Archives par mot-clé : dengue

Le Pérou en état d’urgence après une explosion de cas du syndrome de Guillain-Barré

Ce syndrome rare, qui peut être mortel dans certains cas, est « en augmentation inhabituelle », selon le ministre de la Santé.

L’état d’urgence sanitaire va durer trois mois au Pérou. Signe de l’inquiétude provoquée par la recrudescence « inhabituelle » des cas de Guillain-Barré dans le pays. Le dernier bilan du ministère péruvien de la Santé, lundi 10 juillet, fait état de quatre morts et de 180 cas déclarés depuis janvier.

Ce syndrome rare est une atteinte neurologique, aussi appelée polyradiculonévrite aiguë, qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive qui survient en deux à quatre semaines et peut affecter le système respiratoire. Des sensations de fourmillement et le manque de force dans les doigts des mains et des pieds font partie des premiers symptômes les plus fréquents.

« Il y a eu une augmentation importante ces dernières semaines qui nous oblige à prendre des mesures au niveau de l’Etat pour protéger la santé et la vie de la population », a précisé le ministre de la Santé. Les 33 millions d’habitants de ce pays d’Amérique latine sont donc mis sous cloche pendant 90 jours pour tenter d’endiguer cette maladie.

Certains mettent d’ailleurs en avant, le lien entre la recrudescence de la maladie et la vaccination contre le Covid-19. En 2021, l’Agence européenne des médicaments en 2021 avait alerté sur la possibilité « très rare » de développer un Guillain-Barré suite à une vaccination avec AstraZeneca ou Johnson & Johnson dans moins d’un cas sur 10 000. Mais une si faible proportion n’explique pas la situation péruvienne étant donné le faible pourcentage de la population – 8% – vacciné avec l’un des remèdes concernés.

Ainsi, l’augmentation des cas s’expliquerait davantage par l’épidémie de Dengue qui frappe le Pérou depuis plusieurs mois. Depuis le passage du cyclone Yaku en mars dernier, le moustique transmetteur de cette maladie est fortement présent et est responsable que la plus forte vague de dengue au Pérou depuis sa réapparition dans le pays en 1990.

Le moustique tigre (dengue, chikungunya, zika) désormais implanté à Paris et dans 51 départements (carte)

, est désormais implanté dans plus de la moitié des départements en France métropolitaine, a indiqué le ministère de la Santé le 26 avril.

Depuis son implantation en 2004 dans les Alpes-Maritimes, il s’est propagé rapidement et est désormais implanté dans 51 départements contre 42 un an plus tôt, selon la mise à jour annuelle de la carte de son implantation.

Paris, jusqu’ici épargnée, fait désormais partie des zones où le moustique est « implanté et actif », tout comme la Seine-Saint-Denis, la Seine-et-Marne et l’Essonne. Sur les huit départements d’Ile-de-France, seul le Val-d’Oise est encore épargné.

Le moustique a été « détecté sporadiquement » dans les Yvelines. Les autres nouveaux départements concernés sont la Charente-Maritime, la Côte-d’Or, la Loire, la Nièvre et le Puy-de-Dôme.

Ce moustique est essentiellement urbain : il prolifère dans les lieux habités par l’homme, précise le communiqué du ministère.

« Plus récemment, un autre type de moustique, très répandu, le Culex pipiens, a transmis un autre type de virus, le virus du Nil occidental (ou West Nile Virus) », mentionne aussi le ministère. (Recrudescence du virus du Nil occidental : symptômes, conseils)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Ministère de la Santé, Le Monde.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Premier cas autochtone de dengue dans le Var

NICE (Reuters) – Un premier cas de dengue autochtone dans le département du Var a été confirmé ce jeudi par la préfecture et l’agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes Côte-d’Azur.

La personne a contracté la maladie sur le territoire national et n’a pas voyagé dans une zone où circule le virus dans les quinze jours précédents, a-t-on précisé de même source.

Aucune information n’a été donnée sur l’âge et le sexe de l’individu contaminé qui a « consulté un médecin traitant » et dont l’état de santé « n’inspire aucune inquiétude ».

