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Faire le ménage serait aussi dangereux que fumer 20 cigarettes par jour

Faire le ménage serait aussi dangereux que fumer 20 cigarettes par jour

Le 11 juillet 2018.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de par l’Université de Bergen, en Norvège, faire le ménage serait dangereux pour la santé. On vous dit tout.

Une diminution de la capacité respiratoire

On sait bien que les produits d’entretien contiennent de très nombreuses substances toxiques. Des substances nocives qui finissent par être dangereuses pour la santé des personnes qui sont en contact régulièrement avec ces produits. C’est ce que révèle une étude publiée dans la revue American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine. Selon ces travaux, les poumons seraient les premiers à souffrir de cette exposition.

Les auteurs de ces travaux ont même pu établir qu’une utilisation régulière de produits d’entretien revient à fumer 20 cigarettes par jour pendant 10 à 20 ans. Les microparticules contenues notamment dans les sprays détergents entraînent une diminution significative et progressive de la capacité respiratoire. Un phénomène particulièrement observé chez les femmes.

Des substances irritantes pour les voies respiratoires

Ce que cette étude nous apprend, c’est que les femmes qui utilisent régulièrement des produits d’entretien prennent le risque de voir leur fonction pulmonaire se dégrader plus rapidement et que les femmes de ménage prendraient autant de risques que si elles fumaient un paquet de cigarettes par jour. Les produits d’entretien contiendraient en effet des substances irritantes qui s’attaquent aux muqueuses qui tapissent les voies respiratoires.

Parmi les substances les plus toxiques pour les poumons on trouve notamment l’eau de Javel et l’ammoniaque. « Comme toujours, c’est la dose qui fait le poison », précise Marie-Ève Girard, inhalothérapeute à l’Association pulmonaire du Québec, dans L’Express. « Un petit fumeur est moins à risque de développer des problèmes pulmonaires qu’un gros fumeur. C’est la même chose avec les produits d’entretien. » 

Marine Rondot

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Un virus potentiellement dangereux détecté pour la première fois en France

Un virus potentiellement dangereux détecté pour la première fois en France

Le 26 juin 2018.

Un virus, qui n’a été détecté que quelques rares fois en Europe depuis sa découverte, vient de faire son apparition en France. Le virus Usutu se transmet par les moustiques et on ignore encore l’étendue du danger qu’il représente pour l’homme.

Le virus Usutu diagnostiqué à Montpellier après des mois de recherche

Alors que le moustique tigre fait son grand retour en France, les Français qui vivent dans le sud de la France ont une nouvelle raison de s’inquiéter. Des scientifiques de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) viennent d’annoncer qu’un nouveau virus, transmissible par les moustiques, venait d’être détecté en France.

C’est sur un patient de 39 ans, hospitalisé à Montpellier, que le virus Usutu a été diagnostiqué après que de longues séries d’examen aient été menées sur lui, pendant plusieurs mois, sans que les médecins ne trouvent ce qui le rendait malade. « Les symptômes cliniques de ce patient, incluant une paralysie faciale temporaire n’avaient été reliés jusqu’alors à aucune maladie précise », note l’Inserm dans un communiqué.

Seuls 26 cas avérés de virus Usutu en Europe

C’est finalement après une analyse plus poussée du liquide céphalo-rachidien du patient que le virus Usutu, un voisin du virus Zika et de celui de la fièvre du Nil occidental, a pu être détecté.

Selon l’Inserm, seuls 26 cas d’infection humaine par Usutu ont été rapportés en Europe. L’organisme estime toutefois que ce chiffre est sans doute sous-estimé, notamment en raison de l’absence de tests commerciaux pour diagnostiquer la maladie, et également du fait de la méconnaissance des symptômes associés à cette maladie.

Gaëlle Latour

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De dangereux pesticides dans les fruits et céréales

De dangereux pesticides dans les fruits et céréales

Le 25 avril 2018

L’ONG Générations Futures a réclamé mardi 24 avril la suspension de l’utilisation des pesticides SDHI qui se retrouvent dans la nourriture, après l’alerte lancée par des scientifiques sur les risques potentiels de ces produits pour l’homme.

Des pesticides dangereux présents dans les fruits et céréales

Dans une tribune publiée dans Libération, le 15 avril,  des chercheurs (CNRS, INRA, Inserm) ont pointé du doigt les pesticides SDHI, utilisés selon eux « à grande échelle » en agriculture pour détruire les moisissures qui se développent sur les céréales ou les fruits. Suite à ces révélations, l’ONG Générations Futures a, elle, demandé ce mardi 24 avril la suspension de l’utilisation d’une classe de fongicides qui se retrouvent dans la nourriture.

