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Un nouvel organe a été découvert dans le système digestif

Un nouvel organe a été découvert dans le système digestif

Le 4 janvier 2017.

On croyait tout savoir du corps humain, mais ce dernier a encore des secrets à nous révéler sur son fonctionnement. Une équipe de chercheurs de l’University Hospital Limerick, en Irlande, a en effet découvert un nouvel organe dans le système digestif.

Un 79e organe découvert

Le mésentère. Voici le nom du 79e organe que des scientifiques irlandais viennent de découvrir dans le système digestif. Selon un article publié dans la revue The Lancet Gastroenterology & Hepatology, le mésentère se situeraient entre l’intestin et les parois abdominales. « Aujourd’hui, nous avons réussi à établir son anatomie et sa structure », a fait savoir le Pr. J Calvin Coffey, à l’origine de cette découverte. « Nous devons désormais connaître sa fonction. »

Et d’ajouter : « Si vous comprenez la fonction, vous pouvez ensuite identifier une anomalie, et donc une maladie. Assemblez le tout, et vous obtenez le champ de la science mésentérique… les bases pour un tout nouveau domaine de la science ». C’est donc une découverte majeure que ces scientifiques viennent de mettre en lumière. Jusqu’à présent, le mésentère était en effet considéré comme un ensemble de structures fragmentées.

Longtemps considéré comme un ensemble de structures fragmentées

Selon The Independent, Léonard de Vinci avait déjà identifié et décrit cet organe, en 1508, mais, depuis, la communauté scientifique n’avait pas souhaité qualifier le mésentère d’organe. « La description anatomique qui avait été établie, pendant 100 années d’anatomie, était incorrecte, cet organe est loin d’être fragmenté et complexe, c’est simplement une structure continue », a détaillé J. Calvin Coffey dans un communiqué.

Il s’agit précisément d’un repli du péritoine, la membrane qui tapisse la cavité abdominale. Il relie l’intestin à la paroi de l’abdomen et a une fonction importante puisqu’il permet de maintenir l’ensemble de ces organes en place. Désormais, les scientifiques vont chercher à préciser le rôle que cet organe joue dans notre organisme, afin de mieux comprendre certaines maladies du tube digestif.

Pour en savoir plus : Comment fonctionne l’appareil digestif ?

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Un médicament pour lutter contre la sclérose en plaques découvert ?

Le 21 juillet 2016.

Une équipe de chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) aurait mis au point un anticorps capable de lutter efficacement contre la sclérose en plaques, cette maladie auto-immune, qui affecte le cerveau et la moelle épinière.

Bloquer la progression des troubles moteurs

Des chercheurs de l’Inserm, travaillant sous la houlette du Pr Denis Vivien, ont développé un anticorps possédant des effets thérapeutiques potentiels contre la sclérose en plaques. Une découverte majeure qui représente un véritable espoir pour les patients atteints de cette maladie, qui provoque des troubles moteurs, sensitifs et cognitifs et qui peut entraîner une paralysie totale.

Selon les chercheurs, les cellules immunitaires des patients atteints de sclérose en plaques détruisent la gaine de myéline qui entoure et protège les prolongements des neurones. Une destruction qui perturbe alors la transmission de l’influx nerveux. Ils ont donc mis au point un anticorps, appelé Glunomab, qui limite le passage dans le système nerveux des cellules agressives du système immunitaire.

Aucun effet secondaire n’a été constaté

« Ce médicament a montré une efficacité importante chez la souris, une souris qui présente quelque chose qui ressemble à la sclérose en plaques », explique Fabien Docagne, chercheur à l’Inserm. « Quand on donne ce médicament, la souris va mieux. On empêche la progression de la maladie et les souris n’ont pas de paralysie du train arrière. »

Après une injection intraveineuse du Glunomab, la progression des troubles moteurs est bloquée et aucun effet secondaire n’a pour l’instant été constaté. « Dans ces conditions, vu son efficacité, on espère qu’un jour cette cible pourra devenir un traitement chez l’homme », a ajouté le chercheur. L’Inserm part donc à la recherche de financements – plusieurs millions d’euros – pour lancer un premier essai clinique chez l’homme.

À lire aussi : La sclérose en plaques : une leçon de courage

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Un nouveau ligament découvert dans le genou humain

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Grâce à l’autopsie de 41 cadavres, des chirurgiens belges viennent de découvrir un nouveau ligament dans le genou humain qui n’avait jamais été décrite anatomiquement. Pressenti depuis 1879, cette nouvelle partie du corps humains vient d’être décrite dans le Journal of Anatomy.

Dès 1879, le chirurgien français Paul Second avait observé l’existence dans le genou d’une bande de tissu fibreux et résistant, sans parvenir à définir de quoi il s’agissait exactement.

C’est récemment que Steven Claes et Johan Bellemans, deux chirurgiens Belges, ont voulu en savoir davantage sur la présence de cette partie de l’anatomie du genou. Pour ce faire, ils ont observé les genoux de 41 cadavres humains et ont découvert, en les disséquant, la présence d’une structure fibreuse bien définie sur la partie antérieure de l’articulation.

Reliant le le fémur au tibia et au péroné, ils ont nommé cette articulation qui joue un rôle important dans notre locomotion ligament antérolatéral (LAL).
Exposée facilement aux blessures et à la rupture principalement pour les sportifs lorsqu’ils se réceptionnent mal ou subissent un choc violent, la découverte de ce ligament pourrait expliquer pourquoi les sportifs ont du mal à se remettre d’une rupture des ligaments croisés.

Dans de nombreux cas, lorsque les sportifs se blessent, c’est le ligament croisé antérieur qui lâche à cause d’une tension excessive. Le genou, après cette blessure conserve une grande fragilité, augmentant les risques de récidive, et ce malgré les traitements suivis et la rééducation.

Après la découverte de ce nouveau ligament, les scientifiques ont émis l’hypothèse que cette articulation pourrait être à l’origine de la faiblesse du genou ressentie par les patients après une rupture du LCA.

Selon les chercheurs, en effet, le choc pourrait atteindre le LAL, ce nouveau ligament qui était inconnu jusqu’alors et qui n’était donc pas remis en place au cours des interventions chirurgicales. Cette découverte devrait permettre de gagner en efficacité pour la réparation et le traitement des ruptures des ligaments croisés.L

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