Selon une étude britannique publiée dans la revue Environmental DNA, l’évier de cuisine peut être un véritable nid à microbes et à champignons, en particulier le trou d’évacuation des eaux. Continuer la lecture de L’évacuation de l’évier de cuisine, un foyer de champignons potentiellement nocifs
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Votre cuisine pollue-t-elle plus que les gaz d’échappement ?
Le 25 février 2019.
Votre cuisine pourrait bien être dangereuse pour votre santé. Selon une récente étude américaine, les particules fines dégagées lors de certaines cuissons provoquent une pollution intérieure plus importante que celle dégagée par les gaz d’échappement.
Certains modes de cuisson provoquent un pic de pollution intérieure
Votre cuisine est-elle plus polluée que la ville la plus irrespirable du monde : New Delhi ? Il semblerait que oui, si l’on en croit cette récente étude, menée par des chercheurs de l’université du Colorado, aux États-Unis, relayée par The Guardian. Selon cette étonnante publication, certaines formes de cuisson provoqueraient une pollution intérieure bien plus importante que la pollution extérieure de certaines grandes villes.
Pour parvenir à leur conclusion, ces chercheurs se sont intéressés à un événement : le repas de fête familial. Certaines cuissons comme celle d’un rôti, provoquent la diffusion dans l’air de particules fines liées à la combustion de graisses animales ou d’huiles. Ces dernières envahissent l’intérieur et finissent par devenir dangereuses pour la santé lorsque l’aération n’est pas suffisante.
Bien aérer sa cuisine et utiliser une hotte aspirante
Selon les chiffres avancés par les chercheurs, après une heure de cuisson, jusqu’à 200 µg par mètre cube peuvent être relevés dans un intérieur. Ce chiffre est bien supérieur à la pollution de la ville de New Delhi, par exemple.
Les auteurs de cette étude tendent, toutefois, à relativiser ce constat en mettant en avant que si ces épisodes peuvent être très polluants, ils ne durent généralement que quelques dizaines de minutes, tandis que la pollution extérieure est constante. Toutefois, et puisque les conséquences de la pollution intérieure sont encore peu connues aujourd’hui, les chercheurs recommandent de bien aérer une cuisine lorsqu’une cuisson est en cours et de mettre en marche une hotte aspirante lorsqu’il y en a une.
Gaëlle Latour
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Torchons de cuisine : attention aux intoxications alimentaires !
Le 13 juillet 2018.
Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université de Maurice, sur l’Île Maurice, il faut impérativement laver les torchons de cuisine qui seraient de véritables nids à bactéries.
Des bactéries responsables d’intoxications alimentaires
L’objet que nous touchons le plus quand nous cuisinons est le torchon. Nous l’utilisons pour essuyer nos mains ou un plat alors même que ce torchon peut être infesté de bactéries. C’est ce que nous révèle une étude dévoilée lors du congrès annuel de l’American Society of Microbiology. Selon ces travaux, les bactéries présentes sur les torchons de cuisine seraient même responsables d’intoxications alimentaires.
Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont analysé 100 torchons. Ils ont ainsi pu observer que le nombre de bactéries présentes sur ces carrés de tissu augmentait en fonction du nombre de membres de la famille et en fonction de la présence d’enfants au sein de la famille. Parmi les bactéries les plus dangereuses pour la santé, les chercheurs ont détecté la présence de coliformes fécaux (comme E.coli) et de staphylocoques dorés.
Comment limiter le risque d’infections
« Les pratiques hygiéniques effectuées dans la cuisine affectent la charge microbienne des torchons de cuisine », a commenté le Dr Biranjia-Hurdoyal qui a dirigé ces travaux. « Nous avons également constaté que le régime alimentaire de la famille, le type d’utilisation du torchon de cuisine et le fait qu’il soit humide pourraient influencer la croissance des agents pathogènes, potentiellement responsables d’intoxications alimentaires. »
Pour réduire au maximum le risque de contamination et d’intoxication, les auteurs de cette étude recommandent de laver ses torchons après chaque usage. Il faudra les laver à 60° pour être certain de supprimer toutes les bactéries. Il faut par ailleurs penser à utiliser des torchons différents pour s’essuyer les mains, ainsi que pour essuyer de la vaisselle. Il faut enfin penser à laver ou changer régulièrement ses éponges.