Pour rappel, les SDHI sont des fongicides qui bloquent la respiration des moisissures, ce qui entraîne leur mort. Ils peuvent être directement incorporés sur les semences ou pulvérisés de manière préventive ou curative sur les plantes cultivées. En France, plus de 70 % des surfaces en blé sont traitées avec ces produits chimiques. Ainsi, des produits alimentaires et chimiques que nous ingérons ensuite sont donc contaminés.

Des produits responsables d’encéphalopathies ou de tumeurs du système nerveux

Mais, chez l’homme, ces produits ont de terribles conséquences. Ainsi, certaines mutations de la succinate déshydrogénase sont responsables de maladies dont les encéphalopathies sévères chez les enfants, les tumeurs du système nerveux au niveau de la tête, du cou, ou des zones thoraciques, pelviennes ou abdominales, mais aussi des cancers du rein ou du système digestif. Les scientifiques ont aussi constaté que le succinate peut s’accumuler, modifier la structure de l’ADN et donc créer des anomalies épigénétiques. Le dérèglement de ces gènes peut être responsable de cancers et tumeurs. 

Les SDHI sont donc présents dans notre alimentation. Pour les chercheurs, il est nécessaire de réaliser des études indépendantes sur ces produits, menées par des organismes aucunement liés aux industriels du secteur. Par le passé, d’autres pesticides ayant un impact sur la respiration cellulaire ont été progressivement abandonnés car jugés trop dangereux pour l’homme. Les SDHI ont ainsi été lancés sur le marché, en guise de solution alternative, en 2009…

Marie-Eve Wilson-Jamin

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Produits ménagers et tabac seraient aussi dangereux

Produits ménagers et tabac seraient aussi dangereux

Le 20 février 2018.

Une étude scientifique norvégienne s’attaque durement aux produits ménagers. Selon les conclusions de ses auteurs, respirer trop de substances toxiques augmenterait considérablement le risque de développer des problèmes pulmonaires, au moins autant qu’en fumant un paquet de cigarettes par jour pendant des années.

Des problèmes pulmonaires plus fréquents chez les personnes qui font le ménage souvent

Et si, pour préserver votre santé, vous deviez arrêter de faire le ménage chez vous ? C’est ce que suggère cette récente étude, menée par des chercheurs norvégiens qui affirment que respirer fréquemment les substances toxiques présentes dans les produits ménagers serait aussi nocif qu’une grande consommation de tabac.

Pour parvenir à cette conclusion, publiée dans la revue Journal of respiratory and critical care medicine, les chercheurs ont observé le cas de 6.000 personnes durant vingt ans. En recoupant différentes données, et notamment leur sexe, leur profession et leur étant de santé, les auteurs de cette étude ont montré que les personnes qui étaient régulièrement en contact avec des produits ménagers étaient plus susceptibles de développer des problèmes pulmonaires.

Les femmes de ménage sont particulièrement concernées

Ils ont même réussi à mesurer ce risque par rapport à une consommation de tabac, et affirment que respirer souvent des vapeurs de produits ménagers peut être aussi dangereux que de fumer un paquet de cigarettes par jour pendant vingt ans.

L’étude révèle par ailleurs que tous les participants ne sont pas égaux face à ce risque. Les femmes sont davantage concernées et, parmi elles, la profession joue un rôle primordial. Ainsi, 13,7% des femmes de ménage représentées dans cet échantillon de population étaient concernées par des problèmes pulmonaires contre 9,6% des femmes qui n’utilisaient aucun produit ménager.

Gaëlle Latour

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Infection par un ver intestinal : manger des sushis est-il dangereux ?

Infection par un ver intestinal : manger des sushis est-il dangereux ?

Le 24 janvier 2018.

Aux États-Unis, un amateur de sushis s’est retrouvé avec un ver long d’1,70 mètre dans les intestins, dont l’origine est imputée à l’ingestion d’un poisson cru. Comment éviter d’être contaminé à son tour ?

Quel est la cause de la présence de ce ver ?

