Archives par mot-clé : dangereux

Rainbow Loom : des bracelets dangereux pour la santé ?

Share Button

Le grand succès des cours d’école, les bracelets Rainbow Loom pourraient s’avérer dangereux pour la santé. Certaines contrefaçons pourraient en effet être toxiques en raison de la présence de phtalates, particulièrement élevés dans les petits pendentifs qui s’accrochent à ces bracelets. Telles sont en tout cas les conclusions d’une étude d’un laboratoire d’analyse de Birmingham.

Cces bracelets multicolores et colorés ont été inventés aux États-Unis en 2010. Composés de petits élastiques s’attachant les uns aux autres, ces produits très appréciés par les enfants qui les fabriquent eux-mêmes en choisissant les couleurs, connaissent un succès grandissant en France. Achetés en magasin ou sur les marchés, ils ne sont pourtant pas toujours sans risques. Visés plus spécialement par l’alerte lancée par le laboratoire britannique, les breloques qui s’attachent à ces bracelets pour les personnaliser. Et pour cause…

Les pendentifs qui décorent ou personnalisent les bracelets proviennent pour une part d’Asie de l’Est où sont fabriqués des contrefaçons dont 18 % contiennent des seuils de phtalates élevés, qui dépassent les normes européennes fixées à 0,1 % du poids total des jouets et des articles pour enfants. Dans certaines de ces contrefaçons, le seuil peut avoisiner le taux de 50 % selon les analyses réalisées par le Birmingham Assay Office.

Les phtalates utilisés pour assouplir le plastique sont connus pour être des perturbateurs endocriniens. La peau des enfants étant plus fine, elle absorbe davantage les produits chimiques, rendant les produits de contrefaçons dangereux. Pour éviter ce danger, les experts conseillent d’empêcher les enfants de porter ces bracelets à la bouche pour éviter une contamination du système digestif et de procéder à l’achat d’élastiques et de pendentifs portant la mention CE. Ce logo est en effet le gage de la qualité du produit car il a été contrôlé au niveau de la toxicité et de la sécurité par l’Union Européenne.

Google+

Commentaires


Top Actus Santé

Heavy Metal: Le headbanging dangereux pour la santé

SANTE – Des médecins allemands rapportent le cas d’un homme de 50 ans qui a développé un hématome dans le cerveau après avoir participé à un concert de Motörhead…

Le headbanging, un type de danse impliquant de violents mouvements de la tête synchronisés avec de la musique hard rock ou heavy metal, peut parfois s’avérer dangereux pour la santé, selon une étude de cas publiée vendredi dans la revue médicale britannique The Lancet.

Bien que le headbanging soit généralement considéré comme inoffensif, des médecins allemands rapportent le cas d’un homme de 50 ans qui a développé un hématome dans le cerveau en janvier 2013 quatre semaines après avoir participé à un concert de Motörhead, un groupe de heavy metal britannique. Le patient se plaignait de violentes migraines qui s’étaient aggravées au fil des jours.

Trois cas similaires attribués au headbanging

Les médecins ont découvert un hématome sous-dural (un épanchement de sang entre les tissus des méninges qui entourent le cerveau) qu’ils ont évacué en perçant un «trou» dans le crâne (ou trépanation). Les hématomes sous-duraux font souvent suite à des traumatismes crâniens. Lorsque ce dernier est peu important, l’hématome peut apparaître plusieurs semaines après le choc. Les hématomes sont à l’origine d’une compression progressive du cerveau.

La littérature scientifique fait état de trois cas similaires attribués au headbanging ces dernières années. L’un des patients est même décédé suite à un hématome sous-dural aigu. «Mais l’incidence pourrait être plus élevée car les symptômes de ce type de blessures sont souvent silencieux sur le plan clinique ou n’entraînent que des maux de tête modérés qui disparaissent spontanément» relève le Dr Ariyan Piradesh Islamian de l’Ecole médicale de Hanovre.

