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L’optimisme réduit le risque de crise cardiaque ou d’AVC

L’optimisme réduit le risque de crise cardiaque ou d’AVC

Une étude américaine confirme les bienfaits de l’optimisme sur la santé. Ce trait de caractère réduirait en effet le risque de décès prématuré, de crise cardiaque et d’AVC.

L’optimisme réduit d’un tiers le risque de crise cardiaque ou d’AVC

Avoir un caractère optimiste est non seulement bénéfique pour votre entourage qui profite d’une personne agréable à vivre au quotidien, mais aussi pour votre santé. Selon une étude publiée dans la revue médicale JAMA Network Open, les personnes qui présentent ce profil ont un tiers de risque en moins de faire une crise cardiaque ou un AVC.

Mais les bienfaits sur la santé d’un caractère optimiste ne s’arrêtent pas là. L’étude affirme en effet que les personnes optimistes sont moins susceptibles (à 14%) de mourir prématurément, quelle qu’en soit la cause, y compris les maladies cardiovasculaires, le cancer, la démence et le diabète.

Pour être en bonne santé, adoptez la « positive attitude »

Pour tirer ces conclusions, une équipe de chercheurs américaine a fait appel à 230.000 participants venant des États-Unis, d’Europe, d’Israël et d’Australie et les a suivis sur une période de 14 ans. Les résultats ont aussi permis au professeur Alan Rozanski, principal auteur de l’étude et cardiologue à New York, de souligner que la promotion de l’optimisme et la réduction du pessimisme « peuvent être importantes pour la santé préventive ».

Voici donc une bonne raison de voir la vie du bon côté et d’arrêter de broyer du noir. À quand les campagnes de prévention où, en plus de conseiller de faire de l’exercice et d’adopter une alimentation saine, elles encourageront à avoir la « positive attitude » ?

Perrine Deurot-Bien

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Lors de canicules, le risque de crise cardiaque est plus élevé

Les crises cardiaques liées à la chaleur sont en hausse, selon une étude allemande publiée dans l’European Heart Journal.

En 2014, l’équipe de recherche dirigée par Alexandra Schneider du Helmholtz Zentrum München a montré que les températures extrêmes entraînent une augmentation du nombre de décès attribuables à l’insuffisance cardiaque et aux AVC.

La présente étude montre que cet effet s’applique également aux décès par crise cardiaque (infarctus).

L’augmentation du risque de crise cardiaque lors de températures très élevées et très basses a déjà été clairement démontrée. Dans leur nouvelle étude, Schneider, Kai Chen et leurs collaborateurs ont vérifié dans quelle mesure ce risque a changé au fil des ans.

Ils ont analysé les données concernant plus de 27 000 personnes ayant subi une crise cardiaque entre 1987 et 2014. Près de la moitié sont décédées. L’âge moyen était d’environ 63 ans, 73 % étaient des hommes.

Les crises cardiaques individuelles ont été mises en relation avec les données météorologiques et ajustées en fonction d’une série d’autres facteurs, tels que le jour de la semaine et le statut socioéconomique.

Il y a eu une augmentation du risque de crise cardiaque induite par la chaleur au cours des dernières années. Pour le démontrer, les chercheurs ont comparé les données de 1987 à 2000 avec celles de 2001 à 2014. Les personnes atteintes de diabète ou d’hyperlipidémie étaient particulièrement à risque au cours de cette dernière période.

« Les chercheurs font l’hypothèse que cela est dû en partie au réchauffement climatique, mais aussi à l’augmentation des facteurs de risque tels que le diabète et l’hyperlipidémie, qui ont rendu la population plus sensible à la chaleur. »

« Bien que l’on sache que la température influe sur la coagulation, la tension artérielle et la viscosité sanguine, des études d’autres disciplines seront nécessaires pour analyser les raisons de cette hausse des crises cardiaques en lien avec la chaleur », mentionnent les chercheurs.

Pour plus d’informations sur les fortes chaleurs et la santé et sur les crises cardiaques, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Helmholtz Zentrum München, European Heart Journal.
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Les médecins inquiets d’une crise des opiacés en France

Les médecins inquiets d'une crise des opiacés en France

Le 24 juin 2019

Aux États-Unis, 47.000 personnes sont décédées en 2017 d’une overdose liée à des opiacés. La situation en France inquiète les médecins alors que 12 millions de Français en consomment.  

