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Les produits homéopathiques liés aux décès de bébés contenaient des quantités variables de belladone

La Food and Drug Administration (FDA) américaine a annoncé, le 27 janvier, que son analyse de laboratoire a révélé des quantités variables de belladone, une substance toxique, dans certains comprimés de dentition homéopathiques, dépassant parfois de loin la quantité indiquée sur l’étiquette.

L’agence avise les consommateurs que les comprimés de dentition homéopathiques contenant de la belladone posent un risque inutile pour les nourrissons et les enfants et leur recommande de ne pas utiliser ces produits.

Deux marques sont concernées. Le fabricant de la marque Hyland n’avait pas encore consenti, le 27 janvier, à retirer ses produits des tablettes alors qu’un fabricant dont trois produits étaient distribués par CVS a déjà retiré ses produits en novembre 2016.

Les produits de dentition homéopathiques ne sont pas évalués ou approuvés par la FDA pour ce qui est de leur sécurité ou de leur efficacité, souligne l’agence dans son communiqué. Elle n’a connaissance, mentionne-t-elle, d’aucun bénéfice démontré de ces produits qui allèguent sur leur étiquette soulager les symptômes de la dentition chez les enfants.

Les consommateurs devraient consulter immédiatement un médecin si leur enfant présente des convulsions, une difficulté à respirer, une léthargie, une somnolence excessive, une faiblesse musculaire, des bouffées de chaleur, une constipation, une difficulté à uriner ou de l’agitation après l’utilisation de produits de dentition homéopathiques.

La FDA a alerté sur ces produits en septembre 2016 après avoir reçu des rapports d’événements indésirables. Dix décès de bébés et 400 événements indésirables avaient été signalés, ont rapporté les médias.

Psychomédia avec source : FDA.
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Décès d’un nourrisson après une administration de vitamine D (France)

Un nourrisson, âgé de 10 jours, est mort le 22 décembre à l’hôpital Cochin à Paris, immédiatement après l’administration d’une dose d’Uvestérol D (vitamine D), rapporte Le Monde. L’information a initialement été rendue publique le 2 janvier par Le Figaro.

L’agence du médicament (ANSM) a confirmé la nouvelle et précisé que des investigations sont en cours. « Depuis 1990, date de la mise sur le marché de l’uvestérol D, aucun décès n’a été imputé à l’administration de ce produit », a-t-elle précisé.

Mais, rapporte Le Monde, « depuis onze ans, des responsables de la pharmacovigilance ont (…) régulièrement questionné la pertinence de laisser sur le marché une présentation pour laquelle une dizaine de cas de malaise vagal ou de fausse route alimentaire sont signalés chaque année – sans compter, par définition, tous ceux qui ne sont pas notifiés. Ils ont réclamé à plusieurs reprises une suspension de l’Uvestérol puisque des alternatives existent. »

L’Uvestérol D (Crinex) se présente sous forme d’une solution huileuse qui nécessite des précautions d’administration.

Dans le cas de fausse route, ce qui doit aller dans l’œsophage passe dans la trachée vers les voies respiratoires. Dans le cas de malaise vagal, ce réflexe est entraîné par l’introduction de la pipette dans la bouche du nouveau-né.

La revue Prescrire écrivait, dans son numéro de mai 2011 : « Fréquence, gravité, problème : il y a de quoi motiver un traitement énergique du dossier. Mais fin 2010 encore, l’Afssaps n’a pris que des demi-mesures qui compliquent la vie des parents et des soignants sans protéger vraiment les nourrissons, le médicament restant sur le marché ».

Après avoir appris ce décès, les responsables de plusieurs centres régionaux de pharmacovigilance ont demandé la suspension du marché de l’Uvestérol. « Il existe des alternatives. Vu la gravité de la situation, une décision forte de l’ANSM serait la bienvenue », a déclaré au Monde le professeur Jean-Louis Montastruc du CHU de Toulouse.

Psychomédia avec source : Le Monde.
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Décès de l’artiste peintre Corno : intéressant documentaire en ligne sur son art et sa vie (réalisé en 2013)

L’artiste peintre québécoise Corno (Johanne Corneau) est décédée le 22 décembre d’un cancer de la gorge, à l’âge de 64 ans. En 2013 le réalisateur Guy Édoin a produit un documentaire, « Corno, corps et âmes ».