Le headbanging a également été associé par la littérature à d’autres types de blessures comme des traumatismes de la région cervicale (ou «coup du lapin»), des (…) Lire la suite sur 20minutes.fr

Dermatologie: Huit idées reçues sur l’acné sévère
«Beaucoup de Français prennent deux ou trois kilos l’été»
Pourquoi les gens attirants sont-ils en meilleure santé que les autres?
Cancer du col de l’utérus: Des frottis à domicile pour améliorer le dépistage ?
Recevez toute l’actu de 20minutes.fr par email


News Santé | Actualités & informations – Yahoo Actualités FR

«300: la naissance d’un Empire» est dangereux pour la santé des hommes

La pression qu’exerce la société sur les femmes et les filles pour qu’elles soient maigres à travers les images envoyées par la mode, la publicité ou le cinéma est un sujet bien connu et sur lequel on disserte depuis de nombreuses années. Il est beaucoup pus rare que l’on se penche sur l’équivalent masculin du phénomène.

Pourtant, la représentation des corps masculins dans les médias fait que les hommes américains ressentent de plus en plus d’insécurité par rapport à leur corps et qu’il y a une augmentation des conduites à risque, rapporte le site de Time.

Une étude de 2007 parue dans l’International Journal of Men’s Health et portant sur 60 étudiants masculins du Midwest montrait qu’en moyenne ceux-ci désiraient gagner entre 7 kilos et 12 kilos de muscles et avoir 3% de masse graisseuse en moins. Une autre étude, parue en janvier dernier dans la revue médicale JAMA Pediatics,  s’est basée sur un échantillon plus important de plus de 5.000 garçons de 12 ans à 18 ans en 1999 interrogés pendant plus de 10 ans (jusqu’en 2010).

Les résultats: 18% d’entre eux étaient très préoccupés par leur poids et leur physique. Parmi eux, seuls 15% voulaient devenir plus maigres, tandis que près de la moitié voulaient au contraire prendre du muscle.

«L’incapacité à atteindre ces objectifs corporels irréalistes peut entraîner des dépressions, des conduites à risque comme boire ou prendre de la drogue et des troubles de l’alimentation», écrit Time, qui désigne un coupable: les films montrant systématiquement des hommes ultra musclés comme 300: La naissance d’un Empire sorti le 5 mars.

Le magazine rappelle comment, lors de la sortie du film original 300 en 2006, un programme de fitness d’une intensité insensée appelé le «300 workout», supposément utilisé par les acteurs du film pour préparer le tournage mais que la plupart d’entre eux n’avait pas réussi à suivre, avait fait fureur dans les salles de sport américaines auprès des hommes voulant se sculpter des corps de vigoureux gladiateurs.

Les troubles alimentaires chez les hommes passent souvent inaperçus parce que l’on s’attend à ce qu’ils prennent les mêmes formes que chez les femmes. Or, comme l’écrivait récemment The Atlantic:

«Les évaluations actuelles des troubles alimentaires se concentrent sur la présentation classique typique des femmes, mais comme les hommes sont plus préoccupés par le gain de muscle que par la perte de poids, ils ne présentent généralement pas de poids trop faible, contrairement aux femmes. Ils ont aussi moins de chances de s’affamer, d’utiliser des laxatifs ou de se faire vomir; ils ont en revanche beaucoup plus de chances de faire trop d’exercice ou de prendre des stéroïdes.»

Le Motilium : un médicament dangereux ?

Selon la revue Prescrire, il est urgent de d’écarter du marché la dompéridone (Motilium° ou autre) car ce médicament peut-être mortel. Il s’agit d’un neuroleptique utilisé depuis les années 80 en traitement contre les nausées-vomissements banals et symptômes voisins.

Ce médicament dont l’efficacité est jugée modeste « augmente le risque de troubles du rythme cardiaque mais aussi de morts subites » explique Prescrire.

Et de préciser que depuis 2005, plusieurs études épidémiologiques, néerlandaises et canadienne, ont montré que les morts subites cardiaques sont environ 1,6 à 3,7 fois plus fréquentes en cas d’exposition à la dompéridone.

Et même si l’Agence européenne du médicament doit se prononcer prochainement sur la dompéridone, Prescrire craint qu’elle se contente « de préconiser des baisses de posologies ou de durée de traitement ».

Hier la revue a publié les résultats d’un travail réalisé à partir de données de l’assurance maladie.

Selon ces données, environ 7 % des adultes ont reçu au moins une dispensation de dompéridone en 2012, soit environ 3 millions de personnes. En rapprochant ces données et la fréquence des morts subites en France, des hypothèses prudentes rendent vraisemblable qu’environ 25 à 120 morts subites soient imputables à la dompéridone en 2012.

