Archives par mot-clé : danger

Slime : cette pâte à malaxer très prisée des enfants n’est pas sans danger !

Attention ! Le Slime, une pâte à malaxer gluante et élastique, est actuellement très prisé des enfants et adolescents. Oui mais son utilisation n’est pas sans danger. C’est pourquoi l’Anses et la DGCCRF ont décidé d’alerter les consommateurs sur les risques liés à sa fabrication et à sa manipulation. Et si le Slime se trouve dans le commerce sous forme prête à l’emploi ou en kits, sachez qu’il peut aussi être fabriqué à la maison, pour en faire varier l’aspect et la texture (couleur, paillettes…). Les tutoriels de fabrication de Slime se multiplient d’ailleurs sur Internet où de nombreuses recettes sont proposées, à base de constituants comme la colle à papier et la lessive.

Oui mais… Plusieurs cas d’atteintes cutanées en lien avec la fabrication et la manipulation de Slime « maison » ont récemment rapportés à l’Anses, par les Centres antipoison, le réseau de vigilance en dermato-allergologie Revidal-Gerda et le réseau AllergOS.

« Les centres antipoison et le réseau de vigilance en dermato allergologie nous ont rapporté des cas d’allergies, de maux de tête et d’atteintes cutanées liés à la composition du slime et aux agents toxiques (formaldéhyde, solvants…) présents notamment dans les colles liquides qui peuvent être utilisées par les enfants (…) La manipulation de lessives, de produits détergents ou de colles en grande quantité, de manière répétée et prolongée peut être à l’origine de dermatites de contact sévères car ces produits contiennent tous des conservateurs allergisants ou irritants » a mis en garde Gérard Lasfargues, le directeur délégué de l’Anses, dans les colonnes du Parisien.

Et c’est dans ce contexte que l’Anses et la DGCCRF souhaitent atirer l’attention sur les risques liés au contact avec des produits toxiques, détournés de leur usage, lors de la fabrication puis de la manipulation de Slime « maison ». Concernant les coffrets vendus en magasins de jouets, elles appellent par ailleurs les utilisateurs au respect des précautions d’emploi des kits.

Slime : les ingrédients utilisés pour la fabrication maison contiennent des substances chimiques toxiques

L’ingrédient de base pour la fabrication du Slime est la colle à papier liquide, parfois vendue en flacons de grande contenance. Or, ces colles liquides contiennent des conservateurs, notamment des libérateurs de formaldéhyde ou des isothiazolinones, substances très allergisantes par voie cutanée, ainsi que de nombreux solvants (éthanol, acétate d’éthyle, acétate de méthyle) responsables d’irritation des voies respiratoires.

Une substance permettant de rendre la pâte élastique est obligatoirement ajoutée : il s’agit quasi-exclusivement du bore sous forme d’acide borique et ses dérivés. Il est utilisé directement en poudre ou via des produits médicamenteux ou commerciaux : liquides pour lavage des yeux ou des lentilles de contact, lessives diverses dont l’usage est détourné à cet effet.

L’acide borique et ses dérivés, quels que soient les produits en contenant, ne doivent pas être manipulés par des enfants de manière répétée. En effet, ces composés toxiques pour la fertilité et le développement embryofœtal ne doivent pas être utilisés en dehors des usages pour lesquels ils sont commercialisés, et ce d’autant plus que les quantités utilisées lors de la fabrication de Slime sont plus importantes que dans les usages recommandés.

La manipulation de lessives, de produits détergents ou de colles en grande quantité, de manière répétée et prolongée peut être également à l’origine de dermatites de contact sévères car ces produits contiennent tous des conservateurs allergisants ou irritants. Ils ne sont pas destinés à rester en contact prolongé, intense et répété avec la peau. Plusieurs cas d’atteintes de la peau et des ongles (brûlures, rougeurs, eczéma, démangeaisons), observés par les Centres antipoison, le réseau de vigilance en dermato-allergologie Revidal-Gerda et le réseau AllergOS, ont été signalés à l’Anses.

