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Archives par mot-clé : COVID
Comment adopter une alimentation qui réduit l’impact de la COVID selon des chercheurs
« Malgré une abondante littérature scientifique
», le rôle de l’alimentation pour limiter l’impact sanitaire de la COVID-19 « a été sous-médiatisé », déplorent Michel Duru et Anthony Fardet, chercheurs à l’Institut national français de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (IRSTEA), sur le site The Conversation. Continuer la lecture de Comment adopter une alimentation qui réduit l’impact de la COVID selon des chercheurs
Les traitements Omicron devenus inefficaces et un nouveau autorisé
Le 7 janvier 2022, la Haute autorité française de santé (HAS) a autorisé l’accès précoce à un nouveau traitement curatif Continuer la lecture de Les traitements Omicron devenus inefficaces et un nouveau autorisé
COVID et rassemblements des fêtes : quatre conseils pour aérer votre maison
La spécialiste des bioaérosols Caroline Duchaine rappelle, dans un communiqué de l’Université Laval (Québec), quatre moyens simples de réduire les risques de transmission de la COVID-19 par les aérosols lors des rassemblements des fêtes dans les résidences privées.
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Entrouvrir des fenêtres
«
Pour éviter l’accumulation de particules virales dans une pièce, il faut renouveler l’air constamment en créant une circulation d’air. Ouvrir les fenêtres quelques minutes chaque heure est mieux que rien, mais il est préférable que le renouvellement d’air soit continu, quitte à monter le chauffage pendant toute la durée du rassemblement.
» -
Faire fonctionner les hottes de cuisine et de salle de bain
«
En actionnant ces appareils, une partie de l’air intérieur est expulsée hors de la maison, ce qui augmente l’arrivée d’air frais par les fenêtres. Le renouvellement de l’air se fait plus efficacement.
» -
Régler l’échangeur d’air en position maximum
«
Habituellement, l’échangeur est réglé pour limiter l’arrivée d’air frais afin que les coûts de chauffage ne soient pas trop élevés. En temps de pandémie, on peut faire une exception pendant quelques heures. La consommation d’énergie va augmenter temporairement, mais il faut choisir ses combats.
» -
Appliquer ces mesures avant, pendant et après les rassemblements
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N’attendez pas que vos invités soient arrivés pour commencer à ventiler les lieux. Il faut éviter l’accumulation de virus dans la pièce. Après le départ des invités, maintenez ces mesures le temps qu’il faudra, selon votre bon jugement, pour assurer la salubrité de l’air que vous allez respirer dans les heures qui suivront.
»
Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec source : Université Laval.
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COVID : un lien entre l’alimentation et la sévérité des symptômes
Il n’y a pas assez de recherches portant sur l’effet préventif de l’alimentation contre la COVID-19, soulignent les auteurs d’une étude publiée en novembre 2021 dans le British Medical Journal.
Elihud Salazar-Robles et ses collègues de l’Université de Guadalajara (Mexique) et de New South Wales (Australie) ont étudié l’association entre la sévérité de la COVID-19 et l’alimentation habituelle chez 236 personnes s’étant présentées à une clinique externe pour passer un test de COVID.
Le test s’est avéré positif chez 103 des participants et négatif chez 133. Les participants ont rapporté leur alimentation des 3 mois précédents au moyen d’un questionnaire.
Chez les personnes ayant un test positif, le type d’aliments le plus fortement lié à une moins grande sévérité des symptômes était les légumineuses (légumes secs). Suivaient les aliments de la famille des grains, pains et céréales.
En général, rapportent les chercheurs, des études antérieures ont montré qu’une alimentation riche en fibres, en glucides et en nutriments peut réduire le risque d’infections respiratoires, comme le rhume et la pneumonie, et en raccourcir la durée. Il est généralement considéré qu’une telle alimentation peut soutenir le système immunitaire en stimulant la production d’anticorps et de lymphocytes et en réduisant le stress oxydatif. L’alimentation modifie également le microbiote.
Des études, précisent les chercheurs, ont montré des associations entre la composition du microbiote intestinal, les niveaux de cytokines et les marqueurs inflammatoires chez les patients atteints de COVID-19, ce qui suggère que la composition du microbiote peut être associée à la gravité des symptômes.
Rappelons qu’une alimentation qui comporte une large part d’aliments ultra-transformés, notamment, est associée à une consommation insuffisante de fibres.
Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec sources : Centro Universitario de la Costa, BMJ.
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L’OMS publie une première définition officielle de la COVID longue
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé, le 8 octobre 2021, avoir adopté la première définition clinique officielle de la maladie « post Covid-19 » ou « covid longue » afin de favoriser sa prise en charge.