Suite à ce premier cas, le département du Var « est officiellement placé, ce jour, en niveau 2 du plan national anti-dissémination du chikungunya et de la dengue », ont indiqué l’ARS et la préfecture dans un communiqué.

« Des actions de démoustication sont également en cours autour de la zone de résidence de la personne contaminée » ont-elles ajouté.

La dengue ou « grippe tropicale » est un virus transmis d’homme à homme par l’intermédiaire du moustique du genre Aedes.

Cet insecte, dont la prolifération s’accélère dans le sud de la France depuis son apparition en 2004, est particulièrement surveillé par les autorités. Il a la particularité de piquer essentiellement le jour.

La maladie est le plus souvent bénigne mais elle peut présenter des formes graves comme la dengue hémorragique ou avec état de choc.

Dans la forme classique, les principaux symptômes sont principalement une forte fièvre accompagnée de frissons, de maux de tête, de nausée, de vomissements et de douleurs articulaires.

En France métropolitaine, la transmission locale de la dengue est rare. Le dernier cas remontait à une personne dans les Bouches-du-Rhône, diagnostiquée le 21 octobre 2013.

(Matthias Galante, édité par Marine Pennetier)


News Santé | Actualités & informations – Yahoo Actualités FR

Dengue et chikungunya aux Antilles : conseils aux voyageurs

Share Button

Le ministère de la santé appelle à suivre quelques recommandations et mesures de précaution en cas de voyage aux Antilles pour les fêtes de fin d’année. Les Antilles font en effet face à une épidémie de dengue et au début d’une épidémie de chikungunya à Saint-Martin où deux cas ont été identifiés et confirmés.

La dengue et le chikungunya sont des maladies qui se transmettent d’homme à homme par l’intermédiaire des piqûres des moustiques femelles des moustiques tigrés, de l’espèce Aedes aegypti. Les deux maladies ont des symptômes relativement similaires. La dengue entraîne de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires et articulaires, de la fatigue, des nausées, des vomissements et des éruptions cutanées. Souvent, on observe une baisse des plaquettes. La guérison survient habituellement en une semaine.

Pour le chikungunya, on observe en moyenne 4 à 7 jours après la piqûre infectante, l’apparition soudaine d’une fièvre élevée (supérieure à 38,5°C) associée à des courbatures ou des douleurs articulaires qui peuvent persister plusieurs semaines. Cette maladie évolue souvent de façon spontanée, mais peut quelquefois provoquer une fatigue prolongée et des douleurs articulaires persistantes qui peuvent être invalidantes.

Certaines précautions s’imposent pour éviter les risques d’infection par la dengue ou le chikungunya, prévenir tout risque et se protéger contre les piqûres de moustiques.

Pour y parvenir, il convient de protéger de toutes les parties découvertes du corps, visage compris en appliquant ou en vaporisant régulièrement des produits répulsifs adaptés est indispensable. Dans la mesure du possible, le voyageur veillera à se couvrir au maximum en portant des vêtements longs et couvrants et de veiller également à ne pas exposer les pieds et les chevilles. Le ministère de la santé rappelle toutefois qu’il faut rester vigilant dans l’utilisation de répulsifs, qui sont déconseillés pour les femmes enceintes et les nourrissons de moins de 2 mois.

Il faut également se prémunir des piqûres en dormant sous une moustiquaire traitée avec des insecticides.

Parallèlement à cette prévention à un niveau individuel, l’Agence régionale de santé a fait procédé à des pulvérisations mobiles d’insecticide. Elle a également donné quelques conseils concernant l’élimination de tout nid à moustiques en évitant l’eau stagnante autour des habitations. Elle a enfin, mis en place un dispositif de surveillance renforcée et des études épidémio-entomologiques ont été lancées.

Google+

Commentaires


Top Actus Santé

La Polynésie française frappée par la dengue et le zika

PAPEETE (Reuters) – Alors que l’épidémie de dengue qui frappe la Polynésie française depuis quelques mois s’intensifie, avec 826 cas déclarés fin octobre, le ministère régional de la Santé a annoncé jeudi qu’une épidémie du virus Zika avait été détectée.

Cette affection, qui n’avait jamais touché Tahiti et les îles environnantes, se manifeste par des éruptions cutanées fébriles, et a été identifiée par les services de santé et le bureau de veille sanitaire depuis deux semaines.

