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Près d'un adulte sur dix souffre de dépression

Près d'un adulte sur dix souffre de dépression

Le 16 octobre 2018.

Une étude du Bulletin épidémiologique hebdomadaire vient de publier les derniers chiffres concernant la dépression en France : un adulte sur dix (9,8%) souffre de ce trouble.

Les chiffres inquiétants de la progression de la dépression en France

Le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) a publié,  le 16 octobre 2018, les derniers chiffres concernant la progression de la dépression en France. Résultats, près d’un adulte sur dix, âgés entre 18 et 75 ans, souffre ou a souffert de ce trouble au cours des douze derniers mois.

« C’est deux points de plus par rapport à 2010, après une période de stabilité entre 2005 et 2010 », note le BEH dans son rapport. Le plus inquiétant, c’est la progression de cette maladie qui touche de plus en plus, toujours selon l’étude du BEH, les étudiants, les femmes (13%) et les personnes à faibles revenus.

Des symptômes qui ne trompent pas

Attention, quand on parle de dépression, on est loin du simple épisode de déprime passager tout à fait normal. La dépression est caractérisée par des périodes durant au minimum quinze jours au cours desquelles la personne ressent une tristesse profonde, des angoisses, un désintérêt pour de nombreuses choses, des troubles du sommeil, des pensées morbides et des variations de poids. 

Peur de perdre son emploi, menaces physiques ou verbales, divorce… sont des facteurs potentiels du déclenchement d’une dépression. Cette dernière est d’ailleurs responsable de près de 45% des arrêts de travail. En tout, 1,3 million de patients ont été pris en charge dans un établissement autorisé en psychiatrie, soit 3,5% de plus qu’en 2010.

Maylis Choné

À lire aussi : Est-ce une déprime passagère ou une dépression ?

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Un chirurgien français permet de sauver la vie d'un bébé condamné

Un chirurgien français permet de sauver la vie d'un bébé condamné

Le 14 septembre 2018

Un chirurgien du CHU de Toulouse a réalisé une prouesse médicale : il a opéré un bébé de 13 mois, condamné dès la naissance par de multiples malformations cardiaques. Alex est rentré chez lui, désormais hors de danger.

Une opération risquée, inédite mais réussie

Il s’agit d’une prouesse médicale. Un chrirugien toulousain a opération un bébé condamné par une maladie cardiaque rare. Le Dr Fabio Cuttone qui a opéré l’enfant témoigne :  « C’était une opération inédite et très risquée. Mais nous avons privilégié le bénéfice patient à long terme et redonner à l’enfant un cœur sans anomalie », a-t-il déclaré, au micro de France Bleu Occitanie

Sans cette opération ce bébé était condamné à mourir dans les prochains mois. Alex, 13 mois est désormais hors de danger. Il a bien supporté les deux opérations chrirugicales et, après deux semaines d’hospitalisation seulement, il est rentré chez lui avec un cœur totalement sain

De nombreuses malformations cardiaques le condamnaient

Pour mieux comprendre ce dont souffrait le bébé, il faut préciser qu’à sa naissance, en août 2017, cœur d’Alex présentait de nombreuses malformations qui le condamnaient à une mort certaine. Un cas très rare puisque le petit garçon est le troisième cas recensé.

Et pour le sauver, le médecin a réalisé deux opérations : la première quand Alex était seulement âgé de trois jours, sur l’artère pulmonaire gauche, la seconde, en avril 2018,

pour une rotation conotroncale. Il s’agit d’une reconstruction que très peu de centres hospitaliers en France exécutent : un geste qui permet de redonner un cœur normal au patient. C’est le cas pour Alex.

Marie-Eve Wilson-Jamin

Notre fiche complète : Coeur

 

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Un hôpital condamné pour fautes lors d'un accouchement

Un hôpital condamné pour fautes lors d'un accouchement

Le 23 avril 2018

511.000 euros. C’est la somme totale à laquelle l’hôpital de Falaise, dans le Calvados, a été condamné pour fautes par le tribunal administratif de Caen.

L’accouchement par césarienne décidé trop tard 

La Justice a considéré que les séquelles neurologiques d’un enfant né en décembre 2009 ont été provoquées par des négligences et erreurs de diagnostic du personnel hospitalier.

En étudiant les différents examens réalisés sur la mère arrivée à l’hôpital pour accoucher, les experts mandatés par la Justice ont en effet estimé que la décision de réaliser une césarienne a été prise trop tard.

De moins en moins de troubles neurologiques post-naissance

L’enfant est en effet né à minuit, alors que les enregistrements du rythme cardiaque de l’enfant montraient qu’il était en difficulté dès 20h20. Or, l’obstétricien qui a réalisé la césarienne en urgence n’a été prévenu du problème qu’à 23h.

Aujourd’hui, l’enfant dont il est question dans cette affaire est lourdement handicapé, et a besoin de soins permanents. Les parents de l’enfant recevront 372.000 euros d’indemnités de l’hôpital, mais la Caisse primaire d’assurance maladie, qui s’était associée à la procédure, sera elle aussi indemnisée à hauteur de 135.000 euros. 

Il faut cependant noter que ce genre de cas diminue d’année en année. Il y a 20 ans, un enfant sur 465 souffrait de troubles neurologiques à la naissance. Aujourd’hui, c’est un enfant sur 550.

Jean-Baptiste Giraud

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Hypertension : baisse du taux de remboursement d'un médicament

L?Hypérium, médicament contre l?hypertension voit son taux de remboursement baisser

Alors que 12 millions de Français souffrent d’hypertension et se soignent avec des traitements adéquat, l’un de ces traitements voit son taux de remboursement baisser.

Un médicament contre la tension artérielle moins bien remboursé

Depuis le 27 mai dernier, l’Hypérium, un médicament contre l’hypertension exclusivement prescrit sur ordonnance voit son taux de remboursement baisser.

Ce médicament intervient dans la régulation de la tension artérielle est actuellement pris en charge à hauteur de 65 %, pour un tarif de 9,39 euros. Son équivalent générique la Rilménidine s’affiche au tarif de 7,40 euros. A partir du 1er juin 2016, son taux de remboursement baisse à seulement 30 %.

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