La COVID longue survient, selon la définition, « chez des personnes ayant eu une infection probable ou confirmée par le SARS-CoV-2, généralement 3 mois après le début de la COVID-19 avec des symptômes qui durent au moins 2 mois et ne peuvent être expliqués par un autre diagnostic
».
«
Les symptômes comprennent la fatigue, l’essoufflement, les dysfonctionnements cognitifs, mais aussi d’autres qui ont généralement un impact sur le fonctionnement quotidien. Les symptômes peuvent être d’apparition récente, après le rétablissement initial de l’épisode aigu, ou persister depuis la maladie initiale. Et les symptômes peuvent aussi fluctuer ou rechuter avec le temps».«
La plupart des patients qui souffrent de la COVID-19 se rétablissent complètement», souligne le communiqué de l’OMS, «bien que certains souffrent d’effets à long terme sur plusieurs systèmes de l’organisme, notamment les systèmes pulmonaire, cardiovasculaire et nerveux, ainsi que d’effets psychologiques».«
Ces effets peuvent survenir quelle que soit la gravité initiale de l’infection. Ils sont également plus fréquents chez les femmes, les personnes d’âge moyen et celles qui présentaient initialement plus de symptômes.»
Il n’existe pas de test pour diagnostiquer la COVID longue, et on ne sait toujours pas exactement ce qui la déclenche, indique le communiqué.
Décrivant certaines des idées actuelles des scientifiques, la Dre Janet Diaz, reponsable de la gestion clinique à l’OMS, s’interroge : « Est-ce une persistance virale, et/ou une microthrombose (ou) un problème avec le système vasculaire ? », Et encore y a-t-il des problèmes d’auto-immunité, de dysfonctionnement immunitaire ?
Des antidépresseurs semblent efficaces contre la COVID
Plusieurs études suggèrent que certains antidépresseurs pourraient être bénéfiques dans le traitement de la COVID-19. Continuer la lecture de Des antidépresseurs semblent efficaces contre la COVID
Désinfectants et virus : souvent à éviter (60 millions de consommateurs)
Certains produits de nettoyage de la maison mettent en avant leur pouvoir désinfectant : « Antibactérien », « Tue 99 % des germes domestiques », « Élimine les germes », « Tue les bactéries »…
Pour son dossier sur les produits ménagers, publié dans son numéro de septembre 2021, le magazine 60 Millions de consommateurs de l’Institut national français de la consommation a testé, en laboratoire, les performances de nettoyage de plusieurs produits de nettoyage multi-usages.
- Maison verte Bi-Active sols et surfaces, désinfectant et nettoyant sols ;
- Sanytol Nettoyant désinfectant sols et surfaces eucalyptus ;
- Cillit Bang Javel super nettoyante ;
- Carolin Huiles essentielles, antibactérien eucalyptus et arbre à thé.
Sur ces quatre références, seul le Carolin présente des performances de nettoyage correctes, indique le magazine. Les trois autres ont la plus mauvaise note en nettoyage de tous les produits testés.
Pouvoir nettoyant
Leur pouvoir dégraissant des désinfectants est beaucoup plus faible que celui des nettoyants « classiques ». « La nature chimique des tensioactifs (dont dépend l’efficacité nettoyante) et des biocides (dont dépend l’activité désinfectante) peut les amener à interagir d’une façon qui limite leurs performances respectives
», explique le magazine.
«
Du coup, dans les produits à la fois nettoyants et désinfectants, certains tensioactifs sont soit évités, soit nettement moins concentrés que dans les nettoyants sans biocide. Pour obtenir un bon nettoyage, il nous semble donc préférable de privilégier les produits nettoyants seuls. Y compris dans le contexte d’épidémie de covid.»
Coronavirus : un détergent classique suffit
«
L’Anses le rappelait en mars 2020 : les savons et détergents usuels permettent de nettoyer les surfaces potentiellement contaminées par un virus comme le coronavirus. Pas besoin de passer toute la maison à la Javel, au demeurant très fortement irritante pour la peau et les muqueuses !»
Pouvoir désinfectant
Pour ce qui est du pouvoir désinfectant, selon la réglementation, tout fabricant doit être en mesure d’attester qu’il a réalisé les tests prouvant cet effet. La norme suivie doit être indiquée au dos du produit.
Pour l’activité bactéricide ou fongicide d’un nettoyant ménager liquide, il s’agit de la norme NF EN 13697. Pour une activité virucide, la norme NF EN 14476 qui doit figureravec le nom du ou des virus concernés. Le coronavirus SARS-CoV-2, qui est un « virus enveloppé », fait partie de ceux qu’il est facile d’éliminer.
