Archives par mot-clé : d’Angers

Les médicaments contre l’acidité gastrique présenteraient des dangers sur le long terme

Les médicaments contre l’acidité gastrique présenteraient des dangers sur le long terme

Le 28 juin 2019

En France, 16 millions de français ont consommé des médicaments afin de réduire l’acidité gastrique en 2015. Après l’alerte de l’ANSM en 2018 sur les risques pour la santé de ces médicaments, une nouvelle étude américaine, publiée dans le British Medical Journal (BMJ), vient confirmer leurs effets indésirables.

Un risque de mortalité accru

Les personnes atteintes de reflux gastro-oesophagien (RGO) et d’oesophagite se voient prescrire des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP). Les IPP ont prouvé une bonne tolérance et une bonne efficacité. Toutefois, ces médicaments peuvent avoir des effets indésirables à long terme. Lorsqu’ils sont consommés sur de longues durées, ils peuvent entraîner des maladies cardiovasculaires, rénales mais aussi des tumeurs gastriques.

En comparant deux groupes d’individus, une étude américaine a montré une augmentation du risque de mortalité de 17% en prenant des IPP au lieu d’antihistaminiques H2. Les chercheurs ont étudié les patients sur une durée de dix ans. Parmi les personnes décédées, 39% avaient des maladies du système circulatoire, 28% des tumeurs cancéreuses, 14% des dysfonctionnements du système urogénital et 9% des maladies infectieuses ou parasitaires.

Une prescription trop importante

L’Agence nationale de sécurité du médicament a rapporté que 50% des adultes consommaient des IPP en prévention. Les médicaments anti-acidité gastrique sont également prescrits pour éviter les lésions de l’estomac et de l’intestin causées par les anti-inflammatoires non-stéroïdiens.

De plus, l’étude note que dans 80% des cas, aucun facteur ne justifiait l’utilisation obligatoire d’IPP. Pourtant, l’ANSM rapporte qu’entre 2010 et 2015, une augmentation des ventes d’IPP de près de 27% a été mesurée. Les autorités de santé ont demandé de réévaluer la prescription d’IPP mais aussi de limiter les IPP aux indications thérapeutiques.

Stéphanie Haerts

À lire aussi : Effets des antihistaminiques sur le cycle

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Dangers de la lumière bleue des LED : conseils et recommandations de l’Anses

L’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement (Anses) a publié, le 14 mai, une mise à jour relative aux effets des LED (light-emitting diode, diode électroluminescente) sur la santé.

« L’Agence confirme la toxicité de la lumière bleue sur la rétine et met en évidence des effets de perturbation des rythmes biologiques et du sommeil liés à une exposition le soir ou la nuit à la lumière bleue, notamment via les écrans et en particulier pour les enfants. »

Dans un contexte de retrait des lampes traditionnelles (lampes à incandescence et lampes halogènes classiques) du marché de l’éclairage, les LED connaissent une expansion considérable en raison de leurs performances énergétiques efficaces, souligne l’Anses.

« L‘exposition de la population à la lumière bleue a fortement augmenté, notamment le soir avec des éclairages artificiels ou des écrans riches en lumière bleue. » En effet, « les LED peuvent émettre une lumière riche en courtes longueurs d’onde, dite “riche en bleu”, et un éclairage plus intense que d’autres sources lumineuses, ce qui peut induire des effets sur la santé de l’Homme comme sur l’environnement. »

Toxicité pour l’œil (la rétine)

Les nouvelles données scientifiques confirment la toxicité de la lumière bleue pour l’œil qui peut conduire à une baisse de la vue. « Elles montrent des effets phototoxiques à court terme liés à une exposition aiguë et des effets à long terme liés à une exposition chronique, qui augmentent le risque de survenue d’une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). »

Comment la lumière bleue des écrans peut causer la dégénérescence maculaire (menant à la cécité)

« Les éclairages domestiques à LED de type “blanc chaud” ne se distinguent pas des éclairages traditionnels et présentent un faible risque de phototoxicité. En revanche, d’autres types d’éclairage à LED tels que des lampes torches, des phares automobiles, des décorations ou des jouets, peuvent émettre des lumières particulièrement riches en bleu et appartenir au groupe de risque 2, mais ils ne sont pas couverts par la réglementation actuelle. »

Perturbation des rythmes biologiques et du sommeil

« Par ailleurs, l’expertise met en évidence qu’une exposition, même très faible, à de la lumière riche en bleu le soir ou la nuit, perturbe les rythmes biologiques et donc le sommeil.