Attraper un ver en mangeant des sushis, voilà qui va horrifier les grands consommateurs de nourriture japonaise. C’est pourtant ce qui est arrivé à une personne, en Californie, qui s’est retrouvée avec un ténia d’1,7 mètres dans ses intestins. Selon les médecins, cela ne faisait aucun doute, c’est parce qu’il avait mangé du poisson cru que ce jeune homme s’était retrouvé avec un ver parasite dans le corps.

Comment faire alors pour éviter de se retrouver dans une telle situation ? « Les larves peuvent être ingérées lorsque le poisson est cru, insuffisamment cuit ou s’il n’a pas subi de congélation », explique Marie-Laure Dardé, professeur de parasitologie à l’université de Limoges, dans les colonnes du Figaro. « Il suffit d’un seul morceau de poisson contaminé, ce n’est pas l’excès de sushis qui est à l’origine de l’infection chez ce jeune homme ».

En France, un tel accident est-il possible ?

Voilà qui nous en dit un peu plus sur les risques de contamination. En France, un tel accident ne devrait normalement pas se produire puisque, depuis 2004, un règlement européen rend obligatoire « un traitement par congélation » « pour tous les produits de la pêche provenant de poissons ou de mollusques céphalopodes », S’ils sont « destinés à être consommés crus ». Encore faut-il que les restaurateurs respectent cette règle.

Cette règle s’applique également à nous-même. Si nous souhaitons nous lancer dans la cuisine japonaise, nous sommes invités à congeler notre poisson au moins une semaine avant de le cuisiner. La congélation à – 20°C permet en effet de détruire les larves. Si vous souhaitez le cuire, sachez que seule une cuisson à 65°C et plus permet d’éliminer tout risque de contamination. 

Marine Rondot

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Pourquoi il est dangereux de retenir un éternuement

Pourquoi il est dangereux de retenir un éternuement

Le 17 janvier 2018.

Pour ne pas faire trop de bruit, quand l’éternuement arrive, certains le retiennent. Mais cette pratique serait très dangereuse.

Une pression de l’air trop forte

Selon une étude publiée, mardi 16 janvier, dans la revue médicale BMJ Case Reports, se boucher le nez ou la bouche pour ne pas éternuer violemment pourrait être très dangereux. Les auteurs de cette étude révèlent en effet que cette pratique pourrait entraîner une déchirure dans la gorge, percer un tympan voire même endommager des vaisseaux sanguins du cerveau. Certes, ces situations sont rares, mais elles peuvent arriver.

Un homme de 34 ans en a fait les frais en Angleterre. Il a été admis aux urgences d’un hôpital de Leicester, avec le cou gonflé qui lui faisait très mal. « Le patient a expliqué qu’il avait ressenti une sensation de craquement dans le cou après avoir tenté de bloquer un éternuement en se pinçant le nez et en fermant la bouche », notent les chercheurs. Réprimer un éternuement crée une pression de l’air très forte dans la gorge et dans la tête.

Risque de rupture d’anévrisme

Le jeune homme en question souffrait d’une déchirure à l’arrière de sa gorge. Ce qui n’est pas rien. Il lui a fallu une semaine pour s’en remettre. Il a suivi un traitement à base d’antibiotiques et a été nourri avec une sonde le temps que sa gorge cicatrise. Selon les chercheurs, réprimer un éternuement pourrait même conduire à « la perforation de la membrane tympanique et même à une rupture d’un anévrisme cérébral ».

Il est indispensable, notamment en période d’épidémie de grippe, de mettre le coude devant la bouche quand on éternue. Mais ce qu’il faut éviter à tout prix, c’est de bloquer l’air. Selon les études les plus récentes sur le sujet, la vitesse d’un éternuement peut atteindre jusqu’à 50 km/h et projeter des microbes à quelque 9 mètres de distance. Réjouissant !

Marine Rondot

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Automédication : attention certains médicaments sont dangereux !

Automédication : attention certains médicaments sont dangereux !

Le 14 novembre 2017.

Le magazine 60 millions de consommateurs a dévoilé mardi 14 novembre, dans un hors-série, une « liste noire » de médicaments que l’on peut se procurer sans ordonnance.

Méfiez-vous des médicaments contre le rhume

L’automédication est de plus en plus répandue. Si elle n’est pas un problème en soi, elle doit supposer tout de même de la part des patients une certaine responsabilité. Un médicament n’est pas un produit anodin, il faut donc savoir lesquels on peut acheter et lesquels il vaut mieux éviter. Pour nous aider à y voir clair, le magazine 60 millions de consommateurs a établi une liste noire des médicaments dangereux.