Par ailleurs, l’utilisation de colles en grande contenance expose les consommateurs, et surtout les enfants, à des solvants dont certains peuvent provoquer des irritations des yeux, des voies respiratoires et sont toxiques pour le système nerveux central.

Enfin, les colorants utilisés pour la fabrication de Slime « maison » ne sont pas tous de nature alimentaire ou destinés à être en contact avec la peau.

D’autre part sachez que La DGCCRF a en outre réalisé une enquête sur les kits de « Slime » vendus en coffrets. Sur 15 prélèvements analysés, 2 kits contenaient une teneur en bore supérieure à la limite autorisée et ont d’ores et déjà été retirés du marché et rappelés.

Compte tenu de l’engouement des enfants pour ce produit, la DGCCRF poursuit ses contrôles en 2018.

La DGCCRF invite par ailleurs les parents à veiller au respect des précautions d’emploi qui accompagnent ces kits.

News Santé

Autisme : résultats encourageants pour la théorie de la « réponse cellulaire au danger » et le médicament suramine

Un médicament vieux de 100 ans utilisé pour le traitement de la maladie du sommeil, la suramine, a donné des résultats encourageants pour améliorer les symptômes des troubles du spectre de l’autisme (TSA) dans une petite étude clinique de phase I/II dont les résultats sont publiés dans la revue Annals of Clinical and Translational Neurology (ACTN).

Les TSA n’ont aucune cause connue, mais peuvent impliquer à la fois des problèmes génétiques et des facteurs environnementaux, tels que des infections virales, des polluants ou des complications pendant la grossesse.

L’un des objectifs de l’étude était de tester l’hypothèse dite du danger cellulaire comme théorie unifiante possible contribuant à la pathogenèse des TSA, expliquent les chercheurs.

Robert K. Naviaux de l’Université de Californie à San Diego et ses collègues ont mené cette étude randomisée en double aveugle avec dix garçons, âgés de 5 à 14 ans, ayant un diagnostic de TSA dont cinq ont reçu une infusion intraveineuse de suramine à faible dose et 5 ont reçu un placebo.

Les cinq garçons qui ont reçu la suramine ont présenté des améliorations dans le langage, le comportement social, les comportements restreints et répétitifs ainsi que les capacités d’adaptation. L’évaluation des améliorations était basée sur des examens observationnels et des entrevues utilisant des tests et des questionnaires normalisés. Les familles ont aussi rapporté des améliorations spectaculaires telles que le fait de prononcer des phrases pour la première fois.

Naviaux croit que les TSA, et plusieurs autres affections chroniques, dont le syndrome de fatigue chronique et certains troubles auto-immuns, sont causés par un dysfonctionnement métabolique ou une communication altérée entre les cellules du cerveau, des intestins et du système immunitaire.

Plus précisément, ce dysfonctionnement serait causé par une persistance anormale de la réponse cellulaire au danger, une réaction naturelle et universelle aux blessures ou au stress. Le but de cette réponse, explique le chercheur, est d’aider à protéger la cellule et relancer le processus de guérison, essentiellement en entraînant un durcissement de ses membranes, en cessant l’interaction avec cellules voisines et se refermant sur soi jusqu’à ce que le danger soit passé.

Mais parfois cette réponse reste bloquée, explique-t-il. « Cela empêche l’achèvement du cycle de guérison naturel et peut modifier en permanence la façon dont la cellule répond au monde. Lorsque cela se produit, les cellules se comportent comme si elles étaient encore blessées ou en danger imminent, même si la cause originelle de la blessure ou de la menace est passée. »

Au niveau moléculaire, l’homéostasie (équilibre) cellulaire est modifiée, ce qui crée une réponse cellulaire anormale qui conduit à une maladie chronique. « Lorsque cela se produit pendant le développement de l’enfant, dit-il, cela cause l’autisme et beaucoup d’autres troubles chroniques de l’enfance ».

La suramine agit en inhibant la fonction de signalisation de l’adénosine triphosphate (ATP), une petite molécule produite par les mitochondries cellulaires et libérée en dehors de la cellule comme signal de danger.

