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Cancer : le nombre d'enfants malades est sous-estimé

Cancer : le nombre d'enfants malades est sous-estimé

Le jeudi 28 février 2019

Selon une étude récente, dans certains pays, un enfant sur deux touché par le cancer n’est pas diagnostiqué et peut donc mourir sans traitement. Un chiffre à mettre en lumière avec le système de santé du pays où vit l’enfant.

Le nombre d’enfants malades du cancer est sous-estimé

Aujourd’hui, le cancer est la deuxième cause de décès dans le monde et, selon l’OMS, est responsable d’un décès sur 6. Cette maladie concerne toutes les tranches d’âges et les enfants ne sont pas épargnés. Cependant, le cancer pédiatrique est différent du cancer des adultes et a des caractéristiques propres. Selon l’Institut Curie, « Chez les moins de 15 ans, on rencontre principalement des leucémies et des lymphomes, des cancers du système lymphatique, et des tumeurs dites embryonnaires ». « Ces différences expliquent la rapidité souvent extrême de leur croissance, en quelques semaines, parfois en quelques jours, qui n’est cependant pas proportionnelle à leur gravité ».

Publiée par l’école de santé publique de l’université de Harvard, aux États-Unis, une étude s’est penchée sur le cancer pédiatrique, en particulier sur son diagnostic. Selon les chercheurs, dans le monde, en 2015, 224.000 cancers ont été diagnostiqués chez des enfants. Un chiffre bien loin des estimations des scientifiques puisqu’ils considèrent que le nombre réel d’enfants malades s’approche de 397.000.

Une immense disparité entre pays riches et pays pauvres

Selon Zachary Ward, principal auteur de l’étude, « près d’un enfant sur deux touché par le cancer n’est pas diagnostiqué et peut donc mourir sans traitement » lit-on dans les colonnes de Ouest-France.  Ainsi, ils meurent sans que leur cancer soit diagnostiqué et désigné comme la cause de son décès.  

Ce sous-diagnostic est principalement observé en Afrique, en Asie et dans les îles du Pacifique où, selon un des auteurs de l’étude, Rifat Atun, de l’université de Harvard, les systèmes de santé « ne parviennent pas à répondre aux besoins des enfants atteints de cancer ».  Dans les pays riches au contraire, le taux de sous-diagnostic est très faible puisqu’il atteindrait 3% en Europe, au Canada et aux États-Unis. En France, 2.500 jeunes de moins de 18 ans sont diagnostiqués chaque année. On sait aussi que la moitié des cancers pédiatriques surviennent avant 5 ans.  

Perrine Deurot-Bien

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La pollution tue des milliers d'enfants chaque année

La pollution tue des milliers d'enfants chaque année

Le 30 octobre 2018.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient de publier un rapport inquiétant sur les effets de la pollution sur les enfants. Ce fléau entraîne la mort de milliers d’enfants chaque année dans le monde. 

Le dernier rapport de l’OMS inquiétant pour la santé des enfants

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) vient de publier, le 29 octobre, un rapport à la suite de la première conférence mondiale qui se tenait à Genève sur le thème « Pollution de l’air et santé ». Et cette fois-ci, les organisateurs ont mis l’accent sur les effets de la pollution sur les enfants

On savait déjà que la pollution entraînait chaque année des milliers de morts dans tous les pays et spécialement les plus pollués. On sait désormais que ce fléau des sociétés industrialisées cause la mort de 600.000 enfants chaque année.

Naissances prématurées et infections respiratoires

Le lien entre la pollution et la mort de ces nombreux enfants est très facile à établir. Les enfants, plus proches du sol, subissent davantage les effets des gaz d’échappement des véhicules. Ce n’est pas tout : puisqu’ils respirent à un rythme plus rapide qu’un adulte, ils assimilent beaucoup plus de particules fines nocives pour la santé respiratoire

Le rapport met aussi l’accent sur les effets de la pollution sur les femmes enceintes qui donnent naissance à des bébés plus souvent prématurés, au poids plus faible. En 2016, pas moins de 543.000 enfants de moins de 5 ans et 52.000 enfants âgés de 5 à 15 ans sont morts en raison d’infections aiguës des voies respiratoires.

Maylis Choné

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Dans l'Ain, un taux anormal d'enfants nés sans bras ou sans mains

Dans l'Ain, un taux anormal d'enfants nés sans bras ou sans mains

Le 28 septembre 2018.

C’est un chiffre qui fait peur. En quelques années, sept enfants nés autour d’un petit village de l’Ain, sont nés sans bras ou sans mains. À qui la faute ?

À Druillat, des bébés nés sans bras ou sans mains

Les faits se sont déroulés entre 2009 et 2014 dans un rayon de sept kilomètres autour d’un petit village de l’Ain, Druillat. En tout, sept enfants sont nés sans bras ou sans mains. Des malformations qui, après une enquête poussée auprès des parents, ne semblent ni génétiques ni liées la prise de médicaments ou de drogue pendant la grossesse.

Pourquoi donc dans ce petit périmètre de campagne de l’Ain, ce taux de malformation est-il 58 fois plus élevé que la norme ? L’enquête, menée par l’épidémiologiste et directrice du Remera qui recense les malformations de la régions, Emmanuelle Amar, a trouvé un point commun entre ces bébés : toutes les mamans habitaient, pendant leur grossesse, en zone rurale, au milieu de champs de maïs ou de tournesol.

La pollution augmenterait les risques de malformations

Est-ce à dire que la pollution rurale – et par conséquent les herbicides, pesticides, incecticides, fongicides- déversée dans les champs, serait responsable de ces malformations intra-utérines ? Emmanuelle Amar aurait aimé en savoir plus, mais depuis quelque temps, les fonds versés à ce registre régional d’enregistrements et d’observations des malformations ont été suspendus.

« Les conséquences sont très simples. C’est la fin de la surveillance des malformations, c’est à dire la fin de l’alerte aussi », explique t-elle au micro de France 2. Mais une autre affaire pourrait relancer le débat car en Bretagne où, en quelques moi seulement, d’autres parents ont signalés la naissance d’enfants nés également sans bras ou sans mains.

Maylis Choné

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