L’Anses souligne que les écrans notamment d’ordinateurs, de smartphones et de tablettes constituent des sources importantes de lumière riche en bleu et les enfants et adolescents, dont les yeux ne filtrent pas pleinement la lumière bleue, constituent une population particulièrement sensible.  »

« L’expertise montre également qu’une forte proportion de lampes à LED présente des variations importantes de l’intensité lumineuse. Certaines populations telles que les enfants, adolescents et des professionnels, pourraient être plus sensibles aux effets potentiels induits par cette modulation de la lumière : maux de tête, fatigue visuelle, risque accidentel, etc. »

L’Anses émet une série de recommandations afin de limiter l’exposition de la population à la lumière riche en bleu.

  • Privilégier des éclairages domestiques de type « blanc chaud » (température de couleur inférieure à 3 000 K).

  • Limiter l’exposition des populations, et en particulier les enfants, à la lumière riche en bleu des écrans à LED (téléphones mobiles, tablettes, ordinateurs…) avant le coucher et pendant la nuit.

Réglementation En ce qui concerne le cadre réglementaire s’appliquant à tous les systèmes à LED, elle recommande en particulier de restreindre la mise à disposition des objets à LED auprès du grand public à ceux de groupe de risque photobiologique 0 ou 1, de limiter l’intensité lumineuse des phares des véhicules automobiles et de réduire au minimum le niveau de modulation temporelle de la lumière émise par toutes les sources lumineuses (éclairages, écrans, objets à LED).

« D’autre part, concernant les moyens de protection disponibles pour le grand public tels que les verres traités, les lunettes de protection ou les écrans spécifiques, l’Agence souligne que leur efficacité contre les effets sur la rétine de la lumière bleue est très variable.

Par ailleurs, leur efficacité pour la préservation des rythmes circadiens n’est pas prouvée aujourd’hui. L’Anses encourage l’établissement de normes définissant les critères de performance des équipements de protection vis-à-vis de la lumière bleue. »

Lunettes antilumière bleue : une efficacité décevante selon UFC-Que Choisir (vidéo)

Impact sur la biodiversité et l’environnement « Concernant l’environnement, les études disponibles portent principalement sur la lumière artificielle la nuit de façon générale et non spécifiquement sur les LED. Quel que soit l’écosystème étudié, les connaissances scientifiques montrent de façon convergente une augmentation de la mortalité et un appauvrissement de la diversité des espèces animales et végétales étudiées dans les milieux éclairés la nuit, y compris par des éclairages à LED. L’Agence recommande de renforcer la réglementation afin de limiter la pollution lumineuse, tout en veillant à assurer la sécurité des personnes. » Les ampoules LED pourraient être dommageables pour les yeux Pour plus d’informations sur la lumière bleue et la santé, voyez les liens plus bas. Psychomédia avec source : Anses. Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Produits ménagers : nouvelle alerte sur leurs dangers pour la santé

Produits ménagers : nouvelle alerte sur leurs dangers pour la santé

Le 12 avril 2019

Une nouvelle fois, l’association 60 millions de consommateurs tire la sonnette d’alarme sur la nocivité de la plupart des produits ménagers : utilisés pour assainir l’intérieur, ils seraient en réalité dangereux pour la santé. Il semblerait que certains produits ménagers faits-maison, s’ils sont préférables, ne seraient pas non plus sans danger.

Les produits ménagers industriels contiennent souvent des substances toxiques

On ne compte plus les nouvelles prouesses avancées par les industriels sur les produits d’entretien. Et nous sommes nombreux à nous laisser séduire par des emballages toujours plus prometteurs. En réalité, « Beaucoup contiennent une ou plusieurs substances toxiques, nuisibles à notre santé ou à l’environnement » explique l’association 60 millions de consommateurs, parmi lesquelles des « allergènes en pagaille, molécules irritantes, désinfectants favorisant la résistance bactérienne…»

Selon une récente enquête de l’association de consommateurs menée sur cent produits d’entretien courant et publiée dans son nouveau hors-série Maison saine, à paraître le 12 avril, les produits ménagers sont responsables d’une importante pollution intérieure, qui serait même 5 fois plus importante que la pollution extérieure ! Ainsi, l’association demande « aux pouvoirs publics la mise en place d’un MenagScore pour que les consommateurs aient une information claire et transparente sur la composition des produits ménagers ».

Attention aux huiles essentielles ajoutées aux préparations faites maison

Pour fuir ces composés chimiques toxiques et parfois même cancérogènes présents dans tant de produits ménagers vendus en supermarché, beaucoup choisissent de faire eux-mêmes leurs produits d’entretien. Mais selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), qui a elle-aussi mené l’enquête pendant plus de deux ans en partenariat avec l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris) et le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSBT), certains ne sont pas sans danger.