Lorsque la réponse cellulaire de danger est activée, l’effet de l’ATP extracellulaire est similaire à une sirène d’avertissement qui ne s’arrête jamais. La suramine inhibe la liaison de l’ATP et de molécules similaires aux principaux récepteurs purinergiques. Ce qui signale que le danger est passé et que les cellules peuvent revenir à leurs fonctions normales.

Naviaux et ses collègues ne croient pas que la « réponse cellulaire au danger » soit la cause des TSA, mais plutôt un facteur fondamental qui se combine avec d’autres, tels que la génétique ou les toxines environnementales. Et la suramine, à ce stade, n’est pas la réponse ultime, croit-il.

Les bénéfices du médicament étaient temporaires, disparaissant après quelques semaines.

Les principales conclusions de cet essai, dit-il, sont qu’il indique que la suramine devrait être testée dans une grande étude à plus long terme avec une cohorte ayant des troubles du spectre autistique plus diversifiés. (La présente étude, étant financée par la philanthropie, a été limitée par les coûts et s’est soldée avec une dette de 500 000 $ .)

La suramine n’est pas un médicament approuvé aux États-Unis et n’est pas disponible commercialement. Il se pourrait, note le chercheur, que ses bénéfices soient trop limités à long terme ou que des effets secondaires se manifestent.

Mais « même si la suramine elle-même n’est pas le meilleur médicament anti-purinergique pour l’autisme, nos études ont contribué à ouvrir la voie pour le développement de nouveaux médicaments antipurinergiques qui pourraient être encore meilleurs », dit-il.

« Avant notre travail, personne ne savait que les anomalies de signalisation purinergique faisaient partie de l’autisme. Maintenant, nous le savons, et de nouveaux médicaments pourraient être développés rationnellement et systématiquement », conclut-il.

L’équipe de Robert Naviaux explore aussi le rôle de dysfonctions impliquant les mitochondries dans le syndrome de fatigue chronique (1).

Critères diagnostiques de l’autisme (DSM-5)

Pour plus d’informations sur l’autisme, voyez les liens plus bas.

(1) Voyez : Le SFC serait un état d’hypométabolisme comparable à l’hibernation.

Psychomédia avec sources : University of California – San Diego, ACTN.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Smartphones : la santé auditive des jeunes est en danger

Smartphones : la santé auditive des jeunes est en danger

Le 6 mars 2017.

Les jeunes n’ont pas encore assez conscience des risques auxquels ils exposent leur système auditif lorsqu’ils écoutent de la musique, via des oreillettes, sur leur smartphone. Et pourtant, nombre d’entre eux ont déjà ressenti les premiers signes d’une baisse de l’audition.  

Les oreillettes, un accessoire dangereux pour la santé auditive

Il est de plus en plus rare de croiser, dans les transports en commun, un jeune sans son téléphone à la main, écouteurs bien fixés dans les oreilles. Cet appareillage est devenu indispensable au quotidien des adolescents et cette habitude pourrait bien être dangereuse pour leur santé. C’est ce qui inquiète l’association Journée nationale de l’audition (JNA), qui vient de publier les résultats d’une enquête réalisée sur le sujet.

Selon cette enquête, menée par l’institut Ifop, 100 % des jeunes de 15 à 17 ans possèdent et utilisent un smartphone. Un objet du quotidien devenu leur premier support pour écouter de la musique qu’ils écoutent, pour 65 % d’entre eux, avec des oreillettes. Et c’est d’ailleurs ce détail qui alerte les autorités sanitaires, puisque la dangerosité de cette habitude réside, notamment, dans le fait d’introduire des oreillettes dans le creux du conduit auditif.

De nombreux jeunes avouent écouter leur musique trop fort

Les chiffres indiquent par ailleurs qu’un quart des jeunes reconnaissent écouter de la musique avec un volume sonore élevé, notamment lorsqu’ils prennent les transports en commun qui, parce qu’ils sont généralement très bruyants, obligent à monter encore davantage le volume, augmentant alors encore le risque de lésion du système auditif.