« Cette femme infatigable de 60 ans, solitaire et passionnée, a tout sacrifié pour sa carrière », peut-on lire dans la présentation. « Contestée par l’intelligentsia de l’art au Québec, elle s’est exilée à New York et s’y est bâti une carrière internationale. »

Aujourd’hui, elle porte un regard lucide sur son œuvre et décrit les ressorts qui lui ont permis de survivre dans le milieu de l’art contemporain.

Pour la première fois, elle explique sa démarche et nous permet d’entrer dans l’intimité de son atelier dans le cadre de la préparation d’une exposition à Soho. »

Les critiques lui ont reproché de ne pas se renouveler suffisamment. Pourtant l’artiste semble complètement animée par la nécessité de se renouveler afin de continuer. Il a fallu ces 20 années à New York, dit-elle, pour arriver à peindre comme elle le fait.

À la veille de l’exposition de Soho, elle doit, comme toujours avant les expositions, arrêter de travailler sur ses toiles. Il faut qu’elle accepte, dit-elle, qu’elle était rendue là lorsqu’elle les a faites et qu’elle est déjà rendue ailleurs. Elle vit constamment, explique-t-elle, une tension entre de nouvelles façons de faire récemment découvertes et les façons plus établies, n’étant pas encore prête à intégrer les nouvelles et en développer le potentiel. Des tableaux précurseurs sont des révélations qui doivent germer avant que les nouvelles façons de faire s’élaborent davantage plusieurs tableaux plus tard…

Le film, qui a remporté le Prix du public au Festival international du film sur l’art (FIFA), peut être vu sur Ici Tou.TV

Voici la bande-annonce :

Galerie d’œuvre sur le site Corno Studio.

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La pilule a considérablement réduit le nombre de décès liés au cancer de l'ovaire

Le 7 septembre 2016.

Les femmes ont aujourd’hui moins de risques de souffrir d’un cancer de l’ovaire qu’il y a dix ans. Une étude italienne vient de révéler les effets bénéfiques de la contraception orale sur la prévention de cette maladie.

La généralisation de la pilule fait baisser le nombre de cancers de l’ovaire

Le nombre de décès liés au cancer de l’ovaire a considérablement baissé dans de nombreuses régions du monde. C’est le constat établi par des chercheurs italiens qui publient le résultat d’une vaste étude dans la revue Annals of Oncology. Ces scientifiques de l’université de Milan avancent même que ce chiffre pourrait encore baisser pendant les années à venir.

Les chercheurs attribuent cette baisse à la généralisation de la contraception orale dans les pays développés. Dans l’Union européenne, la mortalité liée au cancer de l’ovaire a baissé de 10 % entre 2002 et 2012, passant de 5,76 décès pour 100 000 femmes à 5,19 décès. Cette évolution favorable est encore plus flagrante aux États-Unis où le nombre de morts liées au cancer de l’ovaire a baissé de 16 %. Partout, les scientifiques italiens estiment que cette baisse devrait se poursuivre au moins jusqu’en 2020.

Moins de traitements hormonaux substitutifs pour les femmes ménopausées

« Les grandes variations de taux de mortalité en Europe ont diminué depuis les années 1990 […] C’est probablement dû à une utilisation plus uniforme des contraceptifs oraux sur le continent, ainsi qu’à des facteurs reproductifs, tels que le nombre d’enfants par femme », souligne ainsi le professeur La Vecchia, un des auteurs de cette étude.

Les scientifiques italiens pointent également du doigt le déclin du recours des femmes ménopausées à des traitements hormonaux substitutifs (THS). Ces derniers ont longtemps été prescrits, alors même que certaines études avaient prouvé qu’ils favorisaient les cancers du sein et de l’ovaire, ainsi que les maladies cardio-vasculaires. Ce déclin a été entamé il y a une dizaine d’années, et les conséquences bénéfiques sur la santé des femmes se font aujourd’hui ressentir.

À lire aussi : Implant, pilule, stérilet… Que savez-vous des contraceptions hormonales ?

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2 décès de bébés à l’AP-HP : le lait maternel mis en cause

Le 5 septembre 2016.

La contamination de trois grands prématurés et le décès de deux d’entre eux, dans des services de néonatalogie de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris, a entraîné la suspension de la délivrance de lait provenant du lactarium d’Île-de-France.

3 bébés contaminés par la bactérie Bacillus Cereus

On ne sait pas encore si le lait maternel provenant du lactarium d’Ile-de-France, rattaché à l’hôpital Necker, est responsable de la mort de deux bébés à l’AP-HP, mais par précaution, les services de néonatalogie de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris ont préféré ne plus prendre le risque d’en donner aux enfants.

