (nécessitant un rappel 8 semaines plus tard avec le vaccin MVA-BN-Filo), est également en cours d’évaluation, notamment dans le cadre du projet EBOVAC dont l’Inserm est partenaire. »

Les auteurs de l’état des lieux de la recherche vaccinale contre Ebola estiment qu’il reste encore des paramètres clés à étudier à travers différentes stratégies vaccinales.

« Au cœur des préoccupations des chercheurs une meilleure compréhension de la réponse immunitaire aux vaccins anti-Ebola, la question de la rapidité et de la durabilité de la réponse immunitaire (et donc de la protection) des personnes vaccinées, l’innocuité et la capacité du vaccin chez les enfants à déclencher une réponse immunitaire, ainsi que la nature des réponses chez les personnes immunodéficientes et les femmes enceintes.

Selon l’équipe de recherche de PREVAC, différentes stratégies vaccinales et scénarios doivent être étudiés pour identifier la réponse la plus efficace pour prévenir et répondre à de futures épidémies d’Ebola.

La vaccination post-exposition, la vaccination préventive ciblée destinée aux personnes ayant été en contact avec des malades, ainsi que les campagnes de vaccination préventive chez les populations à risques comme les soignants et éventuellement les résidents des zones régulièrement touchées par les épidémies font partie des stratégies à étudier.

Répondre à ces enjeux nécessite la poursuite des partenariats collaboratifs autour de la recherche contre Ebola mais également le renforcement de la confiance des communautés vis-à-vis des campagnes de vaccination et des vaccins. En effet, l’adhérence des personnes recrutées et l’engagement communautaire tout au long du processus d’un essai clinique sont fondamentaux pour la réussite de ce dernier. Amener les sciences sociales dans la recherche clinique permet d’améliorer la confiance de la population et son implication dans les essais. »

Psychomédia avec sources : Inserm, The Lancet.
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Onze bébés meurent au cours d’une étude sur le Viagra

Onze bébés meurent au cours d’une étude sur le Viagra

Le 26 juillet 2018.

Des chercheurs du centre hospitalier universitaire d’Amsterdam, en collaboration avec des médecins de 10 hôpitaux des Pays-Bas, travaillaient sur un projet depuis 2015. Une expérimentation qui s’est très mal terminée.

Le Viagra peut-il stimuler la croissance des fœtus ?

Administrer aux femmes enceintes du Viagra pour stimuler la croissance du fœtus, telle était l’idée de départ de chercheurs néerlandais qui ont lancé une étude approfondie sur le sujet. Étude qui a dû prendre fin après le décès de onze bébés. Mais que s’est-il réellement passé ? Pour rappel, le Viagra favorise la dilatation des vaisseaux sanguins. Il est connu pour ses effets dans la lutte contre les troubles de l’érection.

Selon eux, ce médicament pouvait favoriser l’afflux sanguin dans le placenta et résoudre ainsi les problèmes de développement du fœtus. Pour confirmer cette intuition, les chercheurs ont prescrit du Viagra à une centaine de femmes enceintes de bébés qui ne grandissaient pas normalement. Au cours de l’expérimentation, dix-neuf nouveaux-nés sont morts, dont onze à cause d’une hypertension pulmonaire. Or, il se pourrait que cette hypertension ait un lien direct avec le médicament.

Aucun traitement n’existe contre ce problème de croissance

Les auteurs de cette étude ont tenu cependant à expliquer que les nourrissons qui ont ce genre de problèmes de croissance in utero, avaient déjà peu de chances de survivre et qu’aucun traitement n’existe actuellement pour les sauver. Cependant, face au nombre de décès, ils ont préféré stopper l’expérimentation. Six autres bébés sont nés prématurés avec des problèmes pulmonaires, mais ils ont survécu.

Les chercheurs supposent que ce problème pulmonaire est lié au Viagra car les femmes enceintes, suivies sur la même période mais qui pour leur part, avaient pris un placebo, n’ont pas perdu leur bébé pour les mêmes raisons. Dans le groupe placebo, neuf enfants sont morts mais aucun n’a contracté de complications pulmonaires. « La dernière chose que nous voulons est de nuire aux patients », a déclaré Wessel Ganzevoort, le gynécologue qui a dirigé l’étude. Reste que l’expérimentation ne sera pas reconduite. 

Marine Rondot

À lire aussi : Enceinte, quelle alimentation pour le futur bébé ?