Pour une grande partie d’entre eux, ces jeunes n’ont pas conscience des risques auxquels ils s’exposent. Et pourtant, ils sont nombreux à avoir déjà éprouvé les dangereux effets d’une écoute prolongée et trop puissante de musique. 39 % des moins de 35 ans auraient déjà ressenti des acouphènes, soit des bourdonnements ou des sifflements dans les oreilles, après avoir écouté de la musique. Et parmi eux, ils sont 26 % chez les 15-17 ans, révèle encore cette étude.

Sybille Latour

À lire aussi : Près de trois enfants sur 10 s’endorment avec un casque audio

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Une contraception 100 % naturelle : zéro danger pour la santé des femmes !

Une appli pour une contraception naturelle

Après les nombreux scandales sanitaires liés aux moyens de contraception, les chercheurs s’attèlent à trouver des moyens de contraception plus naturels et donc moins dangereux pour la santé des femmes. C’est le cas de cette nouvelle application qui vient de voir le jour en Allemagne, que les gynécologues peuvent proposer à leurs patientes.

Comment fonctionne cette application de contraception naturelle ?

L’application nommée « Natural Cycles » fonctionne évidemment sans hormone, donc sans aucun danger pour la santé des femmes qui utilisent cette technique. Mais comment ça marche alors ? Tout simplement avec un thermomètre !

Il suffit donc pour les utilisatrices de rentrer quotidiennement leur température dans l’application afin de savoir à quelle étape du cycle elles se trouvent. L’inconvénient réside donc dans l’assiduité quotidienne de l’enregistrement des données.  

Quelles sont les autres méthodes naturelles de contraception ?

Si vous souhaitez arrêter les méthodes de contraception hormonale par crainte pour votre santé, vous pouvez vous également passer par les méthodes plus naturelles. Ces techniques sont toutes basées sur l’identification de la période d’ovulation. Une fois identifiée, la femme peut éviter d’avoir des rapports sexuels fécondants :

  • La méthode des températures
  • L’abstinence périodique
  • L’observation de la glaire cervicale
  • Le système avec appareillage
  • Le retrait
  • La méthode MAMA

Cet article vous a plu ? N’hésitez pas à cliquer !

L'Assurance Maladie est en danger selon les Français

Un système de santé bon mais en danger

Malgré une image positive de notre système de soins français, les assurés Français restent pessimistes quant à la pérennité et viabilité de l’Assurance Maladie. C’est un sondage Odoxa publié par Le Parisien-Aujourd’hui-en-France qui révèle l’avis des Français. Candidats aux élections présidentielles, tendez l’oreille !

Un système de santé bon mais en danger

Si 84 % des Français jugent « bon » notre système d’assurance maladie (voire meilleure que dans d’autres pays européens), 74 % seraient inquiets quant à sa pérennité. Pour 69 % des Français qui se sont confiés lors de ce sondage, il est urgent de réformer en profondeur notre système de santé.

79 % estiment que le système de santé est en danger, notamment en raison d’un déficit constant de l’assurance maladie depuis 25 ans (- 2,6 milliards d’euros). 58 % des Français pensent même que ce système dans sa configuration actuel n’est pas viable à long terme.

Une réforme oui, mais pas n’importe laquelle

Malgré leur volonté de réformer le système de santé pour un retour primordial à l’équilibre, les Français semblent majoritairement rejeté les propositions faites par le candidat de droite à la Présidentielle, Français Fillon :

  •  58 % sont contre une augmentation de la prise en charge des frais de santé par les mutuelles santé
  • 89 % seraient hostiles au remboursement unique des médicaments pour les maladies les plus graves

Les vœux des Français :

  • 82 % souhaitent l’automatisation des soins ambulatoire dès que c’ets possible pour réduire les dépenses d’hospitalisation
  • 77 % souhaitent davantage de médicaments génériques
  • 72 % souhaitent une limitation des arrêts maladies

Malgré ces idées, les Français restent très pessimistes quant à l’avenir de l’Assurance Maladie. Ils confient ainsi qu’il pensent que la situation de l’Assurance Maladie ne s’améliorera pas, et 91 %  ont peur de devoir payer plus cher pour leur santé.

Cet article vous a plu ? N’hésitez pas à cliquer !

Des scientifiques dénoncent le déni européen face au danger des perturbateurs endocriniens

Le 1er décembre 2016.