Parce que la dompéridone expose à des morts prématurées, que son “efficacité” symptomatique modeste ne justifie pas et parce qu’elle peut aisément être remplacée par de meilleures solutions pour les patients, Prescrire demande aux autorités de santé d’ « écarter définitivement » cette molécule.

Résultats complets du travail effectué par Prescrire en cliquant ici (document en format PDF)


News Sante

Le vélo en ville : attention, c’est dangereux pour la santé

Share Button

Une étude menée par Marguerite Nyhan du Trinity College vient de révéler que le cyclisme dans les villes fortement embouteillées serait néfaste non seulement pour le cœur mais également pour les poumons en raison de l’absorption des particules fines liées à la pollution de l’air. Cette exposition pourrait aussi favoriser la survenue de certains cancer.

Pour parvenir à ces conclusions,  Marguerite Nyhan, une chercheuse du Trinity College de Dublin en Irlande  a étudié les conséquences de l’exposition à la pollution de 32 cyclistes en bonne santé. A travers cette recherche, elle a cherché à mettre en évidence les risques de la pratique du vélo au coeur des villes où la circulation est très dense.

Les résultats, publiés dans la revue The Australian, montrent que les personnes qui utilisent leur vélo en ville prennent de grandes inspirations pour avancer,  car ils sont en plein effort physique. De ce fait,  ils inhalent  beaucoup plus de gaz d’échappement et de particules fines que les piétons.

Parmi les gaz les plus dangereux et particulièrement mauvais pour l’organisme,  le diesel et les particules fines qui s’en dégagent qui peut représenter en France jusqu’à 90 % des émissions liées au trafic routier. Plusieurs études ont en effet montré l’association significative existant entre l’émission de particules fines émises par les moteurs (diesels ou essences), les freins ou encore les pneus des véhicules et le risque de développer un cancer du poumon.

Des travaux du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) publiés en octobre 2013 ont établi de façon certaine que la pollution atmosphérique, et particulièrement le mélange de substances inhalées en ville (émanation de gaz d’échappement, de particules fines,de pollution liées aux activités industrielles et agricoles ) seraient cancérogène. En  2010, 223 000 personnes seraient mortes de cancer du poumon après avoir respiré des substances toxiques de l’air ambiant.

Une étude parue en début décembre 2013 serait encore plus inquiétante puisqu’elle montre qu’une exposition à une concentrations aux particules fines PM 2,5 équivalente à 25 microgrammes par mètre cube d’air (soit un taux inférieur au seuil fixé par l’Union européenne) en terme de qualité de l’air entrainerait un risque plus grand que ce que l’on supposait précédemment en terme de santé.

L’étude de  Marguerite Nyhan montrant une inhalation plus grande de la pollution de l’air par les cyclistes par rapport aux piétons doit donc interpeller particulièrement les amateurs de vélo urbains et les inciter à prendre certaines précautions. La chercheuse conseille à la fin de son étude d’éviter les zones fortement fréquentées, de choisir des horaires où le trafic est réduit et d’éviter de rouler derrière les bus et les camions qui roulent au diesel.

Faire du vélo en ville est dangereux pour la santé

Google+

Commentaires


Top Actus Santé

« Non les vaccins ne sont pas inutiles et dangereux » clament des pédiatres !

afpaNon les vaccins ne sont pas inutiles et dangereux » : les pédiatres de l’AFPA et du GPIP souhaitent rétablir la vérité. Si la majorité des Français semblent favorables à la vaccination (9 sur 10), les polémiques n’ont de cesse d’alimenter les débats, notamment depuis la pandémie grippale A (H1N1) de 2009 : « Les vaccins ne servent à rien à part enrichir les labos » ; « La sclérose en plaque est une conséquence du vaccin contre l’hépatite B » ; « Le vaccin contre le papillomavirus provoque des maladies auto-immunes » ; « L’aluminium présent dans les vaccins est dangereux pour la santé »… Autant de controverses non appuyées par des études fiables et validées.

Non, la vaccination n’est pas une invention récente du lobby pharmaceutique mondial. Elle a été introduite au XVIIIème siècle par Edward Jenner. En France, selon l’INSERM, les vaccinations ont, depuis 1950, contribué à diviser par 30 ou plus la mortalité due à certaines maladies infectieuses. Quant à l’OMS, elle estime que la vaccination sauve la vie de 2 à 3 millions de personnes chaque année dans le monde.