Les médicaments qu’il faut absolument éviter sont les « anti-rhume ». Actifed Rhume, DoliRhume et Nurofen Rhume notamment sont composés de vasoconstricteurs, pour déboucher le nez, d’un antihistaminique et de paracétamol ou d’ibuprofène, pour lutter contre le mal de tête. Or, selon 60 millions de consommateurs, un surdosage de ces produits peut entraîner des effets indésirables très graves, comme des accidents cardiovasculaires et neurologiques ou encore des vertiges.

60 % des médicaments contre la toux sont dangereux

On rappelle que le rhume est dû à un virus et donc qu’aucun médicament ne peut le guérir. Il faut juste prendre son mal en patience, laver son nez avec du sérum physiologique et prendre du paracétamol en cas de douleur trop violente à la tête. Les médicaments contre la toux doivent également être utilisés avec une grande prudence, selon 60 millions de consommateurs. 60 % d’entre eux seraient en effet à proscrire.

Selon ce dossier, qui a été réalisé sous le contrôle du professeur Jean-Paul Giroud, pharmacologue clinicien et membre de l’Académie de médecine, et Hélène Berthelot, pharmacienne, seuls 21 % des médicaments disponibles sans ordonnance sont « à privilégier ». Parmi eux on trouve Vicks Vaporub, l’Imodiumcaps, le Gaviscon menthe, le Forlax 10 G ou encore le Maalox sans sucre. Pour plus d’informations, courez acheter ce numéro très instructif !

Marine Rondot

À lire aussi : L’automédication : les précautions à prendre

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Ces produits dangereux que l’on trouve dans toutes les maisons

Ces produits dangereux que l’on trouve dans toutes les maisons

Le 31 octobre 2017.

Dans son dernier numéro, nos confrères de 60 millions de consommateurs ont listé l’ensemble des objets présents dans nos quotidiens qui représentent de vrais dangers.

Des incendies à cause d’un hoverboard

De très nombreux objets de notre quotidien sont rappelés chaque année pour des défauts en matière de sécurité. En l’espace de deux ans, le magazine 60 millions de consommateurs a répertorié pas moins de 350 produits défectueux toutes catégories confondues. Les denrées alimentaires n’ont pas été retenues. Le magazine a ainsi souhaité notifier 100 alertes de sécurité les « plus récentes ou préoccupantes ».

On trouve parmi ces alertes des risques d’incendie d’appareils électroménagers ou des risques d’explosions des batteries lithium-ion. « Les incidents concernent les smartphones, mais également les nouveaux engins de transport que sont les hoverboards (sortes de skateboards électriques) et les monoroues », notent les auteurs de cette enquête. Depuis début 2017, « au moins six incendies dans lesquels un hoverboard a été mis en cause » ont été recensés.

Risques pour les enfants avec certains jouets

Mais ce qui préoccupe le plus le magazine, c’est que les secteurs dans lesquels on trouve le plus d’alertes de sécurité sont ceux des jouets et de la puériculture. « Une perle qui se détache de la poupée, une couture trop fragile qui laisse accès au rembourrage de la peluche… », les exemples de ce genre sont nombreux et les risques pour les enfants sont très importants : étouffement, ingestion de produits dangereux…

D’autres objets comme les siphons à crème chantilly ont été la cause de très nombreux accidents. « Ces dernières années, nous avons collecté une soixantaine de témoignages de victimes ayant parfois subi des séquelles graves : perte d’un œil, dents cassées, fractures au visage ou à la poitrine », déplore 60 millions de consommateurs. Pour ne prendre aucun risque, il ne faut pas hésiter à consulter le site de la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes).

Marine Rondot

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L'aluminium présent dans les vaccins est-il dangereux ?

Le 22 septembre 2017.

Une étude financée par l’Agence de sûreté du médicament s’est penchée sur les effets de l’aluminium présent dans les vaccins sur l’organisme. Un travail passé sour silence par ministère de la Santé.

L’aluminium n’est pas anodin pour l’organisme

L’étude menée en mars 2017 par le professeur Romain Gherardi, chef du service neuromusculaire au CHU Henri Mondor de Créteil, et son équipe n’a pas été publiée, mais le Parisien y a eu accès et a pu étudier le rapport. Le but du travail était d’étudier les effets de l’aluminium présent dans les vaccins (comme adjuvant) sur l’organisme. Sur les souris, même à faible dose, les lésions liées à l’aluminium existent.