Cent scientifiques de renom se sont associés pour publier une tribune dans Le Monde, dans laquelle ils dénoncent le laxisme européen en matière de réglementation sur les perturbateurs endocriniens.

L’Europe cède face aux lobbys industriels

La politique européenne en matière de régulation des perturbateurs endocriniens n’est pas assez dure et les experts s’inquiètent des conséquences dramatiques que ce laxisme pourrait avoir sur la santé de chacun. Dans une tribune publiée sur Le Monde, cent scientifiques se sont réunis pour dénoncer la dangerosité de ces substances encore autorisées dans de nombreux produits cosmétiques, alimentaires mais également dans des matériaux de construction et d’ameublement.

Ces scientifiques estiment notamment que les politiques minimisent gravement l’impact des perturbateurs endocriniens sur l’organisme des consommateurs. Ils cèdent ainsi au lobby des industriels en éludant les nombreuses études qui ont été rédigées sur le sujet et qui prouvent que les perturbateurs endocriniens peuvent altérer le fonctionnement normal d’un organisme. Ces derniers sont reconnus pour leur impact sur le développement des allergies, l’augmentation de la prévalence de certains cancers, le développement de déformations génitales chez les nouveau-nés et la baisse de qualité du sperme chez l’homme.

Réduire l’exposition de chacun aux perturbateurs endocriniens

Ces scientifiques n’hésitent pas à parler de « menace mondiale pour la santé » tant les données actuelles montrent les dégâts considérables que ces polluants peuvent engendrer, notamment durant « certaines périodes du développement, pendant la grossesse ou la puberté, lorsque notre organisme est particulièrement vulnérable ». « Jamais l’humanité n’a été confrontée à un fardeau aussi important de maladies en lien avec le système hormonal : cancers du sein, du testicule, de l’ovaire ou de la prostate, troubles du développement du cerveau, diabète, obésité, non-descente des testicules à la naissance, malformation du pénis et détérioration de la qualité spermatique », s’alarment les chercheurs.

Ces derniers estiment que la seule solution valable pour enrayer ce fléau serait de légiférer strictement sur l’utilisation de ces substances nocives afin de réduire au maximum l’exposition de la population.

À lire aussi : Femmes enceintes, méfiez-vous des perturbateurs endocriniens !

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Les sprays désodorisants ne seraient pas sans danger

Le 4 novembre 2016.

Forêt de pins, fraîcheur de l’océan, jardin fruitier, prés printaniers… Ces arômes vous ont sans doute déjà fait rêver. Cependant, les sprays et bougies aromatiques seraient nocifs pour notre organisme et sont donc à proscrire.

Une composition opaque

Bon nombre d’entre nous brûlons des bougies aromatiques ou de l’encens pour nous sentir transportés dans un environnement lointain et imaginer des paysages idylliques. Mais en réalité, nous ferions mieux de laisser ces produits sur les étals de supermarchés et pharmacies. L’ONG américaine The Environmental Working Group (EWG) prévient que même si ces produits contiennent des essences naturelles, leurs quantités sont minimes.

En revanche, la source principale de l’odeur agréable sont les substances chimiques synthétiques, dont certains sont issus du pétrole. Le droit accordé aux marques, au nom du secret commercial, de ne pas afficher la composition de ces produits, ne permet pas aux consommateurs de différencier les produits dangereux de ceux qui ne le sont pas.

Des conséquences graves

Afin de prouver la dangerosité de ces produits, l’ONG a mandaté un laboratoire indépendant pour analyser la composition chimique des 38 produits aromatiques les plus vendus. Verdict : chaque produit contenait une moyenne de 14 composants non affichés sur l’étiquette, parmi lesquels des composants dangereux pouvant s’accumuler dans les tissus du corps humain.

Parmi eux, le phtalate de diéthyle, responsable de l’altération du sperme, et le musc cétone, qui s’accumule dans le tissu graisseux et le lait maternel. Les composés organiques volatiles contenus dans les sprays s’accumulent dans les poumons et peuvent provoquer des maladies respiratoires. Ils sont également la source du syndrome de fatigue chronique.