Les cas d’overdose aux États-Unis alertent les médecins français  

Dans une tribune publiée dans le Journal du Dimanche, le 23 juin, une centaine de médecins et de professionnels de santé ont alerté sur les risques d’overdose et d’addiction aux opiacés. Ils estiment qu’il y a urgence alors que 12 millions de Français consomment des médicaments opiacés.  

Selon les médecins, « la France pourrait à son tour encourir le risque d’une crise sanitaire ». Ils notent que les hospitalisations liées aux opiacés ont doublé et les décès triplé. Il faut rappeler qu’en 2017, 47.000 personnes sont mortes aux États-Unis à cause d’une overdose liée à des opiacés.  

Un antidote à base de naloxone  

Un antidote, le naloxone permet d’arrêter l’action des opiacés. Cette substance est un antagoniste pur des récepteurs de la morphine avec peu de risque d’effets secondaires sérieux. Un proche peut rapidement injecter ce produit au malade victime d’une overdose afin de combattre les effets nocifs des opioïdes. Cependant, ce produit est généralement réservé aux professionnels travaillant en addictologie et utilisé en cas d’intoxication aigüe aux morphiniques.  

Les médecins regrettent qu’il n’y ait pas davantage d’information et de communication autour du naloxone. Ils préconisent de former et de sensibiliser les médecins à cet antidote et « d’impulser une vaste campagne de prévention ». En favorisant l’accès au naloxone, les personnes exposées au risque d’overdose d’opiacés pourraient avoir la vie sauve.  

Stéphanie Haerts

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Les centres médicaux, une solution à la crise des urgences

Les centres médicaux, une solution à la crise des urgences

Le 17 juin 2019

Centres médicaux, cliniques ou téléconsultations, d’autres alternatives existent pour soulager les urgences des CHU qui accueillent chaque année 22 millions de malades.  

Une consultation quatre fois plus rapide

De nombreux hôpitaux se retrouvent avec un service des urgences saturé. Faute de moyens, le personnel dépassé explose et les patients subissent cette situation. Toutefois, les malades peuvent se tourner vers d’autres alternatives plus rapides telles que les Centres Médicaux de Soins Immédiats. Ces structures ouvertes en journée et en semaine uniquement sont plus réactives que les urgences. Les centres de santé proposent des consultations sans rendez-vous. D’autres structures comme les maisons médicales de garde, au nombre de 339 sur le territoire, accueillent les patients le week-end et le soir jusqu’à minuit.  

Il est également possible de se rendre dans des cliniques privées qui possèdent, pour la plupart, un service d’urgence. Moins bien connues, les cliniques prennent en charge les patients 24 heures sur 24. Alors que beaucoup de français préfèrent se rendre dans le public réputé pour la qualité du matériel et la gratuité des soins, les cliniques sont au même tarif à la différence qu’il faut avancer le tiers payant. Enfin, la téléconsultation est encore méconnue et peu utilisée. Pourtant, elle permet de consulter un médecin rapidement à distance. Ce dispositif est remboursé par l’Assurance Maladie et la complémentaire santé.  

Soutenir les urgences publiques  

Pour soulager les infirmières, les aides-soignantes et prendre en charge les patients plus rapidement, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a débloqué un budget de 70 millions d’euros. Dès le 1er juillet, ce budget couvrira une prime de 100 euros nets par mois versée aux personnels des urgences (hors médecins). De plus, 15 millions d’euros serviront à embaucher du personnel dans les services en crise.  

Toutefois, les moyens restent limités pour pallier aux besoins considérables des urgences publiques et à l’épuisement du personnel qui se sent incompris. Les directions des hôpitaux se retrouvent pris en étau entre des services en tension et le système rémunérant les hôpitaux de 250 euros par consultation, les contraignant à garder la cadence.  

Stéphanie Haerts

À lire aussi : Les services d’urgence

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Noël : attention au risque accru de crise cardiaque

Le jour du réveillon de Noël est celui où le risque de crise cardiaque (infarctus) est le plus élevé de l’année, selon une étude suédoise publiée dans le British Medical Journal.