Marine Rondot
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Ces torchons de cuisine truffés de bactéries
Des torchons de cuisine truffés de bactéries, voilà un message qui ne devrait en principe pas étonner grand monde ! Mais il est parfois nécessaire d’effectuer quelques piqûres de rappel. Alors comme c’est le sujet dont tout le monde parle cette semaine…
Et c’est à l’occasion de la réunion annuelle de la Société américaine de microbiologie que des scientifiques de l’université de l’Île Maurice ont souhaité retenir l’attention du plus grand nombre : ces torchons sont de vrais nids à bactéries !
Et s’ils abritent des colonies de microbes, ce n’est pas le fruit du hasard ! Pas assez de passer de mains en mains, ils sont un peu trop utilisés pour faire tout et n’importe quoi. Au départ les torchons de cuisine ont été conçus pour essuyer la vaisselle. Sauf que la plupart des gens s’en servent aussi pour s’essuyer les mains, nettoyer certaines surfaces et même parfois essuyer des fruits et/ou des légumes que l’on vient de rincer à l’eau claire.
Dans le cadre de l’étude menée par ces scientifiques, 100 torchons ont été analysés. Et les résultats n’ont pas déçu. Ainsi, et après un mois d’utilisation, 49 d’entre-eux étaient hôte d’un foyer prolifique de bactéries : 36,7% des torchons avaient ainsi développé des coliformes (dont la fameuse bactérie E.coli), 36,7% des entérocoques et 14,3% des staphylocoques dorés.
En ce qui concerne les souches de coliformes et entérocoques, elles ont été retrouvées en plus grand nombre au sein des foyers qui consomment de la viande.
Quant à la présence de la bactérie E.coli, les auteurs de l’étude l’expliquent par une mauvaise hygiène corporelle des membres de la famille, cette bactérie se retrouvant notamment dans les matières fécales.
Et ça risque quoi ce petit monde qui grouille dans vos torchons ? Sachez que cela peut avoir de graves conséquences sur la santé (intoxications alimentaires, infections plus ou moins graves..)
« Il faut bannir les lavettes humides et les torchons à utilisation multiples surtout pour les familles nombreuses non-végétariennes avec des enfants en bas âge et des personnes âgées. Il faut se montrer vigilant en ce qui concerne l’hygiène dans la cuisine » a mis en garde Susheela Biranjia-Hurdoyal, auteure principale de l’étude.
Sans surprise les auteurs de cette étude recommandent de changer régulièrement les torchons, et même tous les jours si possible, mais aussi d’opter pour les serviettes en papier ou l’essuie tout.
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Les éponges de cuisine regorgent de bactéries
Le 3 août 2017
Une récente étude menée par des microbiologistes allemands et publiée dans la revue Scientific Reports confirme ce que l’on savait déjà : les éponges sont des nids à bactéries, et plus spécialement les éponges de cuisine. Explications.
Les éponges de cuisine contiennent des bactéries potentiellement pathogènes
Les éponges que l’on utilise quotidiennement dans notre cuisine, pour nettoyer les surfaces et pour faire la vaisselle, sont contaminées par les bactéries. C’est le résultat d’une étude menée par des chercheurs allemands publiée en juillet 2017 dans la revue Scientific Reports et repérée par nos confrères de Sciences et Avenir. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont analysé 14 éponges, dont le dessous et le dessous ont été préalablement séparés.
Il ressort de cette étude que chaque centimètre cube d’éponge contiendrait des millions de germes. Les scientifiques ont révélé la présence d’une faible quantité de bactéries potentiellement pathogènes, comme les entérobactéries (Escherichia, Citrobacter, Leclercia), généralement responsables d’infections intestinales.
