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Chiens, chats : 5 dangers de l'été

Si l’été est aussi agréable pour les chiens et les chats que pour nous, nos petits compagnons n’ont pas tout a fait la même conscience du danger que nous. Attention donc à ces menaces qui peuvent gâcher l’été de nos compagnons à poils.

Attention aux températures élevées

Coups de chaleur, insolations, les animaux ne sont pas plus à l’abri que nous. Voici quelques règles pour les préserver des grosses chaleurs :

  • ne jamais laisser seul u chien ou un chat dans une voiture en plein soleil
  • hydratez-les régulièrement avec une gamelle d’eau fraîche (une nouvelle à chaque fois)
  • Pas de promenade entre 11 et 16 heures pour le chien
  • A la plage, le chien doit être protégé par un parasol et il existe même des crèmes solaires adaptées pour le museau des chiens

Surveiller les baignades du chien

Les chiens adorent l’eau, et savent même bien nager. Mais comme pour les humains, les courants présents dans la mer ou l’océan peuvent être dangereux, emporter l’animal au large. S’il fatigue, il risque la noyade. Comme pour les enfants, il convient de ne pas perdre de l’œil votre chien, de veiller à ce qu’il ne s’éloigne pas.

Enfin, après la baignade, il faut bien rincer à l’eau clair son chien afin d’ôter d’éventuels parasite, le sable et le sel de la mer, irritant pour l’animal.

Attention aux alentours d’un barbecue

L’été c’est l’occasion de faire des barbecues. Attention à ne pas laisser trainer les chiens autour, car ils risquent potentiellement de se bruler avec un morceau de charbon. De plus, inutile de donner les restes de viande grillée à votre chien : ce n’est pas bon pour la santé et ce n’est même pas nutritif.

Attention à certaines plantes

De mai à septembre pousse l’épillet autrement nommée folle avoine. Le danger pour les animaux, c’est que cette herbe s’accroche solidement dans les poils de l’animal et peut rentrer dans les orifices de l’animal (comme la cavité nasale par exemple). Une fois solidement attachée, cette plante peut provoquer des douleurs, voire des infections.

De plus, attention aux plantes toxiques pour votre chien. Ne le laissez pas manger n’importe quoi, et méfiez-vous des arbres à baies.

Attention aux insectes et parasites

Moustiques, chenilles processionnaires, abeilles, guêpes, puces et tiques… Tous ces petits insectes peuvent nuire à la santé de votre chien. Allergies, infections ou autres maladies comme la leishmaniose.

Pour anticiper d’éventuelles attaques, prévoyez des répulsifs adaptés ou antipuces. Demandez conseils à votre vétérinaire.

Ondes éléctroménagnétiques : dangers et solutions

Le 19 avril 2016.

Les ondes électromagnétiques sont-elles dangereuses ? En tout cas certaines personnes y sont sensibles. Une conférence à Paris fait le point sur les dangers réels, les idées reçues, et les solutions pour se protéger. 

Des solutions simples pour se protéger des ondes électromagnétiques

Jeudi 21 avril, une conférence dont PasseportSanté.net est partenaire fera le point sur les connaissances actuelles en matière d’éléctromagnétisme. Rappelons que nous baignons dans les ondes, que ce soit celles du four à micro-ondes, de nos smartphones, des WiFi domestiques, les lignes à haute tension, etc… 

Plusieurs études confirment que des personnes sont plus sensibles aux ondes que les autres, mais que nous sommes tous impactés par les effets de ces ondes, qui peuvent provoquer ou favoriser certaines maladies. 

Electromagnétisme : une conférence à Paris pour faire le point

La conférence en question aura lieu à 19h30 à l’Espace Notre Dame des Champs, 92 boulevard du Montparnasse, dans le 14e arrondissement. Le docteur Béatrice Milbert, et le journaliste scientifique Charles-Maxence Layet, résumeront les découvertes récentes en matière d’éléctromagnétisme, et les solutions pour se protéger. Entrée payante (9 euros). Renseignements et inscriptions : [email protected], 01 55 93 12 22.

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Les dangers de la cigarette électronique

Le 07/03/2016,

Les boutiques spécialisées en cigarettes électroniques fleurissent un peu partout et il y aurait environ 3 millions de vapoteurs en France, selon l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes).

Mais que sait-on réellement de la dangerosité la cigarette électronique ?

Les cas d’intoxication

En novembre dernier, treize enfants âgés de 6 à 8 ans, ont été intoxiqués avoir inhalé et peut-être bu du produit pour cigarette électronique, dans une école primaire de Cavaillon dans le Vaucluse. Mais mis à part de légers maux de tête pour certains enfants, l’incident est resté sans gravité.