David Erlinge de l’Université Lund et ses collègues ont analysé des données portant sur 283 014 crises cardiaques survenues entre 1998 et 2013 dans la population suédoise.

Ils ont comparé l’incidence des crises cardiaques lors de différentes fêtes (Noël, Jour de l’An, Pâques…) et de différents événements sportifs importants à celle se produisant lors des semaines précédant et suivant ces événements

Le risque était accru de 37 % la veille de Noël, le pic se situant à 22 heures. Pour l’ensemble de la période des fêtes, le risque était accru de 15 %.

Il était plus élevé chez les personnes de plus de 75 ans et celles atteintes de diabète ou d’une maladie cardiaque.

Ces résultats confirment ceux de plus petites études précédentes.

Le stress, les émotions, la consommation excessive d’aliments et d’alcool, les déplacements sur de longues distances, le manque de sommeil peuvent être des facteurs qui augmentent le risque.

La tendance habituelle à une augmentation du risque le matin, qui domine le reste de l’année, était inversée à Noël, avec un risque accru le soir.

L’étude a également noté un plus grand nombre de cas de crises cardiaques pendant une fête nationale estivale.

Aucune augmentation du risque n’était observée lors des grands événements sportifs.

Ces résultats sont une invitation à prendre garde aux facteurs qui peuvent influencer le risque lors de la période des fêtes.

Pour plus d’informations sur la période des fêtes et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : BMJ.
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En Suède, une crise du système de santé accentuée par des dizaines de milliers de démissions d’infirmières

« La dégradation du réseau de soins primaires et de l’hôpital, avant tout dû à une pénurie criante d’infirmières, est la principale préoccupation des Suédois à l’approche des législatives du 9 septembre », rapporte l’AFP.

« Lassées de faire des heures supplémentaires pour des salaires médiocres, des dizaines de milliers d’infirmières ont rendu leur blouse depuis le début de l’année, selon Sineva Ribeiro, cheffe de l’Association suédoise des professionnels de santé. »

« Pas moins de 80 % des structures de santé en Suède manquent d’infirmières, selon l’Institut suédois des statistiques. »

« Pour certains, l’arrivée de 400 000 demandeurs d’asile depuis 2012 aggrave les problèmes de l’hôpital liés à la pénurie d’infirmières et de spécialistes », mentionne l’AFP.

« A Solleftea, la ville d’origine du Premier ministre, l’unique maternité a fermé ses portes en 2017. La maternité la plus proche est désormais à 200 kilomètres et les sages-femmes ont dû lancer des formations à l’intention des futures mères pour leur apprendre à accoucher… dans la voiture, ce que certaines d’entre elles ont dû faire depuis », est-il notamment rapporté.

Sur le site de Yohoo Actualités : En Suède, l’hôpital au bord de la crise de « nurses »

Une étude publiée en 2016 dans le Lancet situait pourtant la Suède en 3e position pour la performance de son système de santé. En 2017, le pays était en 4e position.

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Les benzodiazépines (Xanax, Lexomil, Valium…) contribuent à la crise des surdoses d’opioïdes

Plus de 30 % des surdoses impliquant des opioïdes impliquent aussi des médicaments benzodiazépines comme l’alprazolam (Xanax), rapporte le National Institute on Drug Abuse (NIDA) sur son site.

Les benzodiazépines sont des médicaments sédatifs qui augmentent l’activité du neurotransmetteur inhibiteur GABA dans le cerveau.

Les benzodiazépines courantes incluent notamment le diazépam (Valium) et le clonazépam (Klonopin, Rivotril en France), note le NIDA. Une cinquantaine de benzodiazépines et médicaments apparentés sont commercialisés internationalement dont une vingtaine en France où le Xanax est suivi par le zolpidem (Stilnox) et le bromozépam (Lexomil).

La combinaison d’opioïdes et de benzodiazépines peut être dangereuse parce que ces deux types de médicaments sont sédatifs et suppriment la respiration – la cause du décès par surdose – en plus d’altérer les fonctions cognitives.

