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Sécurité sociale : les maladies qui coûtent le plus cher

Sécurité sociale : les maladies qui coûtent le plus cher

 

Le déficit de la Sécurité sociale sera plus accru qu’annoncé. Quelles sont les maladies qui coûtent le plus ? L’Assurance maladie a dévoilé sa cartographie des dépenses de santé en 2017. 

Des dépenses en augmentation avec le vieillissement de la population

L’Assurance maladie a dévoilé le classement des soins et des maladies les plus coûteuses pour l’organisme public. Sous forme de cartographie médicalisée, elle prend en compte les soins reçus par 57,6 millions de bénéficiaires du régime général, de 2012 à 2017.

En premier lieu, ce sont les hospitalisations ponctuelles qui coûtent le plus à la Sécurité sociale, avec un montant total en 2017 de 31,3 milliards d’euros. Des dépenses qui augmentent de façon régulière depuis 2012. Les soins qui y sont le plus appliqués concernent les personnes âgées : cataracte, coloscopie, chirurgie de la hanche…

Les pathologies chroniques concernent 35% des patients

Sur la deuxième marche du podium, les maladies psychiatriques et la prescription de psychotropes concernent un budget de 20,3 milliards d’euros. En troisième position, on retrouve les traitements contre le cancer, avec 15,6 milliards d’euros. 

20 millions de personnes ont eu recours à des soins liés à la prise en charge d’une pathologie spécifique, très souvent chronique – comme le diabète, l’insuffisance rénale chronique terminale ou une maladie respiratoire chronique – ou en raison de la prise d’un traitement médicamenteux spécifique au long cours (psychotropes ou un traitement préventif du risque cardiovasculaire). Le gouvernement reste optimiste. Dans son budget présenté mardi 11 juin, il prévoit de réaliser d’importantes économies sur l’assurance maladie.

Nicolas Boutin

À lire aussi : Hospitalisation : tout ce qu’il faut savoir

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Les soins dentaires coûtent trop chers en raison de « dérives inacceptables »

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Une étude menée par « 60 Millions de consommateurs » vient de montrer que le reste à charge pour les soins dentaires est très élevé. Ces coûts liés à des « pratiques tarifaires excessives » constituent une des raisons principale de renoncement aux soins qui concerne près d’un tiers des consommateurs.

Pour parvenir à ces résultats, la revue a analysé les données de la Sécurité sociale par l’Observatoire des restes à charge en santé, les chiffres du CISS, un collectif d’associations de patients et de Santéclair, la filiale de plusieurs complémentaires santé.

Il ressort de cette étude que même après l’intervention des complémentaires de santé, le reste à charge reste élevé. L’assurance maladie n’ayant remboursé en 2012 qu’un milliard d’euros sur les 5 milliards que coûtent les prothèses comme les couronnes, les bridges, les inlays ou reconstitution, 60 Millions de consommateurs a établi que le patient doit débourser environ 290 euros par acte (après le remboursement sécu). Pour les prothèses coûtant 600 euros, 75 euros seulement seront remboursés. Sans compter la pose d’un implant, qui est supérieur à 2000 euros et peu remboursé.

Non seulement il existerait des variations en fonction des département, et même si les coûts peuvent être pris en charge tout ou partie par les complémentaires, il est très difficile d’avoir une estimation sur le niveau de prise en charge, explique l’Observatoire.

De la même façon, certaines pratiques sont jugées préoccupantes selon l’étude. Les inlay-cores, par exemple, qui sont des reconstitutions partielles de dents apposées sous couronne, sont souvent élaborés par des prothésistes (dont le dentiste fixe les honoraires) alors qu’ils pourraient être reconstitués par le dentiste lui-même au prix fixé par la sécurité sociale, ce qui reviendrait moins cher au patient.

L’orthodontie coûterait également très cher et ferait l’objet de dépassement d’honoraires important.

Si les soins courants sont encadrés par l’assurance maladie, et devrait faire peu l’objet de dépassements, les dépassements « illégaux » de ces tarifs s’établissent pourtant à 34 millions d’euros en 2012. L’observatoire reconnait là qu’il faudrait revaloriser les tarifs des soins conservateurs.

C’est bien ce qu’affirment les dentistes qui expliquent que les tarifs de la sécu ayant été peu revalorisés ces dernières années, ils compensent sur les actes à honoraires libres.

Des coûts des soins dentaires excessifs, selon 60 Millions de consommateurs

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