En revanche, en mai 2013, un enfant de deux ans est mort en Israël après avoir bu le contenu d’une recharge de liquide pour cigarette électronique et en 2014, le New York Times évoquait 1400 cas d’empoisonnement aux Etats-Unis dus à l’ingestion de ce liquide.

Principale cause : la nicotine, une substance qui, en plus de créer une dépendance très forte, est extrêmement toxique. Selon l’ANSM, seulement 40mg de nicotine par ingestion ou par contact cutané peut-être mortel chez un adulte (des chiffres cependant contestés par certains toxicologues).

En Europe, la concentration de nicotine dans une recharge est limitée à 20mg/ml, par décision du Parlement.

Quelles sont les autres substances suspectes dans la cigarette électronique ?

Le propylène glycol

C’est une forme d’huile minérale que l’on retrouve beaucoup en cosmétique. Le propylène glycol est réputé peu toxique, mais à haute exposition, il peut provoquer des irritations des muqueuses et cutanées.

Le diacétyle

Des chercheurs de l’université d’Harvard ont analysé 51 liquides de cigarettes électroniques (1). Parmi ces 51 liquides, 76 % contenaient du diacétyle. Or, une inhalation prolongée de diacétyle peut provoquer la bronchiolite oblitérante, également appelée « la maladie du travailleur du pop-corn ». En effet, le diacétyle utilisé dans des proportions importantes pour la fabrication des sachets de pop-corn a été mis en cause dans le déclenchement de cette maladie chez de nombreux travailleurs qui inhalaient cette substance.

En France, la norme XP90-300 interdit l’utilisation de diacétyle dans les produits de cigarette électronique.

Les risques d’explosion

Récemment, aux États-Unis, un homme a été grièvement blessé à la jambe suite à l’explosion d’une cigarette électronique se trouvant dans sa poche.

Quelques jours plus tôt, c’est à Bayonne qu’une cigarette électronique prenait feu, causant l’incendie de trois véhicules.

Des cas malgré tout rares, on recense pour l’instant neuf blessés de ce genre, ils seraient dus à la surchauffe de la batterie en lithium.

Plus addictive ?

D’après les résultats d’une étude (2) parue dans la revue Nicotine and Tobacco Research, la nicotine sous forme liquide des e-cigarettes serait présente dans sa forme la plus addictive.

À partir de leurs analyses, les scientifiques ont constaté que l’utilisation d’une e-cigarette dont la batterie dégage une tension élevée (plus de 4 volts) avec un liquide fortement dosé en nicotine pourrait avoir des effets encore plus addictifs qu’une cigarette conventionnelle.

Mais moins dangereuse ?

Selon une étude réalisée par un organisme dépendant des autorités sanitaires de Grande-Bretagne, la cigarette électronique serait environ 95 % moins nocive que le tabac.

Mais en l’absence de suivi à long terme, aucune conclusion ferme ne peut être tirée.

Finalement, l’incertitude reste énorme au sujet de la fameuse cigarette électronique. Une part de cette incertitude provient de la grande diversité d’e-cigarettes, il en existe plus de 450 modèles à travers le monde.

Pour plus de sécurité, n’achetez pas de cigarettes électroniques à l’étranger.

Sources :

  1. Joseph G. Allen, Skye S. Flanigan, Mallory LeBlanc, Jose Vallarino, Piers MacNaughton, James H. Stewart et David C. Christiani, Flavoring Chemicals in E-Cigarettes: Diacetyl, 2,3-Pentanedione, and Acetoin in a Sample of 51 Products, Including Fruit-, Candy-, and Cocktail-Flavored E-Cigarettes
  2. Soha Talih, Zainab Balhas, Thomas Eissenberg, Rola Salman, Nareg Karaoghlanian, Ahmad El Hellani, Rima Baalbaki, Najat Saliba et Alan Shihadeh, Effects of User Puff Topography, Device Voltage, and Liquid Nicotine Concentration on Electronic Cigarette Nicotine Yield: Measurements and Model Predictions, 2014

Crédit photo : @iunderhill – thinkstockphotos.fr

 

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Derrière la prouesse technique du cœur artificiel, des dangers éthiques

Cœur de métal ou cœur de chair? Machine achetée acheté versus cœur offert. La première implantation d’une prothèse cardiaque française soulève des questions inédites. Moins d’une semaine après avoir été tentée, l’implantation d’un cœur artificiel, élaboré par la société française Carmat, vient de faire fait l’objet d’une intense médiatisation. Elle a aussi été officiellement saluée par de nombreux responsables politiques, le Président de la République au premier chef. Et en dépit des mises en garde répétées des responsables de l’équipe chirurgicales elle apparaît de ce fait comme un succès, une réussite d’ores et déjà assurée.