Alors le vaccin serait-il victime de son succès ? Les pédiatres de l’Association Française de Pédiatrie Ambulatoire (AFPA) et du Groupe de Pathologie Infectieuse Pédiatrique (GPIP) souhaitent rappeler leur utilité et l’importance d’informer pour une meilleure compréhension du rapport bénéfice/risque de la vaccination.

La vaccination : un acte individuel pour un bénéfice collectif

Si la vaccination permet de se protéger individuellement de maladies graves, elle a également un intérêt collectif. Chez les personnes vaccinées, les virus ou les bactéries des maladies prévenues par les vaccins ne se développent pas. Ils ne sont donc pas malades mais ne peuvent pas non plus être une source de contagion pour leur entourage : ils ne participent donc pas au développement d’une épidémie. Les bénéfices de la vaccination sont donc à la fois individuels mais aussi collectifs d’où leur immense intérêt en termes de santé publique.

Aujourd’hui, grâce aux recommandations vaccinales, certaines maladies comme la variole ont été totalement éradiquées et leur vaccination a été supprimée. Pour d’autres maladies, comme la poliomyélite, le virus est toujours présent dans certains pays et pourrait réapparaître en France si la vaccination n’était plus régulièrement pratiquée. D’autres maladies ne pourront jamais être éradiquées mais peuvent être contrôlées par la vaccination comme le tétanos ou la coqueluche par exemple.

« Les Français moins motivés par des maladies qu’ils ne rencontrent plus, sont de plus en plus perturbés par la cacophonie d’une minorité militante anti-vaccinale, bien que la sécurité des vaccins n’ait jamais été aussi développée et efficace », souligne le Dr François Vié le Sage, Pédiatre à Aix-les-Bains et responsable du groupe Infectiologie et Vaccinologie de l’AFPA.

Un taux de vaccination encore trop faible en France notamment pour protéger les adolescents et les prématurés

En France, la couverture vaccinale est insuffisante pour beaucoup de vaccins et même très insuffisante chez les populations les plus à risque, à savoir les adolescents, les malades chroniques (asthmatiques par exemple) et les prématurés.

Même si la couverture des adolescents pour le ROR (Rougeole, Oreillons, Rubéole) a atteint 88% en 2012, elle est encore loin des taux nécessaires pour contrôler ces maladies et protéger complétement la population des épidémies. Des signes de reprise de la rougeole ont d’ailleurs été constatés de nouveau ces derniers mois dans plusieurs pays d’Europe (Espagne, France, Italie, Pays-Bas, Roumanie, Suède, Suisse). Pour certaines maladies, le taux de couverture vaccinale a même une tendance à la baisse. C’est notamment le cas pour deux des maladies qui concernent le plus les adolescents. La couverture pour l’hépatite B est passée de 34,7% en 2009 à 34,1% en 2012 après avoir connu un pic à 37,7% en 2010. Celle pour le papillomavirus (HPV), responsable du cancer du col de l’utérus, était de 31,3% en 2009 et est descendue à 22,9% en 2012. Autre maladie à laquelle les adolescents sont particulièrement confrontés : le méningocoque C dont le taux de couverture vaccinale est de seulement 27,5% en 2012 (voir DP p.9).

Chaque année en France, environ 55 000 enfants naissent prématurés (6,6% des naissances [1]). Ces enfants ont une sensibilité accrue aux infections bactériennes et virales dont certaines peuvent être prévenues par la vaccination : coqueluche, pneumocoque, grippe, Haemophilus influenzae stérotype b -HIB-. Pour cette population particulièrement vulnérable, encore plus que pour l’enfant à terme, la stratégie du « cocooning » est particulièrement nécessaire mais n’est malheureusement pas encore suffisamment appliquée. On entend par « cocooning du nouveau-né », la vaccination de l’entourage proche du bébé, c’est-à-dire les parents, la fratrie, les grands-parents et les personnes qui s’en occupent. Premières sources de transmission des maladies, il est indispensable qu’ils soient à jour dans leurs vaccins, en particulier pour ceux contre la rougeole, la varicelle, la grippe ainsi que la coqueluche qui connait une recrudescence en France depuis quelques années et qui présente un risque accru de complications chez les prématurés.