Consignes d’hygiène pour conserver les éponges propres
La composition des éponges explique pour partie la présence de bactéries. « Les éponges de cuisine, en raison de leur nature poreuse et de leur capacité à stocker de l’eau, représentent un incubateur idéal pour les microorganismes », précisent en effet les chercheurs. Utilisées pour nettoyer des surfaces sales ou pour faire la vaisselle, les éponges retiennent donc l’eau et les restes alimentaires, permettant ainsi la prolifération des bactéries.
Pour limiter le risque de contamination bactérienne, les chercheurs conseillent de changer d’éponge toutes les semaines et entre temps, de bien les laver et les rincer à chaque utilisation, sans oublier de les essorer soigneusement. Pensez également à conserver vos éponges dans un endroit sec, éloigné de l’évier, dont l’humidité est propice au développement des bactéries.
Aurélie Giraud
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Comment désinfecter l’éponge de cuisine, la chose dite la plus sale de la maison
Des chercheurs du Département de l’agriculture américain (USDA), dont les résultats sont publiés dans la revue Food Control, ont évalué différentes méthodes pour réduire les bactéries, les levures et les moisissures sur les éponges de cuisine.
Des éponges ont été trempées dans une solution d’eau javel (concentration de 10 %) pendant 3 minutes, trempées dans du jus de citron pendant une minute, placées au micro-ondes à puissance maximale pendant une minute ou placées au lave-vaisselle pendant un cycle complet de lavage et de séchage.
Le micro-ondes et le lave-vaisselle étaient plus efficaces que l’eau de javel et le citron pour réduire les bactéries, les levures et les moisissures.
Ces résultats concordent, soulignent les chercheurs, avec ceux d’une étude précédente qui a montré une inactivation de 99,1 % des bactéries après un traitement au micro-ondes de 1 minute. L’étude montrait aussi que 30 secondes suffisaient pour inactiver 100 % des bactéries E. coli et des coliformes.
Il est nécessaire, pour éviter les risques d’incendie, que l’éponge soit mouillée avant de la mettre au micro-ondes. Les éponges qui contiennent des tampons métalliques ne peuvent être mises au micro-ondes et doivent plutôt être désinfectées dans le lave-vaisselle.
Les aliments décongelés peuvent être recongelés à certaines conditions
Pour plus d’informations sur les mesures d’hygiène dans la cuisine et la préparation des aliments, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec source : Food Control.
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La cuisine est votre amie
La cuisine, une longue histoire d’amour qui nous lie depuis, depuis… Eh bien depuis un sacré nombre d’années ! Au temps médiéval, la cuisine était épicée, non pas pour cacher le goût des aliments, car nous consommions les viandes plus fraîches qu’aujourd’hui, mais parce que les épices étaient des denrées rares. Puis est venu le temps du sucre, aliments considéré dans un premier temps comme un médicament, puis qui, au fur et à mesure du temps, s’est démocratisé pour entrer dans la composition des plats salés ! Pour enfin migrer tout naturellement en fin de repas pour être la saveur principale de nos desserts (chéris). Les sauces complexes, autant par leur saveur que leur composition, ont eu leur temps, pour en arriver, maintenant, à laisser une place majeure au produit et simplement essayer de le sublimer.
En somme la cuisine, telle que nous la connaissons, n’est qu’une évolution, de la cuisine d’autrefois. Cette part de notre alimentation, a été érigée en véritable art. Et tout art, a son revers de médaille, la cuisine fait peur.
Beaucoup fuient leur cuisine, afin de ne pas se confronter à elle, au risque de perdre (perdre quoi ?!). Mais la cuisine est en perpétuelle évolution, les grands chefs d’aujourd’hui seront remplacés par d’autres, qui INVENTERONT d’autres recettes, et pourquoi pas vous.
Eh oui, le but du jeu n’est pas de cuisiner comme Bocuse ou Robuchon, mais simplement de cuisiner, d’essayer, de copier, pour petit à petit se construire sa cuisine. Car prendre son alimentation en main, c’est aussi prendre sa cuisine en main. Arrêter d’avoir peur d’elle, c’est votre principale alliée dans votre quête du bien-être.
