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Le régime MIND protégerait contre le déclin cognitif et l’Alzheimer
L’adoption du régime MIND protège contre le déclin des capacités mentales en prenant de l’âge, montre une étude publiée le 14 septembre 2021 dans le Journal of Alzheimer’s Disease. Continuer la lecture de Le régime MIND protégerait contre le déclin cognitif et l’Alzheimer
6 façons de réduire le risque de déclin cognitif et de démence selon les nouvelles recommandations de l’OMS
De nouvelles lignes directrices pour réduire le risque de déclin cognitif et de démence ont été publiées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le 14 mai.
« La démence est une maladie qui se caractérise par une détérioration de la fonction cognitive plus importante que celle qui pourrait se produire dans le cadre d’un vieillissement normal
», rappelle l’OMS.
« Cette détérioration porte sur la mémoire, le raisonnement, l’orientation, la compréhension, l’aptitude à calculer, la capacité d’apprentissage, le langage et le jugement.
»
Selon ces nouvelles recommandations, il est possible de réduire le risque en :
-
pratiquant une activité physique régulière ;
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ne fumant pas ;
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évitant l’usage nocif de l’alcool ;
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contrôlant son poids ;
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privilégiant une alimentation saine ;
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s’efforçant de conserver une bonne tension artérielle ainsi que des taux de cholestérol et de glycémie peu élevés.
« Les données scientifiques rassemblées en vue de l’élaboration de ces lignes directrices confirment ce que nous soupçonnons depuis un certain temps, à savoir que ce qui est bon pour notre cœur l’est aussi pour notre cerveau
», a souligné le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS.
« La réduction des facteurs de risque de démence fait partie des domaines d’action inclus dans le Plan mondial d’action de santé publique contre la démence 2017-2025 de l’OMS. Parmi les autres domaines d’action figurent notamment le renforcement des systèmes d’information relatifs à la démence, le diagnostic, le traitement et la prise en charge de la démence, le soutien aux aidants des personnes atteintes de démence et, enfin, la recherche et l’innovation.
»
« Le soutien aux aidants de personnes atteintes de démence est une composante essentielle de tout plan national de lutte contre la démence
», souligne la Dre Dévora Kestel, directrice du Département Santé mentale de l’OMS. « Les aidants de personnes atteintes de démence sont très souvent des membres de la famille qui doivent procéder à des aménagements considérables de leur vie de famille et de leur vie professionnelle pour pouvoir s’occuper de leurs proches.
»
La démence est provoquée par un ensemble de maladies et de lésions qui affectent le cerveau, comme la maladie d’Alzheimer ou la démence vasculaire.
Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec source : OMS.
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Compléments alimentaires contre le déclin cognitif et l’Alzheimer ? Attention aux pseudomédecines
(JAMA), met en garde contre la forte augmentation des pseudomédecines, des traitements non fondés sur des données probantes, promettant d’améliorer la santé cérébrale et de lutter contre la
ou la prévenir.
Les témoignages, expliquent les auteurs (1), remplacent les études soigneusement conçues pour démonter des liens de cause à effet. Le matériel à l’appui des allégations se fait passer pour de la recherche scientifique, mais ne répond pas aux critères fondamentaux de validité scientifique.
Les compléments alimentaires, la forme la plus courante de pseudomédecine, sont présentés à l’aide de témoignages individuels et, bien que ces histoires puissent être convaincantes, elles ne constituent pas des preuves.
Ils sont souvent promus avec des publicités et des textes conçus pour paraître scientifiques. Les spécialistes du marketing de la pseudomédecine ont affiné cette apparence scientifique à tel point que, pour les consommateurs, les produits semblent tout à fait légitimes et presque impossibles à distinguer des véritables médicaments.
Comme les compléments peuvent être achetés sans ordonnance, les gens sont plus susceptibles de croire qu’ils sont relativement sûrs ; pourtant, ils ne sont pas testés comme les médicaments.
Leur innocuité n’est pas vérifiée par la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis. Et surtout, les entreprises qui vendent ces suppléments ne sont pas tenues de prouver qu’ils sont efficaces. Ce qui est également le cas en Europe et au Canada.
Il n’existe actuellement aucun supplément alimentaire connu prévenant le déclin cognitif et la démence, précisent les auteurs.