Le contexte est favorable et le débat est réouvert, car la ministre de la Santé Angnès Buzyn a décidé de rendre obligatoire 11 vaccins (au lieu de trois) dès le mois de janvier 2018 pour les enfants de mois de deux ans. Problème, selon le professeur, l’adjuvant aluminique présent, même à faible dose,  peut « induire une accumulation d’aluminium à long-terme et des effets neurotoxiques ».

Approfondir l’étude pour en savoir plus

Le travail n’est pas fini, mais le ministère de la Santé ne semble pas favorable : « il n’y a eu aucun signal des autorités laissant penser que le sujet les intéressait alors même que le rapport dit qu’il faut approfondir les études », détaille le professeur Gherardi. Aujourd’hui, il manque 550 000 € pour avancer dans l’étude et terminer cet immense chantier. 

Par ailleurs, les chercheurs se sont penchés sur une prédisposition génétique possible de certaines personnes à développer des pathologies à la suite de vaccins comme la « myofasciite à macrophage », qui se traduit par des symptômes de fatigue, des douleurs musculaires ou articulaires ou encore des troubles cognitifs. La poursuite de cette étude devra démontrer si la présence d’aluminium dans les vaccins peut être rendue responsable de l’apparition de ces troubles.

Maylis Choné

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Des médicaments deviennent dangereux avec le pamplemousse et d’autres fruits, rappelle la FDA

Certains médicaments deviennent dangereux avec le pamplemousse et d’autres fruits, rappelle l’agence américaine du médicament, la Food and Drug Administration (FDA).

L’agence cite quelques exemples de types de médicaments qui peuvent causer des effets indésirables, lorsqu’ils interagissent avec le pamplemousse (notez que les noms commerciaux de ces médicaments peuvent être différents ailleurs qu’aux États-Unis contrairement au nom de la molécule active) :

  • certains médicaments anticholestérol de la classe des statines, comme la simvastatine (Zocor…) et l’atorvastatine (Lipitor…) ;

  • certains médicaments traitant l’hypertension artérielle, tels que la nifédipine (Procardia et Adalat CC) ;

  • certains antihistaminiques, comme fexofénadine (Allegra) ;

  • certains médicaments contre l’anxiété, tels que la buspirone ;

  • certains corticostéroïdes qui traitent la maladie de Crohn ou la colite ulcéreuse, comme le budésonide (Entocort EC et Uceris) ;

  • certains médicaments qui traitent l’arythmie cardiaque, tels que l’amiodarone (Pacerone et Nexterone) ;

  • certains médicaments contre le rejet d’organe après une transplantation, tels que la cyclosporine (Sandimmune et Neoral).

Le jus de pamplemousse n’affecte pas tous les médicaments des catégories ci-dessus, précise la FDA. La gravité de l’interaction peut être différente selon la personne, le médicament et la quantité de jus de pamplemousse consommée.

Comment le jus de pamplemousse peut-il interférer avec des médicaments ?

Dans l’organisme, les médicaments sont décomposés (métabolisés) par des enzymes et/ou absorbés par les cellules au moyen de transporteurs qui se trouvent dans l’intestin grêle. Le jus de pamplemousse peut causer des problèmes avec ces enzymes et les transporteurs, avec pour résultat que trop ou trop peu de médicament se retrouve dans le corps.

Vérifier si vous devez éviter le pamplemousse et d’autres fruits

Vérifiez toujours si vous devez éviter le pamplemousse et d’autres fruits, recommande la FDA :

  • demandez à votre médecin, votre pharmacien ou un autre professionnel de la santé si vous pouvez prendre du jus de pamplemousse avec le médicament ;

  • lisez le guide du médicament ou la fiche d’information du patient accompagnant le médicament d’ordonnance pour vérifier si le jus de pamplemousse affecte le médicament ;

  • lisez l’étiquette des médicaments en vente libre.

  • si vous devez éviter le jus de pamplemousse avec votre médicament :

    • vérifiez les étiquettes des jus de fruits ou des boissons aromatisées au jus de fruits pour vérifier s’ils contiennent du jus de pamplemousse ;

    • les oranges de Séville (souvent utilisées pour faire de la marmelade d’orange), les pomelos et les tangels peuvent avoir le même effet que le jus de pamplemousse ; ne consommez pas ces fruits si un médicament interagit avec le jus de pamplemousse.

Liste de 89 médicaments dangereux avec le pamplemousse

Pour plus d’informations sur les interactions dangereuses avec les médicaments, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : FDA.
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