« Plusieurs centaines de cas sont déjà survenus sur le territoire, principalement à Tahiti mais aussi à Taha’a, Uturoa, Bora Bora, Taiohae et Arutua (ndlr: les îles de la Société, les Tuamotu et les Marquises) », explique le ministère.

« L’épidémie touche à la fois les adultes et les enfants, et aussi bien les femmes que les hommes » précise-t-il dans un communiqué.

Le virus Zika (ZIKV) est génétiquement proche de celui de la dengue, et également transmis par les moustiques du genre Aedes.

Dans le Pacifique sud, seule l’île de Yap, en Micronésie, a été touchée en 2007. Une grande partie de la population a été frappée par ce virus, mais il n’y a eu ni hospitalisation, ni décès.

Plus largement, aucune complication grave n’a été rapportée dans le monde.

Daniel Pardon, édité par Julien Dury


News Santé | Actualités & informations – Yahoo Actualités FR

La dengue frappe des milliers de personnes aux îles Salomon

Des experts australiens sont sur place pour tenter de maîtriser une épidémie qui s’aggrave de jour en jour.

Les cas de cette maladie infectieuse transmise par piqûre de moustique sont à la hausse depuis le séisme et le tsunami de février dernier qui a frappé cette région. Sans oublier les abondantes chutes de pluie depuis le début de l’année.

Plus de 2000 personnes seraient atteintes par cette infection potentiellement létale et leur nombre ne fait qu’augmenter. C’est à l’hôpital principal d’Honiara, la capitale salomonaise, que nous avons pu joindre Malcom Johnston-Leek, vice-directeur du Centre national de soins intensifs et de traitement des traumatismes de Darwin.

Nous lui avons demandé si la situation continue à se dégrader ?

JOHNSTON-LEEK : « Eh oui. Les derniers chiffres, qui remontent à vendredi, quand nous sommes arrivés, font état de plus de 2200 cas en tout qui auraient été diagnostiqués. Mais officiellement nous avons plus de 500 cas après analyse de sang et nous sommes limités sur le nombre d’analyses de sang que nous pouvons effectuer. En tous les cas, beaucoup de gens ont la dengue ici.
Je suis actuellement à Honiara et il semblerait que 90% des cas sont à Honiara en ce moment et on nous a dit qu’il y avait eu 3 morts.
»

Plus de 1 000 cas auraient aussi été signalés en zone rurale. Comment cette épidémie a pu se propager et atteindre des milliers de personnes ?

JOHNSTON-LEEK : «  Et bien il ne faut pas oublier qu’ils n’ont pas eu de dengue pendant de nombreuses années aux îles Salomon et que le moustique du genre Aedes qui transmet la dengue a une capacité vol réduite. Il vit donc près des humains, là où il y a de l’eau stagnante, dans les pots de fleurs, les vieux pneus, ce genre de choses. Et en plus, ils ont eu beaucoup de pluie ces dernier temps. La dengue se propage donc vite au sein d’une population qui n’a pas été exposée à cette maladie depuis très longtemps. »

Et comment les services de soins locaux se sont débrouillés face à cette avalanche d’infections.

JOHNSTON-LEEK : « Et bien ils ont été pris au dépourvu mais avec une épidémie de cette ampleur, n’importe quel service de santé aurait été pris au dépourvu. Je dois dire que les services de santé, les médecins et le personnel soignant, ont fait un travail remarquable dans des conditions difficiles quand on voit le nombre de cas. Nous sommes là pour les aider mais ils ont fait vraiment un excellent travail. »

Ces experts australiens ont maintenant été rejoints par des collègues de Nouvelle-Zélande pour aider au mieux le personnel local.

JOHNSTON-LEEK : « Notre rôle principal est de les aider sur le terrain pour que le personnel local puisse se reposer un peu. Les médecins et le personnel soignant ont travaillé pendant de longues heures et sans jour de repos et tout le monde est très fatigué. Nous avons aussi un spécialiste de la santé environnementale qui travaille avec le Conseil municipal d’Honiara pour tenter de maitriser le principal vecteur de la dengue, le moustique. Les services de santé font tout pour maîtriser la prolifération des moustiques. »