Il y a des inconvénients, au-delà du manque de preuves d’efficacité à prendre des compléments, ajoutent-ils. Premièrement, ils ne sont pas toujours inoffensifs. (Ex. : Ginkgo biloba : effets secondaires graves et interactions avec la lévothyroxine et autres)
Deuxièmement, investir dans une intervention qui ne fonctionne pas peut détourner de ce qu’il est possible de faire pour améliorer la santé cérébrale.
Notons que cet avis concerne les compléments alimentaires et non pas les effets d’une saine alimentation apportant une variété de nutriments.
Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.
Voyez également :
(1) Joanna Hellmuth, Gil D. Rabinovici et Bruce L. Miller.
Psychomédia avec sources : Forbes, Medical News Today, JAMA.
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Compléments de vitamines et minéraux pour prévenir le déclin cognitif et la démence ?
Une revue systématique de la littérature scientifique, publiée dans la Cochrane Database of Systematic Reviews, n’a trouvé aucune démonstration probante que les compléments de vitamines et minéraux ont un effet quelconque sur la prévention du déclin cognitif ou de la démence.
Anne WS Rutjes de l’Université de Berne (Suisse) et ses collègues ont analysé 28 essais randomisés menés avec un total de plus de 83 000 personnes de 40 ans et plus en bonne santé cognitive.
Les études couvraient un large éventail de vitamines et de minéraux, seuls ou en combinaison, à diverses doses, avec des suivis pouvant aller jusqu’à 18 ans.
Huit études ont porté sur les antioxydants bêta-carotène, vitamine C et vitamine E. Une étude a comparé la vitamine D et le calcium à des placebos. Un essai de supplémentation en zinc et en cuivre a réuni plus d’un millier de participants, et un essai sur le sélénium en a réuni plus de 3 700. Il y a eu 17 essais sur des vitamines B ou leurs combinaisons avec des antioxydants et des minéraux.
Les scientifiques n’ont trouvé aucune démonstration que la supplémentation en vitamines ou en minéraux avait un effet significatif.
« Nous sommes un peu déçus
», a déclaré Naji Tabet, chercheur en psychiatrie à la Brighton and Sussex Medical School en Angleterre, coauteur. « Nous nous attendions à trouver des preuves d’un impact notable. Mais d’après cette étude – la plus importante du genre, je crois – il n’existe aucun supplément efficace de vitamines ou de minéraux qu’un clinicien puisse recommander pour prévenir le déclin cognitif.
»
Ces résultats ne concernent que les compléments alimentaires et non pas les apports en vitamines et minéraux apportés par l’alimentation.
Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec sources : Cochrane Library, New York Times.
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Mots croisés, sudoku et autres préviennent-ils le déclin cognitif lié à l’âge ?
Sudoku, mots croisés et autres activités intellectuelles de résolution de problèmes peuvent stimuler les capacités mentales tout au long de la vie, mais ne protègent pas contre le déclin cognitif lié à l’âge, selon une étude publiée dans l’édition de Noël du British Medical Journal.
Des études précédentes ont suggéré que les activités intellectuelles pouvaient aider à maintenir ou améliorer les capacités mentales.
Pour examiner l’association entre ces activités et les capacités mentales à un âge avancé, Roger Staff de l’Université d’Aberdeen et ses collègues ont mené une étude avec 498 personnes, nées en 1936, qui ont passé un test d’intelligence à l’âge de 11 ans. Elles avaient environ 64 ans au début de l’étude et ont été rencontrées, 5 fois sur une période de 15 ans, pour des tests de mémoire et de vitesse de traitement mental.
Après avoir pris en compte des facteurs potentiellement influents, les chercheurs ont constaté que la pratique régulière d’activités stimulantes intellectuellement était liée au niveau de capacité mentale, améliorant la performance cognitive tout au long de la vie.
Mais ces activités n’avaient pas d’effet sur le taux de déclin cognitif associé au vieillissement.
Les résultats suggèrent que les activités intellectuelles régulières stimulent les capacités mentales tout au long de la vie et favorisent un « point cognitif supérieur » à partir duquel le déclin se produit.
Pour plus d’informations sur le déclin cognitif et sa prévention, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec sources : University of Aberdeen, The BMJ.