Au mois d’août, deux grands prématurés sont en effet décédés et un troisième a été contaminé par la bactérie Bacillus Cereus. Cette bactérie « fréquemment présente dans l’environnement » « peut avoir des conséquences graves chez certains grands prématurés ou personnes fortement fragilisées », a expliqué l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Ce qui inquiète les médecins, c’est que ces trois bébés contaminés ont été nourris avec du lait provenant du lactarium d’Île-de-France.

Encore aucune certitude sur la nocivité du lait

« À ce jour, les contrôles microbiologiques effectués sur les laits délivrés par le lactarium de Necker ont tous été négatifs », a cependant tenu à préciser l’AP-HP. « Il n’est pas possible d’affirmer que ce lait soit à l’origine des contaminations, mais il n’est pas non plus possible de l’exclure à ce stade. » Le lactarium d’Île-de-France distribue chaque mois environ 700 litres de lait maternel provenant de dons anonymes à une trentaine d’établissements sur tout le territoire.

À la fin de la semaine, la mission d’inspection de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), diligentée, dimanche 4 septembre par la ministre de la Santé, Marisol Touraine, devrait donner son verdict. Des enquêtes « approfondies » ont été lancées, en parallèle, par l’AP-HP, « pour comprendre les causes des contaminations ».

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Nombre record de décès par médicaments antidouleur opiacés aux États-Unis

L’épidémie d’overdose de médicaments analgésiques opioïdes (opiacés) et d’héroïne continue de s’amplifier aux États-Unis.

Plus de 47.000 personnes sont décédées d’une overdose aux Etats-Unis en 2014, un record principalement dû à la consommation de médicaments antidouleurs opioïdes et d’héroïne, selon les chiffres des US Centers for Disease Control and Prevention (CDC). Les décès par overdose ont ainsi été 1,5 fois plus nombreux que ceux des accidents de la route.

Les décès dus aux opiacés représentent 6 décès par overdose sur 10. Ils ont augmenté de 14 % entre 2013 et 2014 et ont doublé entre 2000 et 2014. Près d’un demi-million de personnes ont perdu la vie d’une overdose d’opioïde depuis 2000.

Les décès d’overdoses de médicaments opiacés tels la morphine, la codéine, l’oxycodone (ex., OxyContin), l’hydrocodone (ex., Vicodin), l’oxymorphone (ex., Opana) et la méthadone (particulièrement lorsque prescrite contre la douleur) ont augmenté de 10 % de 2013 à 2014. Ceux d’overdose d’héroïne, de 20 %.

Les décès d’overdose impliquant des opioïdes synthétiques tels que le fentanyl et le tramadol ont presque doublé entre 2013 et 2014.

Des médicaments comme l’oxycodone ou l’hydrocodone sont les antidouleurs opioïdes les plus largement prescrits, et « continuent d’entraîner plus de morts par overdose que n’importe quel autre opiacé », selon les CDC.

En 2013, près de 2 millions d’Américains abusaient des médicaments antidouleurs sur prescription, indiquent les CDC. Chaque jour, près de 7 000 personnes sont traitées dans les urgences en lien avec une mauvaise utilisation de ces médicaments.

Psychomédia avec sources : CDC, CDC, CNN.
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Hiver 2015 : la grippe fait 8500 décès supplémentaires

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8 500 décès supplémentaires liés à la grippe ont été enregistrés depuis la mi-janvier, selon une estimation donnée par l’Institut de veille sanitaire (InVS) ce mercredi. A l’origine de l’augmentation de la mortalité liée à cette maladie, l’épidémie qui a frappé fort cet hiver mais aussi la mutation tardive du virus, qui n’a pas été prise en compte dans la composition du vaccin.

Un bilan lourd puisque le nombre de décès enregistré correspond à près de la moitié des décès constatés lors de la canicule à l’été 2003. Deux causes principales permettent d’expliquer ces chiffres : l’épidémie qui a été forte cette année mais surtout une inefficacité du vaccin liée à une mutation imprévue du virus qui n’a pas pu être prise en compte lors de sa fabrication.

Le principal virus en circulation cette année est un virus de type A (H3N2) lié à une mutation que personne n’attendait. La couverture vaccinale n’a donc pu se faire de façon suffisante pour ce virus là (53 % des prélèvements effectués). Un autre obstacle explique également le peu d’efficacité du vaccin : le fait qu’il mette une quinzaine de jours pour être actif dans l’organisme.