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Livre « Curieuses histoires d’apothicaires » : la pharmacie au cours des siècles au Québec

« Curieuses histoires d’apothicaires » (Septentrion, 2018) de Gilles Barbeau, professeur à l’Université Laval, retrace l’histoire de la pharmacie au Québec, éclairant aussi notamment l’histoire de la botanique médicale.

L’auteur se souvient, a-t-il narré au Devoir, « d’une journée passée à marcher avec son grand-père. L’homme, né en 1875, amenait son petit-fils près de la rivière cueillir de la savoyane, une plante qu’il utilisait pour contrer les ulcères de bouche ».

« Ma grand-mère ramassait aussi des plantes médicinales. Ce fut mon premier contact, sans le savoir, avec la botanique médicale. »

En 1700, apprend-on, un médicament populaire était l’« onguent divin », un mélange de mine de plomb rouge, d’huile d’olive et de cire jaune. L’« onguent divin » s’inspire d’un manuel de la bibliothèque des Jésuites intitulé « Remèdes universels pour les pauvres gens », retrace l’auteur, soulignant que « les métaux comme le plomb ou le cuivre ont une certaine propriété antiseptique ».

L’auteur retrace les apports d’apothicaires (l’ancêtre du pharmacien) connus tels que Louis Hébert, leurs théories et leurs remèdes. La théorie antique dite des humeurs notamment va longtemps dominer les usages de la pharmacie.

Parmi les plantes faisant partie de l’histoire, on trouve notamment l’achillée millefeuille, très commune dans les campagnes québécoises, utilisée en infusion pour ses vertus gastriques.

« La centaurée et la rose trémière étaient déjà utilisées il y a 40 000 ans pour leurs propriétés. L’ail, l’aloès, les graines de pavot, l’aubépine, la camomille, la mandragore, pour ne nommer qu’eux, servent aussi. »

L’auteur enseigne l’histoire de la pharmacie à l’Université du troisième âge de Québec (UTAQ) et à la Faculté de pharmacie de l’Université Laval. Il est lauréat en 2017 du Prix Parmentier décerné par la Fédération internationale d’histoire de la pharmacie.

Livre : « Encyclopédie de la cuisine de Nouvelle-France »

Psychomédia avec sources : Septentrion, Le Devoir.
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Un cours en ligne gratuit présente ce qu’est la psychologie à l’université (France)

Depuis quelques années, rapporte Le Monde, les universités françaises développent des MOOC (Massive Open Online Courses), cours en ligne gratuits destinés à accompagner les lycéens dans leurs choix d’études supérieures.

La plate-forme publique FUN propose un MOOC d’« Introduction à la psychologie à l’université » proposé par l’université fédérale de Toulouse – Jean Jaurès avec la collaboration de l’Université Ouverte des Humanités.

Il est accessible du 8 janvier au 11 février 2018, deux heures par semaine pendant cinq semaines.

Description du cours :

« L’objectif de ce cours est de présenter ce qu’est la psychologie, ce que sont ses principaux secteurs, et les différents débouchés possibles.

De nombreux étudiants s’inscrivent en licence de psychologie en ayant une idée vague, restreinte, voire erronée de ce qu’est la psychologie à l’université : quels contenus enseignés ? Est-il vrai qu’il y a des maths ? Quels métiers à l’issue de la formation ? Ils peuvent parfois être étonnés de découvrir, dès les premiers cours, que cela ne correspond pas vraiment à ce qu’ils avaient imaginé.

Notre objectif principal est donc de présenter dans les grandes lignes, ce que sont la psychologie et le métier de psychologue ainsi que d’autres débouchés possibles. Ce cours peut donc être vu comme une introduction générale à la psychologie, un panorama non exhaustif des objets, méthodes et champs d’application. Il a pour visée une meilleure diffusion de l’information auprès du grand public, une meilleure orientation des étudiants dans cette filière, et, à terme, une meilleure réussite.

Ce MOOC s’adresse au grand public sans aucun pré-requis. Il est conçu prioritairement pour les personnes qui souhaitent s’orienter vers un cursus de psychologie à l’université (lycéens et reprises d’études) mais s’adresse également à toute personne qui s’intéresse à cette discipline et à cette profession. »

Le plan du cours est détaillé sur la plate-forme FUN MOCC : Introduction à la psychologie à l’Université.

En psychologie, rapportait Le Monde en janvier 2017, « 18 000 étudiants entrent en licence alors qu’il y a du boulot pour 2 000 en fin de parcours, reconnaît-on au ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche. La loi ne permet pas de filtrer à l’entrée ».