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Ralentir le déclin cognitif de 11 ans avec certains légumes
Les légumes verts à feuilles peuvent ralentir le déclin cognitif, suggère une étude publiée dans la revue Neurology.
Martha Clare Morris de l’Université Rush à Chicago et ses collègues ont mené cette étude avec 960 hommes et femmes âgés de 58 à 99 ans qui ont rempli des questionnaires sur leur alimentation et ont passé deux évaluations cognitives ou plus sur une période de suivi de cinq ans.
Parmi de nombreux autres aliments, les chercheurs ont enregistré le nombre de portions de légumes verts à feuilles : laitues, épinards, choux frisés (kale), choux verts…
Pour mieux comprendre les mécanismes biologiques qui sous-tendent l’association avec le déclin cognitif, ils ont étudié les associations individuelles des éléments nutritifs et bioactifs principaux des légumes feuillus verts, dont la vitamine K (phylloquinone), la lutéine, le bêta-carotène, les nitrates, les folates (vitamine B9), le kaempférol et l’alpha-tocophérol (une forme de vitamine E).
En tenant compte, dans l’analyse, d’une diversité d’autres facteurs pouvant affecter le déclin cognitif, ceux qui mangeaient le plus de légumes feuillus – une à deux portions par jour – avaient un score cognitif correspondant à 11 ans de moins comparativement ceux qui en mangeaient peu ou pas du tout.
Des apports plus élevés de chacun des éléments nutritifs et agents bioactifs, à l’exception du bêta-carotène, étaient individuellement associés à un ralentissement du déclin cognitif.
Pourrait-on obtenir le même effet avec des suppléments contenant ces nutriments ? Probablement pas. « Les données probantes sur les suppléments ne sont pas positives, que ce soit dans le cadre d’études observationnelles ou d’essais cliniques
», précise la chercheure, relayée par le New York Times.
Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec sources : New York Times, Neurology.
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Déclin cognitif : raisins et bleuets (myrtilles) seraient synergiques pour améliorer la cognition
Des extraits de bleuet (myrtille) et de raisin combinés amélioreraient les fonctions cognitives chez les personnes qui connaissent un déclin cognitif lié à l’âge plus prononcé que la moyenne, selon une étude franco-québécoise présentée 8e Conférence internationale sur les polyphénols et la santé.
Cette étude est menée par des chercheurs de l’Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels (INAF) de l’Université Laval (Québec) et de l’Institut national français de la recherche agronomique (Inra) ainsi que d’autres institutions (1) et partenaires industriels.
Le bleuet et le raisin ont chacun des effets avérés sur les fonctions cognitives, indique le communiqué de l’Université Laval. Mais « leur l’action combinée est complémentaire et synergique
».
Stéphanie Dudonné de l’INAF et ses collègues ont recruté 190 personnes en bonne santé, âgées de 60 à 70 ans.
La moitié ont été assignées à consommer quotidiennement, pendant 6 mois, 600 mg de polyphénols de bleuet et de raisin sous forme de suppléments, alors que les autres recevaient un placebo. Les participants ont passé des tests de capacités cognitives au moment du recrutement et six mois plus tard.
Lorsque tous les participants étaient inclus dans les analyses, aucune amélioration cognitive n’était constatée. Mais en limitant les analyses à ceux ayant obtenu les moins bons résultats aux tests cognitifs au moment du recrutement (se situant dans le quartile inférieur), les suppléments apportaient une amélioration importante équivalant à une amélioration de près de 10 années sur l’échelle des résultats normalisés selon l’âge, indique la chercheuse.
L’analyse des urines a révélé que les participants du quartile inférieur excrétaient davantage de métabolites de polyphénols que les autres participants. « Même si les polyphénols apportent des bienfaits pour la santé, ils sont perçus comme des produits toxiques par notre corps et l’organisme cherche à les éliminer. Certaines personnes ont un système d’élimination plus efficace, de sorte que les polyphénols provenant de l’alimentation sont rapidement excrétés. Ces personnes sont celles qui pourraient le plus profiter d’un apport supplémentaire en polyphénols
», avance la chercheuse.
Les partenaires industriels de l’étude ont déjà mis en marché les suppléments de bleuet et de raisin testés, précise le communiqué.
Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.
Voyez également :
(1) INRS-IAF et Université de Bordeaux.
