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Angleterre : une personne sur huit a déjà été infectée par la Covid-19

Angleterre : une personne sur huit a déjà été infectée par la Covid-19

Alors que l’Angleterre fait face à l’apparition du nouveau variant entraînant une troisième vague de l’épidémie de Covid-19 sur le territoire, le Bureau des statistiques nationales du Royaume-Uni vient d’annoncer, ce mardi 20 janvier, une personne sur huit a déjà été infectée par le nouveau coronavirus en décembre dernier. Passeport Santé fait le point sur la situation.

Des tests anticorps réalisés au hasard dans la population

Selon le Bureau des statistiques nationales du Royaume-Uni (Office for National Statistics), une personne sur huit en Angleterre a déjà été infectée par le nouveau coronavirus en décembre 2020. Pour parvenir à ces résultats, les analystes ont mené une enquête  en partenariat avec l’Université d’Oxford, l’Université de Manchester, Public Health England et Wellcome Trust, sur les infections à coronavirus pour chaque pays du Royaume-Uni. Des tests anticorps (ou sérologiques) ont ainsi été réalisés au hasard sur un échantillon des populations du Royaume-Uni afin d’identifier à la fois les personnes testées positives à la Covid-19 mais également celles ayant contracté une forme asymptomatique de la maladie.

Une personne sur huit déjà infectée dans le pays par le nouveau coronavirus en décembre

Selon les résultats des analyses publiés ce mardi 19 janvier 2021, une personne sur huit avait été infectée dans le pays par le nouveau coronavirus en décembre, marquant une augmentation par rapport au mois précédent, où l’on en comptait une sur onze. Une hausse qui s’explique en partie par la propagation du nouveau variant anglais, plus contagieux. On apprend ainsi qu’en décembre dernier, 12,1% de la population en Angleterre auraient été testés positifs pour les anticorps anti-SRAS-CoV-2 à partir d’un échantillon sanguin. 

L’analyse a également montré qu’il « existe une variation substantielle de la positivité des anticorps entre les régions, de 16,8% dans le Yorkshire et The Humber contre 4,9% dans le Sud-Ouest ». Les populations du sud et de l’est de l’Angleterre ont des taux de positivité inférieurs à la moyenne nationale anglaise avec moins d’une personne sur douze contaminée en décembre dans le Sud-Est et moins d’une personne sur 20 dans le Sud-Ouest contre une personne sur six à Londres.

Et pour le reste du Royaume-Unis ?

Dans le reste du Royaume-Uni, les chiffres tirent également à la hausse. En décembre 2020, environ 9,8% de la population du Pays de Galles auraient été testés positifs pour les anticorps anti-SRAS-CoV-2 à partir d’un échantillon sanguin, ce qui équivaut à une personne sur dix âgée de 16 ans et plus. Pour ce qui est de la situation de l’Irlande du Nord, en décembre 2020, environ 7,8% de la population d’Irlande du Nord auraient été testés positifs, soit une personne sur treize. Enfin, en Ecosse, les analyses ont montré que 8,9% de la population en Écosse aurait été testée positive en décembre dernier, ce qui représente une personne sur onze. 

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Covid-19 : pourquoi des experts lancent-ils un appel pour distribuer de la vitamine D ?

Covid-19 : pourquoi des experts lancent-ils un appel pour distribuer de la vitamine D ?

 

Un certain nombre d’études scientifiques sont parues, proclamant les bienfaits de la vitamine D sur les formes graves de la Covid-19. Lundi 18 janvier, c’est au tour d’un comité d’experts francophones d’émettre des recommandations. 

Leur demande : distribuer de la vitamine D aux Français

Le but de la vitamine D serait de protéger la population des formes graves de la Covid-19, mais aussi de la prévenir. C’est ce que pensent 73 experts de la santé ainsi que 6 sociétés du monde savant, qui lancent un appel pour donner un supplément de cette vitamine à l’ensemble des Français. L’effet est protecteur pour la santé. Pour autant, elle ne remplace en aucun cas le vaccin et n’empêche pas les personnes de respecter les gestes barrières. Ce n’est pas un remède miracle, mais les experts ont regroupé toutes les connaissances relayées dans la littérature scientifique, qui commencent à se multiplier sur le sujet. C’est ainsi qu’ils ont constaté que la vitamine D possède des bénéfices pour l’organisme dans le cadre de la Covid. Les chercheurs d’une étude menée en Norvège et une autre, réalisée par l’Académie de Médecine avaient notamment recommandé de donner de la vitamine D aux personnes âgées et vulnérables, pour prévenir de la maladie. Selon le Dr Gérald Kierzek, le médecin urgentiste qui intervient au journal télévisé, « on observe simplement que les patients en réanimation et ayant des formes graves du Covid-19 avaient un déficit en vitamine D, et que ceux au contraire qui avaient une bonne dose de vitamine D, faisaient moins de formes graves ». Attention toutefois, cela ne veut pas dire que le risque est nul.

La vitamine D, quel rôle pour la santé ?

Selon le Professeur Cédric Annweiler, chef du service de Gériatrie au CHU d’Angers (l’une des six sociétés savantes) et spécialiste en vitamine D, cette substance a plusieurs impacts positifs sur la Covid-19. Parce que c’est une hormone sécostéroïde, elle est capable « d’activer ou de réprimer plusieurs dizaines de gènes » et par conséquent, prévenir et/ou améliorer les formes graves de Covid-19. Elle parvient à réguler la synthèse des protéines, notamment le récepteur ACE2, qui sert de porte d’entrée au coronavirus. D’autre part, elle permet à l’immunité innée (première ligne de défense) de s’adapter et d’activer une action anti-inflammatoire. Enfin, d’après le Professeur, « l’hypovitaminose D semble constituer un facteur de risque indépendant de forme grave de COVID-19 », sur lequel il est possible d’agir grâce à une supplémentation médicamenteuse. De plus, c’est une mesure simple, sans effets secondaires et peu onéreuse, puisqu’elle est remboursée par l’Assurance-maladie. La vitamine D doit être prescrite par un médecin et les doses doivent être respectées.