Par contre, et heureusement, le vaccin protège de façon optimale pour les deux autres souches en circulation, à savoir le virus H1N1 de type A et le virus de type B. C’est donc du 50/50 et peut-être la raison suffisante pour laquelle les autorités de Santé avait jugé bon de prolonger jusqu’à la fin février la campagne de vaccination contre la grippe en France métropolitaine.

L'épidémie de grippe fait 8500 décès supplémentaires

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Découverte d’un nouveau virus responsable du décès d’un homme aux Etats-Unis

SANTE – Le virus se transmettrait par des tiques ou d’autres insectes…

Une découverte très inquiétante. Les autorités sanitaires américaines ont annoncé vendredi avoir découvert un nouveau virus qui serait responsable du décès d’un homme, par ailleurs en bonne santé, dans l’Etat américain du Kansas au printemps 2014.

«Thogotovirus»

Le virus baptisé «Bourbon» du nom du comté où vivait le patient, fait partie d’un groupe de virus appelés thogotovirus, ont précisé les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC).

C’est la première fois qu’un virus de cette famille a causé une maladie mortelle chez un humain aux Etats-Unis, et seulement le huitième cas connu d’infection par un thogotovirus qui provoque des symptômes chez des personnes.

Dans la mesure où des virus de ce groupe d’agents viraux (thogotovirus) ont été liés à des tiques ou des moustiques dans certaines parties d’Europe, d’Asie et d’Afrique, le virus «Bourbon» pourrait aussi se propager par des tiques ou d’autres insectes.

Technologie moléculaire avancée de détection

L’homme en question était âgé de plus de 50 ans et il avait été mordu de multiples fois par des tiques dans les jours avant de tomber malade, indiquent les CDC. C’est le seul cas connu.

Les résultats de nombreux tests pour un grand nombre de maladies infectieuses étant négatifs, un échantillon de sang du malade a été envoyé à un laboratoire des CDC pour des analyses supplémentaires.

Les tests initiaux ont détecté la présence d’un virus non-identifié. Les chercheurs des CDC ont déterminé qu’il s’agissait d’un nouveau virus, après avoir utilisé une technologie moléculaire avancée de détection (AMD).

Les médecins qui ont soigné l’homme dans le Kansas ont trouvé une tique pleine de sang accrochée sur son épaule. Il est tombé malade quelques jours après avec de la fièvre et des maux de tête, selon l’étude publiée dans la revue des (…) Lire la suite sur 20minutes.fr

Maladie génétique: Les Etats-Unis mettent en vente un autotest
Le plan Orsan, une réponse efficace pour contrer l’épidémie de grippe ?
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Grippe : 2 millions de cas, 72 décès !

© Inserm, M. Depardieu

© Inserm, M. Depardieu

[Grippe saisonnière] La grippe continue de faire des ravages. Particulièrement virulente cette année, elle serait proche de son pic épidémique indique l’InVS (Institut Veille Sanitaire) dans son dernier bulletin hebdomadaire. Il ressort en effet que le nombre de consultations pour syndromes grippaux en médecine ambulatoire augmente mais plus faiblement que les semaines passées.

La semaine dernière plus de 600 000 nouveaux cas ont ainsi été recensés soit un total de 2 100 000 cas depuis le début de l’épidémie. Cela s’est notamment traduit par 5 678 passages aux urgences pour grippe dont 660 hospitalisations. Parmi tous ces cas, 728 cas graves ont répertoriés dont 72 décès.

Comme chaque année ou presque les personnes âgées ont été plus sévèrement touchées que les autres avec un nombre d’hospitalisations en nette hausse chez les 65 ans et plus. Autre constat un nombre important d’épisodes de cas groupés d’infections respiratoires aiguës en collectivités de sujets âgés.

A noter que selon SOS médecins, l’augmentation de la proportion de consultations pour grippe se stabilise ou même baisse dans la majorité des régions en France métropolitaine. Cette proportion est toutefois plus élevée en Champagne-Ardenne, Bourgogne, Haute Normandie et Provence-Cote d’Azur.

Selon le modèle de prévision reposant sur les données historiques et sur les ventes de médicaments (partenariat IMS-Health), l’incidence des cas de syndromes grippaux serait à son pic et devrait commencer à décroitre dès la semaine prochaine.

L’occasion de vous rappeler que l’Assurance Maladie et la Direction générale de la santé ont pris la décision de prolonger la durée de validité des bons de prise en charge du vaccin antigrippal, et ce jusqu’au 28 février 2015. Il est donc encore temps de se faire vacciner.


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