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Le saumon bio est davantage contaminé par les métaux lourds et les pesticides

Le 18 décembre 2016

Le saumon, met particulièrement apprécié lors des fêtes de fin d’année, est souvent accusé d’être contaminé par les métaux lourds. L’association 60 millions de consommateurs a mené l’enquête. Conclusion : si des traces de polluants existent, elles ne sont pas toujours là où on les attend et le saumon bio est un mauvais élève imprévu.

De l’arsenic et du mercure dans les saumons bio

Contrairement aux apparences, le saumon frais serait aujourd’hui moins pollué que le saumon bio. C’est en tout cas ce qu’indiquent les premiers résultats de la dernière étude de l’association 60 Millions de consommateurs, parue le 24 novembre dernier.

Pour parvenir à leurs conclusions, les équipes de l’association ont mené des analyses sur 10 pavés de saumon frais et 15 échantillons de saumon fumé. Les tests en laboratoire ont montré que la contamination par les métaux lourds, qu’il s’agisse du mercure ou de l’arsenic, s’avérait plus forte dans les pavés de saumon frais bio que dans les pavés sauvages ou issus de la culture classique.

L’alimentation des saumons bio en question

Si cette contamination peut être expliquée pour des raisons naturelles, l’arsenic étant, par exemple, présent dans la nature, les taux relevés indiquent qu’« un certain nombre de polluants est apporté par la nourriture », explique ainsi Fabrice Teletchea, spécialiste de la domestication des poissons à l’université de Lorraine, dans des propos repris par l’association. « Elle est composée en partie de farines et d’huiles animales, issues de poissons sauvages susceptibles d’accumuler ces résidus ».

À la surprise des chercheurs qui ont mené cette enquête, les pavés de saumon bio ont également montré quelques traces de certains pesticides, des organochlorés, alors mêmes que ces derniers ne sont plus utilisés, car interdits, depuis plusieurs années. Pour les auteurs de cette étude, la nourriture de ces saumons est entièrement responsable des niveaux de polluants analysés.

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Les plus modestes meurent davantage de la pollution

Si la pollution atmosphérique sévit davantage au cœur de Paris dans les quartiers aisés, ce sont les plus moins favorisés qui en payent le prix, révèle une étude parue dans la revue Plos One.

Nous ne sommes pas tous égaux face à la pollution. Les inégalités de revenus influencent indirectement l’exposition aux polluants. Et les ménages les modestes sont ceux qui subissent le plus ce fléau environnemental, d’après une étude parue dans la revue scientifique Plos One.

Les chercheurs de l’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) et de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) ont analysé les causes des 79 107 décès survenus à Paris chez les plus de 35 ans Ils ont observé qu’à Paris « il y a une surmortalité dans les catégories les plus défavorisées lors de ces épisodes », expliquent-ils, interrogés par La Croix. Lors de pics de pollution atmosphérique dans la capitale, les moins aisés auraient un risque de décéder cinq fois plus élevé que les autres Parisiens.

Ces différences de vulnérabilité seraient liées aux conditions de vie. Les ménages les plus modestes mangent moins équilibré, passent plus de temps dans les transports, fument plus mais aussi ont moins recours aux soins, faute de moyens financiers. Cette conjonction de facteurs de risque rend plus vulnérable aux méfaits de la pollution, explique l’étude.

« Les plus fragiles résistent moins bien quand intervient un pic de pollution », explique le professeur de santé publique Denis Zmirou-Navier, un des coordinateurs de l’étude, cité par La Croix.

Des études similaires devraient être menées à Lyon, Lille et Marseille.

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Vous dormez davantage que vous ne le dites

Vous surestimez souvent le temps passé à travailler. Et c’est le contraire pour le temps de sommeil, nous explique un article de Catherine Rampell, du New York Times. La journaliste a comparé un sondage de l’institut Gallup, qui montre que l’Américain moyen dort 6,8 heures par nuit, et des statistiques du Bureau du Travail de l’American Time Use Survey, selon lequel le temps moyen passé à dormir est de 8,7 heures.

Le premier s’est contenté de poser la question; le second a suivi ses sujets jour par jour.

Deux différences méthodologiques (étude de 2012, sondage de 2013, et population à partir de 15 ans dans l’étude, à partir de 18 ans dans le sondage) ne suffisent pas à expliquer ce décalage. Dont le motif pourrait être une surestimation du temps effectif de sommeil (dans l’étude, les personnes compteraient les heures passées à compter les moutons), mais également une sous-estimation du repos nécessaire: dans une société ultra-travailleuse, moins on dort, plus on est productif.

Qui n’a jamais rêvé, comme Napoléon, de dormir 4h par nuit, ou comme 3% de l’humanité, de disposer de ce gêne qui permet de récupérer parfaitement en six heures? En tout cas, si vous mentez  à propos de votre temps de sommeil, n’hésitez pas à faire une sieste: comme l’avait expliqué Slate.fr, c’est à la fois excellent dans des situations de stress, et recommandé pour une meilleure espérance de vie. Et si vous vous demandez ce qu’est une «vraie» sieste, voici quelques conseils.

C’est une phase de sommeil qui dure entre 10 et 30 minutes, idéalement entre 13 heures et 16 heures. Un sommeil plus long développe l’«inertie du sommeil» qui se traduit par une sensation de malaise et d’ivresse qui met du temps à disparaître. Sara Mednick, spécialiste du sommeil de l’Université de Californie et auteure du livre Take a Nap! Change your life (Faites une sieste! Changez votre vie) estime qu’une sieste de 10 à 20 minutes redonne de la vivacité intellectuelle et de l’énergie mais qu’une sieste de 30 minutes pose des problèmes et il prend parfois du temps à «émerger». Des études publiées par le Journal of Sleep (Journal du sommeil), montrent aussi que des siestes très courtes de six minutes, ont des effets bénéfiques sur la mémoire.

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