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Covid-19 : que sait-on du variant californien ?

Covid-19 : que sait-on du variant californien ?

Après les variants anglais, sud-africains et japonais, une nouvelle souche de SARS-CoV-2 a été détectée à Los Angeles, en Californie, et est en train de se propager à grande vitesse. 

Une flambée des cas à Los Angeles

Le New York Times rapporte qu’un nouveau variant du SARS-CoV-2, baptisé L452R, est en train de se propager aux États-Unis et notamment à Los Angeles, en Californie, où un foyer a été détecté. Le quotidien américain précise que 400 000 nouveaux cas de contaminations ont été enregistrés en seulement un mois, entre le 30 novembre et le 2 janvier 2021, un seuil qui avait été atteint au bout de dix mois d’épidémie auparavant. Pour l’heure, les États-Unis restent le pays du monde le plus touché par la pandémie avec plus de 24 millions de cas et plus de 400 000 décès. Le 19 janvier, 2572 personnes sont décédées de la Covid-19. 

« Un variant hautement transmissible »

Dans un communiqué du 17 janvier, le Département de la santé publique de Californie (CDPH), a annoncé, en coordination avec le comté de Santa Clara et l’Université de Californie à San Francisco (UCSF) qu’une variante du SARS-CoV-2 était de plus en plus identifiée par le séquençage génomique viral dans plusieurs comtés de l’État. Cette nouvelle souche inquiète parce qu’elle pourrait être « hautement transmissible ». « Ce variant comporte trois mutations, dont la L452R, contenue dans la protéine Spike, que le virus utilise pour se fixer et pénétrer dans les cellules, et qui est la cible des deux vaccins actuellement disponibles aux États-Unis », a déclaré le Dr Chiu » au CDPH. « Maintenant que nous savons que cette variante se propage sur notre territoire, nous l’étudions en priorité. Les chercheurs de l’UCSF et d’ailleurs vont l’analyser pour déterminer s’il est plus infectieux ou non, et s’il affecte la performance des vaccins », a-t-il précisé. 

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Covid-19 : 10 règles pour passer des fêtes de fin d’année en toute sécurité

Le SARS-CoV-2, virus responsable de la Covid-19, circule toujours fortement sur notre territoire et dans le monde entier. Alors, comment fêter Noël sans prendre le risque de contaminer ses proches ? Dans une interview accordée au quotidien La Voix du Nord, le Professeur Daniel Camus, de l’Institut Pasteur de Lille, dévoile ses 10 commandements pour protéger ses proches et se protéger soi-même pendant les fêtes.

Les masques qui permettent le mieux de se faire entendre

Des chercheurs américains, dont les travaux ont été publiés en octobre 2020 dans le Journal of the Acoustical Society of America, ont évalué les effets acoustiques des masques sur la parole.

Ryan M. Corey, de l’Université de l’Illinois à Urbana-Champaign, et ses collègues ont testé des masques médicaux, des masques chirurgicaux jetables, des masques avec des fenêtres en plastique transparent et des masques en tissu faits maison et achetés en magasin, faits de différents types de tissu et de différents nombres de couches.

En plus de recueillir des données à partir de la parole d’un humain portant les masques, ils ont mis les masques sur un haut-parleur spécial qui permettait que le son se diffuse comme s’il provenait d’une bouche humaine. Ils ont également placé le haut-parleur sur un plateau tournant pour ajouter une composante directionnelle.« Même si ces deux ensembles de données étaient un peu différents, ils montrent tous deux quelles fréquences sonores sont les plus affectées et quels masques ont les effets les plus importants », rapporte le chercheur.

Tous les masques atténuent le son à haute fréquence généré lorsqu’une personne prononce des consonnes. « Ces sons sont déjà un défi pour les personnes malentendantes, avec ou sans masque, et deviennent même un défi pour les personnes non malentendantes avec les masques », indique le chercheur.

Les masques bloquent également les indices visuels comme les expressions faciales et le mouvement des lèvres, de sorte que la lecture de la parole n’est plus possible. Or, presque tout le monde utilise la lecture labiale dans une certaine mesure, avec ou sans perte d’audition, ajoute-t-il.

« C’est pourquoi nous avons aussi testé les masques à fenêtre transparente qui sont devenus très populaires », dit-il. « Malheureusement, le compromis est que vous pouvez voir à travers, mais ils bloquent plus le son que tous les autres masques testés. »

Les masques chirurgicaux jetables offraient la meilleure performance acoustique.

Les masques 100 % coton tissés non serrés sont également très performants mais, comme le montre une étude menée par d’autres chercheurs de l’Université de l’Illinois, ils peuvent ne pas être aussi efficaces que les masques chirurgicaux pour bloquer les gouttelettes respiratoires.

Cette étude montrait que le coton tissé serré et les tissus mélangés peuvent bloquer plus de gouttelettes, mais l’équipe de Corey a découvert qu’ils bloquent également plus de sons.

Sur la base de l’étude des gouttelettes, Corey suggère que les masques multicouches en coton tissé lâchement pourraient offrir un compromis raisonnable entre l’efficacité de blocage des gouttelettes et la performance acoustique.