Des années de validation

La vérité est que rien ne sera médicalement acquis avant la fin de la première série de vingt tentatives –elles seront effectuées en France et en Pologne. Puis il faudra attendre l’évaluation des résultats obtenus à distance des implantations. Soit pas plusieurs années avant d’espérer les autorisations en routine de mise sur le marché. En parallèle le fabricant mènera des recherches pour augmenter l’autonomie des batteries, affiner l’ergonomie de la console de contrôle et réduire le poids (actuellement 900 grammes) de l’appareil.

Pour autant il s’agit bien là, d’ores et déjà, de la première démonstration en vrai grandeur du caractère opérationnel de cette prothèse cardiaque d’un nouveau genre. Une prothèse à la fois autonome et «biologisée»; une bio-prothèse «intelligente» offrant de multiples avantages théoriques et pratiques par rapport aux quelques modèles incomplets et limités existants actuellement sur le marché.

Les louanges officielles en témoignent: il s’agit ici d’une véritable innovation totalement française. Elle survient qui plus est dans le domaine médical et dans un pays qui doute désormais de manière chronique de son génie inventeur. Le cœur artificiel Carmat® c’est, d’abord, la rencontre entre le Pr Alain Carpentier et Jean-Luc Lagardère. Un chirurgien cardiaque, mandarin  passionné ayant su faire notablement évoluer sa discipline. Un capitaine d’industrie flamboyant à la tête, notamment, des ingénieurs et techniciens du groupe Matra.

Pénurie de greffons

C’est de leurs passions partagées que devait ensuite naître, en 2008, la société Carmat avec l’arrivée du fonds d’investissement Truffle Capital dirigé par le Dr Philippe Pouletty. Puis, pour parachever l’ensemble, vint le soutien d’Oseo (BPI France Financement) à hauteur de trente-trois millions d’euros d’aide à l’innovation. C’est ainsi que l’action Carmat vaut désormais plus de 100 euros aujourd’hui, contre 18 lors de son introduction en Bourse, en 2010. Le projet initial avait été financé à hauteur de 10 à 15 millions d’euros par EADS, qui détient un tiers du capital. «Nous pourrions faire appel, le moment venu, à de nouveaux investisseurs, notre objectif étant si possible de rester indépendants» annonce aujourd’hui Philippe Pouletty.

Il pourrait n’y avoir là qu’une success story parmi tant d’autres. On se réjouirait alors aujourd’hui des perspectives de développement affichées par Philippe Pouletty et le business model de son cœur artificiel. «Cette prothèse s’adresse aux patients atteints d’une d’insuffisance cardiaque bi-ventriculaire terminale vient-il de déclarer au Monde. Cela pourrait représenter environ 100 000 malades en Europe et aux Etats-Unis. Aujourd’hui, seulement 5% à 7% des patients qui ont besoin d’une transplantation cardiaque en bénéficient, faute de donneurs. Il pourrait coûter environ 150 000 euros –à peu près le coût d’une transplantation. Il permet cependant d’économiser le prix des traitements immunosuppresseurs (qui évitent le rejet de la greffe), soit environ 20 000 euros par an en moyenne, la vie durant. Le besoin médical est considérable, avec un marché potentiel de plusieurs milliards d’euros. La question de la prise en charge par les systèmes de santé est très importante. Nous sommes confiants. Des cœurs artificiels beaucoup moins sophistiqués et d’un coût comparable sont déjà autorisés et remboursés dans plusieurs pays.»

Outre que cet Eldorado chiffré peut être discuté, cette nouvelle prothèse cardiaque n’apparaît pas dans un paysage vierge. Depuis près d’un demi-siècle des dizaines de prototypes de cœurs artificiels ou semi-artificiels ont été mis au point et expérimentés; sans jamais se substituer durablement à la pompe cardiaque. Dans le même temps depuis la spectaculaire et symbolique première (1967, Afrique du sud) du Pr Chris Barnard la greffe de cœur a amplement pris son essor. Après une décennie de désillusions vinrent (dans les années 1980) les premiers médicaments immunosuppresseurs. Ils furent suivis de résultats spectaculaires puis du développement des activités de prélèvements de cœur sur chez des personnes en état de mort cérébrale.

Ces progrès font que depuis les années 2000 la greffe cardiaque est une pratique parfaitement codifiée, presque banalisée, dont le champ d’indication s’élargit du fait notamment du vieillissement de la population. Elle se heurte désormais à la pénurie chronique de greffons disponibles. Cette pénurie n’a toutefois rien d’une fatalité comme le montre par exemple l’Espagne qui parvient à répondre à ses besoins après avoir amélioré sa pratique de consentement présumé du don. En France les campagnes d’incitation aux dons d’organes cadavériques de l’Agence de biomédecine semblent avoir atteint un plafond et les nouveaux assouplissements législatifs permettant des dons de donneurs vivants ne concernent que le rein ou des fragments de foie. 