Manger c’est d’abord se faire plaisir, quand on se fait plaisir, on est satisfait, et quand on est satisfait, on n’a pas besoin de manger plus ! Simple comme…… manger !
Pour démystifier la cuisine peut être avez-vous besoin de quelques conseils pour commencer ! Suivez (à peu près) ces quelques conseils et vous verrez :
– Dans un premier temps, attaquons-nous à la liste de courses : on ne fait pas une liste de courses à la légère, elle doit s’appuyer sur des menus. OK, donc finalement commençons par les menus. Il faut que votre semaine de menus, soit composée de trois types de plats :
- Ultra rapide (ex : omelette champignons (en boîte) persil (sec), haricots verts (en boîte) à l’ail (sec). Objectif temps ! pas le temps, pas de bœuf Bourguignon, ni de produits frais
- Moyen rapide : on utilise des produits surgelés non préparés, type légumes et viande nature, que l’on va accommoder avec des épices
- Long : on utilise des produits frais et pourquoi pas des cuissons longues (Blanquette de veau, sauté de porc au caramel….)
– Une fois cette liste faite pour tous les repas pris à la maison, il ne vous reste plus qu’à en déduire votre liste de courses
– Et enfin, direction le supermarché pour vos courses. Laissez-vous quand même une marge de manœuvre pour profiter des offres et des envies du moment !
Une fois à la maison, n’ayez pas peur de passer en cuisine, si vraiment votre essai n’est pas concluant, il ne sera tout simplement pas à reproduire, au contraire, si c’est excellent pourquoi ne pas noter la recette et la refaire, l’améliorer au cours des années ? La cuisine est un don pour certain, et un apprentissage pour d’autre, en aucun cas vous ne saurez jamais rien faire !
Alors à bon entendeur, armez-vous de vos ustensiles et inventez, essayez, copiez, modifiez, mais surtout, cuisinez.
L’huile végétale protégerait votre coeur
Des conclusions tirées de recherches proposées par des chercheurs de l’Université du Missouri sont reprises par plusieurs médias, dont le Daily Mail et Top Santé, et font état de bienfaits de la consommation d’huile végétale plus importants qu’on aurait pu le croire.
Selon les chercheurs américains, consommer jusqu’à quatre cuillères d’huile végétale au sein de notre alimentation permettrait une véritable protection du cœur, ce que tend à confirmer le Journal of the Academy of Nutrition and Dietetics en publiant ces recommandations.
C’est après avoir conduit 15 essais sur plus de 500 adultes que les chercheurs ont pu conclure que les huiles végétales sont bel et bien bienfaitrices pour la santé cardiaque, et encore bien plus que précédemment exposé lors d’études précédentes.
Un gain pour la santé qui serait d’autant plus important en intégrant les huiles végétales lors de la cuisson, comme l’indique le nutritionniste Kevin Fritsche : « Nous ne disons pas qu’il faut consommer de l’huile végétale sans arrêt. Mais nos recherches suggèrent qu’on peut réussir un régime sain pour le cœur en utilisant de l’huile de tournesol, de soja et de maïs, plutôt que des matières grasses animales lorsqu’on cuisine ».
10 astuces cuisine pour les fêtes de fin d’année
Mélanie est entrée en cuisine par passion. CAP de cuisine en poche, elle fait ses armes dans de prestigieux restaurants à Paris, donne des cours de cuisine, crée des recettes pour différentes marques et assiste des chefs pour des émissions culinaires. Suivez ses recommandations pour les fêtes de fin d'année.L'organisation, l'anticipation permettent de cuisiner sans stress. Avant de vous précipiter dans votre cuisine, mettez à plat vos désir, vos besoins et surtout votre matériel, vos ustensiles et vos moyens.Simplicité:Optez pour la simplicité, ne surévaluez pas vos compétences culinaires. …
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Réquisitoire contre la cuisine moléculaire
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