Pour plus d’informations sur les études en psychologie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Le Monde, Le Monde
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Pourquoi les cours ne doivent pas commencer trop tôt au collège ?

Pourquoi les cours ne doivent pas commencer trop tôt au collège ?

Le 9 octobre 2017.

Selon une étude publiée dans la revue Sleep Health, les collégiens ne devraient pas se rendre trop tôt en cours pour limiter leurs risques de souffrir de troubles mentaux.

 Souffrir d’anxiété ou de dépression

Ce n’est pas toujours facile de sortir un adolescent de son lit le matin. De 11 à 16 ans, les jeunes ont besoin de beaucoup de sommeil. Les lever trop tôt serait même dangereux pour leur santé. C’est en tout cas ce que révèle une équipe de chercheurs de l’université de Rochester, aux États-Unis, dans une étude. Selon ces travaux, les adolescents qui commencent les cours avant 8h30 ont davantage de risques de souffrir de troubles mentaux.

Pour parvenir à cette conclusion, ils ont suivi près de 200 jeunes, âgés de 14 à 17 ans, pendant une semaine. Ils ont cherché à connaître quelles étaient leurs habitudes, combien d’heures il dormaient la nuit ou encore à quelle heure ils devaient se rendre au collège. Ils ont ainsi pu constater que ceux qui se levaient le plus tôt étaient aussi ceux qui avaient le plus de risques de développer des symptômes d’anxiété, voire de dépression.

L’importance d’un bon sommeil pour la santé

« L’heure de début de l’école affecte la qualité du sommeil, même lorsque les jeunes font tout ce qu’il faut pour avoir une bonne nuit de sommeil », a précisé le professeur Jack Peltz, psychiatre à l’université de Rochester qui a participé à ces travaux. Certes, d’autres facteurs entrent en ligne de compte, mais indépendamment de tous ces facteurs, l’heure du lever a une vraie incidence sur la santé mentale des jeunes.

Si on ne peut pas changer l’heure du réveil, on peut en revanche décider de se coucher plus tôt et de ne pas veiller tard devant les écrans pour améliorer la qualité de son sommeil. Les spécialistes de la question recommandent notamment de se coucher et de se réveiller à la même heure chaque jour, même le week-end. Difficile d’imposer cette règle aux adolescents, mais cela apportera de vrais changements dans leur quotidien. 

Marine Rondot

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De petites améliorations à l’alimentation au cours des années font vivre plus longtemps

Apporter de petites améliorations à alimentation au cours des années fait vivre plus longtemps, selon une étude publiée dans le New England Journal of Medicine.

Mercedes Sotos-Prieto et Frank Hu de l’Université Harvard ont, avec leurs collègues, analysé des données concernant 74 000 personnes suivies pendant douze ans (1986-1998) et leurs risques de décéder lors des douze années suivantes (1998-2010).

L’étude montre que même de petites améliorations à alimentation au cours des années telles que consommer plus de fruits, légumes, légumineuses et poissons, et moins de viande rouge, viandes transformées et boissons sucrées, diminue les risques de mortalité de toute cause et de mortalité cardiovasculaire. Inversement, même de petites détériorations augmentent le risque.

La qualité de l’alimentation était mesurée selon les modèles du régime méditerranéen, du régime DASH (pour Dietary Approaches to Stop Hypertension) et du « 2010 Alternate Healthy Eating Index ». Les aliments qui contribuaient le plus à une amélioration étaient les céréales complètes, les fruits, les légumes, le poisson et les oméga-3.

Une augmentation de 20 % de la qualité du régime alimentaire — qui peut être obtenu, par exemple, en remplaçant une portion quotidienne de viande rouge ou de charcuterie par des noix (fruits à coque) ou des légumineuses — était liée à une réduction de 8 à 17 % du risque de mortalité. Une détérioration de la qualité était liée à une augmentation de 6 à 12 % du risque.

Parmi les participants ayant maintenu l’alimentation la plus saine, la réduction du risque de mortalité de toutes causes variait de 9 à 14 % comparativement à ceux ayant l’alimentation la moins saine.

Prioriser vos achats bio : 12 fruits et légumes ayant le plus de pesticides et 15 en ayant le moins

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Harvard TC Chan.
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Une neuroprothèse permet à des singes de remarcher : des tests chez l’humain en cours

Des singes ont recouvré le contrôle de leur jambe paralysée grâce à une interface sans fil entre le cerveau et la moelle épinière. Une étude clinique de faisabilité a commencé à l’Hôpital universitaire de Lausanne (CHUV, Suisse) chez des personnes atteintes d’une blessure de la moelle épinière.