Combattre certaines idées reçues

« L’aluminium  présent dans les vaccins est dangereux pour la santé »

À ce jour, les études disponibles indiquent que bien que l’aluminium vaccinal puisse parfois persister au site d’injection pendant des années, celui-ci n’est pas responsable de l’existence d’une atteinte inflammatoire musculaire diffuse et n’est pas associé à une maladie systémique. Le 11 juillet 2013, le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) a fait un rapport complet sur le sujet qui a abouti aux mêmes conclusions. [2]

« La sclérose en plaque est liée à la vaccination contre l’hépatite B »

Onze études internationales différentes n’ont pas réussi à mettre en évidence un lien de causalité entre vaccin et sclérose en plaque (SEP). Les populations vaccinées n’ont pas plus de sclérose en plaque que celles non vaccinées. Sur une population générale, 3 habitants sur 100 000 sont susceptibles de présenter la maladie. Avoir 3 cas de sclérose en plaque lorsque l’on vaccine 100 000 personnes est donc attendu.

« Le vaccin contre le papillomavirus provoque des maladies auto-immunes »

La méfiance vis-à-vis de cette vaccination s’est instaurée à la suite de la médiatisation d’effets indésirables mais aucune étude de pharmacovigilance n’a montré que les manifestations présentées étaient dues aux vaccins. Les effets indésirables doivent de principe être déclarés dans tous les pays aux différents systèmes de pharmacovigilance : à l’échelle internationale, aucun signal d’alerte n’a été retenu à ce jour. Pour les maladies auto-immunes, le nombre total de manifestations recueillies reste faible (< 6 cas pour 100 000) et bien inférieur à celui attendu dans la population générale [3].

« Il existe un lien entre le vaccin ROR (rougeole, oreillons, rubéole) et l’autisme »

Le lien entre la vaccination ROR et l’autisme a été évoqué dans une étude, parue en 1998 [4]. Elle s’est révélée être un « trucage élaboré », financée et commanditée à des fins financières. En 2010, le General Medical Council anglais a publié un rapport mettant en cause la validité de cette étude. « Il est de notre rôle de pédiatre d’informer et de rassurer les Français sur la vaccination. Si nous laissons les « rumeurs » se propager sans réagir au profit de la non vaccination, nous prenons le risque d’exposer les populations à des maladies graves et de favoriser leur recrudescence. Et si l’on impute tous les symptômes à la seule responsabilité de la vaccination, nous risquons également de passer à côté de la vraie cause des symptômes présentés », précise le Dr Robert Cohen pédiatre membre de l’AFPA et président du GPIP.

Réponses à de nombreuses questions posées par les familles consultables sur le site internet de l’AFPA : FICHES VACCINATIONS

[1] Source : « Enquête Nationale Périnatale 2010″, B. Blondel & M. Kermarrec, INSERM, mai 2011
[2] HCSP, « aluminium et vaccins », 11 juillet 2013 : http://www.hcsp.fr/Explore. cgi/Telecharger?NomFichier= hcspr20130711_ aluminiumetvaccins.pdf
[3] HCSP, Rapport du groupe de travail sur la stratégie de prévention globale des cancers du col de l’utérus 21 octobre 2011
[4] Wakefield AJ. Ileal-lymphoid-nodular hyperplasia, non specific colitis, and pervasive developmental disorder in children. Lancet 1998 Feb 28 ; 351 : 637-641

Ceci est un communiqué de l’Association Française de Pédiatrie Ambulatoire (AFPA)


News Santé

Pourquoi envoyer des sms au volant est plus dangereux que conduire en état d’ivresse !

©Fotolia

©Fotolia

« Pourquoi envoyer des sms au volant est plus dangereux que conduire en état d’ivresse ! » par le docteur Erard de Hemricourt.

Envoyer des sms (textos) en conduisant, ce n’est pas bien. Ce n’est pas bien et c’est même extrêmement dangereux comme de nombreuses études nous l’ont montré. En fait, il est plus dangereux d’envoyer des sms en conduisant un véhicule que de conduire en état d’ébriété. Le risque d’accident mortel peut être multiplié par 23.

Et pourtant, même si les gens et surtout les jeunes le savent, cela ne les empêche pas de continuer cette pratique interdite (dans de nombreux pays). C’est ce que vient de nous montrer une étude américaine récemment publiée aux États-Unis (Garold Lantz et al. An exploratory study of psychological tendencies related to texting while driving. Int. J. Sustainable Strategic Management, 2013, 4, 39-49).