Une neutralisation la de perception

La dangérosité des sprays tient également à leur mode de fonctionnement. Selon les conclusions du Natural Resources Defense Council, aux États-Unis, leur composant principal est le dichlorobenzène, une substance qui agit directement sur le nez humain en y bloquant les récepteurs d’odeur. Ainsi, ayant pulvérisé le spray, l’homme sent l’odeur « fraîche » du produit pendant la première minute, après quoi sa perception d’odeurs s’estompe, d’où l’illusion que le produit a effectivement éliminé les odeurs.

L’agent chimique provoque exprès une détérioration « temporaire » de la muqueuse. Cependant, il ne faut pas oublier que toute substance inspirée est immédiatement absorbée par le sang pratiquement telle quelle.

Vous aimerez aussi : 10 plantes dépolluantes pour une maison saine

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Jouets pour bébé : tout danger écarté par les autorités sanitaires

Le 5 octobre 2016.

Selon un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), les jouets pour enfants ne sont pas dangereux pour leur santé.

Les jouets en plastique ne présentent pas de risques sanitaires

L’Anses a rendu, lundi 3 octobre, un avis relatif aux « jouets et équipements en matière plastique destinés aux enfants de moins de trois ans ». Ses travaux avaient pour objectif d’évaluer l’éventuelle toxicité des jouets en plastiques que les enfants portent facilement à la bouche. Il fallait notamment évaluer la dangerosité des substituts de phtalates présents notamment dans le PVC.

Les chercheurs ont donc examiné avec attention la composition d’une trentaine de jouets mais aussi d’accessoires comme des bavoirs, des anneaux de dentition, ou encore des tétines, « représentatifs de ce que les parents utilisent le plus fréquemment ». Résultat : leurs analyses « ne mettent pas en évidence de risques sanitaires pour les enfants de moins de trois ans mettant à la bouche les jouets testés ».

Les substituts de phtalates présents dans les jouets

Si certains phtalates sont interdits dans les jouets au sein de l’Union européenne, depuis 1999, car ils ont été identifiés comme étant des perturbateurs endocriniens, d’autres substances (ATBC, DINCH, DEHTP, TXIB, DOIP) les ont remplacé. Ces substances sont notamment utilisées pour assouplir les matières plastiques.

Si le risque a été écarté pour les jouets contenant du ATBC, du DEHTP, du DINCH, ou du TXIB, en revanche, pour ceux contenant du DOIP, « le risque sanitaire n’a pu être évalué du fait de l’absence de données sur les dangers de la substance », a fait savoir l’Anses, qui recommande de « ne pas l’utiliser sans avoir au préalable acquis des connaissances sur sa toxicité ».

À lire aussi : Les perturbateurs endocriniens

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Canicule : l’hyperhydratation est un danger mortel méconnu chez les personnes âgées

Contrairement aux idées reçues, lors de canicules, il peut être dangereux pour les personnes âgées de trop boire car elles sont particulièrement exposées à un risque d’hyperhydradation, met en garde Jean-Louis San Marco, professeur de santé publique à l’université d’Aix-Marseille et auteur du livre « Canicule et froid hivernal, comment se protéger ? ».

Les personnes âgées ne transpirent pas ou peu, surtout après 48 heures de chaleur. Elles perdent donc peu ou pas d’eau. De plus, leur système urinaire est souvent plus lent à éliminer l’eau.

Une trop grande quantité d’eau provoque notamment un déséquilibre du taux de sodium dans le sang et des dysfonctionnements au niveau des reins qui ne parviennent pas à drainer l’excès en eau.

Chaque année, faute d’information, l’hyperhydratation fait des victimes chez les personnes âgées.

Aux personnes âgées, le professeur conseille de boire la même quantité d’eau que tous les jours, à savoir 1,5 litre par 24 heures tout au plus, car au-delà, elles ne peuvent pas l’éliminer. Pour se refroidir, il conseille de vaporiser de l’eau sur la peau et de s’exposer à l’air d’un ventilateur. L’eau s’évapore, ce qui évacue la chaleur et remplace la transpiration.

Psychomédia avec source : France 3.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia