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Une nouvelle découverte pourrait expliquer la fatigue chronique

Le 1er juillet 2016.

Le syndrome de fatigue chronique demeure aujourd’hui un grand mystère pour les scientifiques, qui l’associent souvent à des causes psychosomatiques. Une étude menée par des chercheurs américains pourrait apporter un éclairage nouveau sur le sujet.

Fatigue persistante, douleurs articulaires, troubles de la mémoire

Le syndrome de fatigue chronique, qui se traduit chez ceux qui en souffrent par une fatigue persistante, des douleurs articulaires, des troubles de la vision et de la mémoire, mais aussi des maux de tête et une faiblesse musculaire, pourrait être liée à un dysfonctionnement du microbiote, terme qui désigne l’ensemble des bactéries qui vivent dans nos intestins.

Des chercheurs de l’université Cornell, aux États-Unis, se sont penchés sur le sujet et ont publié leurs conclusions dans la revue Microbiome. Pour parvenir à ces résultats, ils ont mené une étude sur 48 patients souffrant de fatigue chronique.

Des probiotiques pour soigner la fatigue chronique

Les scientifiques ont analysé l’ADN des bactéries du microbiote de ces personnes, afin de les comparer à celles de 39 personnes en bonne santé. Ils ont alors observé que chez les sujets malades, les bactéries sont beaucoup moins diversifiées que chez les sujets sains. Ils ont également noté que les bactéries qui vivent dans les intestins des personnes souffrant de fatigue chronique sont davantage pro-inflammatoires qu’anti-inflammatoires.

« Nos travaux montrent que le microbiote intestinal des patients atteints de fatigue chronique n’est pas normalement équilibré, et peut conduire à des symptômes gastro-intestinaux et inflammatoires chez les victimes de cette maladie », note ainsi le professeur Maureen Hanson, co-auteure de l’étude, dans un communiqué. Reste désormais à savoir si ce déséquilibre intestinal est une cause ou un symptôme de la fatigue chronique. Des recherches plus approfondies doivent désormais être menées, mais cette première découverte permettra déjà aux médecins traitants de s’aider de prébiotiques ou de probiotiques pour soigner leurs patients.

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Découverte d’un nouveau virus responsable du décès d’un homme aux Etats-Unis

SANTE – Le virus se transmettrait par des tiques ou d’autres insectes…

Une découverte très inquiétante. Les autorités sanitaires américaines ont annoncé vendredi avoir découvert un nouveau virus qui serait responsable du décès d’un homme, par ailleurs en bonne santé, dans l’Etat américain du Kansas au printemps 2014.

«Thogotovirus»

Le virus baptisé «Bourbon» du nom du comté où vivait le patient, fait partie d’un groupe de virus appelés thogotovirus, ont précisé les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC).

C’est la première fois qu’un virus de cette famille a causé une maladie mortelle chez un humain aux Etats-Unis, et seulement le huitième cas connu d’infection par un thogotovirus qui provoque des symptômes chez des personnes.

Dans la mesure où des virus de ce groupe d’agents viraux (thogotovirus) ont été liés à des tiques ou des moustiques dans certaines parties d’Europe, d’Asie et d’Afrique, le virus «Bourbon» pourrait aussi se propager par des tiques ou d’autres insectes.

Technologie moléculaire avancée de détection

L’homme en question était âgé de plus de 50 ans et il avait été mordu de multiples fois par des tiques dans les jours avant de tomber malade, indiquent les CDC. C’est le seul cas connu.

Les résultats de nombreux tests pour un grand nombre de maladies infectieuses étant négatifs, un échantillon de sang du malade a été envoyé à un laboratoire des CDC pour des analyses supplémentaires.

Les tests initiaux ont détecté la présence d’un virus non-identifié. Les chercheurs des CDC ont déterminé qu’il s’agissait d’un nouveau virus, après avoir utilisé une technologie moléculaire avancée de détection (AMD).

Les médecins qui ont soigné l’homme dans le Kansas ont trouvé une tique pleine de sang accrochée sur son épaule. Il est tombé malade quelques jours après avec de la fièvre et des maux de tête, selon l’étude publiée dans la revue des (…) Lire la suite sur 20minutes.fr

Maladie génétique: Les Etats-Unis mettent en vente un autotest
Le plan Orsan, une réponse efficace pour contrer l’épidémie de grippe ?
Paludisme: Le virus résiste au traitement en Birmanie
Etats-Unis: 200 patients victimes d’une «super bactérie»
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Ebola : la découverte d’un traitement efficace contre le virus

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Un essai clinique de l’Inserm réalisé en Guinée montre des signes encourageants dans la lutte contre Ebola, une épidémie qui a déjà fait près de 9000 morts. Les tests réalisés avec l’Avigan (favipiravir) se sont en effet révélés positifs. Un traitement, qui pourtant, à l’origine était plutôt destiné à soigner des formes sévères de grippes.

Même si les résultats n’ont pas encore été publiés dans une revue scientifiques, l’information donnée à l’Elysée est encourageante : 80 malades ayant reçu ce médicament antiviral ont mieux résisté à la maladie. Certains ont guéri plus vite et le nombre de morts a été moins importants.

L’Avigan, de son nom scientifique Favipiravir, un traitement développé grâce à l’Inserm dans un laboratoire au Japon, développé dans un premier temps pour soigner certaines formes sévères de grippe, s’est montré efficace dans la lutte contre Ebola. L’origine de ce succès pourrait bien être liée à la structure commune proche du virus grippal et d’Ebola.

La société Fujifilm a d’ores et déjà fait savoir qu’elle disposait de réserves en quantité suffisante pour traiter plus de 20 000 personnes. Qui plus est, bonne nouvelle, le traitement sous forme de comprimé est facile d’utilisation.

Alors que le virus a déjà atteint environ 23 000 personnes à travers le monde (dont près de 9000 décès), presque exclusivement dans les pays d’Afrique de l’Ouest), les relevés statistiques de l’OMS montrent que l’épidémie continue de gagner du terrain en Guinée, au Liberia et au Sierra Leone. L’annonce d’un traitement efficace est donc une excellente nouvelle.

Ebola : l'Avigan, un traitement efficace contre le virus

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Grippe espagnole : son origine découverte par des chercheurs

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L’origine de la pandémie de grippe espagnole qui a décimé des populations entières à la fin de la Première Guerre mondiale, faisant au moins 20 millions de morts vient d’être découverte. Selon une étude parue lundi dans les Comptes rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS), le virus responsable de cette épidémie extrêmement mortelle était un ancêtre du virus H1N1 de 2009.

La grippe espagnole est une maladie qui a tué, durant l’hiver 1918- 1919 entre 20 et 50 millions de personnes dans le monde (165 000 en France). Touchant principalement les jeunes adultes entre 20 et 40 ans, les victimes mourraient principalement de surinfection bactérienne, qui apparaissait au bout de 4-5 jours et entraînait le décès en une dizaine de jours après les premiers symptômes grippaux, en l’absence d’antibiotiques.

Selon les travaux de Micheal Worobey et collaborateurs de l’Université d’Arizona aux États-Unis, la grippe espagnole aurait d’abord infectée de jeunes soldats américains au Kansas, qui étaient réunis durant trois mois dans des camps de formation militaire (50 000 à 70 000 individus) qui auraient ensuite traversé le pays et pris la mer pour l’Europe.

Elle tirerait son origine de la combinaison d’une souche humaine de la grippe (H1) provenant de la grippe saisonnière H1N8 qui était en circulation entre 1900 et 1917, et de gènes aviaires (N1). C’est ce croisement qui aurait donné naissance à la souche H1N1 qui est apparue entre 1917 et 1918.

Pour expliquer la sensibilité des jeunes adultes à cette grippe, le Professeur Micheal Worobey explique qu’ils auraient été affectés par une grippe de type H3N8 lorsqu’ils étaient enfants, et n’auraient de fait pas été immunisés contre le virus H1, contrairement aux personnes plus âgées. En raison des conditions extrêmement difficiles d’après guerre, des mauvaises conditions sanitaires, la circulation du virus aurait été favorisée.

Le seuil épidémique de la grippe est franchi en France

L'origine de la grippe espagnole de 1918 dévoilée

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Pandoravirus : découverte de deux nouveaux virus géants

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Après Mimivirus, découvert il y a dix ans, et plus récemment Megavirus chilensis, les chercheurs français viennent de découvrir deux nouveaux virus géants : Pandoravirus salinus et Pandoravirus dulcis.

Il y a dix ans, les chercheurs de l’IGS participaient à la découverte et à l’analyse du génome du plus grand virus jamais décrit, Mimivirus. Avec plus de 1 000 gènes, le premier des virus géants surpassait en complexité de nombreuses bactéries. Mais les records sont faits pour être battus ! Le même laboratoire vient tout juste d’isoler un nouveau virus, baptisé Megavirus chilensis, encore plus gros et génétiquement plus complexe que Mimivirus, devant la station biologique marine de Las Cruces au Chili.

Tout comme Mimivirus, Megavirus chilensis est capable d’infecter par phagocytose de nombreuses souches de l’amibe Acanthamoeba, en se faisant passer pour une bactérie, proie habituelle des amibes. Il présente également une capside semblable à celle de Mimivirus, recouverte d’une couche de fibres qui lui donne une apparence « chevelue ». En outre, Mimivirus et Megavirus chilensis possèdent 594 gènes en commun, ou « gènes orthologues », pour la plupart localisés dans la partie centrale de leur génome, dont les extrémités sont curieusement beaucoup plus variables. Cette propriété découle probablement d’un mécanisme de réplication similaire à celui des Poxvirus responsables de la variole. Selon les chercheurs, Mimivirus et Megavirus chilensis pourraient constituer l’ébauche d’une nouvelle famille, celle des Megaviridae, qui regrouperait les virus dont le génome, ou celui de leur ancêtre, est d’une taille supérieure à un million de paires de bases.

La découverte la plus remarquable de cette étude est l’existence chez Megavirus chilensis de sept enzymes-clés de l’appareil de traduction, des aminoacyl tRNA synthétases, dont la fonction est de charger les bons acides aminés sur les bons ARNs de transfert, assurant ainsi le respect absolu du code génétique. La présence supplémentaire de trois de ces enzymes, par rapport aux quatre autres déjà identifiées chez Mimivirus, confirme l’hypothèse précédemment émise par les chercheurs, selon laquelle les gènes correspondants ont été hérités d’un ancêtre commun aux Megaviridae, qui devait donc posséder un appareil de traduction. Ce scénario évolutif est en rupture totale avec la vision traditionnelle qui attribue la présence de ces fonctions de type cellulaire chez les virus géants à leur « kleptomanie génétique », c’est-à-dire à une capacité particulière à voler des gènes au hasard dans les cellules qu’ils infectent. Les scientifiques précisent que leur nouveau scénario pourrait s’étendre aux grands virus à ADN plus traditionnels comme Poxvirus, Iridovirus, Phycodnavirus, Asfarvirus ou Herpesvirus, puisqu’il est largement admis qu’ils partagent une origine commune avec Mimivirus et par extension, avec les Megaviridae.

L’ensemble de ces résultats renforcent l’intérêt fondamental de l’analyse détaillée des virus géants, vus comme des fossiles vivants d’organismes cellulaires ancestraux qui ne sont peut-être plus représentés aujourd’hui. Megavirus chilensis pourrait ainsi avoir conservé certains des processus moléculaires fondamentaux à l’œuvre dans les toutes premières cellules eucaryotes.

Pandoravirus salinus et Pandoravirus dulcis, découverts respectivement sur les côtes chiliennes et dans une mare d’eau douce à Melbourne (Australie), ont un diamètre proche du micron et un génome contenant plus de 1 100 gènes.

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Recherche sur le sida, 30 ans après la découverte du Virus de l’immunodéficience humaine

Une nouvelle étude montre que 14 patients auraient été "guéri fonctionnellement du sida après un arrêt de traitement grâce à une prise d'antirétroviraux précoce.

Une nouvelle étude montre que 14 patients auraient été « guéri fonctionnellement du sida après un arrêt de traitement grâce à une prise d’antirétroviraux précoce.

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Il y a 30 ans, le 20 mai 1983, le virus du sida (syndrome de l’immunodéficience acquise) était identifié par Luc Antoine Montagnier et Françoise Barré-Sinoussi à l’Institut Pasteur de Paris.

Alors que l’Institut Pasteur s’apprête à célébrer, par un colloque scientifique intitulé « 30 years of HIV science: Imagine the future », trente ans de recherche sur le Virus de l’immunodéficience humaine (VIH), il n’existe toujours pas de vaccin contre ce virus mortel.

Pour arriver à un vaccin contre le sida, les chercheurs estiment qu’il faudra faire bouger les dogmes sur lesquels repose la recherche dans ce domaine. Il faudrait ouvrir de nouvelles voies, car tous les candidats vaccins, tous les vecteurs pour les transporter, élaborés à partir d’une approche empirique, ont été des échecs.

Ces nouvelles pistes viendront d’un retour à la recherche fondamentale, mais, je le répète, à condition que les chercheurs s’affranchissent des dogmes. La piste des cofacteurs microbiens est très intéressante et pourra se développer très vite, selon le Pr Luc Montagnier. Si elle est confirmée, l’épidémie sera réduite.

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J’ai testé le  » modelage découverte  » dans le noir

photoOn connaissait le restaurant  » Dans le noir « , voici désormais le spa. Dans ce lieu unique, qui a ouvert ses portes à Paris en avril dernier, les esthéticiennes sont handicapées visuelles. Elles nous font pénétrer et nous guident dans leur univers. Privée de la vue, on redécouvre comme elles nos autres sens, particulièrement le toucher. Sensations inédites garanties !



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