Savon de Marseille pour les vitres, bicarbonate de soude pour l’évier et cristaux de soude mélangés à du savon pour le sol : selon les chercheurs, « on respire beaucoup mieux quand on fait le ménage avec des produits faits soi-même » rapportent nos confrères de RTL. Si les préparations faites maison comportent beaucoup moins de composés organiques volatiles (COV) que les produits industriels, l’Ademe alerte sur l’utilisation des huiles essentielles ajoutées pour parfumer les préparations, pouvant provoquer des réactions cutanées et respiratoires. Attention donc aux « recettes de grands-mères » trouvées sur Internet. Des produits naturels et de l’huile de coude, rien de mieux pour faire briller votre intérieur !

Aurélie Giraud

À lire aussi : Pollution intérieure : savez-vous ce que vous respirez ?

 

 

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Surexpositions aux écrans : ces dangers qu’encourent les enfants

Surexpositions aux écrans : ces dangers qu’encourent les enfants

Le 22 mai 2018.

Les études se multiplient sur les dangers d’une surexposition aux écrans dès le plus jeune âge. Quels sont ces dangers et quels comportements adopter pour les éviter ?

Des conséquences concrètes pour les enfants

En 2016, l’Académie américaine de pédiatrie (AAP) ouvrait les hostilités en publiant une étude sur l’impact des appareils à écrans chez les plus jeunes. Selon les auteurs de ces travaux, la surexposition aux écrans a pour conséquence un risque accru d’obésité, mais aussi de dépression, de troubles du sommeil, d’échec scolaire et de problèmes relationnels. Cette étude a été suivie de nouveaux travaux tout aussi préoccupants.

Pour Anne-Lise Ducanda, médecin en PMI, cette lutte contre la surexposition aux écrans devrait devenir une priorité de santé publique. « J’ai constaté, depuis cinq ans environ, que les enseignants me signalent de plus en plus d’enfants en très grande difficulté », explique-t-elle dans un entretien accordé à la revue L’ADN. « J’ai constaté que dans 95% des cas, nous étions confrontés à un problème de surexposition aux écrans. »

De mauvaises habitudes qui peuvent coûter cher

Ces dernières années, les tablettes et smartphones ont pris une place considérable dans nos quotidiens. Les industriels ont même proposé des jouets éducatifs pour enfants avec des écrans, destinés aux enfants dès 9 mois. Si ces jeux et les dessins animés ne sont pas mauvais en soi et permettent d’occuper les enfants à certains moments, très vite, de mauvaises habitudes se sont mises en place.

Le Dr Anne-Lise Ducanda a constaté de nombreux effets néfastes : « Chez les moins de 6 ans, ils sont multiples. Il y a d’abord des troubles du comportement. Certains enfants sont très inhibés, sans expression. D’autres enfants sont très agités, et ne savent pas se calmer seul. Ils sont intolérants à toute forme de frustration ». Et d’ajouter : « Des enfants sont déscolarisés à 3 ans, juste parce qu’ils sont totalement incapables de supporter ce régime de contraintes» Terrifiant !

Marine Rondot

À lire aussi : Tablettes : des retards de langage observés chez les enfants  

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Aspirine : quels dangers pour les personnes âgées ?

Aspirine : quels dangers pour les personnes âgées ?

Le 15 juin 2017.

L’aspirine est très utile dans la prévention des récidives de certaines maladies, comme l’accident vasculaire cérébral ou la crise cardiaque. Mais passé un certain âge, elle peut être dangereuse.

Risque important d’hémorragie digestive

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Université d’Oxford, au Royaume-Uni, prendre de l’aspirine quotidiennement pourrait être dangereux pour la santé des séniors de plus de 75 ans. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi plus de 3 000 personnes âgées, pendant 10 ans. Au cours de l’expérimentation, ils ont pu constater que près de 300 personnes avaient souffert d’une hémorragie digestive.

Ce qui interpelle, c’est que la totalité de ces patients suivaient un traitement antiplaquettaire, à base d’aspirine le plus fréquemment. Ces traitements sont prescrits après un AVC ou un infarctus du myocarde, pour réduire les risques de récidive. Avant 75 ans, ils sont très efficaces, mais passé cet âge, ils multiplieraient par trois le risque d’hémorragies digestives qui peuvent être fatales.

Même à faible dose, le risque existe

Pour les moins de 65 ans, le taux annuel d’hospitalisation pour une hémorragie digestive serait de 1,5 %. Il atteindrait les 3,5 % pour les patients âgés de 75 à 84 ans et les 5 % pour les plus de 85 ans. Selon ces travaux, publiés dans la revue scientifique The Lancet, même à faible dose le risque est important. Les participants à l’expérimentation n’ingurgitaient en effet pas plus de 75 mg d’aspirine chaque jour.

De nombreuses études avaient déjà souligné l’existence de cet effet indésirable, mais les risques avaient été clairement sous-estimés. Aujourd’hui, on apprend que la vie des patients est en jeu. On ne recommande cependant pas aux personnes âgées qui suivent ces traitements de les stopper sans l’avis de leur médecin traitant. Selon les auteurs de l’étude, ces traitements à base d’aspirine devraient être surveillés et réévalués tous les 3 à 5 ans.

Marine Rondot

À lire aussi : Cancer du côlon : l’aspirine en pointe

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Lait végétal : quels dangers pour les bébés ?

Lait végétal : quels dangers pour les bébés ?

Le 19 mai 2017.

Un bébé en Belgique, nourri exclusivement au lait végétal, est mort de malnutrition et de déshydratation. Ces laits végétaux sont-ils à ce point dangereux pour la santé des bébés ?

Le bébé est mort de dénutrition et de déshydratation

Un couple belge végétarien et propriétaire d’un magasin biologique avait décidé de nourrir leur bébé exclusivement avec du lait végétal. Ils ont donc alterné avec du lait de maïs, de riz, d’avoine, de quinoa ou de sarrasin dans les biberons, de ses 4 à ses 7 mois. Alors que l’enfant souffrait de vomissements, les parents se sont rendus chez le médecin, qui leur a recommandé de se rendre aux urgences, mais l’enfant est décédé avant d’arriver.

Selon l’autopsie, le bébé est mort de dénutrition et de déshydratation. Ses parents sont donc poursuivis par la justice belge « pour refus délibéré de nourriture ». Mais ces laits sont-ils à proprement parler dangereux pour les bébés ? En soi, non, mais ils ne permettent pas de couvrir intégralement les besoins nutritionnels spécifiques de l’enfant de moins de un an. Dans le lait végétal, par exemple, on ne trouve aucune trace de calcium, qui est pourtant indispensable pour la croissance des enfants.

Ne pas priver son enfant de laits d’origine animale

Si certains industriels ajoutent du calcium végétal dans ces laits, ce ne sera pas suffisant, dans la mesure où le calcium d’origine végétale est moins bien absorbé par l’organisme que le calcium animal. Le lait végétal n’est pas mauvais, mais il ne peut en aucun cas devenir la nourriture exclusive des enfants de moins de un an. Et ce n’est pas parce que les parents ont choisi de renoncer à toute alimentation d’origine animale qu’ils doivent priver leurs enfants.

Selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses), la consommation exclusive de ces laits végétaux peut en effet « entraîner, selon les cas, des insuffisances d’apports, des carences, voire des accidents sévères ». « Le risque est d’autant plus élevé que l’enfant est plus jeune et que la consommation de ces produits est prolongée, exclusive ou prépondérante », ajoute l’agence. 

Marine Rondot

Vous aimerez aussi : Alimentation du nourrisson : les règles d’or

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

La DGCCRF alerte sur les dangers de la consommation de betteraves crues

La DGCCRF alerte sur les dangers de la consommation de betteraves crues

Le 23 janvier 2017.

Lorsqu’elle est consommée crue, la betterave rouge pourrait provoquer des intoxications alimentaires. Une conséquence médicale inexpliquée, qui pousse les autorités sanitaires françaises à recommander de ne consommer ce légume que lorsqu’il a été cuit auparavant.

La betterave peut être consommée froide, si elle a été cuite auparavant

De nombreux cas d’intoxications alimentaires collectives, survenus en 2016 à la suite de l’ingestion de betteraves crues dans différents départements français, ont attiré l’attention des autorités sanitaires qui viennent de publier une recommandation invitant les consommateurs à éviter la consommation de ces légumes.

Dans un avis diffusé le 18 janvier dernier, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (CGCCRF) a rappelé aux consommateurs, ainsi qu’aux professionnels et gestionnaires d’établissements de restauration collective, « qu’il est déconseillé de consommer des betteraves crues ». « Ainsi, même si ces produits peuvent être consommés froids, ils doivent avoir fait l’objet d’une cuisson préalable ».

