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Elle décide de se faire retirer un sein pour éviter un cancer

Elle décide de se faire retirer un sein pour éviter un cancer

Le 14 septembre 2018.

C’est une décision sans doute difficile à prendre. Cette femme a décidé de se faire retirer un sein pour éviter un cancer qui se répétait dans sa famille.

Ablation du sein : une opération préventive

Le témoignage de cette femme de 44 ans est publié en intégralité dans les colonnes du Parisien. Elle y explique son choix de se faire retirer un sein pour éviter de contracter un deuxième cancer. En effet, elle en a déjà eu un il y a deux ans et refuse de prendre le risque de tomber malade une seconde fois. Elle a trop souffert de voir sa mère malade et ne veut pas faire revivre cette épreuve à ses deux enfants aujourd’hui adolescents. 

Le cas des cancers héréditaires est particulier. Dans son cas, d’après les analyses, elle avait 67% de risques de contracter un deuxième cancer. Un pourcentage élevé qu’elle préfère chasser à tout jamais pour ne pas vivre avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. La patiente sera opérée en novembre et se prépare physiquement et psychologiquement. 

Un témoignage pour dédramatiser la situation

Concernant son choix, la quadragénaire explique : « J’ai des amies qui n’auraient pas fait le même et je comprends ». Pourtant, elle a choisi d’effectuer cette opération et en témoigne pour dédramatiser la situation qu’elle ne considère pas du tout comme une mutilation mais plutôt comme une « modification de son corps ». La reconstruction sera effectuée par les chirurgiens grâce à une greffe de la peau de son ventre. 

Plus tard, elle explique qu’elle se fera faire un tatouage, pour dissimuler quelque peu la cicatrice et apprendre à vivre avec. Une période parfois compliquée pour certaines femmes qui bénéficient alors d’un suivi psychologique afin de se réapproprier leur corps et accepter les traces laissées par la maladie. 

Maylis Choné

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L’État est-il bien décidé à lutter contre le cancer ?

L’État est-il bien décidé à lutter contre le cancer ?

Le 5 février 2018.

Selon un rapport sur les avancées de la recherche, l’État français pourrait faire beaucoup plus dans la lutte contre cette maladie qui touche de plus en plus de patients chaque année.

400.000 nouveaux cas de cancer en 2017

Selon Santé publique France, 400.000 nouveaux cas de cancer ont été enregistrés en 2017, près de 54% chez l’homme (214.000) et 46% chez la femme (186.000). Chez l’homme, les cancers les plus fréquents sont le cancer de la prostate, le cancer du poumon et le cancer du côlon-rectum. Chez la femme, le cancer du sein est clairement le plus fréquent (59.000 nouveaux cas) devant le cancer du côlon-rectum et le cancer du poumon.

Mais quelle est l’implication de l’État française dans la lutte contre le cancer ? C’est à cette question qu’ont tenté de répondre les professeurs Fabien Calvo et Dominique Maraninchi, à la demande de l’Institut national du cancer (INCA). Selon leurs travaux, ces 15 dernières années, un grand nombre d’actions a contribué à diminuer les taux de mortalité et à augmenter le taux de survie à long terme et le taux de guérison.

Où en est la recherche contre le cancer ?

Pourtant, il y a un « mais ». Les deux experts, dont l’un était directeur scientifique de l’INCA de 2007 à 2014 et l’autre son président pendant six ans (2006-2011), ont estimé qu’il y avait de grands progrès à faire concernant la recherche. Selon eux, certains cancers, à l’instar des cancers du foie, du pancréas et du système nerveux chez l’enfant et l’adulte, n’ont fait l’objet « d’aucune avancée très significative dans leur compréhension et leur traitement ».

Et l’État aurait sa part de responsabilité car les budgets alloués à la recherche n’ont cessé de baisser. Les auteurs de ce rapport sont cependant optimistes et l’arrivée au gouvernement d’Agnès Buzyn, actuelle ministre de la Santé, qui est également médecin, cancérologue et ancienne présidente de l’INCA (de 2011 à 2016), n’y est pas pour rien. Il serait impensable, selon eux, qu’elle se lance dans un programme de réduction des dépenses sur le cancer. Décidera-t-elle pour autant d’augmenter les budgets ? 

Marine Rondot

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