En juin 2015, un primate ayant une blessure de la moelle épinière a recouvré le contrôle de sa jambe paralysée grâce à un système neuroprosthétique court-circuitant la lésion. Les résultats sont publiés aujourd’hui dans la revue Nature.

L’interface décode l’activité cérébrale associée aux mouvements de marche et relaie cette information à la moelle épinière – en aval de la lésion – au moyen d’électrodes stimulant la voie neuronale activant les muscles.

L’interface a été conçue à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et développée avec un réseau international de collaborateurs incluant Medtronic, la Brown University et Frauenhofer ICT-IMM. Elle a été testée en collaboration avec l’Université de Bordeaux, Motac Neuroscience et l’Hôpital universitaire de Lausanne (CHUV).

« C’est la première fois qu’une neurotechnologie restaure la locomotion chez des primates », indique le neuroscientifique Grégoire Courtine, qui a conduit la collaboration. « Mais il reste beaucoup de défis devant nous et il faudra peut-être plusieurs années avant que tous les composants de cette intervention aient pu être testés sur des humains. »

Dans les systèmes nerveux intacts, les signaux relatifs à la marche, issus du cortex moteur, voyagent le long de la moelle épinière, atteignent les réseaux neuronaux situés dans la région lombaire, lesquels activent les muscles des jambes afin de produire les mouvements de la marche.

Des lésions à la moelle épinière empêchent, partiellement ou complètement, ces signaux d’atteindre les neurones qui activent les muscles, ce qui entraîne la paralysie. Mais le cortex moteur est toujours capable de produire l’activité électrique contrôlant la marche, et de leur côté les réseaux neuronaux qui activent les muscles demeurent intacts.

L’interface contourne la lésion de la moelle épinière, en temps réel et sans fil. Le système décode l’activité électrique issue du cortex moteur et transmet cette information à un système d’électrodes situé à la surface de la moelle épinière lombaire. Une stimulation électrique de quelques volts, appliquée à des endroits précis de la moelle épinière, module des réseaux de neurones qui peuvent activer des muscles spécifiques dans les jambes.

Le système sans fil a permis à un primate de se comporter librement, sans la contrainte d’une électronique raccordée par des câbles, explique le chercheur.

Pour des lésions partielles, les chercheurs ont montré que l’interface fonctionne instantanément. « Le primate a pu marcher immédiatement, dès que l’interface cerveau-moelle épinière a été activée. Aucune physiothérapie ni entraînement n’ont été nécessaires », dit Erwan Bezard de l’Université de Bordeaux, qui a supervisé les expériences sur les primates.

L’interface devrait aussi fonctionner pour des lésions plus sévères de la moelle épinière, selon les scientifiques, vraisemblablement avec l’aide d’agents pharmacologiques.

(Sous-titres en français)

Psychomédia avec source : EPFL.
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Cours de massage en duo pour la Saint-Valentin

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News

01.02.2013

S’offrir un massage en duo c’est bien, mais apprendre à le reproduire pour des séances perso à la maison, c’est tout aussi bien. Pour la Saint-Valentin, le spa Rituel des Sens à Paris propose aux amoureux des cours de massage qui allient détente et apprentissage.

Pour l’occasion, le spa met à disposition des amoureux des esthéticiennes qualifiées qui leur apprendront les gestes de base pour reproduire à la maison un massage relaxant, enveloppant et cocooning.

Les cours se déroulent dans des cabines de soin duo. L’un des deux Valentins commence par se faire masser par l’esthéticienne qui en profite pour montrer la bonne gestuelle du massage. Puis l’apprenti masseur passe à l’action avant d’inverser les rôles. Pour finir, un massage tendresse à 4 mains.

Les cours de massage duo durent 90 mn, on en profite donc pour poser les bonnes questions afin d’être sûr de reproduire à domicile des massages décontractants et relaxants. Une fois le cours terminés, on repart avec une huile florale afin de s’exercer au plus vite à la maison.

Un cadeau commun à s’offrir pour profiter des bénéfices longtemps après la Saint-Valentin.

Cours de Massage, Spa Rituel des Sens
16, rue Saint-Michel
75002 Paris
Tel : 01 42 360 330
Prix indicatif : 99 €, 90 mn

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