En 2015, 23 % des personnes décédées d’une surdose d’opioïdes ont également été testées positives aux benzodiazépines, rapporte le NIDA. « Malheureusement, de nombreuses personnes se font prescrire les deux types de médicaments simultanément. »

Dans une étude portant sur plus de 300 000 personnes assurées qui ont reçu des ordonnances d’opioïdes entre 2001 et 2013, la proportion ayant également reçu une prescription de benzodiazépines est passée de 9 % en 2001 à 17 % en 2013. L’étude a montré que les personnes qui consommaient simultanément les deux médicaments étaient plus à risque de se rendre aux urgences ou d’être admises à l’hôpital pour une urgence liée aux médicaments.

Des études précédentes ont également montré les dangers de la co-prescription d’opioïdes et de benzodiazépines. Une étude de cohorte menée en Caroline du Nord a montré que le taux de décès par surdose chez les personnes recevant les deux types de médicaments était 10 fois plus élevé que chez celles qui prenaient seulement des opioïdes.

Dans une étude sur les décès par surdose chez des personnes ayant reçu une prescription d’opioïdes pour traiter une douleur non cancéreuse au Canada, 60 % des patients ont également reçu des benzodiazépines.

« Les personnes à qui l’on prescrit des médicaments devraient informer leur médecin de tous les autres médicaments qu’elles prennent, et elles devraient consulter leur médecin au sujet des dangers potentiels de l’utilisation conjointe de divers médicaments et substances, dont l’alcool », conclut le NIDA. (L’alcool agit également sur le neurotransmetteur GABA, amplifiant ainsi les effets des benzodiazépines.)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : NIH National Institute on Drug Abuse.
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Thyroïde : crise du Levothyrox pris par 3 millions de Français

Le Levothyrox (1), utilisé pour le traitement de l’hypothyroïdie par 3 millions de Français, est l’un des médicaments les plus vendus en France.

Depuis sa modification en mars 2017, effectuée par le laboratoire Merck à la demande de l’Agence du médicament (ANSM), de nombreux patients se plaignent d’effets secondaires : vertiges, maux de tête, pertes de cheveux, perte de mémoire, palpitations, déprime, fatigue, crampes…

Certains décrivent « un enfer ». Les effets secondaires seraient devenus insupportables pour nombre d’entre eux, rapporte Le Monde.

Une pétition qui réclame le retour à l’ancienne formule, publiée sur MesOPinions, avait recueilli près de 135 000 signatures, le 25 août. Plusieurs milliers s’ajoutent chaque jour.

Le principe actif (la lévothyroxine) n’a pas été changé mais l’excipient (substance autre que la substance active, destinée à apporter une consistance notamment). Ce, afin «  de garantir une teneur en substance active plus constante d’un lot à l’autre, ou au sein d’un même lot, et ce pendant toute la durée de conservation du produit », indique l’ANSM.

Le lactose a été remplacé par le mannitol et de l’acide citrique anhydre a été ajouté. Ce dernier est un « excipient très répandu dans la composition des médicaments et dans le domaine alimentaire. Il est utilisé en tant que conservateur pour limiter la dégradation de la lévothyroxine au cours du temps », précise l’ANSM.

« Aucun changement lié à la modification de formule n’est attendu pour les patients », écrivait l’ANSM en mars. « Toutefois, la lévothyroxine étant une hormone thyroïdienne de synthèse à marge thérapeutique étroite, l’équilibre thyroïdien du patient peut être sensible à de très faibles variations de dose. »

« Aussi, par mesure de précaution, il convient, chez certains patients : traités pour un cancer de la thyroïde, ayant une maladie cardiovasculaire (insuffisance cardiaque ou coronarienne et/ou des troubles du rythme), enfants, personnes âgées ou personnes ayant un équilibre thérapeutique difficile à atteindre, de réaliser un dosage de TSH dans les 6 à 8 semaines après le début de la prise de la nouvelle formule. Les femmes enceintes sous Levothyrox sont invitées, quant à elles, à contrôler leur TSH dans les 4 semaines après le début de la prise de la nouvelle formule. »

« Il est en effet possible, avec les nouveaux excipients, que les hormones soient absorbées plus rapidement par le corps, faisant ainsi courir le risque aux patients de présenter des symptômes d’un surdosage en hormone thyroïdienne – détectable par prise de sang », rapporte Le Figaro. « La solution pour ces patients serait de rééquilibrer leur dosage de Levothyrox. »

L’ANSM a déclaré, rapporte France Soir : « On assistera ni à un retrait du marché ni à un rétropédalage vers l’ancienne formule. Ce serait inutile : les désagréments signalés par les patients ne devraient durer que le temps de la période transitoire entre les deux formules. Chacun d’entre eux a sa propre susceptibilité aux différents composants, donc cette durée pourra varier ».

L’ANSM a mis en place un numéro vert (0.800.97.16.53) et mis à jour un texte « Questions/Réponses  ».

Celui-ci est souvent saturé, rapporte Le Monde. Vendredi matin (25 août), 50 000 appels avaient été reçus, indiquait l’Ansm. Pour leur répondre, 80 personnes ont été formées, elles étaient 15 le premier jour.

Fonction thyroïdienne après 65 ans : inefficacité de la lévothyroxine très largement prescrite

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

(1) La lévothyroxine, la molécule active du médicament, « est une hormone de substitution thyroïdienne utilisée dans les hypothyroïdies (insuffisance de sécrétion de la glande thyroïde ou absence de celle-ci) ou dans les situations où il est nécessaire de freiner la sécrétion d’une hormone stimulant la thyroïde, appelée TSH (Thyroid stimulating hormone) », indique l’ANSM. D’autres noms commerciaux de la lévothyroxine, ailleurs qu’en France, sont Synthroid, Euthyral, Novothyral, Levothyrox, Euthyrox…

Psychomédia avec source : ANSM, Le Monde, Le Monde, Le Figaro, France Soir
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La colère et l’exercice intense multiplient le risque de crise cardiaque

La colère et l’effort physique intense peuvent déclencher une crise cardiaque (infarctus), selon une étude publiée dans la revue Circulation.

Andrew Smyth de l’Université McMaster (Ontario, Canada) et ses collègues ont analysé des données concernant 12 461 personnes (âgées en moyenne de 58 ans) participant à une étude internationale menée dans 52 pays auprès de personnes venant de subir une première crise cardiaque.

La colère ou le bouleversement émotionnel doublait le risque d’apparition des symptômes de crise cardiaque dans l’heure suivante. Il en était de même pour l’effort physique intense.

Mais le risque était triplé chez les participants qui rapportaient s’être engagés dans une activité physique intense en même temps qu’ils étaient en colère ou bouleversés.

Les déclencheurs émotionnels et physiques extrêmes ont des effets similaires sur le corps, explique le chercheur. « Les deux peuvent augmenter la pression artérielle et la fréquence cardiaque, changeant ainsi le débit sanguin dans les vaisseaux sanguins et réduisant l’approvisionnement en sang vers le cœur » dit-il. Ceci est particulièrement important lorsque les vaisseaux sont déjà rétrécis par la présence de plaque.

Les chercheurs recommandent aux gens qui veulent se défouler en faisant de l’exercice lorsqu’ils sont en colère ou contrariés de ne pas aller au-delà de leur routine normale dans l’intensité de leur activité.

Psychomédia avec source : American Heart Association.
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Crise d’overdoses d’antidouleurs opioïdes : autorisation d’urgence du naloxone en vaporisateur (Canada)

« À titre de mesure d’urgence de santé publique pour répondre à la crise actuelle relative aux opioïdes, la ministre de la Santé a signé une ordonnance provisoire afin d’autoriser temporairement l’importation de la naloxone sous forme de vaporisateur nasal des États-Unis et sa vente au Canada », indique un communiqué de Santé Canada daté du 6 juillet 2016.

« Jusqu’ici, seul le format injectable du médicament était accessible au Canada. » Le vaporisateur nasal Narcan (naloxone) a été approuvé par la FDA américaine en novembre 2015.

Alors qu’une demande d’autorisation est en cours d’examen, la mesure provisoire vise « à accroître l’accès à la naloxone en ce qui a trait au traitement d’urgence afin de renverser temporairement les effets d’une surdose d’opioïdes ».

Le nombre de surdoses d’opioïdes au Canada, a déclaré Jane Philpott, ministre de la Santé, « constitue une véritable crise de santé publique. Les premiers répondants, les policiers et les membres de la famille ont besoin d’un accès immédiat à des formats de la naloxone faciles à utiliser afin de prévenir les décès inutiles. Des mesures exceptionnelles sont requises pour remédier à cette crise. »

Psychomédia avec sources : Santé Canada, FDA.
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