Mais, pour obtenir une efficacité, l’utilisateur doit respecter les temps de pause indiqués. Souvent plusieurs minutes… « Qui les lit sur les étiquettes, et qui en tient vraiment compte ?
»
« Pour le nettoyage de routine, l’utilisation d’un désinfectant est donc bien souvent inutile
», conclut le magazine. « Elle n’est préconisée, en complément d’un détergent classique, que si une personne atteinte du covid habite sous le même toit. Toujours en respectant les conditions d’utilisation, car il s’agit de produits dangereux…
»
Traitement de la COVID : les anticorps monoclonaux arrivent mais sont très dispendieux
Fin janvier, l’Allemagne a annoncé une commande de 200 000 doses de traitements d’anticorps monoclonaux, le casirivimab-imdevimab (REGEN-COV) de Regeneron et le bamlanivimab d’Eli Lilly, pour un montant de 400 millions d’euros, soit 2 000 euros par dose, ont rapporté Les Échos et Le Monde.
L’Allemagne est ainsi le premier pays de l’Union européenne à utiliser ces traitements.
Cette décision intervient avant même que ces traitements aient reçu le feu vert des autorités européennes. Aux États-Unis, ils ont reçu, en novembre, une autorisation d’urgence de l’agence du médicament, la Food and Drug Administration (FDA).
Les anticorps monoclonaux sont multipliés artificiellement in vitro, par des bactéries ou des cellules, à partir d’anticorps efficaces contre le coronavirus produits naturellement par le corps. Dès mars, les laboratoires ont travaillé à isoler chez les malades les anticorps les plus efficaces contre la COVID afin de les cloner et les industrialiser.
Les traitements par anticorps monoclonaux diffèrent des vaccins qui visent à stimuler le système immunitaire pour qu’il produise lui-même des anticorps.
Fin janvier, ceux de Regeneron et d’Eli Lilly étaient les seuls qui avaient montré, en phase 3 d’essai clinique, une efficacité sur la réduction de la charge virale à un stade précoce de la maladie chez des personnes infectées.
Eli Lilly a annoncé, le 26 janvier, que son traitement réduisait de 70 % les hospitalisations et les décès chez des patients à haut risque ayant été récemment testés positifs à la maladie.
Regeneron a, de son côté, annoncé des résultats intérimaires positifs pour son essai de phase 3 sur le REGEN-COV, pour une utilisation préventive, c’est-à-dire avant même qu’il y ait infection par le virus.
Le 11 février, les responsables de l’essai britannique Recovery ont annoncé qu’un anticorps monoclonal repositionné, généralement utilisé contre la polyarthrite rhumatoïde, le tocilizumab, réduisait la mortalité chez les patients hospitalisés pour la COVID-19. L’effet observé correspondait à sauver un patient supplémentaire par rapport aux soins standards chaque fois qu’on traitait vingt-cinq malades avec cette molécule, rapporte Le Monde.
Mais, souligne Les Echos, l’utilisation des anticorps monoclonaux est loin de concerner la population générale. Premier frein : leur prix. « Le gouvernement allemand a acheté 200 000 doses pour 400 millions d’euros, soit 2 000 euros par dose. En comparaison, le tarif d’une dose de vaccin oscille entre 1,78 euro pour la molécule d’AstraZeneca et 15 euros pour Moderna. La fabrication d’anticorps monoclonaux nécessite le recours à des technologies spécifiques et coûteuses, ce qui explique le cout élevé par dose.
»
Par ailleurs, une préoccupation par rapport à ces traitements est celle des variants, car, comme les vaccins, ils ciblent un site précis du coronavirus qui pourrait être modifié.
Le 27 janvier, Regeneron a indiqué que son traitement restait efficace contre les variants britannique et sud-africain. Concernant ce dernier, toutefois, l’un des deux anticorps, le casirivimab, a vu sa « puissance réduite ».
« Des scientifiques de l’université de Columbia sont parvenus aux mêmes conclusions, et leur étude a été soumise à l’évaluation des pairs. Cette “pré-publication” présente en revanche des résultats plus inquiétants concernant d’autres anticorps de synthèse, dont le bamlanivimab, utilisé par Eli Lilly. Il est “inactif” contre le variant sud-africain, selon les chercheurs. Le bamlanivimab devrait également être inefficace face au variant brésilien, puisque ce dernier présente des mutations similaires au sud-africain, précisent les scientifiques.
»
Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec sources : Les Echos, Le Monde.
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