Selon cette étude, près de 80 % des jeunes au collège continuent à envoyer des textos tout en conduisant leur véhicule alors qu’ils savent pertinemment qu’il s’agit d’une pratique dangereuse pouvant occasionner un accident mortel. Cette inclination à envoyer des textos est positivement corrélée à une certaine impulsivité de la part des utilisateurs à ‘texter’, selon les analyses récoltées.

Et qui sont les plus impulsifs ? Les jeunes hommes qui, bien qu’ils reconnaissent en effet abuser du téléphone au volant, se considèrent toutefois à l’abri d’une mésaventure puisque meilleurs que les autres à envoyer des sms tout en conduisant.

« Il semble, dans la tête de ces garçons, exister un certain consensus qui confirme que l’utilisation des outils électroniques est bien dangereuse pour tout le monde … sauf pour soi-même» selon les Dr Garold Lantz et Sandra Loeb de l’école de commerce McGowan.

De nombreuses études ont clairement anéanti le mythe du multitasking (capacité à réaliser correctement plusieurs choses à la fois) puisque seuls 2,5 % des gens ont ou auraient les capacités de pouvoir s’occuper correctement de 2 ou trois choses à la fois.

Il est donc largement temps, selon les auteurs de l’étude, de casser cette impulsivité latente à envoyer des sms au volant et de faire comprendre, aux jeunes surtout, le réel danger d’un tel comportement au volant.

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé – Tous droits réservés-
« Ne restez plus jamais seul face à votre cancer » avec Esperity, premier site multilingue destiné aux patients touchés par le cancer


News Santé

La Fellation plus dangereuse que le Tabac

Non ce n’est pas une blague, c’est même le résultat d’une étude plus que sérieuse, menée entre 1974 et 2007 par le docteur Maura Gillison de l’Université de l’Ohio.

Une étude faite sur la population Américaine, faites de constatations et observations, dans l’évolution des cancers de la bouche et de la gorge. A l’issu de ces observations, le bilan est sans appelle, la fellation et le cunnilingus sont plus dangereux que le tabac dans l’apparition de cancers des zones sus nommées.

Une étude qui s’est essentiellement basée sur l’observation de la souche HPV-16 ainsi que sur les tumeurs cancéreuses de certains papillomavirus (responsables des infections sexuellement transmissibles les plus répandues et les plus présentes dans le cancer du col de l’utérus.)

Par ailleurs il est à signaler que les sujets porteurs de la souche HPV-16, ont selon le spécialiste un risque multiplié par 32, d’avoir à terme un cancer oropharyngé.

Le docteur Gillison, a notamment pu observé que les cancers de la gorge et de la cavité buccale avaient augmenté de 225% au cours de ces 15 dernières années et notamment  chez les personnes ayant des activités sexuelles buccales. Qui plus est, l’étude a démontré que le fait d’avoir des rapports buccogénitaux avec plus de 6 partenaires différents au cours de sa vie, multipliait par au moins 8, les probabilités d’avoir à terme un cancer de la bouche ou de la gorge.

Le fait d’être fumeur augmente les chances de cancers selon le docteur Gillison par 3, tandis que selon elle toujours, avoir des rapports buccogénitaux augmente les chances par 32.

Que faire pour éviter cela?

La vaccination, ainsi que la prévention reste les meilleures armes pour éviter toutes contagions.

Une vaccination qui est rendu possible, autant chez les hommes que chez les femmes, et qui protège contre 4 souches de papillomavirus, dont 2 responsables de plus de 70% des col de l’Utérus, et des verrues génitales. Par ailleurs la prévention, si cette dernière est faite lors des cours d’initiations sexuels permettrait de réduire ces pratiques visiblement dangereuses.

A noter que les rapports buccogénitaux sont particulièrement pratiqués aux États Unis, notamment chez les populations les plus « jeunes », qui voient là une pratique moins « risquée » que le sexe conventionnel.

Bonne nouvelle malgré tout, dans le cadre, où ces infections cancéreuses sont diagnostiquées suffisamment tôt, la maladie est bien souvent guérissable, et le cas échéant 90% des personnes non soignables complètement ont une espérance de vie rallongée de 5 ans voir plus sans augmentation des symptômes.