La greffe gratuite, la machine payante

En cette fin 2013 la première implantation expérimentale de la prothèse cardiaque française vient rappeler le fondement éthique du système en vigueur des greffes d’organes: une chaine de solidarité entre les morts et les vivants –une fraternité biologique fondée sur la triade bénévolat-anonymat-gratuité. A l’inverse la perspective d’un cœur artificiel performant et «intelligent» s’inscrit tout naturellement dans l’espace marchand et réglementaire au même titre, toute proportion gardée, que les médicaments. Et les perspectives dessinées par le Dr Philippe Pouletty laisse penser que les appétits des fabricants pourraient, à terme, venir contester les indications et le modèle de la greffe; un modèle où le cœur est offert mais qui nécessite de très coûteux traitements médicamenteux.      

Il s’agit ici d’un affrontement radicalement nouveau à la fois médical et économique mais aussi, plus généralement, éthique. On le perçoit dans les premiers commentaires faits à l’annonce de la pose de la prothèse par Claire Macabiau, présidente de la Fédération des associations de greffés du cœur et des poumons et greffée du coeur depuis dix-sept ans. «Lors des conférences faisant des points d’étape ce cœur artificiel  nous a toujours présenté comme une solution permettant d’attendre plus longtemps un greffon, mais jamais comme quelque chose de définitif» assure-t-elle. Or tout laisse aujourd’hui penser que cette nouvelle prothèse est, dans l’esprit de ses créateurs, destinée à rester en place et nullement à servir de pont temporaire entre un cœur malade retiré du circuit et un futur cœur greffé.

Aujourd’hui en France on compte 600 000 insuffisants cardiaques et 3 500 greffés du cœur. Aujourd’hui environ 700 personnes sont inscrites sur des listes d’attente pour une transplantation. Pour Mme Macabiau, loin de se satisfaire de ce nouvel espoir artificiel qui doit encore faire ses preuves, l’urgence est à «intensifier les messages incitant au don d’organe, des messages qui ne sont  pas encore assimilés par les Français».

Les responsables politiques qui saluent aujourd’hui la prouesse technique du Pr Alain Carpentier et de la société Carmat n’ont pas profité de cette occasion pour rappeler l’urgence qu’il y à amplifier ce mouvement de solidarité et de fraternité  –un mouvement dont il n’est pas inutile de rappeler qu’il s’est développé en périphérie des lois d’airain du marché.   

Jean-Yves Nau


A votre santé! – Slate.fr

Les dangers de la caféine pendant la grossesse

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« Le café c’est bon… mais sous conditions » nous rappelait il y a quelques mois une étude dont les résultats étaient publiés sur News Santé .

Pour autant les chercheurs de l’Inserm nous mettent aujourd’hui en garde contre les dangers de la caféine pendant la grossesse et ses effets sur le cerveau en développement.

Une mise en garde qui intervient alors que la caféine reste encore et toujours la substance psychoactive la plus consommée au monde, y compris pendant la grossesse.

Selon une étude menée sur des souris par Christophe Bernard, directeur de recherche Inserm et son équipe au sein de l’unité 1106 Institut de Neurosciences des Systèmes” (Inserm/Université Aix Marseille),  la caféine affecte le cerveau en développement,  entraînant chez la progéniture une plus grande sensibilité aux crises d’épilepsie et des problèmes de mémoire.

Même s’il est délicat d’extrapoler ces résultats à la population humaine, ils posent la question des conséquences de la consommation de caféine par la femme enceinte.

Avant d’en arriver à ces conclusions, les scientifiques  ont reproduit chez des souris femelles une consommation de café régulière (équivalent de 2-3 cafés par jour chez l’Homme), tout au long de la période de gestation (19-20 jours) jusqu’au sevrage de la progéniture, en ajoutant de la caféine dans l’eau de boisson.

Au terme de l’étude ils ont notamment constaté que les bébés souris étaient beaucoup plus sensibles aux crises d’épilepsie et qu’une fois adultes elles présentaient d’importants problèmes de mémoire spatiale, à savoir des difficultés à se repérer dans leur environnement.

A propos des ces résultats,  Christophe Bernard a déclaré “Cette étude est la première démonstration des effets néfastes de l’exposition à la caféine sur le cerveau en développement. Bien qu’elle pose la question de la consommation de café chez la femme enceinte, il est nécessaire de rappeler la difficulté, liée à l’utilisation de modèles animaux, d’extrapoler ces résultats à la population humaine sans prendre en compte les différences de développement et de maturation entre les espèces”

Communiqué – Salle de presse de l’Inserm – Consommation de caféine pendant la grossesse et effets sur le cerveau en développement


News Santé