Intoxication à la betterave crue : un mystère médical

Pour émettre ce conseil, la DGCCRF s’appuie sur un avis émis par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) qui, à l’occasion de précédents cas d’intoxications associées à la consommation de betteraves crues, avait rappelé que la betterave potagère est un légume consommé cuit depuis des générations.

Dans cet avis, l’organisme indiquait également que « malgré une bibliographie fournie, aucune explication scientifique ne permet de connaître la cause de [ces intoxications] ». En conséquence, des travaux de recherche complémentaires ont été commandés, afin de répondre à cette question scientifique.

Sybille Latour

Vous aimerez aussi : 5 superaliments à mettre au menu

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Les dangers des compléments alimentaires pour les sportifs

Les dangers des compléments alimentaires pour les sportifs

Le 22 décembre 2016.

Selon un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses), les compléments alimentaires que prennent les sportifs pour développer leur masse musculaire pourraient être dangereux pour la santé.

Stimuler le développement musculaire

49 signalements d’ « effets indésirables susceptibles d’être liés à la consommation » de compléments alimentaires « pour sportifs » ont été signalés depuis 2009. Des signalements qui ont poussé l’Anses à tirer la sonnette d’alarme. Ces produits sont utilisés pour stimuler le développement musculaire ou la diminuer la masse graisseuse.

Ces effets indésirables sont « potentiellement graves pour certains, majoritairement d’ordre cardiovasculaire (tachycardie, arythmie et accident vasculaire cérébral) et psychique (troubles anxieux et troubles de l’humeur) », avertit l’Agence nationale de sécurité sanitaire. Les compléments alimentaires sont donc déconseillés aux personnes présentant des facteurs de risque cardiovasculaire.

Ne pas acheter les compléments alimentaires sur Internet

Par ailleurs, « l’absence de données d’efficacité scientifiquement démontrée », rend leur usage particulièrement « discutable au regard des risques encourus ». Pour en consommer, l’agence recommande aux sportifs de demander conseil avec leur médecin, leur pharmacien ou, au pire, à leur entraîneur et invite les enfants, les adolescents et les femmes enceintes ou allaitantes, à ne pas toucher à ces produits.

Enfin, l’Anses préconise de ne pas acheter les compléments alimentaires en ligne puisque « l’achat sur Internet expose de facto davantage le sportif à la consommation de compléments alimentaires frauduleux », « susceptibles de conduire à des contrôles anti-dopage positifs et d’induire des effets sur la santé ».

À lire aussi : Attention aux suppléments alimentaires : pourquoi ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Les dangers méconnus des hépatites virales

Le 26 juillet 2016.

Selon une étude publiée dans la revue scientifique The Lancet, les hépatites virales ont tué 1,45 million de personnes en 2013. C’est 63 % de plus qu’en 1990. Comment l’expliquer ?

Des virus meurtriers

Selon une équipe de chercheurs de l’Imperial College de Londres et de l’Université de Washington, qui s’est appuyée sur les données fournies par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 1,45 million de personnes sont décédées en 2013 des suites d’une hépatite virale. Sur la même période 1,4 million de personnes sont mortes de la tuberculose, 1,3 million du sida et 885 000 du paludisme.

Ces virus sont transmis par le sang ou d’autres fluides corporels infectés (hépatites B et C), ou par l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés (hépatites A et E). Mais la grande majorité des décès (96 %) est causée par l’hépatite B et C, qui abîme le foie et provoque des cancers. « Les hépatites virales B et C représentent les enjeux les plus importants en matière de santé publique, en raison du nombre de cas et de leur gravité », précise l’Inpes (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé).

Des occasions variées de contamination

Si l’hépatite B se transmet principalement par voie sexuelle, pour s’en prémunir, il n’existe pas de meilleur moyen que le préservatif. Quant à l’hépatite C, elle peut apparaître lors d’une prise de drogue par intraveineuse par exemple. Le virus « peut également se transmettre à l’occasion de tatouages, de soins dentaires ou d’acupuncture réalisés avec du matériel mal stérilisé ou par une transfusion sanguine avant 1992 », précisent les chercheurs de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale).

Actuellement, il n’existe pas de vaccin contre l’hépatite C, mais la recherche dans ce domaine se poursuit. En revanche, un traitement existe, qui a prouvé son efficacité. Le seul vrai problème avec l’hépatite B et C, c’est qu’après l’infection, 80 % environ des individus sont asymptomatiques. Le virus est souvent détecté tard, quand il a eu le temps de faire quelques dégâts.

À lire aussi : Traitements non conventionnels de l’hépatite B

Les Nouvelles de PasseportSanté.net