Psychomédia avec sources : Université Laval (Le Fil), INAF
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La danse comparée à l’entraînement physique traditionnel pour retarder le déclin cognitif
Les personnes âgées qui participent régulièrement à des sessions d’exercice physique peuvent inverser des signes cérébraux du vieillissement et la danse a le plus grand effet, selon une étude publiée dans la revue Frontiers in Human Neuroscience.
Kathrin Rehfeld du German center for Neurodegenerative Diseases à Magdeburg (Allemagne) ont mené cette étude avec des volontaires, âgés en moyenne de 68 ans.
Ils ont été assignés au hasard à participer de façon hebdomadaire, pendant 18 mois, à des cours de danse ou à un entraînement traditionnel d’endurance et de flexibilité.
Une augmentation du volume de l’hippocampe a été constatée dans les deux groupes. Cette région est sujette à un déclin lié à l’âge et est affectée par des maladies comme l’Alzheimer, soulignent les chercheurs. Elle joue également un rôle clé dans la mémoire et l’apprentissage, ainsi que dans l’équilibre.
Seule la danse a entraîné des changements en ce qui concerne l’équilibre.
Le programme traditionnel d’entraînement physique comportait principalement des exercices répétitifs, tels que le vélo ou la marche nordique, mais le groupe de danse était mis au défi avec des apprentissages nouveaux chaque semaine.
Les routines de danse changeaient constamment (danse jazz, carrée, latino-américaine et en ligne). Les pas, les mouvements de bras, la vitesse et les rythmes étaient changés toutes les deux semaines pour maintenir un processus d’apprentissage constant. L’aspect le plus difficile pour les participants était de se rappeler les routines sous la pression du temps et sans aucune indication de l’instructeur.
Les chercheurs s’appuient sur ces résultats pour tester de nouveaux programmes de conditionnement physique ayant le potentiel de maximiser les effets anti-âge sur le cerveau.
Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.
Voyez également :
Psychomédia avec sources : Frontiers, Frontiers in Human Neuroscience
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Alzheimer et démence : le manque de vitamine D lié à un déclin cognitif plus rapide
L’insuffisance en vitamine D chez les personnes âgées est fortement corrélée avec un déclin cognitif accéléré et une diminution des performances dans des domaines tels que la mémoire qui sont associés à la maladie d’Alzheimer et à la démence, selon une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) Neurology.
Joshua Miller et Charles DeCarli ont, avec leurs collègues des universités de Californie (Davis) et Rutgers, mené cette étude avec 400 personnes qui ont été suivies pendant 5 ans.
50 % étaient d’origine caucasienne et 50 %, africaine-américaine ou hispanique. La moyenne d’âge était de 76 ans et les participants avaient une cognition normale, un déficit cognitif léger ou une démence.
Au début de l’étude, 26 % des participants présentaient une déficience en vitamine D et 35 %, une insuffisance. Parmi les Caucasiens, 54 % avaient de faibles niveaux comparativement à 70 % des Africains-Américains et des Hispaniques.
Les participants qui avaient une déficience en vitamine D ont connu un déclin cognitif 2 à 3 fois plus rapide en ce qui concerne la mémoire épisodique et la fonction exécutive que ceux qui avaient des niveaux adéquats. En 2 ans, ils ont connu un déclin aussi important que ceux ayant des niveaux adéquats en 5 ans.
L’exposition de la peau aux rayons du soleil est la principale source de vitamine D. Les personnes à la peau plus foncée sont plus à risque d’avoir de faibles taux de vitamine D à cause de la plus forte concentration en mélanine de leur peau qui protège contre le cancer de la peau, mais inhibe aussi la synthèse de la vitamine D.
L’alimentation est une autre source de vitamine D. La vitamine D alimentaire est obtenue notamment grâce à la consommation de produits laitiers.
Dans une prochaine étape, les chercheurs vérifieront si des compléments de vitamine D peuvent réduire le déclin cognitif.
Bien que cette étude ne prouve pas que le lien constaté soit de cause à effet, les auteurs estiment qu’avec d’autres, elle suggère qu’il y a assez d’évidence d’ores et déjà pour recommander aux personnes dans la soixantaine de discuter avec leur médecin de la pertinence de prendre un complément de vitamine D tous les jours.
Psychomédia avec source : UC Davis.
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