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Nanoparticules dans les bûches de Noël (non déclarées sur l’étiquette, France)

A l’approche des fêtes de Noël, Agir pour l’environnement révèle la présence potentielle de nanoparticules dans plus de 100 desserts glacés, essentiellement des buches de Noël.

A l’issue d’une enquête menée dans 10 enseignes, l’association a identifié plus de 100 desserts glacés très susceptibles de contenir des nanoparticules : Carte d’Or, Lenôtre, Fauchon, Leclerc, Picard, Monoprix, Lidl, Auchan…

Ils contiennent en effet des colorants que l’on retrouve en général à l’échelle nanoparticulaire : le E171 (dioxyde de titane) qui permet de blanchir, d’opacifier ou de faire briller les préparations et le E172 (oxydes de fer), un colorant rouge.

Cette nouvelle liste porte le nombre de produits alimentaires suspects à plus de 350 : bonbons, chewing-gums, mélanges d’épices, chocolats, biscuits… En somme, beaucoup de produits appréciés par les enfants !

« Ces substances dangereuses doivent être interdites et, au minimum, mentionnées sur l’étiquette, comme l’exige la loi », estime Magali Ringoot, coordinatrice des campagnes à Agir pour l’environnement.

« Il est quasiment certain que ces 100 bûches de Noël devraient porter la mention [nano] dans la liste des ingrédients. Les analyses indépendantes révèlent à chaque fois la présence de nanoparticules cachées, constat confirmé par les enquêtes de la Répression des Fraudes (DGCCRF), présentées lors de la réunion de l’ANSES “nanomatériaux et santé”, le 14 décembre. »

« Récemment, l’ANSES avait validé l’étude de l’INRA, montrant que l’ingestion de E171 favorise des lésions précancéreuses du colon chez les rats au bout de 3 mois seulement », rappelle l’association

« L’Anses recommande de limiter l’exposition au E171, de peser l’utilité des nanomatériaux dangereux et de classer les nanoparticules de dioxyde de titane comme substances dangereuses. Ces substances infiniment petites (un milliardième de mètre) peuvent plus aisément franchir les barrières physiologiques. Leurs effets toxiques sont de mieux en mieux documentés : dommages à l’ADN, perturbation du fonctionnement cellulaire, affaiblissement du système immunitaire… »

« Ces additifs peuvent être facilement retirés, comme le montre l’exemple des très nombreuses entreprises qui ont décidé, depuis un an, de se passer des additifs suspects : William Saurin, Lutti, Verquin, Carrefour, Sainte-Lucie, Thiriet… », souligne l’association.

Communiqué et liste des 350 produits sur le site d’Agir pour l’environnement : 100 bûches de NANOËL ?

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : <a href= »https://www.agirpourlenvironnement.org/communiques-presse/nouvelle-enquete-100-buches-de-nanoel-nanoparticules-31086 » target= »_blank »>Agir pour l’environnement.
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Additif E171 : des nanoparticules non déclarées omniprésentes dans les produits sucrés

100 % des bonbons et gâteaux testés par le magazine français « 60 Millions de consommateurs » contiennent du dioxyde de titane (E171) sous forme de nanoparticules. Sans la mention « nano » qui devrait figurer sur leurs étiquettes.

Le magazine a analysé 18 produits sucrés incluant des bonbons, des gâteaux et des desserts glacés particulièrement appréciés des enfants et susceptibles de contenir du dioxyde de titane (colorant E171) sous forme nanoparticulaire.

Tous les produits testés en contenaient. La proportion de l’additif étant sous forme de nanoparticules variait de 10 % à 100 % : 12 % pour les biscuits Napolitain de Lu, 20 % pour les M&M’s et 100 % pour des gâteaux glacés Monoprix Gourmet (100%), par exemple.

60 Millions a contacté une quinzaine d’entreprises agroalimentaires sur leur usage des nanomatériaux (additifs, nanotextures, ingrédients nanoencapsulés). Près de la moitié ont répondu, toutes affirmant ne pas utiliser de nanomatériaux. Y compris celles dont les produits du test présentent des nanoparticules de dioxyde de titane…

Dans les aliments, les nanoparticules aident à modifier la couleur, l’odeur, la fluidité et la texture. Ainsi, le dioxyde de titane (E171) sous forme nano optimise l’aspect blanchissant de ce colorant pour les glaçages et enrobages de produits sucrés ; il aide aussi à empêcher l’oxygène et l’humidité d’altérer le produit.

Des questions se posent pour la santé, car les nanoparticules peuvent franchir les barrières physiologiques.

En avril dernier, l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation) a rendu un avis « plutôt alarmant » sur le dioxyde de titane, suite à une étude de l’INRA (Institut national de la recherche agronomique) publiée en janvier 2017.

Administré à des rats, le dioxyde de titane contenant 40-45 % de nanoparticules, à des doses proches de celles que l’homme peut ingérer, la substance entraînait une croissance accélérée de lésions initialement bénignes, comme les polypes, dans le côlon après cent jours d’exposition.

Aucune conclusion n’est toutefois établie pour l’homme sur ce potentiel effet « promoteur » de la cancérogenèse du E171. Ni sur d’autres résultats préoccupants, tels que le passage des nanoparticules de cet additif à travers la barrière intestinale. D’autres études sont nécessaires pour confirmer ces premiers résultats.

Nanoparticules dans l’alimentation : 8 ONG réclament l’interdiction du colorant blanc E171

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : 60 Millions de consommateurs, L’OBS
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