Le mieux donc en conclusion pour éviter tout risque de cancer de la bouche ou de la gorge, est donc de ne pas fumer, ni de pratiquer des activités buccogénitales, à moins bien sûr de ne pas oublier le préservatif qui reste à ce jour la meilleur protection contre la contamination de maladies sexuellement transmissibles.

Des sirops contre la toux jugés dangereux

Deux coroners ayant enquêté sur la mort de deux personnes âgées remettent en question la vente libre de la plupart des sirops contre la toux.

Le Dr Pierre Guilmette et Me Andrée Kronström s’inquiètent en effet que de nombreux sirops commerciaux contiennent du dextrométhorphane, une substance potentiellement dangereuse. Ils demandent au gouvernement du Québec d’ajouter ce produit à la liste de médicaments qui doivent être vendus derrière le comptoir, de sorte que seuls les pharmaciens en aient le contrôle. Ils invitent également ces derniers à retirer le dextrométhorphane des tablettes avant même qu’un possible changement législatif les en oblige. Le tout dans le but que «monsieur et madame Tout-le-Monde cessent de s’automédicamenter avec une telle substance», explique le Dr Guilmette, en entrevue au Soleil.

Le Dr Guilmette et Me Kronström tirent leurs conclusions de leurs enquêtes sur les morts d’Yvon Boucher, 64 ans, et Marcel D’Amour, 65 ans, tous deux décédés au printemps dernier à la suite d’une intoxication accidentelle, alors qu’ils voulaient soigner leur toux avec du sirop.

M. Boucher aurait été victime d’un malaise cardiaque ayant été causé involontairement par un cocktail dangereux, lui qui prenait déjà du Prozac pour traiter sa bipolarité et du Biaxin pour soigner sa bronchite. «Le dextrométhorphane peut produire des interactions avec une foule de médicaments, dont une grande majorité d’antidépresseurs et certains antibiotiques. Dans le cas de M. Boucher, cette combinaison s’est avérée mortelle», signale le Dr Guilmette.

Dans le cas de M. D’Amour, c’est tout simplement un surdosage qui aurait été fatal, une situation qui aurait pu être évitée s’il avait obtenu les conseils d’un pharmacien, soutient la coroner Kronström.

L’Office des professions ainsi que l’Ordre des pharmaciens du Québec assurent qu’ils vont s’attarder aux conclusions du rapport des coroners, mais il est encore trop tôt pour savoir si les sirops contenant du dextrométhorphane seront retirés des tablettes. «Il faut trouver le juste milieu», tempère la présidente de l’Ordre des pharmaciens, Diane Lamarre. Elle souligne que le Québec est déjà plus restrictif que d’autres provinces, où l’on peut se procurer le médicament dans les épiceries et les stations-services.

Mme Lamarre considère par ailleurs qu’il est pratique pour bien des personnes d’avoir accès à ce type de produit sans avoir à se présenter à un comptoir de pharmacie. «Le médicament qui cause le plus de mortalité par intoxication, c’est l’acétaminophène [Tylenol]. Or, personne ne demande à ce que tous les acétaminophènes ou anti-inflammatoires soient retirés des tablettes», dit-elle, en ajoutant que les pharmaciens sont déjà en train de réfléchir à des mesures concrètes pour alerter les patients à propos des risques de certains produits en vente libre.

Les sirops contenant du dextrométhorphane affichent parfois l’abréviation «DM» dans leur appellation, mais il vaut mieux consulter la liste des ingrédients sur l’étiquette du flacon.

Une substance inefficace?

Le Dr Pierre Guilmette soutient que même après 60 ans d’utilisation, l’efficacité du dextrométhorphane n’a jamais été démontrée. Il s’appuie sur des études récentes ayant comparé l’emploi de ce médicament contre un placebo et du miel, et où ce dernier se serait avéré le meilleur pour contrôler la toux. «C’est bien certain que dans mon rapport, je fais mention du fait que cette substance est inutile, à tout le moins dangereuse, et puis les gens pourront tirer leurs propres conclusions», prévient-il.

Si les chercheurs sont unanimes à l’égard de l’inefficacité du dextrométhorphane chez les enfants de moins de six ans, Diane Lamarre affirme pour sa part qu’il n’y a pas de consensus pour le reste de la population. Chose certaine, et le Collège des médecins va dans le même sens, c’est que les médicaments sous forme liquide comme les sirops sont souvent banalisés, de sorte que les gens sous-estiment souvent la posologie suggérée.